27 Juin

Tourisme : Exod.app, l’application (quasiment parfaite) pour trouver une activité sur Montpellier

A Montpellier, une jeune startup spécialisée dans le e-tourisme, lance « Exod.app ». Cette application mobile recense à la fois les activités touristiques, sportives et culinaires à faire dans la région Montpelliéraine. Le guide parfait (et gratuit) pour sortir entre amis ou en famille.

Qu’est ce que l’on fait ce week-end ? Je reçois de la famille, qu’est ce que je vais pouvoir leur faire visiter ? Quelles activités on pourrait faire ensemble ? Nous sommes des milliers à se poser ces questions. C’est en faisant ce constat que trois entrepreneurs Héraultais ont décidé de lancer « Exod.app« , ce vendredi 26 juin 2020.

Cette application mobile recense à la fois les activités touristiques, sportives et culinaires à faire dans la région de Montpellier.

A ce jour, le guide liste une centaine d’idées de sortie classée en quatre catégories : Fraîcheur (pour les lacs, rivières et plages), Outdoor (pour les randonnées, activités sportives en extérieur, etc.), Indoor (pour toutes les activités en salle) et Gourmand (pour les dégustations des produits du terroir, fromages, huile d’olive, vins, huîtres, bières, etc.).

« Les gens aiment être surpris et sont à la recherche d’idées de sorties tous les jours. Nous avons créé l’app la plus intuitive possible qui apprend de vos préférences pour vous proposer de manière aléatoire les meilleures activités à découvrir autour de là où vous êtes » précise Eric Gérardin, cofondateur de Exod.app.

Certes, l’application est loin d’être innovante mais elle présente la particularité de réunir une multitude d’idées sur un même support. Totalement gratuite, la plateforme veut également aider à relancer le tourisme local après 3 mois de confinement contre le Covid-19. 

« 70% des touristes qui viennent à Montpellier sont hébergés chez des amis ou de la famille. Il faut donc les occuper et leur permettre de découvrir le territoire de manière ludique et efficace. Avec la crise que le secteur vient d’endurer augmenter sa visibilité digitale est un vrai plus pour les prestataires » complète Florian Colas, un autre cofondateur. D’ailleurs, Exod.app est soutenu naturellement par l’office de tourisme de Montpellier.

Les 3 concepteurs de ce guide numérique ne sont pas à leur première innovation. Ils sont déjà à la tête de deux start-up spécialisées dans la traveltech : GénérationVoyage.fr est un blog de voyage qui totalise 18 millions de vues par an; et Sportihome.com, une plateforme de logements entre sportifs. Le trio a également conçu en mai dernier, un générateur de voyage pour (re)découvrir les trésors de la France

En attendant que l’application propose d’autres villes françaises, les Montpelliérains peuvent la tester sur : https://exod.app.

Julien Leroy

04 Juin

Confinement : des habitants d’Occitanie sont devenus des champions de la… marche à pied !

Coronavirus. Pendant les 2 mois de confinement, les Français ont beaucoup marché… notamment en Occitanie. Certains départements de la région sont devenus des champions nationaux de la marche à pied selon un palmarès établi par l’application WeWard.

© Philippe Turpin/ MAXPPP

Télétravail, déplacement limité à 1 km, transport à l’arrêt,… durant 2 mois, la France a vécu à l’heure du confinement pour lutter contre la pandémie du Covid-19.

Alors, les Français se sont mis à marcher et à courir… particulièrement en Occitanie.

4 départements de la région se classent dans les 10 premiers du palmarès national établi par le cabinet Emerton Data et l’application WeWard (qui récompense ses utilisateurs pour chaque pas effectué dans la rue).

La Lozère et l’Ariège dans le TOP 4 !

En effet, les habitants de la Lozère (3e), de l’Ariège (4e), du Lot (5e) et de l’Aveyon (7e) figurent parmi les meilleurs marcheurs durant la première quinzaine d’avril 2020. 

Selon les statistiques de WeWard, un Lozérien a effectué en moyenne, 6222 pas par jour. Il se classe ainsi derrière le Cantal (2e avec 6432 pas) et les Hautes-Alpes (champion de France avec 6460 pas en moyenne). 

L’Ariège fait quasiment aussi bien avec 6105 pas quotidiens. Le Lot est à 6097 et l’Aveyron à 5942.

Par contre, les habitants de la Haute-Garonne ont boudé cette activité. Ils se classent dans les trois derniers avec seulement 4109 pas. L’Hérault (4626), les Hautes-Pyrénées (4613), Le Gers (4686) ne font guère mieux.

Sur la deuxième quinzaine du mois d’avril, le classement change mais l’Occitanie reste dans le haut du tableau. L’Ariégeois prend même la troisième marche du podium avec une moyenne journalière de 6578 pas.

Pourtant, ce regain d’intérêt pour la marche à pied n’a pas été immédiat.

Sur les 15 premiers jours du confinement en mars 2020, l’activité pédestre a chuté en moyenne à 2000 pas par jour dans l’ensemble des départements de la métropole.

Puis, les Français se sont mis à marcher et à courir. « Fin avril, les trajets piétons de proximité ont retrouvé leur niveau d’avant confinement, autour de 5500 pas/jour » précise Tanguy de La Villegeorges, Co-fondateur de WeWard.

1 Français sur 4 veut marcher d’avantage après le déconfinement

Pour parvenir à ses statistiques inédites, l’application parisienne se base sur des données anonymisées issues de ses 140.000 utilisateurs. Un panel composé « d’individus plutôt urbains et dans la tranche d’âge 18-45 ans » précisent les fondateurs

Même si l’échantillon est loin d’être exhaustif, ce palmarès révèle que la marche est de plus en plus plébiscitée par les Français, y compris avec le déconfinement. D’ailleurs, un sondage de la Prévention routière publié ce jeudi 4 juin, annonce que 24% des Français veulent désormais marcher davantage.

Une bonne nouvelle car l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) estime que marcher au moins 30 minutes par jour (environ 3500 pas) contribue à réduire le stress et lutter contre les maladies cardiaques.

Julien Leroy

27 Mai

Tourisme : (re)découvrez les trésors cachés en France grâce à ce générateur d’idées de voyage

Deux jeunes entrepreneurs de Montpellier ont conçu explorelafrance.fr. Ce générateur propose (gratuitement) des idées de voyage pour (re)découvrir la France. Une initiative qui permet de relancer le tourisme après deux mois de confinement.

© ExploreLaFrance.fr

Depuis le début de la pandémie du Covid-19, les acteurs de l’écosystème numérique d’Occitanie multiplient les initiatives solidaires. Certains ont créé une plateforme pour récolter les dons de masques pour les hôpitaux. D’autres ont offert gratuitement leurs innovations ou leurs compétences pour les petits commerces.

La dernière idée nous vient de Montpellier avec le site web explorelafrance.fr afin de soutenir le tourisme en France.

Confinés (par hasard) sous le même toit, Eric Gerardin (CEO du blog de voyages GénérationVoyage.fr) et Sylvain Morel (co-fondateur de la plateforme de logements entre sportifs Sportihome.com) ont conçu un générateur d’idées voyage « qui permet de découvrir, en un seul clic et de manière aléatoire, des destinations originales partout en France«  explique le duo.

« La France regorge de trésors cachés, cet été sera l’occasion pour les millions de Français de les (re)découvrir !« 

En raison des mesures de déconfinement, l’outil offre la possibilité de filtrer les résultats dans un rayon de 100 km autour de son domicile. Il comprend également des fonctions de favoris et de partage. L’utilisateur peut aussi indiquer, sur chaque point d’intérêt proposé, s’il a déjà visité ou non ce lieu.

A ce jour, 1700 sites touristiques célèbres ou méconnus, sont recensés par #ExploreLaFrance.

La base de données est alimentée par les deux fondateurs mais aussi par les offices du tourisme. L’occasion pour ces dernières de promouvoir leurs destinations et relancer le secteur sinistré par des semaines de confinement.

« L’année 2020 se dirige vers un tourisme 100% franco-français avec plus des 2/3 de ceux qui pourront partir qui opteront pour une destination montagne ou campagne. Pour ceux qui ne pourront pas partir, ils profiteront de découvrir leur territoire à 2h maximum de voiture de chez eux » précisent Eric Gerardin et Sylvain Morel.

>> www.explorelafrance.fr

Julien Leroy

20 Mai

Des sénateurs d’Occitanie vont étudier la fracture numérique à l’heure du Coronavirus

© Pierre HECKLER / MaxPPP

Le confinement, l’école à la maison et la crise du Covid-19 ont fait émerger les inégalités numériques des Français. Selon une étude de l’INSEE, 17 % de la population est touché par l’inaccessibilité au numérique. Et un internaute sur 3 manque de compétences de base.

C’est pourquoi le groupe RDSE du Sénat a lancé, ce 13 mai 2020, une mission d’information contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique.

Ce groupe de travail est composé de 23 sénateurs dont 4 de la région Occitanie : Raymond Vall (sénateur PRG du Gers), François Bonhomme (sénateur LR du Tarn-et-Garonne), Viviane Artigala (sénatrice PS des Hautes-Pyrénées) et Angèle Préville (sénatrice PS du Lot).

La mission va organiser quatre tables rondes en visioconférence. Elle rencontrera des établissements publics qui développent des programmes d’aide aux usages du numérique, des associations, des chercheurs et des startups qui proposent de faciliter la formation au numérique.

Les conclusions de ce travail parlementaire seront présentées d’ici quelques mois, par le Gersois Raymond Vall, nommé rapporteur.

En attendant, vous pouvez suivre leurs échanges en cliquant ici.

Parallèlement, le Sénat organisera, le mercredi 27 mai, un débat consacré au thème : « La crise du Covid‑19 : révélateur de la dimension cruciale du numérique dans notre société : quels enseignements et quelles actions ? ».

Depuis septembre 2018, le gouvernement a également lancé son plan national pour faciliter l’accès au numérique dans les territoires. Des chartes d’inclusion numérique ont été signées avec plusieurs communes dont Labège en Haute-Garonne.

Julien Leroy

05 Mai

Pourquoi le site web de la mairie de Toulouse est indisponible depuis… une semaine ?

Depuis ce mercredi 29 avril, le site officiel de la mairie de Toulouse est inaccessible. En guise de page d’accueil, l’internaute est accueilli par ce message sur fond gris : « Le site toulouse.fr est actuellement indisponible ».

En plein confinement contre le Covid-19, cette fermeture numérique tombe au plus mal. D’ailleurs, dès le premier jour, le webmaster de la mairie a rapidement transféré les pages dédiées au Coronavirus sur un autre serveur. Les Toulousains peuvent ainsi continuer à s’informer sur les mesures de déconfinement.

Mais pour le reste, c’est hors service depuis… 6 jours !

Evidemment, ce type d’incident est courant mais généralement, tout revient à la normal dans les 24 heures.

En cours de maintenance…

« Nous sommes en train de mener un grosse maintenance de sécurité » nous a répondu succinctement le service de communication de la mairie.

Pourquoi un tel délai ? « C’est un gros travail et le site de la mairie n’est pas un petit site » nous précise la mairie qui assure « que cette fermeture était prévue depuis longtemps« .

« Le site sera rouvert dans les prochains jours » conclut l’équipe de communication.

Un bug perturbe une visioconférence des élus

Au-delà de cette maintenance technique, la mairie de la 4e ville de France a également connu des difficultés les 29 et 30 avril.

Durant près d’une 1 heure, des élus n’ont pu se connecter lors de la visioconférence du conseil municipal. Des soupçons de piratage ont commencé à circuler mais la mairie a précisé que le problème venait de son prestataire. « Il y a eu un pic d’activité sur leurs serveurs » précise la mairie.  

Le lendemain, la mairie a subit un second bug technique lors du conseil de Toulouse Métropole. Cette fois-ci, « c’était notre réseau qui a lâché ».

Julien Leroy

30 Avr

Durant le confinement, apprenez (gratuitement) à jardiner avec cette application de Toulouse

A Toulouse, la startup « Dr. Jonquille & Mr. Ail » lance son application de jardinage. Gratuite et ouverte à tous, elle vous permettra d’apprendre à semer, planter, entretenir et récolter un potager. Une bonne manière de s’occuper de son balcon ou de son jardin durant cette pandémie.

© Dr. Jonquille & Mr. Ail

Pour s’occuper durant le confinement et la crise du Covid-19, la startup toulousaine « Dr. Jonquille & Mr. Ail » a lance ce 16 avril, son application mobile pour jardiner.

Entièrement gratuite, elle s’adresse essentiellement aux débutants qui souhaitent apprendre à semer, planter, entretenir et récolter les plantes pour « faire de son balcon, rebord de fenêtre ou jardin, un vrai petit paradis » précise Gaël Brelet, l’un des 4 fondateurs.

« Elle guidera chaque utilisateur pour devenir un jardinier aguerri ! Fini les galères pour trouver des tutoriels ou des conseils sur une multitude de sites. Tout est compilé dans une application » poursuit-il.

En effet, l’application toulousaine permet de comprendre ce que l’on peut semer ou planter à l’endroit voulu. Au total, 60 espèces sont répertoriées pour transformer son balcon ou son jardin en véritable potager. « Une fois ce premier choix établi, il suffit de se laisser guider » assurent les concepteurs.

© Dr. Jonquille & Mr. Ail

Dr. Jonquille & Mr. Ail offre également une initiation à la permaculture et une boite à pharmacie en ligne pour soigner ses plantes.

Née en 2019 à Toulouse, la startup « Dr. Jonquille & Mr. Ail » est spécialisée dans la vente de semences potagères, aromatiques et florales toutes reproductibles et certifiées BIO. La jeune pousse, créée par 4 amis d’enfance : Daniel, Théo, Hugo et Gaël, veut « émettre le jardinage au cœur de la vie des gens ». En un an, le site marchand a enregistré plus de 2000 commandes.

L’application devrait faire connaître davantage les activités commerciales de cette pépite de l’AgriTech.

Pour télécharger l’apps :

  • Sur Android : lien
  • Sur Iphone – IOS : lien

Julien Leroy

27 Avr

Coronavirus : Des startups de Toulouse vous proposent de tester (gratuitement) leurs innovations

Malgré les conséquences économiques et le confinement, plusieurs start-up de Toulouse offrent gratuitement leurs services pour lutter contre le Covid-19. Tour d’horizon des initiatives et accessibles à tous !

© Bruno Levesque / MaxPPP

Dés le début du confinement le 17 mars, plusieurs startups et entrepreneurs de Toulouse se sont mobilisés spontanément en offrant gratuitement leur technologie aux personnels soignants, aux élèves, aux télétravailleurs ou aux petits commerçants.

Un élan de solidarité qui a surpris Alexis Janicot, le directeur de la French Tech de Toulouse. « Dès les premiers jours du confinement, nous avons constaté une forte mobilisation des startups pour prendre leur part dans la lutte contre la crise. Je remercie les startups qui sont engagées face au covid« . 

Voici un florilège d’initiatives à tester gratuitement avant le déconfinement :

Si vous avez besoin d’un plombier

Selfcity est une jeune pousse qui propose de résoudre un problème de chaudière ou de plomberie gratuitement tout en respectant les règles du confinement. Durant la crise, elle ouvre son service de réparation à distance via visio-conférence. Plus d’info sur https://www.selfcity.fr/

Si vous êtes un professionnel de la santé

MonOrdo est une startup qui a développé une application qui remplace l’ordonnance à la pharmacie. Elle met à disposition gratuitement cette solution de e-prescription. Nous avions déjà présenté cette jeune pousse prometteuse en juin 2019Plus d’info sur monordo.com

MyFeelBack est spécialisé dans le filtre et gestion des demandes, propose gratuitement la création d’un questionnaire de diagnostic pour filtrer les demandes au SAMU ou tout autre questionnaire « intelligent » permettant une meilleure gestion du flux des appels et du travail. Plus d’info sur http://www.myfeelback.com.

Kaduceo, spécialisé dans l’analyse et la prédiction des parcours de soins, travaille actuellement avec un hôpital sur la mise à jour des modèles pour aider à la prédiction des entrées de patients liés au Coronavirus et des autres. L’objectif est d’aider les équipes soignantes dans l’organisation et l’anticipation. Kaduceo propose d’appliquer ces modèles gratuitement à d’autres établissements. Pour en savoir plus : https://kaduceo.com/prediction-des-urgences/ .

Si vous êtes en télétravail

TAMPLO est un logiciel en ligne qui structure la collaboration autour de la réunion. Cette application toulousaine permet de préparer à plusieurs une réunion en ligne et de connecter son compte-rendu aux plans d’actions. Les actions décidées en réunion sont ensuite centralisées sur une plateforme collaborative que vous pouvez organiser et configurer. Pour en savoir plus : http://www.tamplo.com.

Bleexo met gratuitement à disposition son outil d’enquêtes et de prise de pouls régulier. Cette solution permet de mesurer le bien-être et l’expérience collaborateurs en entreprise. Pour en savoir plus : https://www.bleexo.com.

Si vous faite l’école à la maison

VYFE, start-up spécialisée dans le vidéo-training, propose gratuitement sa plateforme de vidéo training et de coaching à distance aux formateurs et aux enseignants qui doivent assurer des formations à distance. Pour en savoir plus : https://vyfe.fr/

Si vous êtes un petit commerçant

Comment créer rapidement un site e-commerce pour poursuivre son activité pendant le confinement ? La question est devenue un casse-tête pour de nombreux commençants et entrepreneurs. La communauté d’experts « Friends of Presta » a décidé de se mobiliser en leur créant gratuitement une boutique en ligne. L’initiative est née à Toulouse. Plus d’info sur cet article

Si vous allez au travail en moto

Liberty Rider veille sur tous les motards qui continuent de se déplacer pour des raisons professionnelles. Le service Premium est ouvert gratuitement jusqu’à la fin du confinement à tous les profesionnels contraints de se déplacer à moto. L’application détecte les chutes en deux-roues et alerte les secours. Pour en savoir plus : https://liberty-rider.com/

Si vous devez recruter (après le 11 mai)

Taleez peut aider les entreprises à préparer le déconfinement. La jeune pousse toulousaine met à disposition gratuitement son outil de gestion des recrutements (diffusion des offres d’emploi, gestion des candidatures,…), jusqu’au 1er juillet 2020. Plus d’info en cliquant ici

Un QR code gratuit pour les belles initiatives

Le Toulousain Unitag, producteur de QRCode, offre gratuitement un abonnement premium pour toute initiative de gestion de la crise du Covid-19. Un label qui permet de distinguer la solidarité des entrepreneurs du numérique.

Un secteur en difficulté…

Malgré cet élan de solidarité inédit, le secteur du numérique à Toulouse souffre de la situation. Lire notre enquête sur les premiers dégâts du Coronavirus dans l’univers des startup de la ville rose.

Julien Leroy

25 Avr

Durant le confinement, un prêtre réalise des vidéos décalées (pour le bonheur de ses fidèles)

Depuis le début du confinement, le prêtre de Montastruc-La-Conseillère (aux portes de Toulouse) réalise des vidéos déjantées et des messes numériques sur Facebook. L’objectif est de garder le lien avec ses paroissiens confinés et leur apporter un peu de bonheur.

© France 3 Toulouse

Les prêtes d’aujourd’hui sont de plus en plus connectés. La jeune génération de curés n’hésite plus à utiliser les réseaux sociaux et les messageries instantanées pour diffuser une messe ou envoyer un verset de la Bible sur WhatsApp. Pour certains, l’exercice dévoile des talents de comédien.

C’est le cas du père Arthur de Leffe. A 43 ans, il est le prêtre d’une paroisse aux portes de Toulouse, regroupant les communes de Montastruc-La-Conseillère, Verfeil et Bessières.

Privé de paroissiens depuis le 15 mars et les mesures contre le Covid-19, le curé se demande alors, comment garder le lien.

Aussitôt, il décide de diffuser sur Facebook, l’homélie de sa messe du lendemain. Un initiative qui attire plus de 2000 vues. « Un buzz à mon niveau » estime-t-il.

Passionné de vidéo, Arthur de Leffe se met à devenir un prêtre youtubeur et… comédien. Rapidement, il se met à réaliser des vidéos décalées et humoristiques sur les effets du confinement.

Avec l’aide du père Eustache et l’abbé Aymar de Langautier, il se mettent à imaginer une visio-conférence… après 4312 jours de confinement ou écrivent une chanson pour soutenir les organisateurs de l’omelette géante de Bessières.

« Le but est de détendre et d’apporter de la légèreté car tout le monde est fatigué de cette situation » précise Arthur de Leffe. Un humour qui séduit les fidèles. Ils sont quelques milliers à le suivre sur Facebook.

Il utilise également les réseaux sociaux pour réaliser des vidéos plus spirituelles ou pour diffuser des messes. Une de nos équipes de France 3 Toulouse l’avait suivi dans les coulisses de sa messe en direct sur Facebook :

Après 39 jours de confinement, Arthur de Leffe espère aujourd’hui un retour de ses paroissiens sur les bancs de l’église. Mais le président de la République a fait savoir que les lieux de culte n’ouvriront pas le 11 mai. « Cette décision est vécue comme une injustice par la communauté » assure l’abbé de Montastruc.

Comme l’ensemble de l’église catholique, il attend avec impatience de retrouver les messes, les fidèles et… leur sourires.

Julien Leroy

23 Avr

Une start-up de Toulouse crée un moteur de recherche sur le Coronavirus

Pour aider les entreprises dans leur veille économique, La startup toulousaine Geotrend, vient de créer le « Corona Virus Search Engine ». Ce premier moteur de recherche d’information stratégique autour du Covid-19, permet de fouiller parmi les 2 milliards pages web consacrées à la pandémie.

© Geotrend

Pour se développer et anticiper, une entreprise a besoin de s’informer sur son secteur d’activité.

« Cependant dans le contexte actuel, comment trouver la bonne information de façon quasi instantanée ? Comment l’analyser efficacement ? Comment faciliter une prise de décision fiable et agile ? » s’interrogent Thomas Binant et Grégoire Sigel, les fondateurs de Geotrend.

« Les décideurs réclament de l’information stratégique mais face à l’infobésité, cette dernière, est vite noyée dans la masse. A titre de repère, 2′ 220′ 000′ 000 d’articles ont été publiés depuis le début de l’épidémie, au niveau mondial, sur Google News » poursuivent les 2 ingénieurs.

C’est pourquoi les 2 Toulousains et leur équipe ont mis au point le premier moteur de recherche autour du Coronavirus baptisé : « Corona Virus Search Engine ».

Grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle (IA), le moteur de recherche détecte et analyse des millions de pages web liées aux impacts économiques de la pandémie mondiale.

« Notre ambition est de fournir rapidement l’information stratégique aux entreprises pour accroître leur réactivité et éclairer leurs prises de décisions. Dans le contexte actuel, il est important de sécuriser et de maîtriser sa chaîne de production » précisent Thomas Binant et Grégoire Sigel.

Né à Toulouse en 2018, Geotrend est spécialisé dans la veille économique grâce à l’IA. La startup a été imaginée par deux Toulousains de 38 ans : Thomas Binant et Grégoire Sigel. Anciens ingénieurs chez Airbus Defence and Space, ils mettent au point dans leur garage pendant l‘année 2016, une technologie disruptive rendant ludique et efficace la recherche et la compréhension des informations stratégiques.

Après être passée par le BizLab d’Airbus et l’incubateur de toulousain Nubbo, Geotrend compte aujourd’hui 20 salariés. La jeune pousse a également réussit une levée de fonds de 1,3 millions d’euros en juillet 2019.

Pour plus d’informations : https://www.geotrend.fr/corona-search-engine

Voir le reportage de Christine Ravier et Véronique Galy de France 3 Occitanie : 

Julien leroy

21 Avr

Coronavirus à Toulouse : Quand un imprimeur en ligne se lance dans la production de… masques

Pour survivre économiquement, « Printoclock » se reconvertit. Né à Toulouse, l’un des leaders français de l’imprimerie en ligne, va fabriquer des masques de protection contre le Covid-19. Ils seront destinés aux particuliers et aux professionnels.

© PrintOclock

Quand un imprimeur en ligne se lance dans la conception de masques en coton… c’est le virage pris par la société « Printoclock » basée à Toulouse.

Né en 2008, ce spécialiste de l’imprimerie en ligne est devenu l’un des leaders français du secteur. Comme de nombreuses entreprises, les rotatives tournent au ralenti depuis le début du confinement. 

Pour survivre économiquement, « Printoclock » a décidé de s’engager dans la voie d’une production locale de masques (de type 1) contre le Covid-19.

Dès le 23 avril 2020, l’imprimeur envisage de produire 1000 pièces par jour.

« Le patron et la découpe du tissu seront réalisés dans l’atelier d’impression de Printoclock, avant de passer par l’étape de confection du produit fini, sur les machines brodeuses d’un co-traitant, dans la zone d’activité du Chapitré » précise Antoine Roux, le CEO de Printoclock.

A usage unique et respectant les normes AFNOR, ce masque en coton est destiné à la fois aux particuliers et aux professionnels.

« Nous savons que cette production en circuit court de 30 000 masques par mois ne peut à elle seule couvrir l’ensemble des besoins. Mais nous voulons d’ores et déjà nous inscrire dans « l’après », avec la perspective d’une réappropriation de la production en France et au niveau local » conclu Antoine Roux.

Le spécialiste du Web to Print fabrique également des visières de protection.

Les commandes sont déjà ouvertes sur le site officiel de l’entreprise toulousaine.

Julien Leroy