07 Juin

Calculer facilement vos parties de Mölkky (avec cette application Toulousaine)

© FRANCOIS DESTOC / MaxPPP

Profitez de sa partie de Mölkky sans se soucier du comptage des points.

C’est l’idée de l’application « Wood Score » disponible depuis ce lundi 7 juin 2021.

« Wood Score accompagne vos parties en vous délestant du comptage des points parfois fastidieux (notamment lorsqu’il y a plus de 2 équipes) » explique Rodolphe Asséré, le concepteur Toulousain. « et en ajoutant également une règle connue des adeptes : le Zap ! Lorsque vous faites le même score que vos adversaires, ils sont zappés et retombent au palier inférieur : 0 ou 25 points« .

L’application est disponible gratuitement sur l’AppStore pour 2 équipes. Mais un abonnement de 1,09 euros par an est nécessaire pour débloquer l’ensemble des fonctionnalités (règle du Zap et jusqu’à 4 équipes par partie).

En attendant une version sous Android, d’autres fonctionnalités (personnalisation des joueurs et statistiques) sont promises d’ici cet été.

Depuis 2000, ce jeu de quilles finlandaises rencontre un franc succès dans l’Hexagone. Il est couramment joué en famille ou entre amis. D’ailleurs, une fédération Française du Mölkky a vu le jour en 2013 dans le Tarn-et-Garonne. 

Rodolphe Asséré, ingénieur toulousain, est à l’origine de ce programme. Depuis plusieurs années, il est au cœur de nombreuses innovations de la ville rose. En octobre 2016, lui et son équipe étaient parvenus à utiliser un minitel pour Twitter.

>> Plus d’info sur la page Apple Store de Wood Score.

Julien Leroy

20 Avr

Toulouse : l’application qui réalise (à votre place) votre liste de courses

PlannyMeal génère une liste de course (déjà triée par rayons) à partir de vos menus. Entièrement gratuite, l’application Toulousaine cartonne avec 40 000 utilisateurs.

© PlannyMeal

Voici une application qui s’attaque (enfin) à la gestion des courses alimentaires !

« PlannyMeal est un simplificateur de courses » résume en quelques mots son fondateur, Bastien Micheau.

« On lui précise ce que l’on veut manger pour les différents repas et elle génère automatiquement une liste de course déjà triée par rayons, en plus d’un planning repas, facile à partager avec le foyer’ poursuit le concepteur Toulousain.

En effet, l’application est très simple d’utilisation. Concrètement, il suffit de rentrer les repas du jour en choisissant une recette enregistrée. Aussitôt, la liste des courses est mise à jour. On peut également rajouter son plat préféré.

« Fini les prise de tête pour savoir ce qu’on mange, fini les galères dans les rayons des supermarchés, fini le gaspillage et bonjour les bons petits plats équilibrés pour mieux manger ! » assure Bastien Micheau.

Lancé publiquement en septembre 2020, PlannyMeal revendique 40 000 utilisateurs.

« Je suis dans le TOP 100 des applications culinaires chez Apple Store » précise-t-il.

Un beau succès pour une application conçue sans moyens ou presque. « Depuis bientôt deux ans, je me lève à 06h30 tous les matins pour avancer sur mon projet perso, avant d’aller travailler » raconte l’ingénieur informatique de 27 ans.

L’idée lui est venue grâce à sa compagne. « Nous avons voulu mieux manger sans se prendre la tête. J’ai alors demandé des conseils à ma grand-mère. Elle faisait une planification des menus sur une feuille de papier avec une liste de courses. J’ai voulu en faire une application ».

PlannyMeal est disponible sur Iphone mais aussi sous Android.

Julien Leroy

22 Fév

Toulouse : Lancement de Summax, un coach sportif dans son smartphone

Le coaching sportif devient de plus en plus virtuel. Une tendance qui n’a pas échappé au Toulousain Yannick Vialelles. En février 2021, il lance Summax, une application pour smartphone qui vous guide dans votre entraînement. L’une des rares nées dans la ville rose.

crédit : Summax

« J’ai voulu que Summax se différencie à la fois par son utilisation intuitive et la rigueur de ses programmes » résume son fondateur, Yannick Vialelles.

Coach sportif personnel depuis 15 ans, le natif de Toulouse a longuement mûri le fonctionnement et le contenu de Summax.

« Son but : que chacun ait accès à des entrainements de qualité quelles que soient ses contraintes et ses attentes : perdre du poids, se muscler, améliorer sa forme, devenir un athlète ou reprendre confiance en soi » poursuit-il.

Une fois les objectifs et le niveau renseignés, il suffit de se laisser guider à travers différentes sections : cours du moment, recommandation personnalisée, choix de l’intensité, durée des séances, zones du corps ciblées, entrainements les plus populaires et 8 thèmes spécifiques (anticellulite, spécial dos, sans impact, summer body, athlète, déesse, brûleur de graisse, challenge).

« J’ai conçu des programmes sans aucun matériel spécifique pour que les l’utilisateurs de Summax puissent s’entrainer où et quand ils veulent ! » précise Yannick Vialelles.

Les entrainements vidéo s’appuient sur la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’un programme sportif avec des courtes périodes d’effort intense alternées de périodes de récupération. 

Pour tester ce coach à domicile, une partie des cours est gratuite. Puis comptez 7,99 €/mois ou 59,99 €/an sans engagement pour accéder à l’ensemble des entraînements. Une bonne façon d’attendre la réouverture des salles de sports.

Plus d’info sur https://summax.fr/

Julien Leroy

12 Août

Startup : l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux USA est basé près de… Toulouse

L’écosystème numérique toulousain regorge de pépites. Exemple avec la start-up Pictarine basée à Labège. Spécialisée dans les applications de photographie, la jeune pousse connait un succès fulgurant aux Etats-Unis et s’apprête à attaquer le marché européen.

© Pictarine

Aux USA, le leader de l’impression instantanée de photos depuis son smartphone est installé à… Toulouse !

En effet, Pictarine développe des applications pour imprimer des photos et les récupérer « en moins de 20 minutes » dans un point de retrait. Le service fonctionne également avec des calendriers, des cartes personnalisées, des posters ou encore des magnets.

Pour y parvenir, la startup est en partenariat avec « les 19 244 points de vente Walgreens et CVS, les deux plus grands détaillants de produits pharmaceutiques aux États-Unis » explique Guillaume Martin, CEO de Pictarine.

En 2019, 50 millions de photos ont été commandées et imprimées aux quatre coins des États-Unis. Un succès qui permet à Pictarine d’afficher un chiffre d’affaire de 19 millions d’euros.

© Pictarine

Derrière cette success-story se trouvent deux Français : Guillaume Martin et Maxime Rafalimanana. En 2009, ils lancent leur projet à Paris mais ne parviennent pas trouver les fonds nécessaires. « Alors, on a décidé d’intégrer un accélérateur de start-up à Chicago en 2012″.

Dès son lancement, l’innovation de Pictarine (obtenir sa photo rapidement dans un point retrait) séduit les Américains. Très vite, la jeune pousse devient rentable.

Les deux fondateurs décident alors de travailler à distance. Peu à peu, ils posent leurs valises dans la ville rose et installent un bureau à Labège.

A ce jour, leur société compte 21 salariés mais « nous prévoyons d’être une trentaine d’ici un an » précise le duo qui souhaite attaquer le marché européen.

« La clé de notre succès réside dans le service client que nous assurons : ergonomie des applications, qualité et rapidité d’impression, mode de livraison facilité dans un commerce de proximité,… (..) Nous espérons très rapidement conquérir le coeur des Européens !« , espère Maxime Rafalimanana.

Les fondateurs ambitionnent de s’imposer « comme une référence internationale sur le marché de la photo » en développant, notamment, des applications innovantes. Comme leur dernière création : Feutre qui permet de colorier ses propres photos.

Julien Leroy

08 Juil

Redémarrage de « Versus Football », l’apps pour trouver un match de foot amateur à Toulouse

Après 4 mois de fermeture en raison du Coronavirus, « Versus Football » redémarre son service pour le plus grand plaisir de ses 4000 utilisateurs toulousains. A l’heure où la saison est terminée pour tous les licenciés, l’application de mise en relation pour footballeurs amateurs offre une alternative de choix.

© Versus Football

Née à Toulouse le 1er mai 2019, l’application toulousaine de mise en relation pour footballeurs amateurs, aura connu une première saison inédite.

Après avoir conquis 4000 utilisateurs, « Versus Football » a dû fermer de mars à juin pour respecter le confinement et éviter tout risque de contamination entre joueurs. Surtout à Toulouse où des tournois de foot ont été improvisés malgré l’interdiction.

Mais depuis le 22 juin, les sports collectifs et les rassemblements en extérieurs de plus de 10 personnes sont autorisés.

Un déconfinement qui a permis de relancer Versus Football.

À l’heure ou la saison est terminée pour tous les licenciés de club de la région, la plateforme de foot libre « devient une alternative de choix pour les amateurs de ballon rond » estime Hugo Fernandes, co-fondateur de Versus Football

« Sous la forme de mini événements, l’application Versus Football vous indique l’ensemble des parties de foot prêtes à être jouées dans votre ville » poursuit-il.

Concrètement, l’application propose en temps réel les différents matchs de foots disponibles près de chez vous. « Il vous suffit alors de cliquer sur « participer » pour s’inscrire à un match de foot ».  Tous les joueurs ont accès à la liste des participants. Versus offre également la possibilité d’organiser sa propre partie. Il suffit de sectionner l’un des 130 terrains extérieurs en accès libre dans la ville rose avant de diffuser l’annonce.

La plateforme vise les 5 millions de Français qui déclarent jouer au football de manière autonome, sans licence et sans club selon les statiques de la Fédération Française de Football.

Protocole sanitaire

Malgré le déconfinement, les fondateurs toulousains de cette plateforme ont mis en place des précautions sanitaires. Les utilisateurs sont ainsi invités à amener du gel hydroalcoolique et leur propre bouteille d’eau. Les poignées de mains sont également interdites.

« Même si le virus circule beaucoup moins notamment en région Occitanie, il est naturel d’agir avec précaution pour protéger nos joueurs et leurs proches. C’est ce qu’on a fait en mettant l’application sur pause et c’est ce qu’on continue à faire en communiquant à nos utilisateurs ces nouvelles règles exceptionnelles » précise Hugo Fernandes.

En attendant une reprise totale des matchs, Versus Football se prépare à la prochaine saison. La startup envisage une levée de fonds et un déploiement dans les autres villes françaises pour 2021.

Julien Leroy

04 Juin

Confinement : des habitants d’Occitanie sont devenus des champions de la… marche à pied !

Coronavirus. Pendant les 2 mois de confinement, les Français ont beaucoup marché… notamment en Occitanie. Certains départements de la région sont devenus des champions nationaux de la marche à pied selon un palmarès établi par l’application WeWard.

© Philippe Turpin/ MAXPPP

Télétravail, déplacement limité à 1 km, transport à l’arrêt,… durant 2 mois, la France a vécu à l’heure du confinement pour lutter contre la pandémie du Covid-19.

Alors, les Français se sont mis à marcher et à courir… particulièrement en Occitanie.

4 départements de la région se classent dans les 10 premiers du palmarès national établi par le cabinet Emerton Data et l’application WeWard (qui récompense ses utilisateurs pour chaque pas effectué dans la rue).

La Lozère et l’Ariège dans le TOP 4 !

En effet, les habitants de la Lozère (3e), de l’Ariège (4e), du Lot (5e) et de l’Aveyon (7e) figurent parmi les meilleurs marcheurs durant la première quinzaine d’avril 2020. 

Selon les statistiques de WeWard, un Lozérien a effectué en moyenne, 6222 pas par jour. Il se classe ainsi derrière le Cantal (2e avec 6432 pas) et les Hautes-Alpes (champion de France avec 6460 pas en moyenne). 

L’Ariège fait quasiment aussi bien avec 6105 pas quotidiens. Le Lot est à 6097 et l’Aveyron à 5942.

Par contre, les habitants de la Haute-Garonne ont boudé cette activité. Ils se classent dans les trois derniers avec seulement 4109 pas. L’Hérault (4626), les Hautes-Pyrénées (4613), Le Gers (4686) ne font guère mieux.

Sur la deuxième quinzaine du mois d’avril, le classement change mais l’Occitanie reste dans le haut du tableau. L’Ariégeois prend même la troisième marche du podium avec une moyenne journalière de 6578 pas.

Pourtant, ce regain d’intérêt pour la marche à pied n’a pas été immédiat.

Sur les 15 premiers jours du confinement en mars 2020, l’activité pédestre a chuté en moyenne à 2000 pas par jour dans l’ensemble des départements de la métropole.

Puis, les Français se sont mis à marcher et à courir. « Fin avril, les trajets piétons de proximité ont retrouvé leur niveau d’avant confinement, autour de 5500 pas/jour » précise Tanguy de La Villegeorges, Co-fondateur de WeWard.

1 Français sur 4 veut marcher d’avantage après le déconfinement

Pour parvenir à ses statistiques inédites, l’application parisienne se base sur des données anonymisées issues de ses 140.000 utilisateurs. Un panel composé « d’individus plutôt urbains et dans la tranche d’âge 18-45 ans » précisent les fondateurs

Même si l’échantillon est loin d’être exhaustif, ce palmarès révèle que la marche est de plus en plus plébiscitée par les Français, y compris avec le déconfinement. D’ailleurs, un sondage de la Prévention routière publié ce jeudi 4 juin, annonce que 24% des Français veulent désormais marcher davantage.

Une bonne nouvelle car l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) estime que marcher au moins 30 minutes par jour (environ 3500 pas) contribue à réduire le stress et lutter contre les maladies cardiaques.

Julien Leroy

30 Avr

Durant le confinement, apprenez (gratuitement) à jardiner avec cette application de Toulouse

A Toulouse, la startup « Dr. Jonquille & Mr. Ail » lance son application de jardinage. Gratuite et ouverte à tous, elle vous permettra d’apprendre à semer, planter, entretenir et récolter un potager. Une bonne manière de s’occuper de son balcon ou de son jardin durant cette pandémie.

© Dr. Jonquille & Mr. Ail

Pour s’occuper durant le confinement et la crise du Covid-19, la startup toulousaine « Dr. Jonquille & Mr. Ail » a lance ce 16 avril, son application mobile pour jardiner.

Entièrement gratuite, elle s’adresse essentiellement aux débutants qui souhaitent apprendre à semer, planter, entretenir et récolter les plantes pour « faire de son balcon, rebord de fenêtre ou jardin, un vrai petit paradis » précise Gaël Brelet, l’un des 4 fondateurs.

« Elle guidera chaque utilisateur pour devenir un jardinier aguerri ! Fini les galères pour trouver des tutoriels ou des conseils sur une multitude de sites. Tout est compilé dans une application » poursuit-il.

En effet, l’application toulousaine permet de comprendre ce que l’on peut semer ou planter à l’endroit voulu. Au total, 60 espèces sont répertoriées pour transformer son balcon ou son jardin en véritable potager. « Une fois ce premier choix établi, il suffit de se laisser guider » assurent les concepteurs.

© Dr. Jonquille & Mr. Ail

Dr. Jonquille & Mr. Ail offre également une initiation à la permaculture et une boite à pharmacie en ligne pour soigner ses plantes.

Née en 2019 à Toulouse, la startup « Dr. Jonquille & Mr. Ail » est spécialisée dans la vente de semences potagères, aromatiques et florales toutes reproductibles et certifiées BIO. La jeune pousse, créée par 4 amis d’enfance : Daniel, Théo, Hugo et Gaël, veut « émettre le jardinage au cœur de la vie des gens ». En un an, le site marchand a enregistré plus de 2000 commandes.

L’application devrait faire connaître davantage les activités commerciales de cette pépite de l’AgriTech.

Pour télécharger l’apps :

  • Sur Android : lien
  • Sur Iphone – IOS : lien

Julien Leroy

22 Oct

Toulouse : la startup IBAT lève 2,4 millions d’euros pour digitaliser le BTP

© IBAT

La start-up toulousaine IBAT annonce ce mardi 22 octobre 2019, une levée de fonds de 2,4 millions d’euros.

Un tour de table bouclé auprès du fonds d’investissement Irdi Soridec Gestion, de la Caisse d’Epargne Midi Pyrénées et d’investisseurs privés.

« Cette levée va nous donner la possibilité d’accélérer notre croissance en France et en Europe, et d’adapter nos solutions au marché des PME et TPE pour qui le numérique devient un véritable atout de développement économique » explique Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO d’IBAT.

Cette ancienne conductrice de travaux a fondé IBAT en 2016 pour proposer des solutions numériques aux entreprises du BTP. L’objectif est de digitaliser la gestion financière et administrative des entreprises du bâtiment.

La digitalisation du secteur BTP prend de plus en plus d’importance en France. En particulier avec la généralisation du BIM qui modélise en 3D la construction des bâtiments. 

Cependant le numérique n’est pas encore toujours présent dans le quotidien des chantiers.

« Les équipes travaux travaillent sur fichiers excel et papier. Elles font également face à des pertes d’efficacité et de productivité significatives. Dans ce cadre, les outils d’IBAT permettent de réels gains de temps ainsi que financiers dans la gestion des 3 dépenses de l’entreprise : la main d’oeuvre, les achats et la sous-traitance » précise Mélanie Lehoux

Aujourd’hui, IBAT compte 15 salariés et revendique 2000 utilisateurs.

Julien Leroy

21 Oct

NotreSanté, l’application qui suit la santé de toute la famille (rdv, vaccins et ordonnances)

Après un lancement en 2017 à Toulouse, l’application NotreSanté revient dans une nouvelle version. Mais la philosophie reste intacte : réunir sur son smartphone tous les rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins, les remboursements de la Sécu et les prescriptions de toute la famille. A (re)télécharger.

© NotreSanté

Une application « couteau suisse »

NotreSanté est une application mobile qui aide les familles à gérer leur santé au quotidien.

« On peut vite oublier un rappel de vaccin, ne plus savoir où l’on en est dans la prise des médicaments des enfants, avoir des rendez-vous qui se chevauchent entre médecin traitant et spécialiste, etc » énumère Benoît Vinceneux, l’un des fondateurs. 

« Bref, la gestion de la santé du quotidien n’a rien d’un long fleuve tranquille » poursuit-il.

C’est ainsi que 3 Toulousains, Benoît Vinceneux, Sébastien Tirvert et Tony Marcello, ont imaginé « NotreSanté ». 

Entièrement gratuite pour la famille, l’application recense les rendez-vous médicaux de chacun, les traitements en cours, les rappels de vaccins mais aussi les dépenses de santé et l’état des remboursements.

« Vous pouvez facilement numériser en les photographiant, les ordonnances, les certificats médicaux, les résultats d’analyses, les factures, etc. et les conserver ainsi au même endroit afin d’en disposer facilement quand vous en avez besoin » précisent les concepteurs.

Partager avec sa famille ou avec la… nounou

Les informations et les documents médicaux peuvent également être partagés entre parents, grands-parents et assistantes maternelles. L’ensemble est sécurisé sur des serveurs français certifiés par l’Etat.

« On peut aussi transmettre directement son ordonnance à la pharmacie du coin« . En 3 clics, la prescription est envoyée par fax. « Résultat : on gagne du temps, on évite les oublis de traitements (..) et on ne manque plus aucun rendez-vous médical » assurent les fondateurs. De quoi séduire les 5000 utilisateurs de l’application.

Une nouvelle version 2.0 plus stable

NotreSanté existe sur les plateformes Apple et Google depuis mai 2017 mais la première version comportait « des problèmes techniques« . Les 3 fondateurs ont ainsi attendu quelques mois pour optimiser leur innovation. Après des tests au printemps, la nouvelle version est disponible depuis cet été.

« Tout a été revu et l’application est plus stable » explique le trio. « Nous avons également simplifier l’inscription et optimiser le partage des données« .

Cette application unique a été créée par 3 ingénieurs : Benoît Vinceneux, Sébastien Tirver et Tony Marcello.

Basée dans le quartier de Basso Cambo à Toulouse, leur startup développe également d’autres services d’e-santé à destination des professionnels du secteur. Des solutions BtoB qui permettent d’assurer leur modèle économique.

>> Pour télécharger ou pour plus d’info : notresante.io

Julien Leroy

22 Juin

Santé : « Mon Ordo », l’application qui remplace l’ordonnance à la pharmacie

Inventée à Toulouse, « Mon Ordo » permet d’avoir son ordonnance de médicament directement sur son smartphone. On peut ensuite la conserver, l’envoyer à sa pharmacie et être alerté en cas de renouvellement. Une application prometteuse.

© Mon ordo / Sébastien Bonnet

La nouvelle application « Mon Ordo » est quelque sorte le « Doctolib » du pharmacien.

L’application d’abord de digitaliser son ordonnance afin de l’avoir directement sur son smartphone. Cette dématérialisation permettra d’économiser « 1 million d’ordonnances papiers par an en France, soit 430 hectares de forêt » assure Sébastien Bonnet, le cofondateur.

Au-delà du geste écologique, « Mon Ordo » veut surtout en finir avec les problèmes quotidiens de l’ordonnance papier : « entre ceux qui la perdent, ceux qui l’oublient et ceux qui ratent le renouvellement. Cela pose de gros problèmes aux pharmaciens » estime le concepteur.

C’est ainsi que l’application mobile permet « de géolocaliser la pharmacie la plus proche de chez vous, d’envoyer ses ordonnances afin de commander des médicaments et d’être averti au moment du renouvellement » résume-t-il.

Chaque dossier est entièrement sécurisé via un système de blockchain (technologie de stockage et de transmission d’information sans organe de contrôle) affirment les deux concepteurs.

« Mon Ordo » offre également la possibilité de prendre rendez-vous avec son pharmacien et de le contacter par messagerie.

Bientôt disponible à Toulouse

Entièrement gratuite pour le particulier, elle est payante pour le médecin et le pharmacien. Reste à convaincre le maximum de professionnels de santé pour pérenniser l’innovation et assurer le business model. En attendant, une version béta est en cours de test sur Toulouse.

L’application a été imaginée par deux jeunes toulousains. Sébastien Bonnet (30 ans) est docteur en pharmacie et Marc Cosmin (27 ans), ingénieur développement. Les deux amis sont accompagnés par un spécialiste de l’IA et du Blockchain. 

La start-up cherche un incubateur pour se développer. Une levée de fonds est également prévue. A suivre…

Plus d’info sur monordo.com

Julien Leroy