09 Avr

Coronavirus : quels sont les dégâts pour la filière numérique en Occitanie ?

Le confinement et la pandémie du Covid-19 impactent les entreprises du numérique d’Occitanie. De Toulouse à Montpellier en passant par Labège, 94 % d’entre elles sont touchées selon la Direccte. Nous avons également mené l’enquête auprès des acteurs du secteur.

© Vincent Voegtlin / MaxPPP

Dès le début du confinement, la French Tech Toulouse s’est aussitôt mobilisée dans la lutte contre le Coronavirus. La plupart des startups emblématiques de la région ont offert leurs technologies au personnel soignant (MyFeelBack ou Medelse) ou aux commerçants (à l’image de la communauté « Friends of Presta » qui fabrique des site e-commerce).

Mais derrière ses belles initiatives, l’économie numérique d’Occitanie commence à souffrir.

Difficile de dresser un bilan global mais les premières retours du terrain laissent apparaître une situation préoccupante.

Jusqu’à 80 % de perte de chiffre d’affaire

C’est pourquoi le préfet d’Occitanie a demandé au cluster Digital 113 et à la Direccte d’Occitanie de mener une enquête auprès des entreprises de l’écosystème numérique. Les résultats ont été dévoilés ce mercredi 8 avril à Toulouse.

Parmi un panel représentatif, 94 % des entreprises du numérique régional sont touchées par la pandémie à la date du 31 mars 2020. « 47% d’entre elles ont une production très perturbée ou à l’arrêt » souligne le sondage.

Une situation qui va entraîner une perte de chiffre d’affaire en 2020.

52% des acteurs prévoient une perte de CA entre 20 à 80 %. Seulement 7 % des startup seraient épargnées par cette baisse de revenues – selon l’enquête en Occitanie

Des spécialistes du télétravail ?

Si le numérique semble être une filière qui se prête bien au télétravail, la réalité est plus complexe.

Certains ont pu s’adapter rapidement grâce à la nature de leur activité (une plateforme en ligne) ou par leurs faibles effectifs. Mais pour d’autres, « le télétravail a été un défi » m’avoue l’équipe de Brico Privé, le leader français des ventes privées en ligne dédiées au bricolage et au jardinage. Basé à L’Union, près de Toulouse, il a fallu paramétrer dans un temps record, les ordinateurs de 150 collaborateurs.  

Selon Digital 113, le télétravail a un impact sur le fonctionnement des entreprises.

« Pour 86% des répondants, une partie de leurs équipe pourraient télétravailler mais voient l’activité réduite ou à l’arrêt« .

Du chômage partiel pour (au moins) 50% des entreprises du numérique

L’écosystème numérique d’Occitanie tourne clairement au ralenti.

« Plus de 48% des répondants annoncent avoir déjà déposé un dossier d’activité partielle » annonce Digital 113. Un chiffre qui grimpe jusqu’à 65 % au sein de l’accélérateur de start-up WeSprint. Basé à Montpellier et Toulouse, il accompagne plus de 50 entrepreneurs. 

Même constat chez AT Home, le gestionnaire de la nouvelle cité des start-up de Toulouse. « Une bonne part de nos entreprises parvienne à maintenir partiellement leur activité » évalue leur responsable, Arnaud Thersiquel.

Pour le moment, la casse sociale est évitée. Mais « tout dépendra de la durée de la situation » souligne Arnaud Thersiquel. De nombreux entreprises de la filière ont de la trésorerie pour 1 ou 2 mois selon certains acteurs du secteur.

Or, « 30% envisagent d’ici fin avril de se mettre en chômage partiel si la situation ne s’améliore pas » estime l’enquête régionale.

Des start-up tirent (malgré eux) leur épingle du jeu

Face à ce tableau noir, des acteurs du numérique parviennent à augmenter (malgré eux) leur activité.

Chez WeSprint, « 25 % de nos entreprises ont vu leur business booster, notamment celles qui proposent des solutions pour le télétravail ou pour les applications mobiles » assure Arnaud Laurent, le co-fondateur. « Exemple avec les Toulousains de Team Mood » qui proposent de suivre à distance, le bien-être des salariés. 

Les start-up spécialisées dans l’éducation et la e-santé tirent également leur épingle du jeu. A Montpellier, l’application MHLink a conçu une application pour suivre les patients confinés. Les Toulousains de MHComm vont de même avec 7 hôpitaux d’Occitanie.

Sans surprise, SchoolMouv, le leader national des cours particuliers en ligne, connait un regain d’activité. Idem pour Santé Discount, le n°1 français de la parapharmacie en ligne, installé à Montrabé (Haute-Garonne).

Et demain ?

Evidemment, il est prématuré de dresser un bilan complet des dégâts du Covid-19 dans l’écosystème numérique d’Occitanie.

« On manque de visibilité » résume Alexis Janicot, le directeur de la French Tech de Toulouse.

Le climat est dégradé mais il y a deux moyens pour s’en sortir : l’entraide entre startup et l’anticipation. Il faut penser à 6 ou 12 mois » – Alexis Janicot, directeur de la French Tech de Toulouse.

Alexis Janicot rappel également qu’il existe de nombreuses aides du Gouvernement (prêts, chômage technique,..). Pour lui, les éventuelles conséquences économiques apparaîtront dans plusieurs mois. A suivre…

Julien Leroy

05 Avr

Coronavirus à Toulouse : des experts du e-commerce se mobilisent (gratuitement) pour aider les petites entreprises

Comment créer rapidement un site e-commerce pour poursuivre son activité pendant le confinement ? La question est devenue un casse-tête pour de nombreux commençants et entrepreneurs. La communauté d’experts « Friends of Presta » a décidé de se mobiliser en leur créant gratuitement une boutique en ligne. L’initiative est née à Toulouse.

A Toulouse, les 2 fondatrices du magasin « Les Tarés du Vrac » bénéficiaires de l’opération (© Jean-François Viguier / Friends of Presta)

Depuis le 17 mars, la France vit à l’heure du confinement pour lutter contre le Coronavirus. Une situation qui impact fortement l’économie des petites entreprises (TPE).

Pour continuer à exister, elles ont été nombreuses à se tourner vers les circuits courts et la vente en ligne. Mais comment créer rapidement un site e-commerce ?

A Toulouse, Jean-François Viguier, fondateur de l’agence Creabilis, a eu l’idée de mobiliser la communauté « Friends of Presta » pour les aider. Ce collectif regroupe des experts du commerce en ligne (développeur, design, prestataires,…). 

L’idée est de créer gratuitement (et en moins de 48 heures), une boutique en ligne pour les petites entreprises impactée par le confinement.

« Nous ne pouvions pas rester sans rien faire, alors nous nous sommes mobilisés pour proposer une solution : le e-commerce permettant d’éviter tous les contacts physiques, c’est la réponse idéale pour faire face à cette situation d’urgence : la commande et le paiement se font sur le site, puis le client est livré chez lui ou en retrait » complète l’initiateur.

Après une semaine d’organisation, l’opération solidaire a débuté fin mars.

« Plus de 30 sites sont en cours de fabrication » souligne le Toulousain Jean-François Viguier. « Nous aidons des boulangeries, éleveurs, chocolatiers, un food trucks, épiceries fines, fromagers,… » poursuit-il.

Au total, 20 bénévoles se repartissent le travail à travers la France.

Chaque bénéficiaire dispose d’une plateforme de vente en ligne via la solution PrestaShop (leader du e-commerce open source en Europe) et d’un hébergement gratuit pendant toute la durée du confinement. Quant au système de paiement, un partenariat a été signé avec le Toulousain Lyra NetWork, leader mondial des paiements en ligne. Shippingbo (basé à Labége) propose aussi ses solutions de livraison connectée. 

Un magasin inauguré en plein confinement…

A Toulouse, Marlène et Mélanie ont ouvert leur commerce de vrac alimentaire (« Les Tarées du Vrac ») en plein confinement. Et comble de malchance, elles n’ont pas reçu à temps, la borne de cartes bancaires. Impossible de vendre directement.

« En plus d’avoir découvert notre nouveau métier dans des circonstances un peu particulières, nous avons pu apprécier la solidarité (..) des autres professionnels comme Jean-François Viguier qui nous a proposé de réaliser ce site de e-commerce » racontent les 2 entrepreneuses. Leur boutique est en ligne depuis ce samedi 4 avril.

L’opération toulousaine a commencé à s’étendre aux quatre coins de l’hexagone. Des sites ont vu le jour en Moselle, Saône-et-Loire ou encore en Bretagne. 

Plus d’info sur : friendsofpresta.org/ecommerce-solidaire

Ou en regardant le reportage TV de France 3 Toulouse (C. Neidhardt / E.Coorevits)

Julien Leroy

25 Mar

Festival : Les dates des 20 ans de la Mêlée Numérique de Toulouse ont été dévoilées…

© La Mêlée Numérique

Alors que les événements sont reportés ou annulés en raison de la propagation du Coronavirus, la date de la 20e édition de la Mêlée numérique de Toulouse ne passe pas inaperçue.

Le plus grand festival d’Occitanie dédié au numérique se déroulera du lundi 28 septembre au samedi 3 octobre 2020 au Quai des savoirs à Toulouse. Une édition particulière puisque l’événement fêtera ses 20 ans. 

Durant 6 jours, tous les acteurs du web et de l’innovation de la ville rose seront présents pour assister (ou animer) des centaines de conférences, ateliers, tables rondes et démonstrations. 

On peut commencer à se pré-inscrire sur le site officiel.

Julien Leroy

18 Mar

A Toulouse, la startup MountNpass (le Google Maps du vélo) est rachetée par des Allemands !

Né à Toulouse en 2015, MountNpass est une plateforme web recensant les meilleurs itinéraires en France pour des séjours à vélo. Après avoir séduit plus de 120.000 utilisateurs, la startup passe sous pavillon allemand.

© mountNpass

Nouvelle étape dans l’ascension de la startup toulousaine mountNpass. 5 ans après son existence, le « google maps » du vélo en France vient d’intégrer le groupe Outdooractive, leader mondial du tourisme de pleine nature et basé en Bavière en Allemagne.

Né en 2015, mountNpass recense les meilleurs itinéraires pour des séjours à vélo en France et en Europe. Il est destiné à la fois aux cyclistes occasionnelles et aux sportifs. 

La jeune pousse revendique aujourd’hui 8000 parcours, 250 partenaires, 120.000 inscrits et 6 millions de pages vues.

Un succès qui a suscité l’intérêt du groupe allemand Outdooractive spécialisé dans le tourisme de pleine nature. Il propose des parcours touristiques dans le monde entier et regroupe une communauté de 7,3 millions de voyageurs. 

« En rejoignant le groupe Outdooractive, l’objectif est double : permettre de pérenniser l’entreprise d’une part et nous développer à l’international d’autre part, tout en enrichissant notre offre pour un public plus large, sur un terrain de jeu plus étendu » précise Frédéric Blavoux, fondateur et CEO de mountNpass.

De l’autre côté, Hartmut Wimmer, fondateur d’Outdooractive ajoute : « En tant que première destination touristique mondiale, la France représente un marché essentiel pour notre développement. De plus, mountNpass, de par sa notoriété et son réseau, représente un bel atout pour élargir nos services et toucher davantage les passionnés de vélo”.

Les deux nouveaux partenaires bénéficient désormais d’une visibilité unique auprès de la communauté de pratiquants outdoor en Europe (rando, vélo, sports de montagne…) et d’un panel de solutions technologiques à 360° (services marketing, web, mobile, cartographie…).

Julien Leroy

01 Mar

Ouverture de la Cité des start-up de Toulouse !!

Après 3 ans d’attente, la Cité des start-up de Toulouse accueille ce lundi 2 mars, ses premiers pensionnaires. A terme, 300 jeunes pousses et partenaires de l’innovation numérique sont attendus dans les 12.000 m² rénovés des anciennes halles de Latécoère à Montaudran.

Crédit : Arnaud Thersiquel

A Toulouse, la Cité des start-up va devenir une réalité ce lundi 2 mars 2020 avec l’arrivée de ses premiers entrepreneurs. 

Ils seront seulement une poignée à franchir le pas de porte ce lundi mais d’autres suivront prochainement. Il reste encore des places. Géré par l’accélérateur AT Home, le tiers-lieux peut accueillir jusqu’à 295 startups. 

En attendant, ils sont une quinzaine à poser leur bagages dont Blockproof, Chap’, Drompy, Lydia, Rydoo, Staffman et Swallis Medical.

Ce projet de cité est né 2017 sous l’impulsion du Conseil régional d’Occitanie. 

L’idée est d’offrir « un équipement structurant au service du développement de l’écosystème d’innovation à Toulouse et en Occitanie » assurait Carole Delga lors de la présentation du projet. 

A terme, le site pourrait devenir le grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » aux couleurs de l’Occitanie !

Pour y parvenir, la Région a racheté, il y a 3 ans, les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Une acquisition à 5,5 millions d’euros.

La cité de start-up propose un espace de co-working, un FabLab, et un tiers lieux pour les jeunes pousses. Le lieu sera également la nouvelle adresse de l’incubateur Nubbo et de l’agence  régionale de développement économique Ad’Occ 

Les travaux de la plupart des espaces sont aujourd’hui terminés. Les déménagements vont se succéder au cours des prochains mois pour une mise en service complète en septembre 2020. Reste à la cité à trouver son rythme de croisière. 

>> Reportage de France 3 Toulouse du 2 mars 2020 (Emmanuel WAT et Ayham KHALAF) :

Julien Leroy

17 Fév

Toulouse : un podcast (ludique) pour découvrir le programme des candidats aux municipales 2020

Dans son podcast « C’est quoi le programme ? », le studio toulousain Qude propose une nouvelle approche des élections municipales 2020. Tous les candidats à la mairie de Toulouse se sont prêtés au jeu.

© France 3 Toulouse / Xavier Marchand

Une série de podcasts pour intéresser les toulousains aux élections municipales, c’est l’idée de Mathieu Viguié et Milia Legasa.

L’un est ingénieur du son et ex-animateur radio, l’autre est journaliste. Tous deux ont l’ambition de réveiller la curiosité politique des habitants de la ville rose. Avec ces podcasts, les deux toulousains offrent une occasion de découvrir les grandes lignes des programmes politiques des candidats.

Le format choisi n’est pas anodin. Mathieu Viguié constate une sorte de désintérêt des jeunes pour la politique et un intérêt croissant pour les podcasts.

« Comme ils écoutent des podcasts, c’est une façon de leur donner un lien avec les municipales, leur donner envie d’aller mettre un bulletin dans l’urne » assure-t-il. Le podcast est ainsi un format plus actuel, plus ludique, que les traditionnels prospectus et meetings.

A travers un échange aux airs d’entretien d’embauche et des questions décalées, Milia Legasa brosse le portrait et le programme de chaque candidat.

Recueillies dans un micro-trottoir, les préoccupations des toulousains sont au cœur de la discussion. Parmi les sujets récurrents : les embouteillages et le sentiment d’insécurité dans le centre-ville.

Pour ne pas noyer, les auditeurs dans des discours politiques, une partie de l’émission se déroule sous la forme d’un jeu « c’est oui ou c’est non ».

Une série de questions auxquelles l’une des 10 têtes de liste doit répondre exclusivement par oui ou par non.

Les deux réalisateurs ont choisi de ne pas analyser ni rebondir sur les propos recueillis.

Ils souhaitent seulement donner aux toulousains un outil pour construire leur propre opinion. « On sait qu’avec nos podcasts on ne peut pas faire le tour de tous les sujets, mais on se dit que c’est un premier pas. Ça permet d’avoir un premier avis sur la personne » conclu Mathieu Viguié.

Le premier des dix épisodes de « C’est quoi le programme ? » sortira le 24 février, 3 semaines avant le premier tour des municipales.

Marie-Stella Papeghin (avec Julien Leroy)

10 Fév

Ameublement virtuel : Quand deux startups de Toulouse et Rodez fusionnent…

© Innersense

L’Occitanie compte deux éditeurs incontournables dans le secteur des logiciels d’ameublement.

Pour être plus fort, le Toulousain Innersense et l’Aveyronnais SPI Software viennent de fusionner à parts égales pour constituer le groupe « Inspi »

Née en 2014 à Ramonville Saint-Agne (près de Toulouse), Innersense développe des applications qui permettent de visualiser virtuellement son futur meuble dans son salon. Soit en 3D, soit en réalité augmentée. L’idée est de remplacer les catalogues mobiliers classiques.

Créée par Stéphane Mercier et Xavier Crouilles, la startup toulousaine compte aujourd’hui 85 clients dont Maisons du Monde, Roche Bobois ou Monsieur Meuble. Elle possède également un bureau en Floride. 

SPI Software a été fondé en 1992 à Luc-la-Primaube à 7 km de Rodez, par Thierry Racinais et Jean-Marc Lacombe.

La société est également un spécialiste des logiciels pour les professionnels de l’ameublement ou de l’aménagement mais plutôt dans la gestion des relations clients (CRM). Elle est aujourd’hui leader européen de ce secteur et compte plus de 4000 utilisateurs dont les réseaux BUT, Eggo et Caséo.

La nouvelle entité « Inspi » emploie 50 salariés répartis en Occitanie.

Si les deux marques continuent de conserver leur visuels et leurs implantations, la holding sera présidée par Thierry Racinais (SPI Software). Les 3 autres fondateurs seront les directeurs généraux. 

« En regroupant ces solutions numériques d’aide à la vente et à la gestion magasin – CRM, Configurateur web, catalogue 3D, application de Réalité Augmentée – nous permettons à nos clients de mieux comprendre leurs consommateurs, de gagner en temps et efficacité tout en multipliant leurs chances de conclure des ventes dans des conditions optimale » précise Xavier Crouilles, l’un des 3 DG.

L’objectif est de se déployer en Europe et franchir la barre des 3 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2020.

Julien Leroy

21 Jan

Montpellier : la startup Sportihome (le « Airbnb » des skieurs) signe avec les magasins Intersport

Exclusivité. Nouveau contrat pour la startup Sportihome basée à Montpellier. La plateforme de location de logements entre sportifs annonce ce 21 janvier 2020, un partenariat avec les magasins Intersport, le leader français de la location de matériel de ski en ligne.

© Sportihome

Seulement 1 mois après son partenariat avec Décathlon, c’est au tour d’Intersport de signer avec la plateforme Sportihome (made in Occitanie).

Créée à Montpellier en 2017, Sportihome est un « airbnb » des voyageurs sportifs. L’application propose à la fois, un guide des meilleurs spots dans le monde et la possibilité de loger chez des sportifs aussi passionnés que vous. A ce jour, la plateforme couvre 45 disciplines sportives, recense 6700 locations et revendique près de 30.000 utilisateurs.

Une offre unique en France qui a séduit les 245 magasins du réseau Intersport montagne. A chaque location de ski, le client « bénéficiera d’une offre découverte de 50€ sur son prochain séjour avec Sportihome » précise Sylvain Morel, co-fondateur et directeur commercial de la jeune pousse Héraultaise.

« S’associer avec un acteur spécialisé dans l’hébergement pour les sportifs nous est apparu comme une évidence ! Ce nouveau partenaire nous permet d’offrir à nos clients une expérience de séjour sportif complète » complète Félia Lompech, responsable partenariats BtoB chez INTERSPORT Rent.

Si l’opération est un succès, des offres sur les locations de VTT, VAE (vélo à assistance électrique) et vélo de route seront proposées au printemps 2020.

Julien Leroy

10 Jan

Toulouse : les robots agricoles de Naïo Technologies lèvent 14 millions d’euros !!

La start-up « Naïo Technologies » poursuit son hypercroissance. Le leader mondial des robots agricoles annonce ce jeudi 9 janvier, une levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour cette jeune pousse née en 2011 à Escalquens, près de Toulouse.

© Naïo Technologies

Après un premier tour de table de 3 millions d’euros en 2015, l’entreprise Naïo Technologies, spécialiste des robots agricoles, boucle une nouvelle levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour l’écosystème numérique de la ville rose (seul Sigfox a fait mieux). 

Cette levée a été menée par Bpifrance dans le cadre de son programme d’investissements d’avenir. Le fonds d’investissement Pymwymic a également rejoint les actionnaires historiques de l’entreprise toulousaine.

« Nous sommes très fiers d’accompagner Naïo Technologies, entreprise pionnière de la robotique agricole, dans sa nouvelle phase de croissance(..). Elle répond aux demandes des consommateurs qui souhaitent limiter l’utilisation d’intrants chimiques dans les cultures, aux nouvelles contraintes réglementaires et au souci permanent de manque de main d’oeuvre dans le monde agricole et viticole » a réagit Laura Panquet du Fonds Ecotechnologies de Bpifrance.

Ce tour de table va permettre à Naïo Technologies de poursuivre son développement commerciale et internationale. La jeune pousse s’apprête à ouvrir un site d’assemblage aux Etats-Unis en 2020.

« Nous sommes convaincus que d’ici 10 ans il y aura des robots dans tous les champs d’Europe et d’Amérique du nord. Notre défi peut sembler ambitieux, mais grâce au soutien de nos partenaires et des acteurs de l’écosystème agricole, notre objectif d’assurer la transition écologique et sociale vers une agriculture durable est plus que jamais palpable » assure Aymeric Barthes, CEO et co-fondateur de Naïo Technologies.

Parmi les 100 entreprises les plus performantes d’Europe

Créée en 2011 par Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, deux ingénieurs en robotique, Naïo Technologies est aujourd’hui leader mondial dans le domaine des robots agricoles. 

Avec 3 robots (Oz, Dino et Ted) développés en 8 ans, l’entreprise a déjà commercialisé plus de 150 machines dans le monde. 

Fort de 70 salariés, l’entreprise prévoit de doubler ses effectifs d’ici 2023.

En mars 2019, le Financial Times avait classé Naïo Technologies à la 98e place du TOP 100 des entreprises les plus performantes d’Europe.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (T. Sentous)  – 13 janvier 2020 : 

Julien Leroy

06 Jan

CES 2020 : une vingtaine de start-up d’Occitanie expose au plus grand salon mondial du high-tech

La région Occitanie sera (évidemment) présente au plus grand salon mondial de l’innovation numérique. Le CES 2020 ouvre ses portes ce mardi 7 janvier à Las Vegas (Etats-Unis). Plus de 20 start-up de Toulouse, Montpellier et Perpignan sont du voyage. 2 jeunes pousses de la région seront primées.

© Andrej Sokolow / MaxPPP

Environ 20 jeunes pousses d’Occitanie participent au Consumer Electronics Show (CES) qui ouvre ses portes ce mardi 7 janvier pour 3 jours. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique.

Chaque année, ce rendez-vous attire 175.000 visiteurs et 4500 exposants. Impossible de rater ce rendez-vous pour l’Occitanie, l’une des régions françaises les plus dynamiques du secteur.

L’objectif des entrepreneurs est de se faire connaître, rencontrer des investisseurs et dénicher les nouvelles tendances.

La majorité des startups d’Occitanie exposera sous la bannière de la « French Tech Toulouse » et de l’AD’OCC (Agence de développement Economique de la région Occitanie) :

Allpriv (Cybersécurité), BasseMe (Électronique grand public), Braincities (Intelligence artificielle), Nov&Sat (E-santé), Hello My Bot.io (Intelligence artificielle), Hygia (e-santé), Influbook (e-tourisme), Kinvent (e-santé), Numix (VR), Orpalis (Électronique grand public), Road-Light (e-sécurité pour les motards et les cyclistes), Rubix (qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et mêmes les bruits), Teoola (médial social), Virtual I.I (VR), Wag Travel (e-tourisme), les robots de Wyca, BabyHop, Cirkwi (e-tourisme), le casque connecté pour les moto des Toulousains d’Eyelights, M2R Maritine (smart city), MiPih (e-santé) et Spoty Ride (e-tourisme).

Deux startup de la région primées au CES 2020

L’écosystème numérique d’Occitanie recevra également deux Awards au CES 2020. Ces prix sont décernés aux meilleurs innovations mondiales.

Il s’agit de la jeune pousse Caremitou basée à Montpellier. Elle a inventé une litière connectée pour surveiller la santé des chats. Et des Catalans de BassMe qui ont conçu des casques de musique à placer sur la poitrine. L’innovation offre ainsi une nouvelle expérience sonore.

Depuis 5 ans, les startup françaises sont très attendues à Las Vegas. La French Tech est aujourd’hui l’une des principales attractions du CES. La délégation française est la troisième mondiale avec près de 350 entrepreneurs, derrière les Etats-Unis et la Chine.

>>> CES 2020 de Las Vegas : www.ces.tech

Julien Leroy