12 Jan

Ouverture du portail Open Data du Conseil départemental de Haute-Garonne

Le Conseil départemental de Haute-Garonne inaugure, ce mardi 12 janvier, son portail Open Data. 24 bases de données administratives sont rendus accessibles pour le grand public et les sociétés susceptibles de les exploiter.

© Max PPP / Bruno Levesque / IP3 Paris

© Max PPP / Bruno Levesque / IP3 Paris

Le phénomène de l’Open Data continue de prendre de l’ampleur dans la région toulousaine. Le Conseil départemental de Haute-Garonne a ouvert, ce mardi 12 janvier, son premier portail Open DataUne initiative qui ouvre l’accès à des données publiques de la collectivité à destination du grand public et des entreprises susceptibles de les exploiter pour des applications web.

Au total, « 24 jeux de données issues des services directs du Département sont accessibles » explique le communiqué de conseil départemental. On y trouve ainsi la carte routière de Haute-Garonne, les lignes de transports scolaires, la liste des conseillers départementaux, la sectorisation des collèges,… A terme, « Il est prévu que ce portail rassemble des données des entités affiliées au Conseil départemental comme le Comité départemental du Tourisme, le Musée départemental de la Résistance,… » explique l’équipe du projet. 

Après avoir décidé d’adhérer à Open Data France en septembre 2015, le Conseil départemental de Haute-Garonne espère inciter les mairies et les intercommunalités à faire de même. « L’ouverture du portail Open Data du Département répond à notre volonté de créer un nouveau lien entre les Haut-Garonnais et l’institution. Il s’inscrit dans le dialogue citoyen que nous allons co construire pendant 6 ans avec les habitants de la Haute-Garonne. L’Open Data, c’est aussi un formidable outil d’innovation et de développement économique pour les entreprises de notre territoire » a déclaré Georges Méric, le président du conseil départemental de Haute-Garonne.

>>> Le portail Open Data de la Haute-Garonne : cliquez ici

Julien Leroy

08 Jan

Objet connecté : La Poste choisit le toulousain Sigfox pour lancer son nouveau service postal « Domino »

La Poste vient de choisir la société toulousaine Sigfox pour lancer son nouveau service postal : « Domino ». Il s’agit d’un objet connecté (IoT) installé au fond de sa boite aux lettres pour appeler directement le facteur.

© ARUCO / Thibaut Watrigant

© ARUCO / Thibaut Watrigant

La collaboration entre La Poste et la société Sigfox, basée à Labège près de Toulouse, a été annoncée ce 6 janvier en marge du salon CES de Las Vegas aux Etats-Unis.

Grâce au réseau mondial d’objet connecté développé par Sigfox, le groupe postal français veut expérimenter son nouveau projet innovant : Domino. Ce « service innovant de Colissimo permettra aux particuliers de déposer n’importe quel objet non emballé dans leur boîte aux lettres équipée d’un DOMINO connecté, puis d’appuyer sur ce
bouton pour déclencher la prise en charge complète du colis par La Poste » explique les responsables de Sifgox dans un communiqué.

Cette technologie est destinée à la fois aux particuliers et aux entreprises.

Une zone pilote sera prochainement choisie

Le nouveau service postal sera expérimenté sur une zone pilote dès le premier semestre 2016. « Mais aucun lieu n’a été déterminé à ce jour » nous explique Chantal Miremont, responsable de communication à la Poste de Midi-Pyrénées.

Sigfox est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. La start-up toulousaine affiche aujourd’hui un chiffre d’affaire de 6 millions d’euros. « On a commencé à trois dans un garage en 2011 et aujourd’hui on est 80 » se rappelle Ludovic Le Moan, le co-fondateur de la société.

Julien Leroy

30 Déc

Crowdfunding : une centrale hydroélectrique d’Ariège en tête des plus grosses levées de dons en France pour 2015

Le financement participatif (crowdfunding en anglais) bat des records en France. Nos confrères des Echos.fr publie le top 10 des plus grosses levées de dons en 2015. En première place : le projet du Moulin de Mourlasse, une centrale hydroélectrique en l’Ariège.

Crédit : ESTEBE Martial / Bulb In Town

Crédit : ESTEBE Martial / Bulb In Town

En matière de crowdfunding de proximité, le projet ariégeois de la centrale hydroélectrique du Moulin de Mourlasse est désormais un cas d’école. 1 million d’euros de dons a été récolté durant les mois de novembre et décembre 2015. La plus gros levée de fond en France pour 2015. « Cette campagne a battu tous nos records » affirme dans un communiqué Alexandre Laing, cofondateur de Bulb in town, la plateforme de financement participatif qui a porté le projet. 

Le Moulin de Mourlasse est la première centrale hydroélectrique française financée en partie via un site de crowdfunding. Elle doit voir le jour, fin 2016 à Lacourt dans le Couserans. La production sera vendue à EDF.

Avec 1 million d’euros apporté par 46 donateurs, la société CEM espère ainsi obtenir le reste du financement auprès des banques. Basée à Tarascon-sur-Ariège, la CEM est « une holding familiale de 80 personnes propriétaire de 15 centrales hydroélectriques et spécialiste en électricité industrielle, automatismes, chaudronnerie, mécanique et maintenance » détaille sur la plateforme, Martial Estebe, directeur général de la CEM. 

Chaque donateur devient également associé au projet. « Le taux de retour sur investissement est de 7% » explique Martial Estebe. 

Bulb in town est le premier site de crowdfunding de proximité en France. Cette start-up parisienne s’est spécialisée dans les projets locaux. Dans le classement 2015 des plus grosses levés de crowdfunding, Bulb in town décroche également la seconde place du podium avec 403 400 euros pour une fromagerie dans le Pays Basque. 

Julien Leroy

30 Nov

Festival Francophone de la websérie : les Aveyronnais de Mortus Corporatus remportent la palme d’or

La webserie aveyronnaise Mortus Corporatus remporte 3 prix au festival francophone de la webserie de Toulouse, dont la meilleure série de l’année.

© Mortus Corporatus

© Mortus Corporatus

Mortus Corporatus a décroché, ce dimanche 29 novembre, la palme d’or de la websérie lors du 3e festival francophone de la websérie (FFW) de Labège, près de Toulouse. Ce rendez-vous, née à Toulouse en 2013, se déroule chaque année dans le cadre du salon Toulouse Game Show (TGS). Il récompense les meilleures webséries en fonction de la réalisation, des acteurs, de la musique,… 

Mortus Corporatus a remporté au total 3 prix : prix du meilleur scénario (Thomas Pierre), prix des meilleurs acteurs (Fred Saurel et Julien Joerger) et le prix du Jury de la meilleure WebSérie (AnderAnderA Production). 

Lancée en mars 2015 sur YouTube, la webserie aveyronnaise raconte le « quotidien des faucheurs employés dans la plus grande entreprise mondiale dans le domaine du passage de la vie à trépas« . Aujourd’hui, Morthus Corporatus compte  10 épisodes et plus de 120.000 fans. A (ré)découvrir par ici

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

Julien Leroy

28 Nov

Le festival francophone de la websérie se déroule ce week-end à Toulouse

Crée en 2013 à Toulouse, le 3e festival francophone de la websérie (FFW) se déroule les 28 et 29 novembre à Labège lors du salon Toulouse Game Show (TGS).

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

L’objectif est de faire « découvrir au plus grand nombre les créations originales des réalisateurs, amateurs ou confirmés, qui ont réalisés une websérie » résume l’organisation. Le FFW se déroule « comme un festival de films : sélection en amont, composition d’un jury (..), cérémonie d’ouverture et de remises des prix » poursuit-elle. Des projections sont également proposés durant le week-end.

Cette année, le festival décernera 10 prix :

  • Meilleure Musique
  • Meilleure Réalisation
  • Meilleurs Décors & Costumes
  • Meilleurs Effets Spéciaux & Traitement de l’image
  • Meilleur Scénario
  • Meilleur Acteur
  • Meilleure Actrice
  • Meilleurs Dialogues
  • Meilleure Websérie
  • Prix du Public

10 nominés dont la websérie aveyronnaise Mortus Corporatus

Pour l’édition 2015, 10 webséries francophones ont été sélectionnées. Parmi les nominés se trouvent les aveyronnais de Mortus Corporatus. J’avais déjà parlé de cette websérie à succès lors de sa première diffusion en mars 2015. Aujourd’hui, la série compte 10 épisodes et plus de 120.000 fans sur YouTubeMortus Corporatus raconte le « quotidien des faucheurs employés dans la plus grande entreprise mondiale dans le domaine du passage de la vie à trépas« . 

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

Julien Leroy

09 Nov

Les 30 communes de Midi-Pyrénées où on ne capte aucun réseau avec son téléphone mobile (carte)

En 2015, 30 communes de Midi-Pyrénées ne disposent d’aucun réseau mobile et internetDes « zones blanches » que le Gouvernement veut désormais gommer de la carte. Ce vendredi 6 novembre, il a demandé aux opérateurs mobiles d’équiper ces communes coupées du monde d’ici fin 2016.

© Francetv Info

© Francetv Info

Au total, 237 communes françaises sont injoignables sur le téléphone portable. Midi-Pyrénées en compte une trentaine selon la liste publiée par le Gouvernement. Les départemenents les plus touchés sont la Haute-Garonne (8 zones blanches) et le Lot (11 communes concernées). Le Tarn-et-Garonne est le seul département épargné.

4 communes en Ariège :
Gudas
Segura
Ustou
Villeneuve du Latou

3 communes en Aveyron :
Calmels-et-le-viala
Clapier (le)
Viala du pas de Jaux

8 communes en Haute-Garonne :
Latoue
Antichan de Frontignes
Caubous
Frontignan de Comminges
Herran
Montberaud
Payssous
Saint-pe-d’ardet

1 commune en Gers :
Isle de Noé

11 communes dans le Lot :
Bastit (le)
Boulve (le)
Brengues
Carlucet
Corn
Espagnac-sainte-Eulalie
Larnagol
Saint-martin-de-vers
Belmontet
Quissac
Sainte alauzie

2 communes dans les Hautes-Pyrénées :
Avezac-prat-Lahitte
Labastide

1 commune dans le Tarn : 
Algans

Pour le Gouvernement : « il s’agit là de répondre à une première urgence : amener l’accès à la téléphonie et à l’internet mobiles dans l’ensemble des communes rurales qui ne disposent à ce jour d’aucun service« . A terme, les opérateurs « sont également tenus par la loi d’équiper en internet mobile (3G ou 4G) plus de 2200 communes rurales qui n’ont aujourd’hui accès qu’au seul service de téléphonie (2G). Ces 2200 communes devront être couvertes au plus tard d’ici la mi-2017″. 

Julien Leroy

 

03 Nov

Ouverture de la première auto-école en ligne de Toulouse

En voiture Simone.com vient d’ouvrir une antenne à Toulouse. Cette auto-école en ligne propose des cours de conduite et de code à moitié prix. Une concurrence qui déplaît aux professionnels du secteur.

© Maxppp

© Maxppp

Après Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille,… « En voiture Simone » débarque à Toulouse. L’antenne est ouverte depuis le 15 octobre. Créée à Paris, cette auto-école 100% en ligne propose des cours de conduite et de code.

Le candidat au permis s’entraîne ainsi chez lui pour le code de la route et prend ensuite des « cours de conduite avec un moniteur d’auto-école indépendant » nous explique le co-fondateur Edouard Rudolf. « Cet enseignant est indépendant et possède son propre véhicule homologuée« . Le candidat peut réserver le créneau horaire et le moniteur qu’il souhaite. « Notre principal rôle est de mettre en relation » précise Edouard Rudolf. 

Des cours avec des moniteurs d’auto-école indépendants

Ce système de sous-traitance de la conduite permet d’afficher des prix plus bas que les auto-écoles traditionnelles. En moyenne, « En voiture Simone.com » est 50% moins chère avec un pack complet (20 heures de conduite + cours de code) à 680 €. Et le candidat peut prendre des heures supplémentaires au tarif de 39€ /heure. 

Quant à l’inscription pour passer le permis ou le code, l’auto-école en ligne exploite la filière légale du candidat libre. « En France, chacun peut passer le permis en candidat libre » détaille Edouard Rudolf. Il suffit de remplir un dossier et de le renvoyer à la Préfecture de son département. 

Bientôt à Castres et à Albi

Le concept attire aujourd’hui de nombreux candidats. « Nous avons 2000 inscrits au niveau national dont 200 à Toulouse » affirme le co-fondateur. « En voiture Simone.com » est présente dans une dizaine de ville. Toulouse étant la première de Midi-Pyrénées. « Mais avons projet d’ouvrir d’ici quelques semaines, à Albi et  à Castres« . Montauban est également en prévu, le temps de trouver des moniteurs d’auto-école indépendants. 

Cette filière de l’auto-école en ligne attire également les entrepreneurs. « En voiture Simone.com » n’est pas le seul sur le marché. Permislibre, Permigo ou auto-école.net sont aujourd’hui les principaux concurrents au niveau national. 

Colère des auto-écoles traditionnelles

Face à cette situation, les auto-écoles traditionnelles montent au créneau.

« Ce système ne peut pas fonctionner » estime Yann Thomas, représentant de la branche éducation routière au sein du Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA) en Haute-Garonne. Et cela pour plusieurs raisons.

La première étant l’agrément obligatoire à chaque auto-école. « Il faut un agrémentent par site, c’est à dire dans chacune des villes où se trouve En Voiture Simone. Or, la startup possède seulement un agrément à Paris » explique Yann Thomas. Le représentant de la profession « craint également des dérives (..) un manque de contrôle » et dénonce une « libéralisation du secteur« . « Notre système fonctionne » conclut-il en rappelant que les auto-écoles proposent également les mêmes services sur le web (choix des créneaux de conduite, révision du code,…). 

Julien Leroy

02 Nov

Le toulousain Sigfox dans le TOP 10 mondial des startups de l’IoT (objets connectés)

© MaxPPP Le PDG de Sigfox, Ludovic Le Moan.

© MaxPPP Le PDG de Sigfox, Ludovic Le Moan.

Sigfox est une société qui compte au niveau mondial. Le magazine économique américain Forbes vient de publier son classement mondial des 100 startups dans le secteur des objets connectés (IoT). Sigfox se classe 7e ! 

Basée à Labège, Sigfox est également la première startup française dans ce classement 2015.
Sigfox est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. La start-up affiche aujourd’hui un chiffre d’affaire de 6 millions d’euros. « On a commencé à trois dans un garage en 2011 et aujourd’hui on est 80 » raconte sur Twitter, Ludovic Le Moan, le co-fondateur de la société.
>>> Classement mondial de Forbes : cliquez ici

Julien Leroy

29 Oct

Grâce au financement participatif, la start-up toulousaine AWA lance un pantalon innovant pour les cyclistes

Le crowdfunding (financement participatif) permet aujourd’hui de réaliser le rêve de jeunes entrepreneurs. Exemple à Toulouse avec Alexandre Droual qui souhaite lancer « Alice With Alex » (AWA), une marque de pantalon innovant 100 % made in France.

© Frédéric Fraisse / France 3 Midi-Pyrénées

© Frédéric Fraisse / France 3 Midi-Pyrénées

Ce jeune toulousain propose un pantalon anti-tâche, imperméable et respirant. Idéal pour aller au travail en vélo sans se changer. Baptisée « Alice With Alex » (AWA), cette ligne de vêtement innovante s’appuie sur une matière révolutionnaire. Plusieurs modèles sont proposés pour les hommes et les femmes.

L’objectif est « d’apporter une vraie solution aux actifs urbains en recherche de vêtements tendance adaptés à leur mode de vie nomade” explique le fondateur.

Mais comment lancer une marque vestimentaire 100 % française lorsqu’on est jeune et sans capital ? 

La plupart des startups se tourne aujourd’hui vers le financement participatif en ligne (ou crowdfunding). Alexandre Droual vient ainsi de lancer une campagne de dons sur le site américain Kickstarter. Chaque internaute peut soit faire un don de quelques euros, soit pré-commander un modèle de la marque. .

L’objectif de la startup toulousain est de collecter 15.000 euros afin de lancer la production de son pantalon innovant. Il prévoit alors de s’aider d’une autre société de crowdfunding basée à Toulouse : Wiseed. Cette dernière l’aidera notamment à trouver un banquier. A terme, Alexandre Droual souhaite proposer des collections complètes. 

>>> Portrait de cette startup toulousaine AWA par Luc Truffert et Frédéric Fraisse (France 3 Midi-Pyrénées) : 

>>> Site web de la marque : alicewithalex.com/

Julien Leroy

 

13 Oct

Le covoiturage dans Toulouse avec l’application Coovia

Réunir le transport commun et le covoiturage, c’est le créneau de Coovia. Une application toulousaine unique en France.

© Coovia

© Coovia

Surnommé le « Blablacar » des trajets réguliers, le toulousain Coovia vous permet de calculer le meilleur trajet entre deux points de la ville rose en combinant covoiturage, Metro, tram, bus ou VeloToulouse. « Nous sommes les seuls à réunir covoiturage et transports en commun » explique Pol Barrière, chargé du développement commercial de Coovia.

Coovia est très simple d’utilisation. Vous renseignez votre point de départ et le lieu d’arrivée, et l’application vous trouve immédiatement le meilleur moyen de transport. Généralement, le covoiturage est toujours en tête. Coovia vous propose alors les conducteurs qui ont déposé une offre sur votre trajet. Les tarifs avoisinent seulement quelques euros. Le montant peut être payé directement en ligne.

L’application Coovia existe depuis 2013 sur les smartphones mais le site web vient de voir le jour. « Nous nous sommes aperçu que nos usagers n’étaient pas forcement tous connectés » précise Pol Barrière. D’ailleurs, la startup toulousaine a enregistré plus de 300 nouveaux utilisateurs depuis l’ouverture du site fin septembre 2015. Au total, Coovia comptabilise 4000 usagers et 1200 trajets réguliers.

Coovia a été créé par David Larcher, un ancien salarié d’Airbus excédé par les embouteillages toulousains. Aujourd’hui, la startup compte 3 salariés et propose des sites personnalisés pour les grandes entreprises telles qu’Airbus ou ATR.

Julien Leroy