01 Mar

Le premier festival des Arts Numériques de Midi-Pyrénées aura lieu le 11 mars à Castres

Voici un petit nouveau dans l’écosystème digital de Midi-Pyrénées : « les Giboulées Numériques ». Un festival d’arts numériques qui aura lieu à Castres le 11 mars 2016. Bienvenue à lui !

@ MaxPPP

@ MaxPPP

Il s’agit d’un festival des arts numériques. « Ce sont des arts contemporains que nous croisons de plus en plus régulièrement. Quand vous jouez à un jeu vidéo par exemple, ou que vous écoutez un morceau de musique entièrement réalisé par ordinateur. Ils sont de plus en plus présents » explique les organisateurs. 

L’objectif est de mettre « à l’honneur les productions numériques, la créativité et la rencontre entre étudiants, lycéens et professionnels du domaine » poursuivent-ils. 

Cette première édition des Giboulées Numériques aura lieu ce vendredi 11 mars, de 10h00 à 18h00, au coeur du campus de l’IUT de Castres. L’entrée est libre et ouvert à tous. « Que vous soyez néophyte ou expert vous êtes les bienvenus » précise l’organisation. 

Au programme : des ateliers de réalité virtuelle, des performances audiovisuelles, des démonstrations musicales, des défis sur Photoshop ou Illustrator,… L’ensemble est animé par des étudiants et des intervenants professionnels qui « vous permettront d’en découvrir davantage sur les Arts Numériques » détaille les organisateurs sur leur site web. 

Dernière cette initiative inédite, on trouve l’IUT Métiers du multimédia et de l’Internet basé à Castres. Rattaché à l’université de Paul Sabatier de Toulouse III, ce DUT forme des professionnels du numérique. Ce festival est le fruit d’un travail entre étudiants et enseignants.

>> Site officiel du festivaldes arts numériques de Castres : www.giboulees-numeriques.fr

Julien Leroy

26 Fév

Les rappeurs toulousains BigFlo & Oli lancent leur web-série

Le groupe toulousain BigFlo & Oli a eu la (bonne) idée de lancer une web-série pour les suivre tout au long de leur nouvelle tournée. Le premier épisode mêle humour et musique. A découvrir sur YouTube.

@ Bigflo & Oli - 17 février 2016

@ Bigflo & Oli – 17 février 2016

La route est belle pour BigFlo & Oli, ces deux jeunes frères toulousains qui font désormais partie des grands noms du rap français. Leur premier album « Dans la cour des grands » est disque d’or depuis septembre 2015.

Le duo entame ce 25 février leur première grande tournée française. Plus de 25 dates sont programmées durant 4 mois dont le 8 avril au Zénith de Toulouse et le 27 avril à l’Olympia. Ils joueront également en Belgique et en Suisse.

Pour les suivre durant leur tournée, les deux toulousains ont eu l’idée de réaliser une web-série baptisé « TourBus ». Le résultat est divertissant. Chaque épisode alterne coulisses, concert et interviews saupoudrés d’une bonne dose d’humour.

Le premier épisode posté sur leur chaîne YouTube le 19 février, évoque leur premier concert à Bordeaux. La vidéo totalise déjà plus de 95.000 vues en l’espace de 6 jours. A découvrir pour commencer le week-end en musique :

Julien Leroy

24 Fév

Le toulousain Sigfox remporte le prix de la meilleure innovation mobile des objets connectés au Mobile World Congress à Barcelone

Dans le cadre du Mobile World Congress (MWC 2016) de Barcelone, le plus grand salon mondial du téléphonie mobile, la startup toulousaine Sigfox s’est vu décerné ce mercredi, le Prix de la « Meilleure innovation mobile IoT ».

Les deux fondateurs de Sigfox : Xavier Drilhon et Ludovic Le Moan / @ Sigfox - février 2016

Les deux fondateurs de Sigfox : Xavier Drilhon et Ludovic Le Moan / @ Sigfox – février 2016

Rien n’arrête Sigfox. La startup Sigfox basée à Labège près de Toulouse, a décroché ce mercredi 24 février, le prix de la Meilleure innovation mobile des objets connectés (IoT), remis lors des Glomo Mobile Awards qui récompensent les innovations de la téléphone mobile. Un événement organisé dans le cadre du salon mondial du mobile de Barcelone (22 au 25 février 2016)

Ce prix de la meilleure innovation mobile IoT récompense la technologie mise au point par la société toulousaine depuis 5 ans. Sigfox est en train de créer un réseau mondial en bas débit des objets connectés. Une première mondiale. « Sa solution de communication permet de transmettre de petites quantités de données, utilisées par la plupart des objets communicants, sur de longues distances en utilisant un minimum d’énergie » précise Sigfox dans un communiqué. Le réseau s’étend déjà sur plusieurs continents.

C’est la première fois que Sigfox remporte un tel prix au Mobile World Congress. « Les différents critères d’attribution sont [principalement] une véritable innovation technologique en terme de fonctionnalité, la facilité d’utilisation et ses avantages et l’utilisation intelligente de la connectivité d’un réseau mobile » détaille Sigfox. 

Le toulousain était également nommé dans la catégorie « Meilleure innovation pour la planète » avec la société française Z#bre, basée à Levallois Perret. Ensemble, ils ont conçu le boitier Z#link. Ce dernier permet « d’informer en temps réel les citoyens et autorités sur les entrées et sorties de personnes dans un bâtiment donné« , selon le site Aruco.

Julien Leroy

20 Fév

Palmarès 2016 des Villes Internet : Noé, Castanet et Tarbes primés pour leur site web

10 villes et villages de Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ont été labellisées lors du palmarès 2016 des Ville Internet ce jeudi 18 février à Montrouge. Les sites internet de Castanet-Tolosan et de Tarbes sont en tête.

© Ville de Castanet-Tolosan

© Ville de Castanet-Tolosan

En Midi-Pyrénées, 3 collectivités locales ont été primées lors du palmarès 2016 des Villes Internet dévoilé le 18 février à Montrouge. 

La plus belle performance revient à Castanet-Tolosan, près de Toulouse. Le site internet de cette ville de 11.500 habitants décroche le label pour la première fois avec une note de 4@ (sur 5). Au niveau national, seulement 26 collectivités locales ont obtenu le même classement.

Tarbes conserve ses 4 arobases, comme en 2015. « La ville présente chaque année sa candidature depuis maintenant près de 10 ans » précisait l’an dernier Michel Garnier, directeur de cabinet à la mairie de Tarbes. En effet, la capitale des Hautes-Pyrénées a obtenu son premier label en 2006 (3@) avant d’accéder aux 4@ dès 2011.

Le village de Noé en Haute-Garonne est également primé pour la première fois. Le site internet de cette commune de 2700 habitants est récompensé d’un 1@.

Une Ville Internet c’est quoi ?

Depuis 1999, l’association des Villes Internet décerne annuellement son célèbre label national « Territoires, Villes et Villages Internet » en attribuant des arobases (de 1 à 5 maximum) aux sites internet des collectivités locales. L’objectif est de gratifier les villes et les communautés de communes les plus audacieuses en matière de numérique et de qualité de services en ligne proposés à ses citoyens. En 17 ans, 1080 collectivités locales ont été récompensées.

>> Palmarès 2016 des « villes Internet » en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées :

En Midi-Pyrénées

  • Noe (Haute-Garonne) @
  • Castanet-tolosan (Haute-Garonne) @@@@
  • Tarbes (Hautes-Pyrénées) @@@@

En Languedoc-Roussillon

  • Floure (Aude) @
  • Trebes (Aude) @
  • Castelnaudary (Aude) @@
  • Leucate (Pyrénées-Orientales) @@
  • Sainte-marie La-mer (Hérault) @@
  • Communaute D’agglomerations Du bassin de thau (Hérault) : @@@
  • Frontignan la Peyrade (Aude) @@@

Julien Leroy

11 Fév

Pixmania.com devient toulousain

La société toulousaine Vente-du-diable.com, spécialisée dans le commerce en ligne de produits high tech, vient de racheter Pixmania l’ancien n°1 des sites marchands du numérique.

© MaxPPP

© MaxPPP

Le site web de vente de produits électroniques, Pixmania.com, vient d’être racheté par le startup toulousaine Vente du Diable (PCKADO SA) Cette site web créé en 2006 est spécialisée dans le commerce en ligne de produits high-tech issus de déstockage. L’acquisition a été validé ce vendredi 5 février par le Tribunal de Commerce de Nanterre. 

L’opération va d’abord sauver Pixmania.com. En 2011, Pixmania était encore le numéro 1 français des sites marchands de l’électronique et du high-tech. Mais l’arrivée de nouveaux concurrents (Amazon, CDiscount,…) a fait chuté son chiffre d’affaires et ses effectifs  : plus de 1 000 salariés à la fin des années 2000 à 270 début 2016. Mais la totalité des effectifs ne sera pas reprise. Selon le délégué syndical central Force Ouvrière de Pixmania, interrogé par l’AFP, le site Vente-du-diable.com ne reprend que 36 salariés, sur un total de 270 en France. Pixmania compte deux sites en France : le siège à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et l’entrepôt logistique à Brétigny-sur-Orge (Essonne).

Le nouveau propriétaire veut surtout bénéficier de la notoriété de Pixmania. « En 2011, Pixmania était le 1er site marchand sur le créneau du numérique, devant Amazon ou CDiscount. Notre projet n’est pas de concurrencer frontalement ces géants du e-commerce mais d’accentuer nos différences en associant la puissance de la place de marché de Pixmania aux qualités reconnues de Vente du Diable dans le domaine des ventes privées» explique Olivier de Trémaudan, président de Vente du Diable, chez nos confrères de ToulEco

« Durant quelques mois encore, les deux systèmes informatiques et les deux marques cohabiteront, mais la seule marque qui subsistera ensuite sera Pixmania » précise Olivier de Trémaudan. 

Vente du Diable est l’un des leaders nationaux de ventes privées spécialisées dans l’univers high-tech. La startup toulousaine affiche un chiffre d’affaire de 14,8 millions d’euros en 2014.

Julien Leroy

01 Fév

Deux toulousains lancent un site de e-pâtisserie : Baking Brothers

La pâtisserie en ligne. C’est le concept lancé à Toulouse par David Tattegrain et Florent Masgonty, deux pâtissiers de métier. Leur site Baking Brothers permet de concevoir son propre gâteau et de le recevoir directement à domicile.

© Baking Brothers

© Baking Brothers

Deux jeunes pâtissiers toulousains, David Tattegrain et Florent Masgonty, viennent de créer Baking Brothers, un site de e-commerce de pâtisserie personnalisable. Le concept est aussi simple qu’innovant.  

« Vous avez deux possibilités : choisir un gâteau parmi les créations originales de Florent, ou composer votre propre gâteau grâce au configurateur « sur mesure » » détaille David Tattegrain, cofondateur de Baking Brothers. L’internaute gourmand peut ainsi sélectionner la base de son gâteau, les couches successives, le décor et le nombre de part. « Qu’ils soient dans leur lit, dans leur canapé ou au bureau, ils peuvent commander en quelques cliques via notre site internet et se faire livrer à leur domicile 48 heures plus tard. » assure-t-il. 

Concevoir son gâteau depuis son canapé

« Avec Florent nous avions envie d’ouvrir une pâtisserie boutique mais nous voulions nous démarquer de ce qui se faisait déjà » raconte David Tattegrain. « A une époque où l’on peut pratiquement tout personnaliser et nous même amateurs de burger personnalisable, nous nous sommes dit que nous pourrions l’adapter à la pâtisserie » poursuit-il. C’est ainsi que Baking Brothers est né. Le concept est unique en Midi-Pyrénées. 

Lancé depuis décembre 2015, les deux pâtissiers numériques cherchent aujourd’hui à se faire connaître. « Nous avons bien travaillé pour les fêtes et le concept accroche énormément les gens (..). Plusieurs de nos clients ont déjà recommandé plusieurs fois en à peine un mois » se réjouissent-ils. 

Comptez entre 16 à 38 euros pour 6 parts et en fonction de votre gourmandise.

>> Siteofficiel  : www.baking-brothers.com/

>>> Reportage de France 3 Midi-Pyrénées du 17 février 2016 par Odile Debacker et Eric Coorevits : 

Julien Leroy

30 Jan

Festival TV de Luchon 2016 : votez pour la meilleure WEBsérie

Le festival des Créations Télévisuelles de Luchon débute ce mercredi 3 février. Plusieurs compétitions officielles sont au programme dont celle des web-séries. C’est le grand public qui vote.

© VH / France 3 Midi-Pyrénées

© VH / France 3 Midi-Pyrénées

Depuis 18 ans, Luchon (en Haute-Garonne) accueille les professionnels de la télévision du 3 au 7 février 2016. Plusieurs compétitions de créations télévisuels se dérouleront durant ces 4 jours dont celle des web-séries.

Cette année, le festival propose deux prix de web-séries : comédie et drame. Une petite nouveauté qui s’explique par « le succès grandissant et l’engouement du public pour ce nouveau média » précise les organisateurs.

Pour 2016, 8 productions numériques sont en lice pour le prix de la meilleur web-série 2016 Comédie. Et 4 pour la section Drame. 

Pour voter, le principe reste le même. C‘est le public qui décerne les prix. Les votes sont ouverts aux internautes jusqu’au 2 février et au public en salle lors de la projection pendant le festival. « Le résultat des votes sera comptabilisé avec le ratio suivant : 1/3 (votes des internautes) / 2/3 (public en salle) » détaille les organisateurs

En attendant de connaître les lauréats, vous pouvez découvrir la sélection ici :
> Les web-séries Comédie
Les web-séries Drame

Julien Leroy

22 Jan

Loi Numérique : retrait de l’amendement d’une députée du Tarn et Garonne, sur les liens hypertextes

Fin de la polémique pour l’amendement sur l’encadrement des liens hypertextes. Le texte proposé, par la députée PS du Tarn et Garonne, Valérie Rabault, a été retiré ce jeudi lors des débats à l’assemblée Nationale.

(KTSDESIGN / SCIENCE PHOTO LIBRARY / KTS / AFP)(KTSDESIGN / SCIENCE PHOTO LIBRARY / KTS / AFP)
Demander l’autorisation avant de faire un lien hypertexte. C’était la proposition de l’amendement n°843 déposé, ce mardi, par la députée PS du Tarn et Garonne, Valérie Rabault et sa collègue des Hautes-Alpes, Karine Berger,dans le cadre du projet de loi sur la République numérique.

Mais le texte a été retiré par les députés ce jeudi 21 janvier après l’avoir rectifié dans la journée du mercredi.
Les débats sur le projet de loi reprendront le 26 janvier. Le texte avait suscité de vives réactions d’indignation et d’incompréhension sur Internet et chez les professionnels du secteur. Pour relire notre article consacré à ce texte : cliquez ici

Julien Leroy

20 Jan

Loi Numérique : un amendement d’une députée du Tarn et Garonne, sur les liens hypertextes enflamme la toile

Demander l’autorisation avant de faire un lien hypertexte. C’est la proposition d’un amendement déposé, ce mardi, par la députée PS du Tarn et Garonne, Valérie Rabault, dans le cadre du projet de loi sur la République numérique. Le texte sera examiné d’ici demain mais a déjà de nombreuses réactions. 

(4X-IMAGE / E+ / getty images)

(4X-IMAGE / E+ / getty images)

Demander l’autorisation avant de faire un lien hypertexte

L’amendement n°843 de Valérie Rabault (députée PS du Tarn et Garonne) et Karine Berger (députée des Hautes Alpes), a été déposé ce mardi 19 janvier, à l’assemblé nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une République numérique. Les débats se dérouleront jusqu’au 21 janvier. 

L’idée est de renforcer le statut juridique du lien hypertexte en demandant l’autorisation des ayants droits. L’objectif est « de protéger les créations des auteurs et préciser l’étendue de leurs droits sur les liens hypertextes » explique le texte.

Sur son blog, la députée socialiste du Tarn et Garonne, Valérie Rabault précise : « Soit le lien pointe vers une page sans droit d’auteur. Et là on en reste à la situation existante. Soit le lien pointe vers une page qui est protégée par le droit d’auteur. (..) Alors il vous faudra obtenir les droits auprès de la personne ou l’organisme qui les détient. Il s’agit là d’un principe de protection du droit d’auteur« .

Concrètement, le texte vise surtout les liens hypertextes générés librement et automatiquement par les FAI et les services assimilés à des hébergeurs (Google, Facebook, Twitter,…). « Ils ne pourront rien mettre en ligne par l’intermédiaire notamment de liens hypertextes générés automatiquement, sans avoir d’abord vérifié que les ayants droits sont d’accord » analyse le site Numerama.

La députée socialiste veut surtout poser la question suivante : « Quel équilibre entre les gens qui produisent du contenu et ceux qui l’utilisent gratuitement via du lien hypertexte ?« 

Pas touche à mon lien hypertexte !

L’amendement des deux parlementaires a suscité de vives réactions d’indignation et d’incompréhension sur Internet et chez les professionnels du secteur. « Un lien hypertexte (..) C’est le principe de la navigation, au cœur même du fonctionnement d’internet »  rappelle ma confrère de FranceTv Info, Violaine Jaussent.

A Toulouse, les professionnels du numérique sont également dubitatifs. « Je trouve ça dingue que des hommes politiques puissent proposer ce genre de choses. Ca remet en cause l’existence même du web, des réseaux sociaux, qui sont quand même un espace d’expressions et de loisirs pour tous les Hommes, entreprises et même institutions ! » explique Rémy Sirieix, professionnel du digital chez Anouk Déqué.

Pour son collègue toulousain Ludovic Amar : « En terme de réactivité, ce serait hyper contraignant qu’il n’y ait pas de lien. Tu t’imagines (..) : « Bonjour Le Monde, Votre article est très intéressant, pouvez-vous me donner l’autorisation de le partager à ma communauté sur twitter ? Merci. « . Je pense que les journalistes ont d’autre chose à faire que de répondre oui ou non à ce genre de demande. Ou alors personne ne demandera, les liens continueront à être utilisés et la loi ne sera jamais appliquée« . 

Pour d’autres, « Si vraiment cette loi deviendrait applicable, elle serait totalement contre productive quant au référencement ou même aux renvois documentaires entre sites. Et donc les sites qui l’appliqueraient seraient condamnés à être oubliés par rapport à ceux qui eux continueraient de proposer des liens entrants » imagine Xavier Mouton-Dubosc, développeur web à Toulouse et animateur des ateliers-débat CryptoParty (regroupement de spécialistes et passionnés sur la sécurité Internet). Nos « décideurs sont restés à l’époque du Minitel » conclut-il. 

Sur les réseaux sociaux, les critiques sont également nombreuses, à l’image de Thomas Biarneix, un community manager toulousain :

« Il n’interdit rien du tout » s’est défendu la députée Valérie Rabault, ce mardi, sur son blog. L’objectif est « de préserver le droit d’auteur »Son texte doit être examiné ce mercredi.

Au total, 855 amendements ont été déposés pour cette loi sur la république numérique. 

Julien Leroy (+ FTV)

19 Jan

« Power Of Low », le Toulousain Sigfox lance un réseau d’objets connectés pour protéger l’environnement

Les objets connectés au service de causes humanitaires et environnementales. C’est le nouvel objectif de la startup toulousaine Sigfox, annoncé ce mardi. Une première expérimentation va être menée à la station polaire Princesse-Elisabeth en Antarctique. 

© Sigfox - L'équipe de l'expédition BELARE 2015-2016

© Sigfox – L’équipe de l’expédition BELARE 2015-2016

Eviter de se perdre en Antarctique

La startup toulousaine Sigfox continue de déployer son réseau mondial d’objet connecté (IoT). La société a annoncé, ce mardi 19 janvier, une nouvelle collaboration avec la Belgique et son Secrétariat Polaire, pour connecter l’expédition scientifique « BELARE 2015-2016 » depuis la station polaire Princesse-Elisabeth en Antarctique.

L’objectif est de « suivre les déplacements des chercheurs et de leurs équipements en temps réel, dans les conditions parfois extrêmes du continent blanc » explique les fondateurs de Sigfox, Christophe Fourtet et Ludovic Le Moan, dans un communiqué. Concrètement, les 45 membres de l’expédition seront équipés de trackers GPS reliés au réseau Sigfox. 

L’expédition scientifique BELARE 2015-2016 cherche à comprendre les changements climatiques et la préservation de notre planète. Elle se « compose d’une équipe de techniciens et de chercheurs spécialisés en glaciologie, climatologie, géomorphologie, en charge de différents projets scientifiques belges et internationaux » précise le communiqué.

Une fondation Sigfox pour développer les connectés au service de causes environnementales

Sigfox a annoncé également ce mardi, le lancement de SIGFOX Foundation. Il s’agit d’un fonds de dotation qui a pour objectif de mettre l’Internet des objets au service de causes humanitaires et environnementales.

Baptisé « Power Of Low », le but est « de conduire des missions de protection de l’environnement et du vivant en mettant à leur service notre réseau » expliquent les fondateurs toulousains. Sigfox cherche désormais des mécènes et partenaires pour mettre en place rapidement des projets. 

Sigfox est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. La startup basée à Labège affiche aujourd’hui un chiffre d’affaire de 6 millions d’euros. « On a commencé à trois dans un garage en 2011 et aujourd’hui on est 80 » se rappelle Ludovic Le Moan, le co-fondateur de la société.

Julien Leroy