24 Jan

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Depuis 48 heures, le média américain LightReading affirme que Sigfox a fermé ses bureaux de Boston et de San Francisco. La direction de la startup de Labège dément mais confirme le départ du président de sa filière US.

© 2014 Dan Taylor

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Ce 22 janvier, le média américain LightReading publie un article affirmant que Sigfox vient de fermer ses bureaux de Boston et de San Francisco. L’annonce est alors reprise sur quelques sites spécialisés et sur les réseaux sociaux.

Contacté ce matin, Sigfox dément. Les bureaux n’ont pas fermés. Ils ont simplement… « déménagés » affirme la direction. « A la demande des salariés » poursuit-elle. Les employés (impossible de connaître le nombre exact) ont ainsi intégré des espaces de co-working à Boston et à San Franscico.

Le bureau de Dallas n’est pas impacté par ce changement.

Le président US de Sigfox est-il sur le départ ? 

Nos confrères de LightReading assure également que le président de la filiale américaine de Sigfox, Christian Olivier, est sur le départ. Seulement 1 an après sa nomination.

L’information a été confirmée par la société toulousaine. « Christian Olivier est sur le départ en raison d’un problème de disponibilité (..). Nous avons besoin de quelqu’un à temps plein » assure les responsables du premier réseau mondial des objets connectés.

Pour lui succéder, Carlos Beato va assurer l’intérim. Il est actuellement vice-président de Sifgox en Amérique du sud.

Sigfox est-il en difficulté aux Etats-Unis ? 

Nullement affirme la société toulousaine. Le déploiement aux Etats-Unis se poursuit. « A l’heure actuelle, 24 métropoles, soit 30 % du pays, sont couvertes par le réseau de Sigfox« .. « et des recrutements sont prévus en 2019« .  Depuis son arrivée en septembre 2015, le marché américain semble rester une priorité pour Sigfox.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy

21 Jan

Figeac organise le premier salon de l’élevage connecté en Occitanie

Le premier salon de l’élevage connecté d’Occitanie se déroule ce mardi 22 janvier à Figeac. L’objectif est de faire découvrir les nouvelles technologies aux agriculteurs pour faciliter leur travail. 250 éleveurs sont attendus.

© Jean-Luc Flémal / MAXPPP

Ce mardi 22 janvier, Figeac accueil son premier salon de l’élevage 2.0. Un événement unique en Occitanie, organisé par la chambre de l’agriculture du Lot et le lycée agricole de la ville.

« Le métier de l’agriculture devient de plus en plus complexe (..) et les nouvelles technologies peuvent diminuer les astreintes, la pénibilité et faciliter l’organisation quotidienne du travail » raconte Nathalie Gimenez-Ragot, responsable du salon.

C’est ainsi qu’une vingtaine de startup et de conférenciers spécialisés dans l’agriculture connectée, viendront présenter les dernières innovations. « Des applications de gestion de troupeaux, des sondes de fourrage, des robots de traite, d’alimentation ou de curage,… » énumère-t-elle.

Entre 200 à 300 éleveurs du Lot et des départements limitrophes sont attendus au lycée agricole La Vinadie à Figeac. A partir de 10h00. 

19 Déc

Un robot-phoque pour apaiser les patients de l’EHPAD de Villeneuve-Tolosane, près de Toulouse

A Villeneuve-Tolosane (Haute-Garonne), une résidence médicalisée vient d’adopter Paro. Un robot-phoque japonais qui permet de remplacer les médicaments et apaiser les malades d’Alzheimer.

© Enedis

Depuis une douzaine d’année, Paro s’installe progressivement dans les maisons de retraites et les résidences médicalisées aux quatre coins du monde. Plus de 5000 modèles sont en service dans 30 pays selon le constructeur.

Développé au Japon, il s’agit d’un robot phoque en peluche recouvert d’une fourrure douce. Paro est équipé de 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, cligner des yeux, remuer la queue et actionner ses deux nageoires latérales. Parallèlement, le son de sa voix provient d’un réel enregistrement de bébé phoque. 

Doté de 15 capteurs et d’un logiciel d’intelligence artificielle, ce robot est destiné à interagir avec des personnes atteintes de trouble du comportement.

C’est pourquoi, la résidence médicalisée Enedis « le Pin » à Villeneuve Tolosane (Haute-Garonne) a décidé d’adopter cette technologie thérapeutique. Une première en Haute-Garonne.

« Ce robot est utilisé en thérapie relationnelle individuelle pour les malades d’Alzheimer et maladies apparentées » explique l’équipe médicale de la structure.

L’objectif est développer des thérapies « non médicamenteuses afin d’accompagner une quarantaine de résidents qui ne peuvent plus participer aux activités dites «classiques» de par leur dépendance« . poursuit-elle. Ce type de robot permet également « à chaque soignant de mieux appréhender les démences liées au grand âge ».

Vendu à près de 7000 euros, l’EHPAD espère adopter d’autres bébés phoques.

Les robots s’invitent de plus en plus dans les maisons de retraite. En 2016, la start’Up toulousaine, RoboCare Lab, avait lancé Sam, un robot d’accompagnement pour les personnes âgées

>>> Reportage de France 3 Toulouse (Emmanuel Wat et Sarah Karama) : 

Julien Leroy

18 Déc

Le Toulousain Sigfox veut lutter contre le vol de cigarettes (grâce à une balise connectée)

Sigfox, Follower Product (FP) et Philip Morris France lancent un objet connecté destiné à lutter contre les cambriolages des buralistes et le trafic de cigarettes en France. Testée dans les Bouches-du-Rhône, la balise « Calumet » va être déployée en France.

© Sigfox

Un paquet de cigarette connecté pour lutter contre le vol et le trafic. C’est la promesse de la startup Sigfox, basée à Labège près de Toulouse.

Le premier réseau mondial d’objets connectés a conçu la balise « Calumet » avec l’aide de la société Follower Product, du fabricant de cigarette Philip Morris et du ministère de l’Intérieur. 

Conditionnée dans des cartouches de cigarettes factices, cette balise permet d’alerter les forces de l’ordres en cas de vol. Elle est également capable de détecter des vibrations liées à un départ de feu chez un buraliste.

« Calumet » a été testé durant 6 mois chez plusieurs buralistes des Bouches-du-Rhône. « 4 événements ont été enregistrés par la balise, dont 2 vols et 1 tentative de vol » précise Sigfox. 

Aujourd’hui, le système est en cours de déploiement dans la région marseillaise avant une généralisation nationale.

Sigfox espère ainsi aider à lutter contre le trafic de cigarette. En France, le nombre de cambriolages ciblant les buralistes entre 2017 et 2018 a augmenté de 7%, soit 407 400 euros de préjudice.

« L’histoire du projet Calumet illustre l’étendue presque infinie des usages et applications offerts par l’Internet des Objets (IoT). A l’origine, nous avions développé la balise afin d’aider les personnes souffrant de déficience visuelle à se déplacer en ville, nous n’avions jamais imaginé qu’elle pourrait répondre à des enjeux majeurs de sécurité » explique Florence Poulet, présidente de Follower Product.

« La balise Calumet répond à des enjeux précis d’insécurité mais l’utilisation de cette technologie peut être étendue à un nombre infini de secteurs et d’industries comme la logistique, le luxe ou encore répondre à des problèmes de sécurité d’autres matériels ou personnes » complète Patrick Cason, directeur général de Sigfox France.

Julien leroy

17 Sep

IoT : La startup toulousaine UWINLOC part conquérir le marché asiatique

© Volkswagen

Les étiquettes connectées du Toulousain Uwinloc partent séduire les Japonnais. 

La start-up a été sélectionnée pour exposer au CEATEC 2018, le plus grand salon dédié à l’IoT et à l’innovation au Japon. Ce rendez-vous high-tech aura lieu du 15 au 19 octobre. Il rassemble des professionnels et des investisseurs nippons mais aussi de Chine, de Taiwan et de Corée du Sud.

Une bonne nouvelle pour la jeune pousse toulousaine car les places sont rares.Seulement 40 entreprises internationales sont invitées dont 5 françaises : Blue Frog Robotics, Green Creative, Ironova, Hoomano et Uwinloc, la représentante de l’Occitanie.

Pour Uwinloc, ce salon va permettre de se faire connaître afin d’ouvrir une filiale asiatique d’ici fin 2019.

Fondé en 2015 par Eric Cariou, Uwinloc a conçu une étiquette connectée qui permet de géolocaliser simultanément des millions d’objets à 30 centimètres de précision. Une innovation utilisée par plusieurs grandes entreprises. Depuis 2 ans, Uwinloc enchaîne les salons internationaux pour attaquer le marché mondial. En avril 2018, la jeune pousse a pu boucler une levée de fonds de 4,5 millions d’euros.

Julien Leroy

02 Août

Google va déployer son premier ballon internet (grâce au CNES de Toulouse)

Après des années de recherche, le projet « Loon » de Google va devenir une réalité. Les premiers ballons-transmetteurs d’internet vont être prochainement déployés au Kenya. Une équipe du CNES de Toulouse a participé à ce défi.

© Google. Ballon du projet Loon

Google a annoncé ce 20 juillet 2018, qu’il était prêt à lancer ses premiers ballon-transmetteurs d’internet . Le premier envol est prévu au Kenya d’ici quelques semaines.

« Il s’agit du premier déploiement commercial pour Loon » selon le patron du projet, Alastair Westgarth. Dés 2019, les régions les plus isolées du Kenya seront reliées au web.

A terme, Google veut créer un réseau internet dans la stratosphère (espace situé entre 18 et 22 kilomètres de la surface de la Terre). Chaque relais serait suspendu à des ballons gonflés à l’hélium. Le projet « Loon » permettrait ainsi de se connecter dans les zones reculées et de supprimer les fameuses zones blanches. 

Si ce rêve futuriste est aujourd’hui possible, c’est grâce en partie, au CNES de Toulouse.

Dès 2014, le centre spatial collabore avec le géant américain. Une équipe toulousaine a apporté une expertise technique sur la conception des ballons stratosphériques. En effet, les chercheurs de la ville rose sont devenus des spécialistes de la question grâce au programme Concordiasi (lâcher de ballons au-dessus de l’Antarctique). 

Julien Leroy

05 Juil

Toulouse va tester le réseau 5G

Avant un lancement commercial d’ici 2020, les tests « grandeur nature » de la 5G débutent dans plusieurs villes françaises dont Toulouse.

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

Un réseau téléphonique en 5G. C’est pour bientôt. Le lancement commercial est initialement prévu pour 2020.

En attendant, les opérateurs téléphoniques historiques viennent de lancer les premiers tests « grandeur nature » dans 5 métropoles françaises dont Toulouse

Toulouse expérimente la 5G dès cet été

SFR a annoncé, ce mardi 3 juillet, que « Toulouse et Nantes sont les deux prochaines villes dans lesquelles SFR effectuera ses tests 5G et pour lesquelles elle vient de recevoir l’accord de l’ARCEP« .

Un expérimentation qui se déroulera « entre juillet 2018 et juillet 2019 » précise Guillaume Fauré directeur régional de SFR Sud-ouest.

Une bonne nouvelle pour la ville rose qui avait déjà été l’une des premières à tester la 4G en juin 2013.

Du côté de la mairie, on se félicite de ce choix. « Je suis ravi » me confie Bertrand Serp, adjoint au maire de Toulouse chargé du numérique et de l’innovation. « D’autant plus que Toulouse pas été sélectionné au début par l’ARCEP [Autorité de régulation des communications électroniques et des postes] » poursuit-il.

Une réunion entre les élus et SFR est prévue dans les prochaines semaines.

D’autres tests sont également en cours. Bouygues Telecom a choisi Bordeaux pour tester son réseau 5G. Et Orange a déjà déployé des antennes à Lille et Douai.

A quoi va servir la 5G ?

2G, 3G, 4G, 5G,… la future norme de téléphonie mobile doit permettre aux opérateurs d’offrir à la fois un débit plus important que celui offert par la 4G actuelle et un temps de latence.

« Avec des débits qui dépassent 1Gbit/s et une latence de l’ordre de la milliseconde, la 5G apporte la vitesse de la Fibre dans le mobile » estime SFR

La 5G doit être commercialisée dans le monde à partir de fin 2019 et début 2020. Elle permettra de répondre aux futurs besoins de connectivité, en particulier dans la voiture autonome, la santé connectée ou encore l’internet des objets.

Julien Leroy

28 Juin

IoT : la startup toulousaine ffly4u boucle une levée de fonds de 1,2 million d’euros

© ffly4u

Les starts-up de Toulouse multiplient les levées de fonds cette semaine. Après EyeLights, c’est au tour de la jeune pousse ffly4u d’annoncer, ce jeudi 28 juin, un tour de table de 1,2 million d’euros.

Une augmentation de capital souscrite auprès d’IRDInov de la Bpi France, d’ALSO (Business Angel) et de la plateforme de financement participatif WiSEED.

Cette deuxième levée de fonds va permettre à la startup toulousaine de développer ses applications et poursuivre son déploiement en Europe.

Installé à la pépinière de Montaudran, ffly4u est le spécialiste français dans le suivi des marchandises et des produits (les actifs industriels).

Concrètement, la jeune pousse est capable de suivre un bien entre le fournisseur et son client, grâce à des boîtiers connectés et intelligents. Ces derniers permettent ainsi de géolocaliser une marchandise, d’informer sur la température d’un produit pharmaceutique ou de signaler lorsque le rouleau de câble sera bientôt terminé. Le réseau fonctionne via Sigfox.

« Les marchandises sont silencieuses. Nous leur donnons la voix » résume en quelques mots Olivier Pages, le CEO de ffly4u. Plus de 3000 boîtiers ont été commercialisés en 2017.

Les services IoT de la société toulousaine se décline un peu partout. De la logistique à l’aéronautique en passant par le transport. Les groupes Nexans (fabrication de câble), Orange, Arteris,… adoptent déjà l’innovation toulousaine.

Des négociations sont également en cours avec Airbus ou ATR. En attendant, ffly4u prépare un nouveau tour de table pour la « mi-­septembre 2018«  promet Olivier Pages

Julien Leroy

26 Juin

Levée de fonds de 2,5 millions d’euros pour la start-up toulousaine EyeLights et son casque de moto connecté

© EyeLights

A Toulouse, la startup EyeLights et son casque de moto connecté, annoncent ce mardi 26 juin, une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. 

Un tour de table bouclé avec Breega Capital et le fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) géré par Bpifrance.

La pépite toulousaine va pourvoir ainsi attaquer le marché européen. Par ailleurs, elle compte passer de 12 à 20 salariés d’ici à la fin de l’année.

EyeLights veut révolutionner la conduite des motards grâce à son casque connecté avec GPS intégré

Situé sur l’angle droit du casque, le petit écran est à peine visible. Vitesse, guidage GPS, état du trafic, les données sont retranscrites directement dans le champ de vision du motard. Le système est semblable au casque des pilotes d’avions de chasse.

Le dispositif a déjà séduit 1000 clients.

>> Reportage de France 3 Toulouse – Mai 2018

Julien Leroy

 

24 Juin

Environnement : Deux Toulousains entament un tour du monde des CleanTech

24Promouvoir les innovations technologiques qui utilisent et protègent les ressources naturelles. C’est le pari de deux Toulousains, Camille Rigaud et Loïc Bordes, qui entament un tour du monde des CleanTech. Départ le 8 juillet.

© Hit the Innovation

Marier l’innovation et l’environnement, c’est le concept des startups CleanTech. Elles développent des projets et des services qui contribuent à la protection et à la conservation des ressources naturelles de la terre. 

Des projets verts encore méconnus du grand public malgré un fort développement dans la plupart des pays.

C’est pourquoi deux Toulousains, Camille Rigaud et Loïc Bordes, entament un tour du monde des CleanTech. 

« Une année à la rencontre d’entrepreneurs en Asie du Sud, Nouvelle Zélande et Amérique Latine. Nous souhaitons rencontrer des entrepreneurs qui utilisent et préservent un ou plusieurs des 4 éléments, à savoir l’eau, l’air, la terre et le feu » explique le duo de globe-trotteur.

L’objectif est « de promouvoir ces projets et créer un réseau international d’entrepreneurs des CleanTech » poursuivent-ils.

Un blog pour suivre ces deux professionnels de l’IoT Valley de Labège

Les Toulousains partageront leurs découvertes via leur blog « Hit the Innovation ». Ils promettent « des portraits d’entrepreneurs et des articles sur les spécificités du secteur CleanTech dans les pays traversés« .

Camille Rigaud est une professionnelle de la communication. Elle a notamment travaillé comme responsable marketing de la start-up Intesens basée à l’IoT Valley de Labège. Quant à Loïc Bordes, il travaille chez Sigfox comme Ingénieur développement hardware.

« Nous avons voulu combiner notre passion pour l’innovation et l’environnement avec l’envie de faire un voyage autour du monde » précise Camille Rigaud.

Leur aventure débutera le 8 juillet prochain avec une première étape à Jakarta en Indonésie. Puis, le duo se rendra au Vietnamn et en Nouvelle-Zélande.

Julien Leroy