06 Juil

VTC : Malgré la suspension d’UberPop, le transport entre particuliers existe toujours à Toulouse

Le service Uber continue de fonctionner à Toulouse (info France 3 Midi-Pyrénées). Et d’autres applications similaires pourraient arriver.

© MaxPPP

© MaxPPP

Après des semaines de très vives tensions (manifestations de taxis, agressions de chauffeurs,…), l’application américaine UberPop a décidé, ce vendredi 3 juillet de suspendre son version française dont celle de Toulouse. 8 mois après son lancement dans la ville rose.

Mais l’application « n’a pas disparu de Toulouse » nous assure l’équipe d’Uber Toulouse, jointe par téléphone ce midi. L’utilisateur est automatiquement redirigé vers le service VTC professionnel d’Uber. C’est d’ailleurs « la première fois que ce service ouvre à Toulouse » précise l’équipe. A ce jour, Uber reste la seule application VTC de la ville rose.

Mais d’autres applications similaires pourraient venir la concurrencer.

Parmi les favoris : Heetch. Une application 100% française crée à Paris en 2013. Comme UberPop, Heetch met en relation des particuliers avec leur propre voiture qui vont transporter d’autres particuliers. Mais, l’application fonctionne seulement la nuit à partir de 21h00. Pour le moment, le service couvre Paris, Lyon et Lille. Malgré nos demandes, impossible de savoir si une version toulousaine est en cours de développement. Parallèlement, la préfecture de Paris vient de prendre un arrêt interdisant UberPop mais aussi Heetch et Djump. 

Djump arrive de Bruxelles (Belgique) mais assure la majorité de son chiffre d’affaire à Paris. Née fin 2012, l’application de transport à la demande a également suspendu son activité en France jusqu’à nouvelle ordre. Un déploiement à Toulouse n’est évidemment pas à l’ordre du jour.

Julien Leroy

29 Juin

Prêt-à-porter : le premier miroir d’essayage virtuel au monde, lancé par une start-up de Montauban

Après les cabines téléphoniques, les cabines d’essayage vont-elles disparaître ? Les applications virtuelles dans le prêt-à-porter se multiplient. Exemple à Montauban où la marque de vêtement pour enfants, Cocolico, s’apprête à lancer le premier miroir d’essayage virtuel au monde. 

© Cocolico

© Cocolico

Essayer un vêtement ou une paire de lunettes sans bouger est possible depuis quelques années. Les cabines d’essayage virtuel commencent à apparaître, à titre expérimentale, en France ou sur internet. Un vêtement virtuel est appliqué à la personne placée devant le miroir, avec plus au moins de réalisme.

La société montalbanaise Blue Poppies, qui commercialise la marque Cocolico, veut aller plus loin. En collaboration avec un laboratoire franco-japonais, elle s’apprête à lancer, début juillet, le premier miroir d’essayage virtuel au monde.

« Notre miroir est un outil de co-création » explique Muriel Thullier, fondatrice de Cocolico. « L’enfant porte un véritable vêtement dans la bonne forme et, une fois devant le miroir, il voit son vêtement retexturé, et peut s’amuser à changer les tissus, étape par étape, qui composent son vêtement, par de simples gestes en l’air » explique-t-elle. « L’image dans le miroir est très réaliste, car le vêtement unique créé suit le mouvement du vêtement et de l’enfant ».

« La maman ou le papa valide les étapes de conception et achète pour son enfant une pièce unique, créée par lui-même selon ses goûts, qu’il recevra directement en magasin«  conclut-elle.  Le concept sera testé à Toulouse début juillet puis à Paris avant de rejoindre le Japon en fin d’année.

L’une des 5 pépites françaises

Née en janvier 2015 à Montauban, la marque de prêt-à-porter Cocolico propose de fabriquer des vêtements sur-mesure et unique pour les enfants de 0 à 8 ans. Les collections sont produites depuis l’atelier basé à Montauban, où les couturières confectionnent à la main chaque pièce. Jusqu’à ici, Cocolico mettait à disposition des enseignes, un outil 3D de configuration en ligne. Le miroir d’essayage virtuel devrait permettre de développer la marque.

Cocolico vient d’être classée parmi les 5 pépites françaises qui marqueront leur secteur dans les dix prochaines années, selon l’étude « Les marques d’avenir en France 2015 » de l’agence W.

>> Site web de Cocolico : http://www.cocolico.fr/

Julien Leroy

08 Juin

Black Box Glasses, une application toulousaine qui parodie la loi sur le renseignement

Pour sensibiliser l’opinion, des toulousains viennent de créer une application qui parodie la loi sur le renseignement. Devenez une boite noire et traquer les données personnelles sur Internet. Le tout en réalité augmentée.

Capture d'écran de l'application

Capture d’écran de l’application

Baptisée « Black Box Glasses », l’application ludique propose d’incarner une des boîtes noires que le gouvernement compte installer chez les fournisseurs d’accès à Internet pour détecter des comportements terroristes. 

Le joueur est ainsi plongé dans une rue virtuelle où il doit siphonner le contenu des appareils mobiles des passants afin de détecter d’éventuelles menaces. L’internaute peut ainsi récupérer une série de données personnelles sur des militants, des journalistes, un passant,… Chaque cas nous amène à réfléchir sur la protection de nos données personnelles. 

Le mini-jeu sous Android fonctionne avec un kit cardboard, qui permet de transformer son téléphone en casque de réalité virtuelle. L’application devient ainsi plus réaliste. Une version sous Apple est cours de développement. 

kit cardboard

kit cardboard

 Sensibiliser l’opinion

« Black Box Glasses » a été créée par 3 start-up de la IoT Valley à Labège : Datarmine (société de protection des données), Girosense (concepteur de cardboards kit) et Sodenada (agence de communication).

L’idée leur est venue après le lancement du manifeste « ni pigeons, ni espions » par des opposants à la loi sur le renseignement. « Cette loi va peser sur le secteur du numérique » nous explique au téléphone, Willy Lafran de Datarmine. « Plus de 1000 entreprises ont déjà signées ». C’est pourquoi, les fondateurs de « black box glasses » ont voulu aller plus loin en « proposant des lunettes à réalité dissimulée » s’amuse Willy Lafran. L’objectif reste le même : sensibiliser l’opinion publique sur les dangers de la surveillance généralisée d’Internet. 

Les concepteurs veulent désormais promouvoir « Black Box Glasses ». « L’application est en open source » précise Willy Lafran afin que chacun puisse l’enrichir et la compléter avec d’autres cas pratiques. Une campagne sur les réseaux sociaux et auprès des acteurs du numérique est en cours d’élaboration.

>> Pour télécharger Black Box Glasses : cliquez ici

Julien Leroy

22 Mai

Open data à Toulouse : mise en ligne de nouvelles données pour les startups et les internautes

A Toulouse, l’open Data passe à la vitesse supérieure. Toulouse Métropole vient de mettre en ligne de nouvelles données publiques.

© Max PPP / Bruno Levesque / IP3 Paris

© Max PPP / Bruno Levesque / IP3 Paris

Depuis le 12 mai, une centaine de jeux de données supplémentaires est accessible à tous, via la plate-forme Data.Toulouse-Métropole. Le site web a également bénéficié d’une nouvelle version plus ergonomique.

Apparu en France en 2010, l’open data consiste pour les collectivités locales et les sociétés partenaires (transports, distributeur d’eau, train,….) à mettre à disposition gratuitement des entreprises et des citoyens, une série de données telles que les horaires de bus, les recensements par quartier, les résultats électoraux, les chantiers en cours, les équipements sportifs,… Des données qui peuvent être exploitées pour créer des applications smartphones ou des cartes interactives. A Toulouse, les exemples ne manquent pas : Toul&Chantiers, Urban-Hist, Coovia,…

Dès 2011, Toulouse Métropole a été pionnière de l’open data en France. Elle avait alors libérer les données de Tisséo. Aujourd’hui, 205 jeux de données sont accessibles. 9 communes de l’agglomération toulousaine jouent le jeu. Dans Objectifs News, Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’économique numérique, espère « que toutes les communes de la métropole libèrent leurs données, et que d’ici 5 ans, environ 300 startups spécialisées dans l’exploitation de ces données soient créées, soit 3 800 emplois. »

Julien Leroy

29 Avr

ICE GéoAlert, une application toulousaine pour alerter ses proches en cas d’urgence

Créée par un toulousain, ICE GéoAlert est une application smartphone dédiée aux situations d’urgences (malaise, disparition, accident, agression,…). Elle permet d’envoyer des alertes géolocalisées à ses proches. Un outil destiné aux sportifs, personnes âgées ou parents inquiets.

© MaxPPP

Entièrement gratuite, l’application ICE GéoAlert regroupe toutes les fonctionnalités permettant de porter secours en cas d’urgence. L’utilisateur enregistre les personnes à contacter en cas de besoin (ses Alertés). « Dès lors, il n’aura plus qu’à « briser la vitre », et appuyer sur le bouton pour envoyer une alerte » explique le toulousain Eric Chanssard, créateur de l’application. Son « alerté recevra immédiatement sa position GPS et le détail de son alerte par notification, alarme sonore, sms, mail » détaille-t-il. 

D’autres applications similaires (Urgences, Secours, Arrêt Cardiaque,…) existent mais ICE GéoAlert développe certaines fonctionnalités. L’utilisateur peut ainsi créer un dossier médical et utiliser un service de tracking. Par exemple, « l’utilisateur saisi une heure d’arrivée avant de partir se promener en montagne » raconte Romain Quédreux, responsable communication du projet. « S’il ne désactive pas son tracking à son retour, l’application envoi alors son parcours à ses proches ». Un bon moyen de le retrouver s’il s’est perdu. 

© ICE Géoalert

© ICE Géoalert

L’idée de cette application est née d’un constat tout simple. « Malgré toutes les technologies dont nous disposons, aucune ne permet d’alerter ou d’être alerté immédiatement par ses proches en cas d’urgence » raconte Eric Chanssard, créateur et directeur de la société toulousaine InfoPolis spécialisée dans les services numériques.

Après des mois de test, l’application mobile est disponible depuis octobre 2014, sur Android et IOS. A ce jour, elle compte 800 utilisateurs. « La plupart sont des personnes âgées, personnes qui pratiquent un sport extérieur et des parents » précise Romain Quédreux. 

>>> Plus d’info sur le site d’ICE GéoAlrt www.icegeoalert.com

Julien Leroy

16 Mar

Checker vos expériences insolites avec l’application toulousaine Chekit

© Chekit

© Chekit


Chekit
est une application toulousaine pour smartphones qui permet de partager nos expériences et nos aventures.
« 
Chaque jour est rempli de réalisation ou d’opportunités, de moments marquants ou funs, de petites ou grandes aventures » explique les 3 étudiants fondateurs, Olivier Tchoulfian, Matthias Amrani et Sylvain Ducuing. « Chaque jour est rempli de checks » conclu le trio. L’application est simple et gratuite. Il suffit de poster une photo accompagnée d’un texte descriptif avant de le partager à ses amis via les réseaux sociaux. 

« L’idée nous est venue en discutant de nos voyages ERASMUS » nous confie l’équipe. « Nous avons réalisé que nous avions vécu plein de nouvelles expériences et d’aventures et aucune appli n’était dédiée à ces moments (..). Nous avons donc décidé de créer notre propre application ». C’est ainsi que Chekit  est sortie le 20 janvier, avec l’aide de Julien Lacroix pour la partie technique. L’application a également reçu le soutien de l’accélérateur de start-ups Le Camping à Labège.

Chekit est actuellement disponible sur AppleStore mais des versions sous Android et iOs sont à l’étude.

Julien Leroy

12 Mar

L’application Moovit débarque à Toulouse

Moovit vous informe, en temps réel, sur le trafic des transports en commun de votre ville. L’application pour smartphone couvre 500 villes dans le monde dont Toulouse depuis ce jeudi 12 mars. 

© Moovit

© Moovit

Le but de Moovit est de faciliter l’usage des transports en commun en signalant les retards, les incidents, le métro bondé ou encore le bus bloqué. L’application gratuite est disponible sur iPhone, Android et Windows Phone. 

Elle fonctionne en combinant les données officielles des sociétés de transports en commun locales (Tisséo pour Toulouse) et les données en temps réel fournies par une communauté d’utilisateurs. A Toulouse, 10 000 usagers testent Moovit depuis des mois pour planifier leurs déplacements en transport en commun. « Cette communauté a contribué à optimiser l’application pour Toulouse » précise Pierre Valentin, directeur de Moovit France.

L’application est officiellement lancée ce 12 mars dans la ville rose. Les utilisateurs peuvent ainsi retrouver les données en temps réel des 83 lignes de bus, des 2 lignes de métro et d’une ligne de tram, sur 88 communes de l’agglomération toulousaine.

Moovit est née en Israël en 2011. Rachetée par Google en juin 2013, l’application est disponible en France depuis 2 ans. Elle est utilisée quotidiennement à Angers, Bordeaux, Blois, Marseille, Nancy, Paris, Rennes, Strasbourg et Nantes.

>>> Infos & téléchargement de l’application : moovitapp.com/francais/

Julien Leroy

09 Mar

Compter les touristes de Midi-Pyrénées grâce à leur téléphone portable

Le Comité régional du tourisme (CRT) en Midi-Pyrénées s’associe avec Orange pour comptabiliser les touristes grâce à leur…téléphone portable. Une nouvelle méthode de statistique pour évaluer exactement la fréquentation touristique.

© Xavier Harismendy

© Xavier Harismendy

Le CRT de Midi-Pyrénées veut ainsi capter le signal de votre téléphone portable pour estimer la fréquentation d’un site touristique et cartographier les déplacements des touristes. « Les données sont anonymes grâce à des algorithmes conformes aux recommandations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) » précise Dominique Thillet, responsable des statistiques au CRT

Cette nouvelle méthodologie via le téléphone est en vogue depuis plusieurs mois. Les applications se multiplient dans les commerces, villes, festivals, manifestations. D’ailleurs, la start-up toulousaine TrenCube est l’une des pionnières dans ce domaine. Il existe également la société WebGeoService lancé par SFR. 

Le Comité régional du tourisme de Midi-Pyrénées a choisi l’opérateur Orange et son service « Flux Vision ». Il fournit « des indicateurs inédits dans les domaines comme la circulation ou les loisirs » indique l’opérateur. Le service a déjà été testé à Marseille et par le CRT de Côte d’Azur.

Lancée ce 1er mars dans les 8 départements de Midi-Pyrénées, l’étude devrait donner ses premiers résultats d’ici juin 2015. En attendant, l’ancienne méthodologie « fiable »  estime que 15 millions de touristes ont visité Midi-Pyrénées durant l’année 2014. 

 Julien Leroy

04 Mar

Casque de réalité virtuelle : le seul fabricant français de Carboard est à Toulouse

Le premier casque Carboard 100 % français est conçu à Portet-sur-garonne, près de Toulouse. Son nom : Carboard-Kit. Une initiative commerciale lancée par deux toulousains passionnés de high-tech.

© Cardboard-kit

© Cardboard-kit

Le Cardboard de Google est un kit en carton qui transforme, en quelques minutes, votre smartphone en casque de réalité virtuelle. Un outil d’immersion 3D à pas prix et fonctionnant sur Android ou iOS.

Lancée en 2014 par le géant américain, les plans de conception du Cardboard sont en open-source. C’est ainsi que deux toulousains, Rémi Sandevoir et Sylvère Maréchal, ont commencé à créer leur propre modèle baptisé Carboard-Kit.

Cette version locale est aussi un produit made in France. Un souhait des concepteurs. Le carton est coupé en Moselle, les composants sont fabriqué en France et le tout est assemblé dans les locaux de la start-up basée à Portet-sur-Garonne. Les deux entrepreneurs proposent leur casque à la vente depuis novembre 2014 via leur site internet. Le succès a été immédiatement au rendez-vous. Plus de 1200 exemplaires vendus en l’espace de 4 mois.

Julien Leroy

03 Mar

Talk Different, une application de langage universel créée par une toulousaine

La toulousaine Marie Siptz a conçu « Talk Different », une application de langage universel à partir de pictogrammes représentants la vie quotidienne. Un outil destiné aux handicapés, aux malades mais aussi aux voyageurs en visite dans un pays étranger.

 © Talk Different

© Talk Different

Communiquer avec des images

Marie Siptz a d’abord imaginé l‘application pour sa fille autiste. « Etant moi-même maman d’une enfant en situation de handicap et ayant utilisés divers outils de communication, j’ai constaté quelques lacunes dans les langages alternatifs existants. J’ai souhaité concevoir une application qui permette de communiquer efficacement et facilement » affirme-t-elle. C’est ainsi qu’est né Talk Different.

L’outil ludique contient une base de 700 images représentant la vie quotidienne (nourriture, sentiments, loisirs,…). L’utilisateur peut en sélectionner plusieurs pour réaliser une phrase. Et si la situation n’est pas dans la base, il est possible de dessiner son propre pictogramme ou de prendre une photo. Enfin, Talk Different offre la possibilité de communiquer par e-mail ou par SMS. 

Un outil pour les handicapés, les voyageurs et le personnel hospitalier :

Talk Different « s’adresse aussi bien aux personnes du monde ordinaire qu’aux personnes handicapées » précise Marie Siptz. L’application est indispensable aux personnes handicapées mais devient également « un soutien précieux pour les voyages à l’étranger ». D’autant plus que l’application est traduite en 8 langues différentes (Italien, anglais, chinois, espagnol, allemand,…)

Sa fondatrice, qui vient de créer sa start-up à Saint-Alban (Haute-Garonne), veut aujourd’hui étendre l’appli au monde médical. Depuis plusieurs mois, elle travaille avec des professionnels de santé pour améliorer la communication avec les patients en situation d’handicap ou ne parlant pas français.

 

Disponible sur smartphone et tablette

Talk Different est disponible sur Apple Store et sur Androïd pour 0,99 euros. Une modeste somme pour une application innovante. Marie Spitz souhaitait surtout la rendre accessible au plus grand nombre. Une version pour tablette est également téléchargeable pour 4,99 euros. 

>> En savoir plus : www.talkdifferent.com

Julien Leroy