07 Mai

La Dèche du Midi, un site de désinformation locale en Midi-Pyrénées

© La Dêche du Midi

© La Dêche du Midi

Le site web est apparu sur Internet il y a quelques jours. Surfant sur le succès de Gorafi, « La Dèche du Midi » reprend la même recette. Un site de désinformation locale qui publie des actualités humoristiques et totalement fausses. « Raconter n’importe quoi, n’importe quand et à n’importe qui mais surtout sur Toulouse et sa région » est le slogan de La Dèche du Midi. Parmi les dernières actus en ligne : « Une banque suisse attaque le groupe toulousain Gold », « un étudiant toulousain découvert non-ivre un jeudi soir » ou « le recordman du monde des mangeurs d’aligot hospitalisé à rodez dans un état grave ».

« La Dèche est née d’une discussion entre amis plutôt fans du Gorafi » nous confie la rédaction contactée par e-mail. Derrière la volonté de faire rire, les fondateurs expliquent  que « L’idée en filigrane est de critiquer la presse en général et ses dérives (..) Les lecteurs se passionnent pour les sujets futiles plutôt que pour ceux qui sont réellement importants. Donc nous transformons tous les sujets en futilité ».

L’équipe du site est, pour le moment, composée « d’un journaliste, d’un publicitaire et des gens qui n’ont rien à voir avec les médias« . Mais à terme, elle souhaite inciter les lecteurs à devenir les auteurs du site. En attendant, le site commence à rencontrer un beau succès sur la toile régionale.

06 Mai

Le toulousain Sigfox tisse la toile des objets connectés

Sigfox reste encore inconnu du grand public. Mais la start-up toulousaine est en train de devenir un acteur incontournable dans le marché mondial des objets connectés.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Créer un réseau mondial des objets connectés
Sigfox est aujourd’hui une start-up très convoitée. Fondée en 2009 à Labège (près de Toulouse), la jeune société a l’ambition de créer un réseau de télécommunication entre les objets. Une première mondiale. Autre originalité : le faible coût du système. En effet, le réseau sans fil de Sigfox est en très bas débit (similaire « à une télécommande de portail »). Il est peu gourmand en énergie et en bande passante. Le réseau est également sans licence et facile à installer. Un système économique innovant qui attire de nombreux groupes à travers le monde. Clear Channel, ERDF et MAAF l’ont déjà adopté.

Le marché prolifique des objets connectés
Les objets connectés sont considérés comme la 3e révolution du web. Un marché mondial de 30 à 80 milliards d’euros d’ici 2020. L’objectif est de relier tous les objets du quotidien pour améliorer notre mode de vie : compteurs d’eau, alarme incendie, boites aux lettres qui nous prévient du passage du facteur, panneaux publicitaires, voitures, poubelles, sac à main perdu,… Les déclinaisons sont multiples et illimitées. Cependant, pour communiquer entre eux, les objets utilisent couramment internet ou lestéléphones portables. Des réseaux cellulaires très gourmands alors que les objets envoient des informations de quelques octets. Le système Sigfox serait alors révolutionnaire.

Attirer les plus grands
Sigfox veut aller vite pour s’imposer dans ce nouveau marché de la télécommunication. Il n’existe pas actuellement de concurrent direct mais des sociétés espagnoles et britanniques arrivent. Le réseau Sigfox couvre actuellement la France, le Pays-Bas, la région de Moscou et prochainement l’Espagne. Reste les Etats-Unis où les géants américains du net sont très intéressés par l’invention des « Frenchies ». Parallèlement, Sigfox vient de réussir sa troisième levée de fonds à hauteur de 15M€. Et Anne Lauvergeon (ex-dirigeante d’Areva) vient de rejoindre la start-up toulousaine comme présidente. Une aubaine pour les 60 employés de Sigfox.

> Reportage de Sandrine Morch et Véronique Urtizberea (France 3 Midi-Pyrénées)

 

29 Avr

La start-up toulousaine Ubleam réinvente les cartes de visite

C’est probablement la carte de visite du futur. La « BleamCard » est la première carte de visite interactive et connectée. Une idée innovante lancée par la start-up Ubleam, située à Labège, près de Toulouse.

© Ubleam

© Ubleam

La BleamCard est une carte de visite classique sur papier. A un détail près : elle contient un logo interactif (baptisé « Bleam » mise au point par la start-up toulousaine). Une fois donnée à votre contact professionnel, ce dernier la scanne avec son Smartphone et accède aussitôt à l’ensemble de vos coordonnées téléphoniques et numériques (site web, blog, contenus commerciaux, photo du titulaire,…). Un moyen efficace pour avoir également des données toujours à jour.

Une carte de visite 80 % papier et 20% numérique
Il faut avouer que le concept est innovant et plutôt bluffant (voir la vidéo de démo). A l’heure du tout numérique, La BleamCard « prend le contrepied en alliant Print et digital » explique les co-fondateurs d’Ubleam, Samuel Boury et Olivier Mezzarobba. Ils ont constatés que « L’échange de la carte de visite reste essentiel bien que les relations se digitalisent de plus en plus« .

Projet de commercialisation
Sans surprise, le système connait de plus en plus le succès. Il a été primé lors du dernier « LeWeb13 » à Paris (conférence internationale qui dessine l’Internet du futur). Aujourd’hui et ce jusqu’au 5 juin, Samuel Boury et Olivier Mezzarobba lancent une campagne de crowdfunding pour récolter des fonds et lancer la commercialisation du service. En attendant, la BleamCard est une bonne carte de visite pour Toulouse, candidate au label « French Tech« .

27 Avr

La start-up toulousaine FidelPass révolutionne la carte de fidélité

© FidelPass

© FidelPass

Ras-le-bol d’avoir une douzaine de carte de fidélité dans votre sac à main ou portefeuille lorsque vous partez faire du shopping ? Pourquoi ne pas inventer une carte unique et connectée ? C’est désormais possible avec FidelPass, développé par une start-up toulousaine du même nom. Elle déploie actuellement sa solution innovante après 4 ans de perfectionnement.

Dés 2010, FidelPass lance cette idée inédite de solution globale de fidélité. Le principe est plutôt simple : une carte de fidélité unique et dématérialisable sur Smartphone (Version disponible sous Android et Apple). Et une tablette chez les commerçants qui sert de borne d’enregistrement. Le service est gratuit pour le consommateur.

L’autre innovation de FidelPass est de s’adresser essentiellement aux commerces de proximité qui n’ont pas toujours les moyens d’offrir un système de fidélité comme ceux des grandes enseignes. FidelPass leur propose un programme de fidélisation avec des points et des réductions à offrir à leurs clients. En cas de démocratisation du service, cela peut rapidement devenir indispensable. A l’heure actuelle, « seulement » un cinquantaine de commerçants de Toulouse participe au concept.

FidelPass envisage également de se développer au niveau national. « L’ambition est de développer d’ici la fin de l’année sur Parsi et sur au moins une autre métropole française » explique Florent Martenne-Duplan, président de FidelPass. Aujourd’hui, FidelPass est basé dans le quartier de Compan Caffareli à Toulouse et emploi 5 salariés.

26 Avr

Parodié sur Twitter, le club de football de Luzenac (Ariège) ne plaisante pas

© LAP - Luzenac Ariège Pyrénées

© LAP – Luzenac Ariège Pyrénées

A peine montée en Ligue 2, le petit club de football de Luzenac dans l’Ariège ne plaisante pas avec sa communication extérieure, notamment sur les réseaux sociaux. En effet, un petit malin a profité de l’engouement médiatique pour parodier le compte Twitter du club. Ouvert le 21 avril dernier, le faux compte Luzenac AP (@LuzenacEN) diffuse depuis des propos déplacés ou satiriques. Parmi les messages publiés : l’arrivée de Cristiano Ronaldo pour y finir sa carrière, des fausses félicitations au club d’Ajaccio, l’ouverture de négociations avec David Moyes, l’entraîneur limogé de Manchester United. Un humour qui n’est pas du goût des dirigeants ariégeois. Ils ont d’ailleurs décidé de porter plainte pour usurpation d’identité. « Le club par l’intermédiaire de son président Monsieur Jérôme Ducros tient à présenter ses excuses aux clubs concernés par les propos déplacés du faux compte Twitter« , a fait savoir Luzenac AP sur son site officiel. En attendant, retenez que le vrai compte Twitter du plus petit club de l’histoire de la Ligue 2 est @LuzenacAP.

Exemple de tweet du faux compte :

25 Avr

Fin du phénomène « Happy » en Midi-Pyrénées ?

Le phénomène « Happy » continue toujours de faire le buzz en Midi-Pyrénées. Tarbes vient de rejoindre les 11 autres lip-dub tournés dans notre région. Cependant, on note un essoufflement de ce phénomène de société qui résonne dans nos têtes depuis plus de 5 mois. Les plus courtes sont souvent les meilleures. Non ?

Pour (re)découvrir les « Happy » de la région :

24 Avr

Le photographe toulousain Dragon_Création, star d’Instagram

© Jean-Baptiste Ernest​

© Jean-Baptiste Ernest​

Le toulousain « Dragon Création » (@dragon_creation) est une véritable star sur le réseau social Instagram. Plus de 35 500 « followers » le suivent. Derrière ce pseudo, se cache Jean-Baptiste Ernest, 49 ans, photographe professionnel et indépendant installé dans le centre-ville de Toulouse. Spécialisé dans le multimédia (graphisme et site web), il est actuellement l’un des 50 plus importants photographes d’Instagram (Instaphotographers 2014). Dés la création de son compte en 2011, il s’amuse à photographier des scènes urbaines, des portraits, des objets, des bâtiments,… avec toujours une pointe de surréalisme et d’anachronisme. Toutes les photos sont ensuite retouchées avec le filtre « Earlybird », l’une des 18 que propose Instagram, afin de donner un aspect sépia. L’ensemble offre des créations photographiques atypiques et intemporelles. Un véritable travail artistique qui commence à être reconnu sur Internet mais aussi par la profession. Dragon Création a notamment participé à la dernière « Novela » ou au festival de photographie MAP à Toulouse.

Page Instagram de Dragon Création : http://instagram.com/dragon_creation#
Site web de Dragon Création : http://jbe977.wix.com/dragon-creation

© Jean-Baptiste Ernest​

© Jean-Baptiste Ernest​

© Jean-Baptiste Ernest​

© Jean-Baptiste Ernest​

 

18 Avr

Création de la « French Tech Toulouse » pour promouvoir le secteur numérique

© French Tech

© French Tech

Toulouse est candidat au nouveau label national « French Tech« . Mis en place en novembre 2013, ce programme de labellisation a pour objectif de « construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises » expliquait Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’innovation et à l’économie numérique lors du lancement.

En effet, la France est à la pointe dans le secteur du numérique. Le label « French Tech » veut ainsi promouvoir les talents (entrepreneurs, ingénieurs, blogueurs,…) d’aujourd’hui et de demain. Les métropoles labellisées auront accès à des services et à des ressources pour les soutenir.

Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Grenoble, Nancy sont d’ores et déjà candidates. A Toulouse, le secteur du numérique représente 34 000 emplois et plus de 2600 chercheurs. Midi-Pyrénées est également leader national dans l’édition de logiciels applicatifs, la programmation informatique et la fabrication d’équipements électriques et électroniques.

Pour plus d’info et soutenir la candidature toulousaine, la page « French Tech Toulouse » a été créée : http://www.frenchtechtoulouse.com/home/

17 Avr

Auch et l’Aveyron rejoignent le Phénomène « Happy »

Le phénomène « Happy » continue toujours de faire le buzz en Midi-Pyrénées. Auch et les communes du Villefranchois (Aveyron) viennent de rejoindre le phénomène mondial. Pour la capitale gersoise, la vidéo est à l’initiative des jeunes danseurs de Wallows. Quant à celle de l’Aveyron, elle regroupe les habitants de Najac, Roquefort, Belcastel, Villefranche-de-Rouergue tout en mettant en scène les plus beaux paysages du département.

Le « Happy from Auch » :

Au total, 10 Lip-dub du bonheur ont été tournés dans notre région. Vous pouvez les (re)découvrir via cette carte interactive :

« Happy » est un clip du chanteur américain Pharell Williams. Depuis 4 mois, des centaines de villes, établissements ou clubs sportifs à travers le monde réalisent leur propre version locale.

16 Avr

Le toulousain OverBlog racheté par l’éditeur numérique Webedia

© OverBlog

© OverBlog

La célèbre plateforme d’hébergement de blogs, OverBlog (née à Toulouse) vient d’être racheté par l’éditeur numérique Webedia qui pilote déjà les sites web d’Allocine, 750grammes et PureMédias. Depuis quelques mois, le groupe Ebuzzing cherchait à vendre OverBlog afin de se concentrer sur d’autres activités. Webedia aurait déboursé moins de 5 millions d’euros selon plusieurs sources médiatiques. Ce rachat sonne plutôt comme une bonne nouvelle pour la quarantaine de salariés d’OverBlog. Le nouveau propriétaire a de grandes ambitions : continuer à s’implanter aux Etats-Unis et investir également dans un centre technique à Toulouse.

La ville rose est en effet le berceau d’OverBlog. Le siège social s’y trouve toujours. Crée il y a 10 ans, en 2004, par 3 jeunes ingénieurs toulousains, Frédéric Montagnon, Gilles Moncaubeig et Julien Romanetto, OverBlog devient rapidement le leader européen de la création et de l’hébergement des blogs. Une success-story à la française. Aujourd’hui, OverBlog : c’est 11 millions de visiteurs uniques mensuels, 35 millions d’utilisateurs, la possibilité de créer son blog sans connaissances particulières, une présence dans 110 pays et des bureaux à Paris, Milan, New-York et…Toulouse où une douzaine de collaborateurs travaille.