08 Déc

Communication sur les réseaux sociaux : les préfectures de Midi-Pyrénées rattrapent leur retard

La préfecture des Hautes-Pyrénées (© Préfet des Hautes-Pyrénées)

La préfecture des Hautes-Pyrénées (© Préfet des Hautes-Pyrénées)

La moitié des Préfectures de Midi-Pyrénées reste encore absentes sur Facebook
Totalement absentes il y a un an du web 2.0, les préfectures de Midi-Pyrénées rattrapent aujourd’hui leur retard numérique. Les initiatives se sont multipliées en 2014. La préfecture du Tarn reste la pionnière avec sa page Facebook lancée en octobre 2013. Les autres administrations lui emboîtent le pas au printemps 2014 avec les pages Facebook de la Haute-Garonne et du Gers. Suivi, depuis fin novembre, de la Préfecture des Hautes-Pyrénées.

Cependant, la moitié des 8 préfectures Midi-Pyrénées est absente sur Facebook. La palme revient à l’Ariège qui n’aucun compte, se contentant de son site web. L’Aveyron, le Lot et le Tarn-et-Garonne n’ont pas Facebook mais viennent d’ouvrir un compte Twitter. Enfin, aucune Préfecture de la région ne se trouve sur Google+ ou Instagram.

Pourquoi communiquer sur les réseaux sociaux ?
La question peut se poser. Soyons honnête, ce n’est pas indispensable. Cependant, c’est la nouvelle façon de « consommer » l’information sur Internet depuis 4/5 ans en France. Nous sommes aujourd’hui nombreux à suivre l’actualité d’une organisation via sa page Facebook ou son compte Twitter. Plus besoin de surfer de site en site, l’information nous arrive directement.

La présence sur les réseaux sociaux est ainsi fortement conseillé pour toucher le plus grand nombre. Une audience virtuelle très utile en cas de gestion de crise. « Un réseau social actif aurait pu étoffer notre dispositif au moment des crues de juin 2013 » avoue Jessica Laylle, responsable de la communication à la Préfecture des Hautes-Pyrénées. D’ailleurs, d’autres instituions publiques l’ont déjà bien compris. La CAF ou les gendarmeries sont depuis longtemps fans des réseaux sociaux.

Julien Leroy

04 Déc

Toulouse : Wimha, le nouveau compagnon du voyageur 2.0

Vous partez en voyage ? N’oubliez pas d’accrocher le Wimha à votre le sac-à-dos. Il s’agit d’un objet connecté permettant de partager vos souvenirs de voyage. Une idée innovante conçue par 3 toulousains et fabriquée entièrement à Labège.

© Wimha

© Wimha

Votre nouveau compagnon de voyage pour 14,90 €
Le Wimha est « un totem en bois personnalisé comportant un QR code au dos » nous explique Bertran Ruiz, l’un des 3 cofondateurs du projet. « En flashant le code, le voyageur peut laisser un message, une photo et le partager via un carnet de voyage en ligne« . Les personnes abonnées peuvent alors suivre son itinéraire et ses aventures. Visuellement, le livre d’or comporte une cartographie des lieux visités et les messages postés. Chaque publication peut être commentée. L’outil est efficace et accessible à tous. Même pour « la mamie qui n’est pas abonnée aux réseaux sociaux » précise Bertran Ruiz.

© Wimha

© Wimha

De nombreux clients dont la Croix Rouge ou Supaero Toulouse
La start-up commercialise le Wimha depuis fin 2013 en ciblant principalement les entreprises et les associations. Elles ont été immédiatement séduites par le concept. La Croix Rouge est « notre plus gros client » annonce l’un des créateurs. L’organisation leur a commandé 650 Wimhas pour permettre aux bénévoles de signaler leur présence et de partager leurs rencontres sur le terrain. L’école aéronautique Supaero de Toulouse et le club toulousain de basket TMB ont également leurs totems !

Le Wimha est un totem en bois personnalisé comportant un QR code au dos pour immortaliser ses meilleurs moments passés en voyage

Un objet 100% Toulouse
Aujourd’hui, Wimha cherche à se développer auprès du grand public en profitant des fêtes de fin d’année. Pour 14,90 € par Wimha, vous avez le choix parmi 18 modèles personnalisés et labellisés Made in France. « L’objet est 100% Toulouse » insiste Bertran Ruiz. « Tous les totems sont fait main dans nos locaux » poursuit-il. Un cadeau idéal pour soutenir à la fois l’économie locale et les bonnes idées.

>>> Site web et boutique en lignenoel.wimha.com

Julien Leroy

01 Déc

Aéroport Toulouse-Blagnac : Wiseed a déposé son offre de rachat

Info France 3 Midi-Pyrénées. La deuxième et dernière phase de l’opération de crowdfounding « Rachetons l’aéroport de Toulouse-Blagnac » s’est achevée dimanche soir. Au total : 8000 internautes sont prêts à investir 18 millions d’euros. Si bien qu’une offre a été officiellement déposée, ce lundi matin, à l’Agence des Participations de l’état. Information confirmée par Thierry Merquiol, président-fondateur de WiSEED. Il espère une réponse d’ici mi-décembre. 

© MaxPPP

© MaxPPP

L’offre de Wiseed porte sur le rachat de 10,1% du capital détenu par l’Etat (évalué à 30 millions d’euros). L’objectif est de garder l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le giron public. Les collectivités locales (Métropole, CCI, Région, département) détiennent déjà 40 %. Additionnée à l’offre WISEED, ils seront majoritaires.

L’idée du rachat de l’aéroport par des citoyens a été lancée suite à la vente de 49,99% du capital détenu par l’Etat (une offre chinoise/canadienne pourrait l’emporter). « Quand j’ai vu que l’on bradait des équipements payés par le contribuable au quart du prix d’un Airbus A380, je me suis dit que l’on se moquait du monde » expliquait Thierry Merquiol lors du lancement. Un rêve qui devient peu à peu réalité…

Julien Leroy

Toulouse : le faux piratage du site du TFC ne fait pas rigoler tout le monde

© France 3 / Le yéti du faux piratage

© France 3 / Le yéti du faux piratage

Finalement, le piratage du site officiel du TFC (Toulouse football club) de jeudi dernier était un…canular. Les dirigeants du club toulousain l’ont reconnu hier. D’ailleurs, le yéti, qui affirmait dans une vidéo être le responsable de la cyberattaque, a donné le coup d’envoi du match TFC-Lorient au Stadium.

Lors de la cyberattaque du site, certains s’étaient inquiétés de la sécurité du site et de ses données. C’était notamment le cas de Xavier Mouton-Dubosc, spécialiste de la cybersécurité à Toulouse, interviewé sur ce blog. D’autres avaient émis des doutes sur la véritable identité du yéti pirate. Finalement, les seconds ont eu raison. Jusqu’à preuve du contraire…

Car, qui croire ? La direction du club toulousain avait reconnu officiellement le piratage lors d’une conférence de presse. Le TFC avait menacé de porter plainte. Pour finalement revenir sur ses aveux 48 heures plus tard. Un coup montée qui n’a pas fait rigoler tout le monde à Toulouse et sur les réseaux sociaux. « Un coup de pub particulièrement stupide qui jette le doute sur eux » résume Xavier Mouton-Dubosc.

Reste à espérer que la mauvaise blague s’arrête là sinon on pourra rebaptiser la célèbre fable « Le garçon qui criait au…Yéti ».

Julien Leroy

27 Nov

Toulouse : questions autour de la cyberattaque du site du TFC

Le piratage du site officiel du TFC (Toulouse football club) a fait le buzz ce matin. Et notamment chez les développeurs web de Toulouse. Comment un site de cette envergure a pu être victime d’une cyperattaque ? des hypothèses sont avancées.

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Pour les spécialistes de la cybersécurité, l’incident « pourrait révéler une défaillance technique de l’équipe chargée de la maintenance du site« . C’est notamment l’avis de Xavier Mouton-Dubosc, développeur web à Toulouse et animateur des ateliers-débat CryptoParty (regroupement de spécialistes et passionnés sur la sécurité Internet).

Pour lui, le(s) pirates(s) « aurait profité d’une faille de sécurité dans le CMS » utilisé par le site du TFC. Pour les non-experts, le CMS est le système de gestion du contenu qui permet d’alimenter et de concevoir un site. « En regardant le code source de la page [accessible par tous], on peut apprendre que le TFC utilise le CMS de Drupal » poursuit Xavier Mouton-Dubosc. Or ce Drupal comporte une faille de sécurité connue dans le milieu des informaticiens. Mais Drupal a « résolu ce bug il y a une dizaine de jours en proposant une mise à jour » précise notre expert.

Il est donc « probable que l’équipe de maintenance n’est pas téléchargée ce correctif » conclut-il, laissant une porte d’entrée au(x) pirate(s). Si cela n’est pas le cas, cela veut dire qu’il « y aurait une faille plus ancienne » poursuit Xavier Mouton-Dubosc. Peu importe l’hypothèse avancée, la situation est loin d’être rassurante.

D’autant plus que le site web contient des données personnelles. « Il s’agit d’un site e-commerce avec des données personnelles, voir bancaires » analyse Xavier Mouton-Dubosc. Il est possible que le(s) pirate(s) ait pu voler ces données. En attendant de connaître les causes officielles, Xavier Mouton-Dubosc « ne cautionne pas ce qu’à fait ce pirate » mais reste sensible aux questions de sécurité de nos données sur Internet.

Julien Leroy

Santé : une application mobile pour trouver un médecin au CHU de Toulouse

© DR

© DR

Le CHU de Toulouse lance une application mobile pour faciliter les rendez-vous médicaux et la visite du grand public.

Entièrement gratuite, cette application va devenir le couteau-suisse du patient. Tout d’abord, elle permet de retrouver et de prendre rendez-vous directement avec l’un des 2000 médecins et spécialistes travaillant dans les hôpitaux toulousains. « Avant, il existait un annuaire pour les professionnels plus le site internet pour les patients, depuis environ 5 ans. L’application permet de réunir les deux services », détaille le service de communication du CHU. Et en cas d’urgence, une rubrique dédiée vous informe des gestes à suivre et des services à joindre.

L’application CHU Toulouse offre également toutes les informations pratiques pour préparer sa visite : plan d’accès des différents hôpitaux, parking et lignes de transports. Sans oublier, un annuaire des associations de familles et d’usagers classé par thème.

Et cerise sur le gâteau : l’application « est capable de fonctionner en zone blanche (absence de réseau 3G) » précise Dominique Soulié, responsable du service de communication. Bref, une application indispensable à télécharger sur vos smartphones via Google Play ou Apple Store.

Julien Leroy

25 Nov

Des milliers de citoyens prêts à investir 15 millions d’euros pour racheter l’aéroport de Toulouse

Le projet devient plus sérieux que jamais. L’opération de crowdfounding « Rachetons l’aéroport de Toulouse-Blagnac » s’est achevé hier soir. Elle dépasse les espérances de la plateforme toulousaine de financement participatif WISEED. Près de 15 millions d’euros d’intention ont été recueillis en l’espace de 5 jours !

wiseed

L’opération va être prolongée et le Gouvernement contacté
Les 6500 internautes participants à l’opération ont dressé le bilan, hier soir, avec le toulousain Thierry Merquiol, président-fondateur de WiSEED. Face à un tel succès, il a annoncé que l’opération sera prolongée jusqu’au dépôt d’une offre. En effet, WiSeed s’apprête à contacter le ministère de l’économie et l’Elysée pour leur faire part de leur intention de racheter 10,1% du capital détenu par l’Etat (évalué à 30 millions d’euros). L’objectif est de garder l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le giron public. Les collectivités locales (Métropole, CCI, Région, département) détiennent déjà 40 %. Additionnée à l’offre WISEED, ils seront majoritaires.

Pour y parvenir, il manque 15 millions supplémentaires. Et à condition que l’Etat accepte de vendre sa part d’action. En principe, rien ne l’interdit. D’où l’optimisme affiché des porteurs toulousains.

L’idée du rachat de l’aéroport par des citoyens a été lancée suite à la vente de 49,99% du capital détenu par l’Etat (une offre chinoise/canadienne pourrait l’emporter). « Quand j’ai vu que l’on bradait des équipements payés par le contribuable au quart du prix d’un Airbus A380, je me suis dit que l’on se moquait du monde » expliquait Thierry Merquiol lors du lancement. Un rêve qui devient peu à peu réalité…

Julien Leroy

24 Nov

Le député PS du Gers, Philippe Martin, dit adieu à Twitter

Philippe Martin (© MaxPPP)

Philippe Martin (© MaxPPP)

7 tweets et c’est fini. Philippe Martin vient de fermer son compte Twitter (@_phmartin_) à la surprise générale.

Le député PS et président du Conseil général du Gers l’a fait de manière directe en publiant 7 messages consécutifs. 7 tweets pour dénoncer l’absence de débat politique. « On passe plus de temps à réagir et à commenter qu’à agir ou faire » a-t-il écrit. L’élu socialiste préfère ainsi quitter les réseaux sociaux et « revenir aux places publiques et bistrots » pour rencontrer les électeurs. Un adieu numérique surprenant alors que Philippe Martin était l’un des élus locaux les plus actifs sur Twitter.

> Les 7 tweets d’adieux de Philippe Martin :

– Admettre que la politique s’éloigne de l’idée qu’on s’en faisait quand on s’est engagé 1/7

– Prendre conscience qu’on passe plus de temps à réagir et commenter qu’à agir ou faire 2/7

– Ne plus se mentir sur ce qu’on pense intimement de tout ça 3/7

– Retrouver de l’envie dans le réseau social des places publiques et des bistrots de @fhollande 4/7

– Se dire que c’est le bon moment pour, au moins, délaisser les réseaux sociaux 5/7

– Se rappeler Bossuet : « il faut laisser le passé dans l’oubli et l’avenir à la Providence » 6/7

– Bref, faire un pas de côté et fermer son compte-Twitter. Aujourd’hui. 7/7

Julien Leroy

Google rend hommage au peintre tarnais Toulouse-Lautrec

© Page d’accueil de Google du 24 novembre 2014

© Page d’accueil de Google du 24 novembre 2014

Aujourd’hui, on célèbre les 150 ans de la naissance du peintre tarnais Henri de Toulouse-Lautrec. Pour l’occasion, la page d’accueil de Google lui rend hommage depuis ce matin. Depuis 1998, le célèbre moteur de recherche détourne régulièrement son logo pour certains événements historiques. On appelle cela un Google Doodle. Et si vous cliquez sur ce dernier, vous pourrez (re)découvrir toute l’histoire de ce peintre d’Albi.

Julien Leroy

22 Nov

Fusion des régions : des malins achètent les noms de domaine du futur site web de Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon

© MaxPPP

© MaxPPP

Quel nom pour la future région entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ? La tâche s’annonce compliquée, notamment pour le futur site internet de la nouvelle collectivité territoriale.

En effet, plusieurs noms de domaine ont déjà été réservés par un ou plusieurs internautes malins. On appelle cela du cybersquatting. Rien d’illégal mais peut rapporter quelques centaines d’euros lors de la revente au propriétaire légitime. C’est ainsi que l’adresse : www.midi-roussillon.fr est réservée depuis juin 2014. Idem pour languedoc-pyrenees.fr et pyrenees-languedoc.fr depuis le début du mois d’octobre selon nos informations. Les 3 noms de domaines ont été enregistrés auprès de sociétés d’hébergement web basées à Paris et à Perpignan.

Selon La Dépêche du Midi, le (ou l’un) des internaute(s) astucieux est un chef d’entreprise, prénommé Pascal, vivant dans l’Aude et travaillant à Toulouse. Il avoue avoir réservé des noms de domaines en juin et espère les revendre à la nouvelle région. A condition qu’il ait vu juste…

En attendant, les élus locaux peuvent se rassurer avec le nom de domaine sud-pyrenees.fr encore disponible à ce jour. Même chose pour Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.fr même si cette appellation risque de n’être jamais adoptée.

Julien Leroy

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