13 Fév

Cinéma Parlant met à l’honneur la langue de Goethe sur grand écran

L’association Cinéma Parlant d’Angers présente la 11ème édition de la semaine de cinéma de langue allemande du 14 au 20 février au cinéma Les 400 Coups.

allemagne

Cette semaine est l’occasion de découvrir à travers une sélection de 7 films, la richesse du cinéma allemand d’aujourd’hui.

Des rencontres avec des enseignants et des échanges avec l’université d’Angers sont prévus et toutes les œuvres sont diffusées en version originale sous-titrée, une base d’apprentissage originale de la langue de Goethe !

Cet événement fait partie des actions menées par Cinéma Parlant.

Présente à Angers depuis 1976, cette association engagée, a pour vocation de coordonner des projets culturels et pédagogiques liés au cinéma et accompagnés par des professionnels de l’audiovisuel. 

LOGO_ACP_jaune2_avril10

Entretien avec Cécile Raynard, chargée de projets culturels au sein de l’association :

« Cinéma Parlant a été créée par un groupe de cinéphiles angevins fréquentant le cinéma associatif Le Club, devenu aujourd’hui le cinéma Les 400 Coups. Ces bénévoles souhaitaient amener de la parole autour des films projetés (d’où le nom de l’association). Quand Les 400 Coups sont devenus un cinéma privé, l’association Cinéma Parlant a poursuivi son partenariat avec ce cinéma, mais s’est aussi tournée vers d’autres activités, telles que les projets d’éducation à l’image. »

Et le champs d’action de l’association est impressionnant. Des projections, rencontres, ateliers de réalisation sont mis en oeuvre à travers des événements comme Films d’ici, sélection de courts-métrages dans le cadre du Festival Premiers Plans ou encore Docs d’ici, compétition de films documentaires pendant le Mois du documentaire.

Mais c’est vraiment l’éducation à l’image, le fil conducteur de cette association. Les actions en lien avec les enseignants, sont aussi bien à destination des plus jeunes que des collégiens, à travers une sélection de films et des mallettes pédagogiques adaptés aux différents âges. C’est un véritable travail de sensibilisation et de découverte de tous les genres cinématographiques. Cette volonté d’apprentissage est aussi présente avec Les ambassadeurs du cinéma, véritable réseau de relais du cinéma Art & Essai angevin dans les établissements scolaires.

L’idée est que les jeunes parlent aux jeunes !

Association militante et signataire de la Charte Culture et Solidarité, c’est surtout auprès d’un public éloigné à la culture que Cinéma Parlant oriente ses actions :

Avec Passeurs d’images l’association parle à un public qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, n’est pas touché par une offre cinématographique. Le dispositif consiste à la mise en place d’ateliers de création audiovisuelle, afin de travailler avec des effectifs réduits et de créer du lien social dans un quartier. Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique.

Ciné-vasion s’adresse aux détenus de la Maison d’Arrêt d’Angers, le but ici est de donner la parole aux détenus via le cinéma, en favorisant l’expression de soi et le débat. Cela contribue à maintenir le lien avec l’extérieur et participe à l’accompagnement des détenus dans leur développement personnel en vue de leur réinsertion.

Toutes ces actions sont possibles notamment grâce à des partenariats. Cécile explique que « le partenariat avec Les 400 Coups est historique. Celui avec Premiers Plans est tout aussi naturel, car nous avons des objectifs communs, notamment la formation du regard des jeunes spectateurs. La Ville d’Angers est le principal partenaire financier de Cinéma Parlant. Elle nous accompagne aussi sur la mise en place de certains projets. »

SA_2018_LOU_ANDREAS_SALOMELe lien avec le cinéma des 400 Coups a rendu possible les semaines de cinéma de langue allemande, espagnole, anglaise et italienne. « La première semaine créée a été celle de langue espagnole. » nous confie Cécile. « A cette époque (1991), ces films étaient plus rares, et peu connus du grand public. L’idée a donc été de les rassembler sur des semaines thématiques événementielles. Des enseignants ont très vite été associés à la démarche, et chacune des semaines est aujourd’hui programmée avec un comité d’enseignants (…) Cela permet aux élèves de collèges, lycées et universités de mieux se familiariser avec l’écoute de la langue, mais aussi de mieux appréhender les cultures des pays respectifs. »

►Rendez-vous du 14 au 20 février pour la semaine de cinéma de langue allemande.

►Retrouvez toutes les informations sur l’association Cinéma Parlant d’Angers

07 Fév

Festival Enfants des Toiles, parole à la jeunesse

enfants des toilesVenez découvrir l’histoire de Martin, Moonee, Shula ou Paméla du 9 au 17 février à l’Entracte de Sablé sur Sarthe avec le festival Enfants des Toiles.

Avec une sélection de 10 films venus de France, du Portugal, ou du Chili , ce festival donne la parole à des enfants, adolescents de ce monde, sur des thèmes forts comme l’émancipation, la différence, le bouleversement familiale,…

entracte

Pour la soirée d’ouverture, vendredi 9 février à 19h30, le public sera invité à rencontrer le jury, autour d’un verre et d’un buffet portugais.
À 20h30, projection de Tous les rêves du monde de Laurence Ferreira Barbosa, en présence de l’actrice principale Paméla Constantino-Ramos. Cette dernière sera présente à l’issue de la projection pour une rencontre avec le public.

enfants des toiles (2)

Un ciné-club avec Bonjour, le chef d’oeuvre sur l’enfance du réalisateur Yasujirô Ozu est prévu le dimanche 11 février à 11h00, la pédagogue Ghislaine Lassiaz proposera avant la projection, quelques pistes de lecture pour découvrir ce film japonais avec un regard averti. À l’issue de la projection, ces pistes serviront de base pour engager une discussion.

 

Samedi 17 février à 18h30, lors de la soirée de clôture, les prix du public et du jury seront dévoilés. Ghislaine Lassiaz animera un débat sur les films de l’édition 2018, elle sera entourée des jurés qui expliqueront leurs choix à cette occasion.

Et à 20h30, L’Entracte vous invite à découvrir le film lauréat du prix du jury 2018, projeté une dernière fois gratuitement.

►Toute les infos sur le site de L’Entracte

24 Jan

Un festival de courts-métrages !

Dans la Sarthe, si le chiffre 24 est synonyme des 24 heures du Mans auto, moto et Cie, il est aussi attaché à un festival de cinéma hors-norme, le festival des 24 courts.

Cet événement qui a lieu du 26 janvier au 4 février, met à l’honneur le cinéma d’un genre très particulier : le court-métrage. Exercice qui se révèle un vrai défi : raconter une histoire, faire vivre des personnages, provoquer des émotions, le tout en moins de 30 minutes.

24 courts

A l’origine de ce festival, une association Au Film des Mots, créée en 2001 par des réalisateurs sarthois pour développer des projets et aider à la diffusion de courts-métrages. Mais c’est en 2004, que le festival des 24 courts est lancé par un passionné du 7ème art, Claude Saussereau, enseignant, scénariste et réalisateur. Dès la première année, le public répond présent pour cet événement qui n’a cessé depuis de confirmer ce succès.

Pour cette 15ème édition, 68 courts-métrages ont été sélectionnés sur les 1000 films reçus, une chance pour ces réalisateurs de voir leurs œuvres sur grand écran, mais aussi l’occasion de rencontres et d’échanges avec des festivaliers de plus en plus fidèles.

Et si ce festival entièrement consacré aux courts-métrages est assez unique, l’originalité est aussi de proposer la projection des différentes catégories dans 4 lieux de la région, à la ville comme à la campagne, au Mans comme à Bouloire :

Vendredi 26 janvier à 20h30 : Ciné d’ici à la salle François Rabelais à Changé. C’est la 2ème édition pour cet événement en marge du festival qui propose une sélection de films d’auteurs sarthois. Un vrai moment d’échanges, sans compétition.

Vendredi 2 février à 20h : Les 24 tout courts au cinéma Les Cinéastes au Mans. Le festival dans le festival, les 24 tout courts a pour objectif de valoriser la production et le travail des auteurs de courts-métrages d’animation ou de fiction de moins de 5 minutes. La projection est suivie du palmarès pour cette catégorie.

24 courts (1)

Samedi 3 février de 16h à 22h30 : Les 24 courts – sélection internationale au théâtre Epidaure à Bouloire. Dans cet ancien hospice reconverti en théâtre, ce sont 8 films qui nous viennent de Bulgarie, de Belgique ou de Russie qui seront jugés. Et la soirée se clôturera après le palmarès, par un cabaret-spectacle-projection « Argentic Rodéo »

Dimanche 4 février de 10h à 18h : Les 24 courts – sélection nationale au cinéma Simone Signoret à Mulsanne. C’est une programmation très attendue par les fidèles de ce festival, l’occasion d’apprécier une sélection de films porteurs de thèmes forts comme le racisme, la famille ou la vieillesse.

24 courtsCette année, le jury est co-présidé par deux acteurs de talent : Marie-Christine Adam (vue dans de nombreux films comme Disco de Fabien Onteniente ou Le Capital de Costa-Gavras) et Philippe Caroit (présent sur le petit écran avec la série RIS Police scientifique ou au cinéma dans Les Randonneurs à Saint-Tropez de Philippe Harel).

Le public jeune sera aussi bien représenté avec la participation d’un jury d’étudiants, et une sélection de coups de cœur des collégiens et lycéens de la région.

Toutes les infos sur le site : www.24courts.fr

21 Jan

Les cinémas de Mayenne prennent soin de vous…

Avec Les Rencontres Cinéma et Santé du 22 au 30 janvier 2018, le grand écran vient ausculter notre relation à la santé.

affiche-cine-et-sante (1)

Pour la 14ème année consécutive, les salles de cinéma du nord Mayenne proposent un programme de 6 films sur des thèmes de santé comme la drogue, la greffe ou l’enfermement psychiatrique. Ces documentaires ou fictions seront accompagnés de débats, d’échanges avec les réalisateurs, acteurs ou professionnels de santé.

rencontres (1)►Le Vox Mayenne accueillera la soirée d’ouverture lundi 22 janvier à 20h30, avec la projection en avant-première du film « La fête est finie », en présence de la réalisatrice Marie Garel-Weiss et des deux actrices principales, Zita Hanrot (César du Meilleur Espoir Féminin pour Fatima, en 2016), et Clémence Boisnard. Ce long-métrage aborde le thème de la toxicomanie chez les jeunes et du cheminement pour s’en sortir.

 

► »Réparer les vivants » de Katell Quillévéré sur le don d’organe sera diffusé mardi 23 à 20h30 au cinéma l’Aiglon de St Pierre-des-Nids et sera suivie d’une rencontre avec les médecins de ce secteur.

►Mercredi 24 au cinéma de Gorron, Arnaud Ray viendra présenté son tonitruant documentaire « Huguette the Power » où les seniors trouvent une deuxième jeunesse grâce à un projet musical.

►A Ernée jeudi 25, le documentaire « Les sentinelles » donne la parole aux agriculteurs, ouvriers, empoisonnés par l’amiante ou les pesticides, une soirée en présence de son réalisateur, Pierre Pézerat.

► »12 jours » de Raymond Depardon sera l’occasion de parler de l’enfermement psychiatrique, avec Xavier Talois, cadre supérieur de santé, pôle santé mentale du CHNM. Rendez-vous au Vox à Mayenne, vendredi 26 à 20h30.

►Et toujours au Vox, le film « Roues libres » d’Attila Till viendra clôturer ces rencontres, mardi 30 janvier à 20h30. Une comédie noire, grinçante sur des bad boys en fauteuil roulant. Un film digne des frères Cohen ou d’un Tarantino !

Pour compléter cet événement, une exposition photo est proposée par Sophie Faguer, jeune photographe mayennaise. Elle expose une série de portraits en 16/9 aux couleurs désaturées, de son frère Léo, mettant ainsi en scène celui pour qui la parole était devenue un obstacle infranchissable. A découvrir jusqu’au 30 janvier au cinéma le Vox à Mayenne.

►Toutes les infos sur le site Atmosphère53

19 Jan

Succès pour les documentaires algériens au festival Premiers Plans

Il y avait un parfum d’Orient mercredi soir au festival Premiers Plans d’Angers …

Trois films issus du laboratoire documentaire d’Alger étaient présentés ce soir là et ce fut un véritable succès.

Xavier Liébard, réalisateur nantais de documentaires dont le récent « Les voix du large », est à l’initiative de ce projet, il nous raconte cette soirée forte en émotion pour ces jeunes réalisateurs algériens présents.

« C’est un carton plein pour la première projection des quatrièmes labos d’Alger, la salle était complète et le public particulièrement attentif aux oeuvres présentées :
.
►Louisa Beskri, réalisatrice de « Birds » a fait le déplacement depuis Alger pour rencontrer le public angevin. Âgée d’à peine 25 ans, elle porte un premier film documentaire sans concession qui suit pas à pas Abderaman, jeune enfant d’immigré de 6 ans qui fait la manche dans les rues de Tipaza. Ce document brut, montre une enfance rude, mais qui sait garder une belle part d’insouciance, comme si la jeunesse d’où qu’elle vienne permettait tous les possibles.
« Birds » est déjà sélectionné dans plusieurs festivals au Nigéria, à Palerme en Sicile et à Stockholm en Suède.
►Zidani El Keyer a également fait le déplacement pour présenter « Nice very Nice », un portrait tendre de Didou, vieil habitant d’un quartier mythique d’Alger : la Casbah. Didou a construit dans son appartement une improbable fresque mauresque en mémoire à sa femme disparue, qui s’étend jusque dans la rue en contrebas. Malgré ses 89 ans, il continue à sculpter son oeuvre. Cet hommage amoureux, à l’image du facteur cheval, attire de nombreux touristes en visite dans le vieil Alger.
Zidani a découvert Didou il y’a quelques années. Marqué par cette rencontre, ému par ce geste, le jeune réalisateur avait à cœur de filmer ce personnage et d’en laisser une trace. Les Labos d’Alger lui ont permis de mettre en lumière un thème fort, ce que nous sommes capables de faire par amour.
Son film vient également d’être sélectionné en Sicile et au festival du film africain de Louxor en Egypte.

 

soirée labo (1)►Enfin le 3ème film, dont le réalisateur Narcisse Youmbi n’a pu faire le déplacement, « Dr Fatma » évoque le portrait d’une femme gynécologue et obstétricienne au moment des consultations avec ses patientes. Son cabinet, lieu d’intimité et de confidence devient un véritable révélateur de la place de la femme. Dans un ton drôle et un véritable sens de la mise en scène le Dr Fatma exhorte ses patientes a ne pas se laisser diriger et à choisir leur destin.

A l’issue de la projection de ces trois films, Xavier Liébard nous confirme que « charmée par la diversité et la force de ces propositions, la salle a su encourager ces jeunes graines de cinéastes algériens à continuer. »

Le festival Premiers Plans qui a une véritable vocation de découvreur de talents, prouve encore une fois son attachement et sa motivation à faire émerger et à épauler de nouveaux réalisateurs. Avec le laboratoire documentaire d’Alger, ces jeunes algériens ont pu donner à voir au public des films forts et engagés.
A n’en pas douter voici de jeunes auteurs à suivre …
.
La reprise de la projection des labos d’Alger est prévue ce soir à 19h45, Salle 6 au cinéma Les 400 coups d’Angers – séance gratuite dans la limite des places disponibles.
 .

 

14 Jan

Festival Premiers Plans, zoom sur le labo d’Alger

PREMIERS PLANS

Angers déroule le tapis rouge au 7ème art jusqu’au 21 janvier avec le Festival Premiers Plans qui met en lumière le jeune cinéma européen.

Si Premiers Plans, qui fête cette année son 30ème anniversaire, a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable du cinéma, ce que l’on sait moins, c’est qu’il œuvre à son développement grâce à des échanges et des partenariats avec des pays comme la Chine ou l’Algérie.

Depuis sa première édition en 1989, Premiers Plans se définit comme un véritable découvreur de talents, de nombreux réalisateurs qui y ont présenté leurs premières œuvres, sont maintenant des artistes confirmés à l’image d’Arnaud Desplechin, Danny Boyle ou Joachim Trier. De cette envie de se mettre au service de réalisateurs en devenir et de faire émerger de nouveaux talents, est né un partenariat avec l’Algérie, basé sur la formation aux films documentaires.

► Zoom sur le laboratoire documentaire d’Alger : avec Xavier Liébard, réalisateur de la région, à l’initiative de ce projet.

Pour Xavier, le Festival Premiers Plans est une affaire de cœur et de fidélité, il y collabore depuis de nombreuses années. Durant 6 ans, il s’est occupé du laboratoire documentaire dans le cadre des Ateliers d’Angers, qui a permis à une centaine d’amateurs passionnés et professionnels de se former à ce genre cinématographique, et de réaliser 30 courts-métrages documentaires.

cette expérience, s’était permettre aux gens d’aimer le cinéma, mais aussi de le pratiquer

Suite à ce succès, Xavier Massé, l’administrateur du festival et Pénélope Lamoureux chargée de mission culturelle à l’ambassade de France à Alger, ont proposé à Xavier d’exporter l’idée du laboratoire en l’adaptant aux besoins professionnels algériens.

Ainsi en 2014, l’aventure « Laboratoire documentaire d’Alger » est mise en place avec pour enjeu de former des professionnels algériens à tous les postes de construction d’un documentaire (réalisation, cadre, son, montage), avec une entrée spécifique sur le son dirigée par l’ingénieur du son, Arnaud Marten. Karim Moussaoui programmateur à l’institut français d’Alger et réalisateur reconnu (« En attendant les hirondelles » sélectionné en 2017 à un certain regard à Cannes), en coordonne la partie algérienne.

Cette formation pratique sur la réalisation documentaire, la seule existante en Algérie regroupant la totalité du processus de création de ce genre cinématographique, est désormais bien identifiée et reconnue. Les partenariats s’étoffent, notamment avec Dzair Tv pour l’Algérie et les ateliers Varans pour la France qui octroient des bourses aux réalisateurs algériens. Un vrai tissu de professionnels commence à apparaître autour de ces ateliers, offrant à la jeune génération une occasion de porter un regard neuf sur la société algérienne.

labo alger

Depuis sa création, une quarantaine de professionnels algériens a ainsi été accompagnée dans l’écriture et la réalisation, 12 films documentaires ont été produits, 12 petites formes sonores montées et mixées. Preuve du succès de cette formation : ces films ont obtenu une soixantaine de sélections dans des festivals à travers le monde et reçus 10 prix internationaux.

Projections, formations, réalisateurs invités à Angers puis à Alger, cartes blanches : c’est un véritable partenariat sur le long terme qui est monté dans le cadre de ce laboratoire entre l’Institut Français d’Alger et le festival Premiers Plans. Et cette année encore, cette collaboration permet à 12 professionnels algériens de présenter leur réalisation lors du festival.

Pour cette nouvelle édition, ils ont relevé un pari fou et audacieux : tourner 3 films documentaires en 20 jours sur le thème de « l’ombre et la lumière », avec un nouvel exercice : présenter une série de photos pour illustrer son thème. Pour ce contre-la-montre qui oblige à la coordination et l’efficacité, ils ont été accompagnés pédagogiquement par Xavier Liébard (réalisation), Yacine Bouaziz (montage) et Arnaud Marten (son).

Retrouvez ces 3 films : « Birds » de Louisa Beskri, « Nice, very nice » de Zidani El Kheyer et « Dr Fatma » de Narcisse Youmbi, au Festival Premiers Plans, lors de 2 soirées exceptionnelles : 

  • mercredi 17 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 Coups  – projection suivie d’une rencontre avec Xavier Liébard, Louisa Beskri, Zidani El Kheyer (réalisateurs) et Abdenour Hochiche (Institut français d’Alger)
  • vendredi 19 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 coups.

 

 

20 Nov

Festival des 3 continents, le jeune public répond présent !

f3c2017-330x495Du 21 au 28 novembre, retrouvez la 39ème édition du festival nantais consacré aux cinématographies d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.

La plupart des films qui y sont projetés n’ont jamais été diffusés en dehors de leur pays d’origine, le festival a ainsi acquis une réputation de découvreur : on peut citer le malien Souleymane Cissé, le hongkongais Wong Kar-wai, ou encore l’iranien Abbas Kiarostami, mais c’est bien auprès du public jeune que le festival tient ce rôle.

Le festival de 3 continents se veut un festival d’initiation au(x) cinéma(s), la démarche est de rendre les œuvres accessibles à tous, une attention toute particulière est mise sur le jeune public, les spectateurs de demain.

Rencontre avec Sandra Ricordeau, responsable du pôle publics et médiation pour le festival qui explique « qu’une programmation spécifique est mise en place en fonction des âges » :

  • Pour les tout-petits : « Premiers pas vers les 3 continents », est une invitation à approcher le festival dès 3 ans, avec des films et des court-métrages adaptés.
  • Pour les adolescents : « De l’autre côté des apparences : merveilleux, fantastique et autres étrangetés », le festival propose un programme thématique, ouvert à tous mais spécialement pensé pour les collégiens et lycéens.

Cette année, ce sont les différentes déclinaisons du fantastique qui sont mises à l’honneur avec une sélection de films ludiques, troublants, spectaculaires, où le cinéma montre son aptitude à enjamber les bordures du réel, à brouiller nos perceptions …

Sandra nous indique que « ces films font l’objet d’un accompagnement spécifique avec la mise en place du cahier des enseignants. Fruit d’un travail fait en amont, ce support est un véritable outil pédagogique, il permet d’aller plus loin et d’ouvrir des pistes de travail sur le cinéma, ses techniques, son sens, afin de rebondir vers d’autres domaines ». Ainsi, les films présentés sont toujours contextualisés et accompagnés, ils ouvrent le débat sur la satire politique, le rapport des classes ou encore le corps et l’espace.

Ces séances publiques et scolaires offrent une véritable « mixité des publics » et les enseignants ont répondu présents avec plus de 120 classes déjà inscrites. Et l’on vient de loin, à l’exemple de ce lycée de Douarnenez qui s’installe durant 3 jours à Nantes pour un véritable parcours cinématographique, entre film à visée plus pédagogique et séance de la sélection officielle.

  • Des actions sont faites aussi vers les « publics empêchés », tels que les enfants hospitalisés, les jeunes détenus ou les migrants.

Ainsi, le festival vient à eux : au service pédiatrie du CHU, des projections, des échanges et des ateliers comme une initiation aux maquillages d’effets spéciaux ont été organisés. A l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault, il a été mis en place une projection suivie d’un débat autour d’un film asiatique diffusé en VOSTF.

Sandra est particulièrement fière du travail accompli auprès des associations de quartier, des structures socio-culturelles ou des associations de migrants pour amener ce public différent vers le festival. Ces actions, c’est permettre à ces jeunes à priori peu enclins à aller vers ces cinématographies, d’accéder à une ouverture et éveiller un intérêt qu’ils ne soupçonnaient pas. Pour Sandra « ils se rendent compte que le festival est plus accessible et moins élitiste qu’ils ne le pensent… mon rôle c’est de semer des graines… on démocratise, on démystifie ».

  • Autre lien très étroit entre le festival et les jeunes, ce sont les différents partenariats qui ont été mis en place avec l’enseignement supérieur. Ces projets associent les singularités de chaque cursus avec l’événement du festival et les coulisses de son organisation.

A l’image de l’université de Nantes, où les étudiants du Master 2 InfoCom couvrent l’actualité du festival avec la création d’un journal, d’un blog et d’un fil d’actualité Instagram. Ou encore, les premières et terminales option cinéma du lycée Guist’hau qui livrent quotidiennement un cliché du jour pour diffusion sur les facebook et twitter du festival. Ils réalisent des courts films autobiographiques « Mon F3C », ainsi qu’un article « Mon festival de l’intérieur ».

Festival-des-3-continents

Le Festival des 3 Continents est bien là dans son rôle de découvreur et d’initiateur, comme en atteste Pacôme, élève en 1ère année du BTS Audiovisuel au lycée Léonard de Vinci à Montaigu : « Je connaissais déjà le festival depuis plusieurs années mais ce n’est que l’année dernière avec mon lycée que j’ai pu y accéder le temps d’une semaine … J’ai découvert des longs et des courts métrages qui m’ont profondément marqués … je vois ce festival comme une manière de s’ouvrir au monde et de s’ouvrir à, non pas un cinéma, mais à des cinémas. Et l’intérêt, c’est que chaque tranche d’âge à la possibilité de venir au festival, tant il y a de la diversité dans la programmation. »

Et de rajouter : « Le festival offre aux enfants une initiation intéressante au cinéma étranger, autre que le cinéma américain, tout en les éloignant des films d’animations populaires à l’humour parfois un peu trop facile. Mais je dirais au final que ce n’est pas une initiation uniquement pour le jeune public mais également pour n’importe quelle personne peu habituée à l’art cinématographique sous toutes ses formes. Et si c’est le cas, alors je pense que ce festival est fait pour eux. » 
 les-versets-de-l-oubli
Le rendez-vous est donné aux curieux, jeunes et moins jeunes pour partir explorer et découvrir ce cinéma d’ailleurs …

08 Nov

La Baule : du swing au cinéma

Affiche La Baule 2017 Devinez ce qu’ont en commun « L’aile ou la cuisse », « La chèvre », « Le dîner de cons » ou encore « Le placard » ?

Ce sont toutes des comédies mises en musique par Monsieur Vladimir Cosma !

Jusqu’au 12 novembre, le festival de cinéma et de musique de film de La Baule rend hommage à ce grand compositeur, à qui l’on doit les musiques les plus marquantes du cinéma français.

Cette année l’accent est donc mis sur les comédies, avec notamment un coup de projecteur sur Jacques Tati dont on fête les 110 ans de sa naissance et une projection en musique des films de Buster Keaton.

Mais cet événement sera aussi l’occasion de découvrir en avant-première quelques films très attendus comme « Beach rats » d’Eliza Hittman ou « M » de Sara Forestier, en compétition et que les membres du jury, présidé cette année par la réalisatrice Diane Kurys, devront départager.

Des rencontres avec des réalisateurs, des comédiens sont aussi au programme ainsi que des master-class dirigées notamment par Stéphane Lerouge, grand spécialiste de la musique de film ou par Vladimir Cosma lui-même.

Tout le programme

11 Oct

La Roche sur Yon : le rendez-vous de tous les cinémas

Le mois d’octobre est décidément un mois riche en festivals de cinéma, et en voici un très attendu …

image_programme_2017

Du 16 au 22 octobre, La Roche sur Yon s’immerge dans le monde du 7ème art, avec un festival de cinéma dont le maître mot est : éclectisme

Le programme de cette 8ème édition nous dévoile toutes nos envies de cinéma : du plus intimiste « Girls and Honey » de Pieter-Jan De Pue au plus populaire « Marguerite » de Xavier Giannoli, du plus nantais « La surface de réparation » de Christophe Régin au plus exotique « Bad lucky goat » du colombien Samir Oliveros, du film culte « Paris, Texas » de Wim Wenders à l’avant-première « Bad genius » de Nattawut Poonpiriya.

Un festival capable de réconcilier cinéphilie exigeante et grand public – Paolo Moretti (directeur de l’EPCCCY)

Placé sous le signe de la découverte, le festival de La Roche sur Yon va être l’occasion de découvrir en avant-première une sélection de films français et étrangers à travers une compétition internationale qui révèle l’actualité du cinéma contemporain. On y retrouvera le prochain film de Samuel Benchetrit « Chien » ou encore « Sollers point » de Matthew Porterfield, réalisateur déjà primé au festival. Pour les films plus inattendus, surprenants, sans contrainte de genre ou de durée, il y a la compétition « nouvelles vagues ».

Cette année, ce festival fait aussi la part belle aux rencontres, avec notamment un invité d’honneur : le réalisateur français Michel Gondry, cinéaste à l’inventivité débordante, sorte de touche-à-tout, à qui l’on doit « Eternal sunshine of the spotless mind », « La science des rêves » ou le réjouissant  » The Green Hornet ».

Rendez-vous dans les divers lieux de projection, au Grand R, au Cyel, au Fuzz’Yon, et au Concorde pour découvrir des films de tous les genres, de tous les styles, de toutes les audaces, de toutes les surprises …

►Tout sur le festival

06 Oct

Festival Ciné Alter’Natif – découverte du cinéma autochtone

affiche8ème édition pour ce festival entièrement dédié à l’art et au cinéma autochtones,il se déroule à Nantes (du 7 au 14 octobre) et à La Turballe (les 10 et 13 octobre) et cette année est placée sous le thème « Autochtones, Résistances… et Rock’n’Roll ». 

Ciné Alter’Natif se présente comme une fenêtre sur le monde des autochtones et sa créativité. Le but est donc de sensibiliser le public à la richesse de leurs oeuvres, d’offrir une tribune à cet autre cinéma et d’en découvrir l’extrême variété.

Porté par l’association « de la plume à l’écran », ce festival propose une programmation de longs-métrages documentaires en exclusivité française. On note le très attendu « RUMBLE, The Indians Who Rocked the World » de Catherine Bainbridge. Une oeuvre essentielle sur les musiciens amérindiens et leurs contributions inestimables à l’histoire de la musique. Projection à Nantes, mercredi 11 octobre au Concorde et à La Turballe, vendredi 13 octobre au Cinéma Atlantic.

Pour la partie rock’n’roll, un concert exceptionnel pour la soirée de clôture avec Alvin Youngblood Hart aura lieu au Dix à Nantes, le samedi 14 octobre. L’occasion d’entendre son blues du Sud des États-Unis, sa guitare aiguisée par le rock et sa voix fidèle à la terre folk. Un grand moment !

Egalement au programme : des projections de vidéo-clips, une remise des Prix du public et Prix Jeunesse, un buffet-bar solidaire, … et cette année encore, le Jardin des Plantes de Nantes devient pour l’occasion le quartier général du festival, invitant le public à pénétrer en terres autochtones de résistances… et de musiques !

►Toutes les infos sur le festival