13 Nov

Festival Adaptations : appel à candidatures

Le festival de cinéma ADAPTATIONS de Cholet consacré aux adaptations d’œuvres littéraires lance un appel à candidatures pour sa sélection 2019 :

– Les films candidats à la compétition devront être inspirés par un roman, nouvelle, bande dessinée, album jeunesse, etc.

– Les films doivent durer plus de 60 minutes.

– La compétition du festival est ouverte à tous les réalisateurs et producteurs de longs-métrages. La participation est gratuite.

> Date limite d’inscription : mardi 15 janvier 2019

Règlement et fiche d’inscription à retrouver sur le site du festival : http://www.adaptations-festival.com/

Cette 7ème édition du festival Adaptations se déroulera du 28 mars au 6 avril 2019 au Cinémovida de Cholet.

Tout sur la dernière édition du festival

 

11 Nov

Palmarès du Festival Cinéma et Musique de Film de La Baule

Clap de fin aujourd’hui pour le festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule. Le palmarès de cette 5ème édition a été dévoilée hier soir, lors d’une cérémonie à Atlantia.

Après un très bel hommage à Francis Lai qui fut le premier invité d’honneur en 2014, le jury du festival présidé par Catherine Jacob, a décerné les Ibis d’or.


– Le prix du Meilleur Film est attribué à l’unanimité au bouleversant « Sauver ou périr » de Frédéric Tellier, qui se voit aussi récompensé d’un ibis d’or pour la musique de Christophe Lapinta.

– 2 Ibis d’or pour « Guy » de Alex Lutz, Thibault Segouin et Anaïs Deban, récompensent le scénario et la performance d’acteur d’Alex Lutz.

– l’actrice belge Erika Sainte s’est vue remettre l’Ibis de la meilleure actrice pour « A 2 heures de Paris »

– le public a quant à lui plébiscité le film de Ludovic Bernard « Au bout des doigts » avec Lambert Wilson et Jules Benchetrit

– Ibis d’or du meilleur court métrage : « Les jouvencelles » de Delphine Corrard avec Annie Cordy et Jean-Claude Drouot

La soirée s’est poursuivie avec la remise de trois Ibis d’or d’honneur à Eric Serra, Jacques Perrin et Michael Lonsdale pour l’ensemble de leur carrière. Un concert d’Eric Serra, qui a interprété ses plus grands succès (Le Grand Bleu, Nikita, James Bond, Léon, etc.) est venu clôturer cette belle édition.

Rendez-vous l’année prochaine !

05 Nov

La, la, la … La Baule, le rendez-vous du cinéma et de la musique de film

Quelques petites notes de musique… peuvent nous transporter dans l’univers d’un film, c’est le pouvoir de la bande originale, véritable acteur d’une histoire. Ainsi certains chefs-d’oeuvre du 7ème art sont indissociables de leurs compositeurs : « Il était une fois dans l’ouest » et Ennio Morricone,  « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » et Yann Tiersen, ou encore « Le grand Bleu » et la musique d’Eric Serra.

Cette année, la grande bleue est au cœur du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, avec comme invité d’honneur, Eric Serra, qui à l’occasion des 30 ans du célèbre film d’Eric Besson « Le grand bleu » donnera un concert lors de la soirée de clôture, samedi 10 novembre.

La mer mais aussi les femmes sont à l’honneur pour cette 5ème édition, par le biais de la superbe affiche de l’artiste Sébastien Dupouey, mais aussi par la présence dans le jury de 3 comédiennes, Audrey Fleurot, Axelle Laffont et la truculente Catherine Jacob, très attendue dans le rôle de présidente de ce jury, formé aussi de 3 compositeurs, Mathieu Lamboley, Philippe Kelly et Alex Jaffray.

Cette année, le festival propose une sélection de 22 longs métrages en avant-premières, inédits ou récents, dont 8 en compétition comme « Sauver ou périr » de Frédéric Tellier, musique de Christophe Lapinta, « Amare Amaro » de Julien Paolini, musique de Pascale Filasto, ou encore « Au bout des doigts » de Ludovic Bernard, musique de Harry Allouche.

Des séances de films « classiques », des courts-métrages, des masterclass et des rencontres sont aussi au programme. Sans oublier la présence des réalisateurs, musiciens et membres des équipes venus présenter leurs films et échanger avec le public.

Cette année 11 prix seront décernés dont 4 Ibis d’honneur pour des personnalités emblématiques du cinéma et de la musique de film pour l’ensemble de leur carrière : Gérard Depardieu, Eric Serra, Jacques Perrin et Michael Lonsdale.

►Le Festival Cinéma et Musique de La Baule c’est du 6 au 11 novembre, retrouvez toutes les infos ici

22 Oct

Palmarès du Festival International du Film de La Roche : vis ma vie de festivalier

Dimanche 21 octobre : Clap de fin pour le Festival International du Film de La Roche-sur-Yon

Après une semaine de cinéma, de rencontres, de découvertes, d’avant-premières, la cérémonie de clôture du festival a révélée le palmarès de cette 9ème édition :

  • Grand prix du jury international : « What you gonna do when the world’s on fire ? » documentaire de Roberto Minervini – chronique sur la communauté afro-américaine de Baton Rouge en Louisiane face à une série de meurtres violents, durant l’été 2017. Une réflexion sur la question raciale, un portait intime de celles et ceux qui luttent pour la justice et la dignité.
  • Prix spécial du jury international : « Profile » de Timur Bekmambetov – thriller sur fond d’enquête sur les réseaux de recrutements sur internet de l’Etat islamique, et « La favorite » de Yorgos Lanthimos avec Emma Stone et Rachel Weisz –  déjà récompensé à la Mostra de Venise.
  • Prix nouvelles vagues : « D’un château, l’autre » d’Emmanuel Marre et une mention spéciale pour « Ne coupez pas! » de Schinichiro Ueda – qui avait retenu l’attention de nos envoyées spéciales et « Le discours d’acceptation glorieux de Nicolas Chauvin » de Benjamin Crotty
  • Prix du jury lycéen et prix du public : « Les drapeaux de papier » de Nathan Ambrosioni – un très jeune cinéaste à suivre.

Retour sur cette semaine, avec nos envoyées spéciales Armelle, Christine et Magali, programmatrices du cinéma Bonne Garde, qui nous racontent leur festival, leurs impressions de spectatrices…

Jour 1 : arrivée au Festival


Leur coup de cœur du jour : « Silvio et les autres » de Paolo Sorrentino, le biopic sur Silvio Berlusconi, avec Toni Servillo dans le rôle titre.

Jour 2 : on prend ses marques

A retenir : « Heavy Trip », un premier film finlandais, une comédie déjantée sur un groupe méconnu de heavy metal.

Jour 3 : Grosse journée, 6 films !

Gros coup de cœur pour « les drapeaux de papier » de Nathan Ambrosioni :

Jour 4 : Changement d’équipe …

« Museo » d’Alonso Ruizpalacios, un film original qui a séduit nos festivalières :

Jour 5 : de drôles de zombies, des skateuses et des volleyeuses pourchassées…

Beaucoup d’éclats de rires avec « Ne coupez pas! » de Schinichiro Ueda :

Dernier jour : 3 films, pour 3 styles

Tout d’abord  « L’heure de la sortie », en présence de son réalisateur Sébastien Marnier. L’histoire est celle d’un prof remplaçant dans un collège privé, qui prend la suite d’un enseignant ayant fait une tentative de suicide. On passe d’un school movie plutôt drôle (la salle était hilare !) à une lente contamination vers le film de genre, entre fantastique et horreur. Le film parle à merveille de l’adolescence et des peurs qui lui sont liées (personnellement mais aussi par rapport au monde dans lequel ils grandissent). Laurent Laffite et Emmanuelle Bercot sont excellents, ainsi que les adolescents, absolument angoissants !
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Un sandwich plus tard et destination l’Inde, avec « Maya », le dernier film de Mia Hansen-Løve. Le film suit le parcours initiatique de Gabriel, dans sa lente reconstruction après avoir été otage en Syrie. Il retourne alors en Inde, pays dans lequel il a vécu enfant, dans le but de retaper une maison familiale. La réalisatrice a voulu ce film comme une réponse à son précédent, L’avenir, où ici c’est l’amour qui permet au personnage d’avancer. Les images sont sublimes et la musique a quelque chose d’envoûtant.
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Et enfin mon coup de cœur du jour, le dernier film de Valeria Bruni-Tedeschi, « Les Estivants ». C’est ici l’adaptation d’une pièce, mais la réalisatrice y mélange de nombreux éléments de sa vie (sa mère y joue d’ailleurs !) et de ses sentiments. Elle souhaitait mettre les pieds dans le plats et il est certain qu’elle a réussi, puisque tout le monde en prend pour son grade, en particulier le milieu bourgeois. Les dialogues sont savoureux et le film nous émeut et nous touche encore plus par les différents niveaux de lecture qui y sont superposés.
Enfin pour finir, voici, si vous n’avez pas été convaincus par nos comptes-rendus cette semaine, des arguments pour vous donner envie de faire un tour au Festival du Film de La Roche-sur-Yon l’année prochaine :
– Il est proche de nous géographiquement.
– L’ambiance est sympa.
– C’est abordable niveaux prix, le pass illimité est à 50 euros (vite rentabilisé si on reste plusieurs jours).
– Facile d’accès en train depuis Nantes et la gare est à 5 minutes à pied du Cyel.
– On voit plein de films de tous styles, toutes nationalités et tous formats : en bref il y en a pour tous les goûts.
– Plutôt bien positionné sur le calendrier : mi-octobre il ne fait pas trop chaud, mais pas trop froid entre les séances.

►Un grand merci à nos envoyées spéciales Christine, Armelle et Magali et rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon…

15 Oct

Festival International du Film de La Roche-sur-Yon… Action !

C’est parti pour une semaine de cinéma du 15 au 21 octobre, avec le Festival International du Film de La Roche-sur-Yon. Un programme éclectique pour les passionnés du 7ème art, où chacun pourra trouver son bonheur :

Des avant-premières, des découvertes :

Pour cette 9ème édition, le festival propose 80 films à voir et revoir, dont 50 avant-premières françaises. Et ça commence dès ce soir avec « Le jeu » le dernier film de Fred Cavayé qui réunit autour d’un repas Bérénice Bejo, Stéphane De Groodt, ou encore Vincent Elbaz.

La part belle est faite aussi au cinéma de genre, avec une programmation de séances spéciales hautes en couleur, avec des propositions singulières et accessibles.

►2 compétitions pour 2 prix : 

Avec une sélection internationale, le Grand Prix du Jury Ciné +, sera l’occasion pour le public de découvrir l’actualité du cinéma contemporain à travers des formes de narration innovantes, comme le très étonnant « Touch me not » de Adina Pintilie ou le très attendu « La favorite » de Yorgos Lanthimos avec Emma Stone.

Quant à la compétition nouvelles vagues, elle présente des films inattendus, sans contrainte de genre ni de durée, qui ont le goût du risque et présentés ici en avant-première française.

►Une programmation pour les enfants et le jeune public : 

Partez à la découverte du Paris de la Belle Epoque avec « Dilili à Paris » le dernier film de Michel Ocelot, ou des cités incas avec « Pachamama » de Juan Antin. L’occasion de retrouver des grands noms du cinéma d’animation mais aussi de nouveaux talents lors de séances spéciales, d’avant-premières ou des ciné p’tits déj’

Des rencontres :

Avec une invitation à Karine Viard, c’est la plus éclectique des actrices françaises que le Festival veut mettre à l’honneur. Une occasion de redécouvrir les multiples univers cinématographiques de cette grande actrice de « Haut les cœurs ! » à « Polisse » en passant par « Lulu femme nue ».

19 Sep

Le Festival des Films à Roulettes : honneur aux « mauvais genres »

Le Festival des Films à Roulettes, c’est trois jours d’animations autour du cinéma, du 21 au 23 septembre, dans l’enceinte du Prieuré des Nobis de Montreuil-Bellay.

Pour cette 3ème édition, l’association des Films à Roulettes vous a concocté une programmation décalée et décomplexée autour d’un thème fil rouge : les mauvais genres. L’occasion de voir ou revoir ces films qui font la part belle aux décalés, aux loubards, aux maladroits, aux excentriques,… Une vingtaine d’œuvres projetées en salle ou en plein air, vous est proposée comme « O’Brother » des frères Coen, « Suspiria » de Dario Argento (interdit moins 12 ans) ou encore pour les plus jeunes « Panique au village » de Vincent Patar et Stéphane Aubier.

Ce festival c’est aussi trois jours d’animations pour tous. Ateliers, spectacles, concerts, expos, … et autres plaisirs artistiques sont au programme.

Découvrez la bande-annonce du festival réalisée par les jeunes du centre social Roland Charrier dans le cadre du dispositif Passeurs d’Images :

Portée par l’association FAR (Film à Roulettes) composée essentiellement de bénévoles, voilà une belle occasion de maintenir une activité culturelle et un dynamisme local par le biais du cinéma.

►Toute les infos sur facebook 

17 Sep

Un festival de jeunes talents au Hotmilk Film Makers de Cholet

Pas de compétition, pas de jury… mais des talents !

Du 21 au 23 septembre, se déroule le Hotmilk Film Makers, le festival du court-métrage de Cholet, l’occasion de découvrir des perles du cinéma et des jeunes auteurs passionnés. 

Pour cette 6ème édition le programme est à la hauteur avec 24 films projetés, des rencontres, une étrange séance, un atelier de pré-production et une vingtaine d’intervenants. Rencontre avec Ronald Guérin, organisateur du festival :

– Comment est né le festival ?
Un peu par hasard 🙂
J’ai toujours été un grand fan d’images, qu’elles soient fixes ou animées. Il y a 6 ans maintenant, en surfant sur le web, je suis tombé sur des vidéos, courts et clips, de jeunes choletais. J’ai été bluffé par la qualité de ces œuvres, et j’ai eu envie de les partager. J’ai donc contacté ces jeunes réals pour voir ensemble ce que l’on pouvait faire, quels autres films ils avaient produit. Une fois le contenu rassemblé, avec mon dossier sous le bras, j’ai été à la rencontre de Jeremy Cacheux, directeur du cinéma Cinémovida de Cholet, qui a été séduit par le projet et a tout de suite adhéré. C’est de ces belles rencontres et cette envie commune de partage qu’est né le festival.

– Pourquoi le format court ?
Le format court est un format très ouvert.
Ouvert à tous. Amateur comme professionnel. Avec ou sans budget. Ouvert à l’expérimentation. On peut réaliser des histoires très structurées, juste une tranche de vie, des films expérimentaux, avec paroles, sans paroles, et parfois même sans comédiens. C’est un format où l’on peut s’exprimer.

– Comment se fait le choix des courts-métrages ?
Pour la sélection « Junior », nous avons mis en place un jury composé de professionnels et de membres de l’association Aux films de la Moine (…) Ils ont pour mission de sélectionner deux œuvres qui ouvriront les séances du festival.
Pour les sélections « officielle » et « coup de cœur », je réalise encore la programmation seul. Je mets un point d’honneur à visionner tous les films que nous recevons. Cela me permet de mettre en place des séances spéciales, comme « L’étrange séance », quand je reçois des œuvres très qualitatives, mais pas forcément tout public. Avoir une vision globale me permet une grande souplesse pour la programmation.

– L’étrange séance, une envie de frisson ?
J’ai toujours eu une certaine affection pour le cinéma de genre. Lors de la 4e édition, nous avions déjà eu une étrange séance. A l’époque, nous avions reçu le film de Quarxx, « Un ciel bleu presque parfait ». Une œuvre magnifique, un ovni cinématographique, mais extrêmement compliqué à programmer, surtout pour un public familial. L’idée de « L’étrange séance » est venue de là.
Cette année, nous avons la chance d’avoir eu l’autorisation de la chaine américaine Crypt TV de diffuser « 100% organic », un court-métrage gore réalisé par le choletais Yoann Luis. Ayant reçu en parallèle d’autres œuvres d’épouvante, le retour de « l’étrange séance » était incontournable.

– Le temps fort de cette année ?
Tout est un temps fort 🙂 La programmation a été réalisée comme un ensemble. Les soirées sont assez différentes, et dans chacune d’entre elles il y a des pépites à découvrir.
Pour parler nouveautés :
– Le retour de « l’étrange séance » rendez-vous incontournable pour les amateurs du genre.
– Un atelier « pré-production » gratuit. Cela faisait plusieurs années que j’avais envie de mettre en place un véritable atelier pour aider à la réalisation de projets futurs. Les leitmotivs du festival ont toujours été la découverte et le partage. Nous avions envie d’aller plus loin dans le partage d’expérience.
Beaucoup d’amateurs veulent passer le pas et réaliser leur premier court-métrage, mais ne savent pas toujours comment mettre le projet sur les bons rails. J’avais envie que le festival puisse les accompagner, les aider dans leur démarche. C’est pourquoi, cette année, le réalisateur et producteur, Yoann Luis, animera un atelier « pré-production », gratuit et ouvert aux plus de 16 ans.

– Bilan des autres éditions ?
Depuis la première édition, le festival a su trouver un public de curieux. Jeremy Cacheux, directeur du Cinémovida et moi avons été surpris par cet engouement dès la première édition, engouement qui n’a pas cessé de croître en 5 ans. C’est grâce à la qualité des œuvres. Sans contenu, le festival n’existerait pas.

– Y a-t-il des réalisateurs que vous retrouvez ou suivez d’une année sur l’autre ?
En six éditions, le festival a reçu 78 intervenants différents (réalisateurs, producteurs, comédiens, scénaristes, professionnels en FX…). Nous suivons la carrière de ceux que nous avons reçus, mais aussi de jeunes réalisateurs, même si nous ne sélectionnons pas encore leurs œuvres.
Nous avons effectivement des réalisateurs très productifs que nous recevons, avec la plus grande joie, chaque année depuis la naissance du festival. Les réalisateurs Yoann Luis et Joris Favraud font presque partie des murs 🙂


Nous avons également reçu des jeunes réals qui sont passés par la sélection Junior, puis la sélection officielle. Je pense à Charles Mutombo-Cartier, Dylan El Kara et Ethan Guérin. D’autres professionnels ont participé à plusieurs éditions, comme Sébastien Vion, Corentin Luis, Simon Larvaron, Etienne Ménard, Anthony Bertaud…

– Certains sont-ils passés au long-métrage ?
Très peu encore, mais des projets sont en cours. On croise les doigts pour eux et on espère pouvoir diffuser leurs films sur Cholet 🙂
L’année dernière nous avons projeté le premier documentaire produit par Yoann Luis, « Everest Green » en film de clôture. Yoann est actuellement sur des projets de long-métrage de fiction mais cette fois-ci en tant que réalisateur.
Le court-métrage « Un ciel bleu presque parfait » réalisé par Quarxx, vient d’être adapté sous le titre « Tous les dieux du ciel ». Il sortira en salle en 2019.
Nous avons également reçu Julie Lena, monteuse sur le court-métrage d’Hubert Charuel, « Fox-Terrier », qui a travaillé ensuite sur son long-métrage « Petit Paysan » récompensé par 3 césars en 2018.

Hotmilk Film Makers, découvreur de talents … assurément !

►Hotmilk Film Makers au cinéma Movida de Cholet du 21 au 23 septembre.

►Toute la programmation du festival.

22 Août

Les Ateliers d’Angers, un coup de pouce pour de jeunes cinéastes

Réaliser son premier long métrage de fiction, voilà un sacré défi !

Créés en 2005 par Jeanne Moreau et Claude-Éric Poiroux au sein de l’association Premiers Plans, les Ateliers d’Angers s’adressent à de jeunes cinéastes ayant déjà tourné des courts métrages, et qui se préparent à réaliser leur premier long métrage.

Pour cette 14ème édition, les Ateliers d’Angers accueillent 7 jeunes réalisateurs en provenance de France, d’Iran et du Liban. Pendant 7 jours, du 22 au 29 août, ils bénéficient des enseignements et du regard critique de professionnels du milieu cinéma pour peaufiner leur projet.

Au programme pour le public : masterclass, conférences, animations et tous les soirs une projection d’un film en avant-première suivie d’un échange avec le réalisateur ou scénariste du film.

L’occasion de découvrir le dernier film de Guillaume Senez « Nos batailles », sélectionné cette année à Cannes, à la Semaine de la Critique. Ce jeune réalisateur a participé aux Ateliers d’Angers en 2011, pour développer le projet de son premier long métrage, « Keeper » qui a reçu le Prix du public des longs métrages européens au Festival Premiers Plans en 2016.

« Girl » de Lukas Dhont sera aussi à l’affiche. L’histoire de Lara, 15 ans dont le rêve est de devenir danseuse étoile, mais qui est née dans le corps d’un garçon. Ce film a été sélectionné cette année à Cannes, dans la catégorie Un Certain Regard et a reçu 4 prix : la Caméra d’or, le prix d’interprétation pour Victor Polster, la Queer Palm et le Prix Fipresci de la critique internationale. Lukas Dhont était venu aux Ateliers d’Angers en 2016 pour développer ce projet.

 

Cette année, un hommage particulier sera rendu à la comédienne Jeanne Moreau, décédée en 2017. Cette angevine de cœur, était la marraine du Festival Premiers Plans dont elle a été la présidente en 2003. Le 28 août, la rue Claveau, adresse du cinéma des 400 coups et des bureaux du festival Premiers Plans, devient la rue Jeanne Moreau. Cette inauguration sera suivi de la projection du film « Jules et Jim » de François Truffaut.

 

►Toute les infos sur le site des Ateliers d’Angers

09 Juil

Les jardins se transforment en salles de cinéma pour le festival Aux heures d’été de Nantes

Aux heures d’été, c’est le festival nantais et gratuit des cultures d’ici et d’ailleurs avec des concerts, spectacles, cinéma et lectures, du 10 juillet au 17 août. Une belle manière de partager 6 semaines d’apéros et de pique-niques avec des musiciens, comédiens et cinéastes du monde entier, en toute simplicité.

Le mercredi soir c’est cinéma ! Avec une sélection de films à découvrir allongé dans l’herbe d’un joli parc nantais. Chaque semaine, on change de salle ou plutôt de jardin pour une nouvelle séance sur un écran géant gonflable.

►11 juillet à 22h45 au Parc Potager de la Crapaudine – Djam de Tony Gatlif (2017)

La jeune grecque Djam est envoyée à Istanbul par son oncle pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une française de 19 ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour être bénévole auprès des réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile.

►12 juillet à 22h45 au Jardin des Plantes – Le cadet d’eau douce de Charles Reisner (1928) avec Buster Keaton, un ciné-concert exceptionnel mis en musique par Ekko.

À la fin de ses études, le jeune William Canfield retrouve son père, propriétaire d’un vieux bateau qui navigue sur le Mississippi. Le vieux Canfield voudrait que son fils l’aide mais William a mieux à faire…
Pour mettre ce Cadet d’eau douce en musique, Ekko a choisi de s’affranchir des codes du cinéma muet en proposant une partition résolument moderne : acoustique et électronique se mêlent pour offrir un regard nouveau sur ce film drôle, poétique, émouvant et empreint d’humanité.

►18 juillet à 22h30 au Parc de Bottière-Chénaie – Bienvenus ! de Rune Denstad Langlo (2016) 

Propriétaire d’un hôtel quasiment en faillite dans les montagnes norvégiennes, Primus entreprend de le transformer en centre d’accueil des réfugiés pour profiter des subventions. Cette idée ne s’avère pas si simple!

►25 juillet à 22h30 à l’Embarcadère de Port-Boyer – Ma vie de courgette film d’animation de Claude Barras (2015)

Courgette est un vaillant petit garçon. Quand sa mère meurt, il croit qu’il est seul au monde. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Il va découvrir et apprendre des tas de choses et pourquoi pas même, être heureux !

►1er août à 22h15 au Parc de la Méta Bellevue – Un vent de liberté de Behnam Behzadi (2017)

A 35 ans, Niloofar vit seule avec sa mère à Téhéran. Pour protéger cette dernière de la pollution de l’air de cette grosse mégalopole, la famille décide unilatéralement que Niloofar devra déménager et suivre sa mère à la campagne. Alors qu’elle s’est toujours pliée aux exigences des autres, Niloofar entend, cette fois-ci, penser à sa vie.

►8 août à 22h15 à l’Hippodrome de Nantes – Paris la blanche de Lidia Terki (2017)

Rekia vit seule dans un village de Kabylie alors que son mari travaille en France depuis les années 1960. Elle n’a plus de nouvelles de lui depuis son dernier passage au pays il y a quatre ans. Bien décidée à le retrouver, elle traverse l’Algérie, la France et part à sa recherche dans Paris.

►15 août à 22h00 au Bassin des Dervallières – Le fils de Jean de Philippe Lioret (2016)

À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu’il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d’aller à l’enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n’a connaissance de son existence…

Venez pique-niquer avant la séance pour profiter de l’ambiance et du soleil couchant dans les parcs ! 

Retrouvez toute la programmation Aux heures d’été