24 Fév

Le meilleur du cinéma 2017 pour les enfants

Avec l’arrivée des vacances, le festival de cinéma Télérama Enfants tombe à pic ! Rendez-vous dans vos salles obscures en famille jusqu’au 6 mars.

Pour cette 2ème édition, redécouvrez une sélection des 11 meilleurs films pour enfants projetés pendant l’année 2017 mais aussi 3 avant-premières… 

Dans la région, plusieurs cinémas proposent cet événement :

Cinéma Jacques Tati à St Nazaire

Un choix de 6 films, pour petits et grands : 2 avant-premières, 1 grand classique, 1 conte qui en contient plusieurs, 1 programme de courts-métrages hauts en couleurs et la dernière merveille des studios Pixar. Durant toute la quinzaine sont proposés aux enfants : des goûters, un concours d’affiches, un quizz ludique avec des cadeaux à la clef !

Le programme du Jacques Tati

Cinéma Les Cinéastes au Mans

Les enfants de 3 à 6 ans seront charmés par La ronde des couleurs. Les plus grands seront passionnés par les aventures rocambolesques de Agatha, ma voisine détective. La Vallée des loups, nous emmènera à la rencontre des loups sauvages dans leur milieu naturel. Le patrimoine sera également à l’honneur avec Cadet d’eau douce de Buster Keaton, un classique intergénérationnel proposé en version restaurée.

Le programme Les Cinéastes

Cinéma Les 400 coups d’Angers

Une sélection de 7 films dont  Paddington 2 ou Des trésors plein ma poche sont proposés. Des séances avec des goûters, mais aussi des rencontres avec Simon Astier réalisateur-plasticien ou Romain Ollivier de la librairie Azu Manga.

Le programme Les 400 Coups

Cinéma Le Vox à Mayenne

Le Vox entraîne petits et grands dans les aventures de Croc-Blanc ou Le voyage de Lila en avant-première.

Le programme Le Vox

Cinéma Katorza à Nantes

A l’issue des projections de 7 films pour tous les âges, des animations et des goûters sont proposés.

Le programme du Katorza

Cinéma Le CEP à Vallet

Au programme cette année au Cep, 8 films, 2 avant-premières, et des animations sur certaines séances comme le très attendu ciné-concert qui suit la projection de Polichinelle et les contes merveilleux.

Le programme du CEP

Cinéma St Joseph à Pornic 

Des projections avec des ateliers et des rencontres notamment avec Jocelyne Thomas photographe et auteur.

Le programme du St Joseph

Pour bénéficier du tarif festival (3,50€ par personne et par séance ) il vous suffit de présenter à la caisse, dûment rempli, le pass pour 2 personnes à découper dans les Télérama des 21 et 28 février.

 

16 Fév

Le festival Montre ton court! recherche des films

Réalisateurs de Loire-Atlantique, cet appel est pour vous !
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Le cinéma Saint-Paul de Rezé recherche des films pour son festival de courts-métrages qui aura lieu le 25 mai.
Les critères :
Les films ne doivent pas excéder les 7 minutes, tous les genres cinématographiques sont acceptés, les réalisateurs impérativement résidents de Loire-Atlantique peuvent être des écoles, associations ou candidats libres sans de limite d’âge.
Tous les courts-métrages doivent être envoyés au cinéma avant le 15 mars.
Une sélection de 10 films sera faite par les bénévoles de l’association du cinéma Saint-Paul de Rezé pour être ensuite présentée aux spectateurs.
Le festival se déroulera le vendredi 25 Mai 2018 dans la grande salle du cinéma, les réalisateurs sélectionnés seront présents pour des moments d’échanges, et à l’issue des projections c’est le public qui désignera son favori.
Le réalisateur gagnant verra son film projeté plusieurs fois dans le cinéma.
►Toutes les infos et règlement sur le site du cinéma

13 Fév

Cinéma Parlant met à l’honneur la langue de Goethe sur grand écran

L’association Cinéma Parlant d’Angers présente la 11ème édition de la semaine de cinéma de langue allemande du 14 au 20 février au cinéma Les 400 Coups.

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Cette semaine est l’occasion de découvrir à travers une sélection de 7 films, la richesse du cinéma allemand d’aujourd’hui.

Des rencontres avec des enseignants et des échanges avec l’université d’Angers sont prévus et toutes les œuvres sont diffusées en version originale sous-titrée, une base d’apprentissage originale de la langue de Goethe !

Cet événement fait partie des actions menées par Cinéma Parlant.

Présente à Angers depuis 1976, cette association engagée, a pour vocation de coordonner des projets culturels et pédagogiques liés au cinéma et accompagnés par des professionnels de l’audiovisuel. 

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Entretien avec Cécile Raynard, chargée de projets culturels au sein de l’association :

« Cinéma Parlant a été créée par un groupe de cinéphiles angevins fréquentant le cinéma associatif Le Club, devenu aujourd’hui le cinéma Les 400 Coups. Ces bénévoles souhaitaient amener de la parole autour des films projetés (d’où le nom de l’association). Quand Les 400 Coups sont devenus un cinéma privé, l’association Cinéma Parlant a poursuivi son partenariat avec ce cinéma, mais s’est aussi tournée vers d’autres activités, telles que les projets d’éducation à l’image. »

Et le champs d’action de l’association est impressionnant. Des projections, rencontres, ateliers de réalisation sont mis en oeuvre à travers des événements comme Films d’ici, sélection de courts-métrages dans le cadre du Festival Premiers Plans ou encore Docs d’ici, compétition de films documentaires pendant le Mois du documentaire.

Mais c’est vraiment l’éducation à l’image, le fil conducteur de cette association. Les actions en lien avec les enseignants, sont aussi bien à destination des plus jeunes que des collégiens, à travers une sélection de films et des mallettes pédagogiques adaptés aux différents âges. C’est un véritable travail de sensibilisation et de découverte de tous les genres cinématographiques. Cette volonté d’apprentissage est aussi présente avec Les ambassadeurs du cinéma, véritable réseau de relais du cinéma Art & Essai angevin dans les établissements scolaires.

L’idée est que les jeunes parlent aux jeunes !

Association militante et signataire de la Charte Culture et Solidarité, c’est surtout auprès d’un public éloigné à la culture que Cinéma Parlant oriente ses actions :

Avec Passeurs d’images l’association parle à un public qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, n’est pas touché par une offre cinématographique. Le dispositif consiste à la mise en place d’ateliers de création audiovisuelle, afin de travailler avec des effectifs réduits et de créer du lien social dans un quartier. Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique.

Ciné-vasion s’adresse aux détenus de la Maison d’Arrêt d’Angers, le but ici est de donner la parole aux détenus via le cinéma, en favorisant l’expression de soi et le débat. Cela contribue à maintenir le lien avec l’extérieur et participe à l’accompagnement des détenus dans leur développement personnel en vue de leur réinsertion.

Toutes ces actions sont possibles notamment grâce à des partenariats. Cécile explique que « le partenariat avec Les 400 Coups est historique. Celui avec Premiers Plans est tout aussi naturel, car nous avons des objectifs communs, notamment la formation du regard des jeunes spectateurs. La Ville d’Angers est le principal partenaire financier de Cinéma Parlant. Elle nous accompagne aussi sur la mise en place de certains projets. »

SA_2018_LOU_ANDREAS_SALOMELe lien avec le cinéma des 400 Coups a rendu possible les semaines de cinéma de langue allemande, espagnole, anglaise et italienne. « La première semaine créée a été celle de langue espagnole. » nous confie Cécile. « A cette époque (1991), ces films étaient plus rares, et peu connus du grand public. L’idée a donc été de les rassembler sur des semaines thématiques événementielles. Des enseignants ont très vite été associés à la démarche, et chacune des semaines est aujourd’hui programmée avec un comité d’enseignants (…) Cela permet aux élèves de collèges, lycées et universités de mieux se familiariser avec l’écoute de la langue, mais aussi de mieux appréhender les cultures des pays respectifs. »

►Rendez-vous du 14 au 20 février pour la semaine de cinéma de langue allemande.

►Retrouvez toutes les informations sur l’association Cinéma Parlant d’Angers

07 Fév

Festival Enfants des Toiles, parole à la jeunesse

enfants des toilesVenez découvrir l’histoire de Martin, Moonee, Shula ou Paméla du 9 au 17 février à l’Entracte de Sablé sur Sarthe avec le festival Enfants des Toiles.

Avec une sélection de 10 films venus de France, du Portugal, ou du Chili , ce festival donne la parole à des enfants, adolescents de ce monde, sur des thèmes forts comme l’émancipation, la différence, le bouleversement familiale,…

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Pour la soirée d’ouverture, vendredi 9 février à 19h30, le public sera invité à rencontrer le jury, autour d’un verre et d’un buffet portugais.
À 20h30, projection de Tous les rêves du monde de Laurence Ferreira Barbosa, en présence de l’actrice principale Paméla Constantino-Ramos. Cette dernière sera présente à l’issue de la projection pour une rencontre avec le public.

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Un ciné-club avec Bonjour, le chef d’oeuvre sur l’enfance du réalisateur Yasujirô Ozu est prévu le dimanche 11 février à 11h00, la pédagogue Ghislaine Lassiaz proposera avant la projection, quelques pistes de lecture pour découvrir ce film japonais avec un regard averti. À l’issue de la projection, ces pistes serviront de base pour engager une discussion.

 

Samedi 17 février à 18h30, lors de la soirée de clôture, les prix du public et du jury seront dévoilés. Ghislaine Lassiaz animera un débat sur les films de l’édition 2018, elle sera entourée des jurés qui expliqueront leurs choix à cette occasion.

Et à 20h30, L’Entracte vous invite à découvrir le film lauréat du prix du jury 2018, projeté une dernière fois gratuitement.

►Toute les infos sur le site de L’Entracte

24 Jan

Un festival de courts-métrages !

Dans la Sarthe, si le chiffre 24 est synonyme des 24 heures du Mans auto, moto et Cie, il est aussi attaché à un festival de cinéma hors-norme, le festival des 24 courts.

Cet événement qui a lieu du 26 janvier au 4 février, met à l’honneur le cinéma d’un genre très particulier : le court-métrage. Exercice qui se révèle un vrai défi : raconter une histoire, faire vivre des personnages, provoquer des émotions, le tout en moins de 30 minutes.

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A l’origine de ce festival, une association Au Film des Mots, créée en 2001 par des réalisateurs sarthois pour développer des projets et aider à la diffusion de courts-métrages. Mais c’est en 2004, que le festival des 24 courts est lancé par un passionné du 7ème art, Claude Saussereau, enseignant, scénariste et réalisateur. Dès la première année, le public répond présent pour cet événement qui n’a cessé depuis de confirmer ce succès.

Pour cette 15ème édition, 68 courts-métrages ont été sélectionnés sur les 1000 films reçus, une chance pour ces réalisateurs de voir leurs œuvres sur grand écran, mais aussi l’occasion de rencontres et d’échanges avec des festivaliers de plus en plus fidèles.

Et si ce festival entièrement consacré aux courts-métrages est assez unique, l’originalité est aussi de proposer la projection des différentes catégories dans 4 lieux de la région, à la ville comme à la campagne, au Mans comme à Bouloire :

Vendredi 26 janvier à 20h30 : Ciné d’ici à la salle François Rabelais à Changé. C’est la 2ème édition pour cet événement en marge du festival qui propose une sélection de films d’auteurs sarthois. Un vrai moment d’échanges, sans compétition.

Vendredi 2 février à 20h : Les 24 tout courts au cinéma Les Cinéastes au Mans. Le festival dans le festival, les 24 tout courts a pour objectif de valoriser la production et le travail des auteurs de courts-métrages d’animation ou de fiction de moins de 5 minutes. La projection est suivie du palmarès pour cette catégorie.

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Samedi 3 février de 16h à 22h30 : Les 24 courts – sélection internationale au théâtre Epidaure à Bouloire. Dans cet ancien hospice reconverti en théâtre, ce sont 8 films qui nous viennent de Bulgarie, de Belgique ou de Russie qui seront jugés. Et la soirée se clôturera après le palmarès, par un cabaret-spectacle-projection « Argentic Rodéo »

Dimanche 4 février de 10h à 18h : Les 24 courts – sélection nationale au cinéma Simone Signoret à Mulsanne. C’est une programmation très attendue par les fidèles de ce festival, l’occasion d’apprécier une sélection de films porteurs de thèmes forts comme le racisme, la famille ou la vieillesse.

24 courtsCette année, le jury est co-présidé par deux acteurs de talent : Marie-Christine Adam (vue dans de nombreux films comme Disco de Fabien Onteniente ou Le Capital de Costa-Gavras) et Philippe Caroit (présent sur le petit écran avec la série RIS Police scientifique ou au cinéma dans Les Randonneurs à Saint-Tropez de Philippe Harel).

Le public jeune sera aussi bien représenté avec la participation d’un jury d’étudiants, et une sélection de coups de cœur des collégiens et lycéens de la région.

Toutes les infos sur le site : www.24courts.fr

21 Jan

Les cinémas de Mayenne prennent soin de vous…

Avec Les Rencontres Cinéma et Santé du 22 au 30 janvier 2018, le grand écran vient ausculter notre relation à la santé.

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Pour la 14ème année consécutive, les salles de cinéma du nord Mayenne proposent un programme de 6 films sur des thèmes de santé comme la drogue, la greffe ou l’enfermement psychiatrique. Ces documentaires ou fictions seront accompagnés de débats, d’échanges avec les réalisateurs, acteurs ou professionnels de santé.

rencontres (1)►Le Vox Mayenne accueillera la soirée d’ouverture lundi 22 janvier à 20h30, avec la projection en avant-première du film « La fête est finie », en présence de la réalisatrice Marie Garel-Weiss et des deux actrices principales, Zita Hanrot (César du Meilleur Espoir Féminin pour Fatima, en 2016), et Clémence Boisnard. Ce long-métrage aborde le thème de la toxicomanie chez les jeunes et du cheminement pour s’en sortir.

 

► »Réparer les vivants » de Katell Quillévéré sur le don d’organe sera diffusé mardi 23 à 20h30 au cinéma l’Aiglon de St Pierre-des-Nids et sera suivie d’une rencontre avec les médecins de ce secteur.

►Mercredi 24 au cinéma de Gorron, Arnaud Ray viendra présenté son tonitruant documentaire « Huguette the Power » où les seniors trouvent une deuxième jeunesse grâce à un projet musical.

►A Ernée jeudi 25, le documentaire « Les sentinelles » donne la parole aux agriculteurs, ouvriers, empoisonnés par l’amiante ou les pesticides, une soirée en présence de son réalisateur, Pierre Pézerat.

► »12 jours » de Raymond Depardon sera l’occasion de parler de l’enfermement psychiatrique, avec Xavier Talois, cadre supérieur de santé, pôle santé mentale du CHNM. Rendez-vous au Vox à Mayenne, vendredi 26 à 20h30.

►Et toujours au Vox, le film « Roues libres » d’Attila Till viendra clôturer ces rencontres, mardi 30 janvier à 20h30. Une comédie noire, grinçante sur des bad boys en fauteuil roulant. Un film digne des frères Cohen ou d’un Tarantino !

Pour compléter cet événement, une exposition photo est proposée par Sophie Faguer, jeune photographe mayennaise. Elle expose une série de portraits en 16/9 aux couleurs désaturées, de son frère Léo, mettant ainsi en scène celui pour qui la parole était devenue un obstacle infranchissable. A découvrir jusqu’au 30 janvier au cinéma le Vox à Mayenne.

►Toutes les infos sur le site Atmosphère53

19 Jan

Succès pour les documentaires algériens au festival Premiers Plans

Il y avait un parfum d’Orient mercredi soir au festival Premiers Plans d’Angers …

Trois films issus du laboratoire documentaire d’Alger étaient présentés ce soir là et ce fut un véritable succès.

Xavier Liébard, réalisateur nantais de documentaires dont le récent « Les voix du large », est à l’initiative de ce projet, il nous raconte cette soirée forte en émotion pour ces jeunes réalisateurs algériens présents.

« C’est un carton plein pour la première projection des quatrièmes labos d’Alger, la salle était complète et le public particulièrement attentif aux oeuvres présentées :
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►Louisa Beskri, réalisatrice de « Birds » a fait le déplacement depuis Alger pour rencontrer le public angevin. Âgée d’à peine 25 ans, elle porte un premier film documentaire sans concession qui suit pas à pas Abderaman, jeune enfant d’immigré de 6 ans qui fait la manche dans les rues de Tipaza. Ce document brut, montre une enfance rude, mais qui sait garder une belle part d’insouciance, comme si la jeunesse d’où qu’elle vienne permettait tous les possibles.
« Birds » est déjà sélectionné dans plusieurs festivals au Nigéria, à Palerme en Sicile et à Stockholm en Suède.
►Zidani El Keyer a également fait le déplacement pour présenter « Nice very Nice », un portrait tendre de Didou, vieil habitant d’un quartier mythique d’Alger : la Casbah. Didou a construit dans son appartement une improbable fresque mauresque en mémoire à sa femme disparue, qui s’étend jusque dans la rue en contrebas. Malgré ses 89 ans, il continue à sculpter son oeuvre. Cet hommage amoureux, à l’image du facteur cheval, attire de nombreux touristes en visite dans le vieil Alger.
Zidani a découvert Didou il y’a quelques années. Marqué par cette rencontre, ému par ce geste, le jeune réalisateur avait à cœur de filmer ce personnage et d’en laisser une trace. Les Labos d’Alger lui ont permis de mettre en lumière un thème fort, ce que nous sommes capables de faire par amour.
Son film vient également d’être sélectionné en Sicile et au festival du film africain de Louxor en Egypte.

 

soirée labo (1)►Enfin le 3ème film, dont le réalisateur Narcisse Youmbi n’a pu faire le déplacement, « Dr Fatma » évoque le portrait d’une femme gynécologue et obstétricienne au moment des consultations avec ses patientes. Son cabinet, lieu d’intimité et de confidence devient un véritable révélateur de la place de la femme. Dans un ton drôle et un véritable sens de la mise en scène le Dr Fatma exhorte ses patientes a ne pas se laisser diriger et à choisir leur destin.

A l’issue de la projection de ces trois films, Xavier Liébard nous confirme que « charmée par la diversité et la force de ces propositions, la salle a su encourager ces jeunes graines de cinéastes algériens à continuer. »

Le festival Premiers Plans qui a une véritable vocation de découvreur de talents, prouve encore une fois son attachement et sa motivation à faire émerger et à épauler de nouveaux réalisateurs. Avec le laboratoire documentaire d’Alger, ces jeunes algériens ont pu donner à voir au public des films forts et engagés.
A n’en pas douter voici de jeunes auteurs à suivre …
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La reprise de la projection des labos d’Alger est prévue ce soir à 19h45, Salle 6 au cinéma Les 400 coups d’Angers – séance gratuite dans la limite des places disponibles.
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14 Jan

Festival Premiers Plans, zoom sur le labo d’Alger

PREMIERS PLANS

Angers déroule le tapis rouge au 7ème art jusqu’au 21 janvier avec le Festival Premiers Plans qui met en lumière le jeune cinéma européen.

Si Premiers Plans, qui fête cette année son 30ème anniversaire, a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable du cinéma, ce que l’on sait moins, c’est qu’il œuvre à son développement grâce à des échanges et des partenariats avec des pays comme la Chine ou l’Algérie.

Depuis sa première édition en 1989, Premiers Plans se définit comme un véritable découvreur de talents, de nombreux réalisateurs qui y ont présenté leurs premières œuvres, sont maintenant des artistes confirmés à l’image d’Arnaud Desplechin, Danny Boyle ou Joachim Trier. De cette envie de se mettre au service de réalisateurs en devenir et de faire émerger de nouveaux talents, est né un partenariat avec l’Algérie, basé sur la formation aux films documentaires.

► Zoom sur le laboratoire documentaire d’Alger : avec Xavier Liébard, réalisateur de la région, à l’initiative de ce projet.

Pour Xavier, le Festival Premiers Plans est une affaire de cœur et de fidélité, il y collabore depuis de nombreuses années. Durant 6 ans, il s’est occupé du laboratoire documentaire dans le cadre des Ateliers d’Angers, qui a permis à une centaine d’amateurs passionnés et professionnels de se former à ce genre cinématographique, et de réaliser 30 courts-métrages documentaires.

cette expérience, s’était permettre aux gens d’aimer le cinéma, mais aussi de le pratiquer

Suite à ce succès, Xavier Massé, l’administrateur du festival et Pénélope Lamoureux chargée de mission culturelle à l’ambassade de France à Alger, ont proposé à Xavier d’exporter l’idée du laboratoire en l’adaptant aux besoins professionnels algériens.

Ainsi en 2014, l’aventure « Laboratoire documentaire d’Alger » est mise en place avec pour enjeu de former des professionnels algériens à tous les postes de construction d’un documentaire (réalisation, cadre, son, montage), avec une entrée spécifique sur le son dirigée par l’ingénieur du son, Arnaud Marten. Karim Moussaoui programmateur à l’institut français d’Alger et réalisateur reconnu (« En attendant les hirondelles » sélectionné en 2017 à un certain regard à Cannes), en coordonne la partie algérienne.

Cette formation pratique sur la réalisation documentaire, la seule existante en Algérie regroupant la totalité du processus de création de ce genre cinématographique, est désormais bien identifiée et reconnue. Les partenariats s’étoffent, notamment avec Dzair Tv pour l’Algérie et les ateliers Varans pour la France qui octroient des bourses aux réalisateurs algériens. Un vrai tissu de professionnels commence à apparaître autour de ces ateliers, offrant à la jeune génération une occasion de porter un regard neuf sur la société algérienne.

labo alger

Depuis sa création, une quarantaine de professionnels algériens a ainsi été accompagnée dans l’écriture et la réalisation, 12 films documentaires ont été produits, 12 petites formes sonores montées et mixées. Preuve du succès de cette formation : ces films ont obtenu une soixantaine de sélections dans des festivals à travers le monde et reçus 10 prix internationaux.

Projections, formations, réalisateurs invités à Angers puis à Alger, cartes blanches : c’est un véritable partenariat sur le long terme qui est monté dans le cadre de ce laboratoire entre l’Institut Français d’Alger et le festival Premiers Plans. Et cette année encore, cette collaboration permet à 12 professionnels algériens de présenter leur réalisation lors du festival.

Pour cette nouvelle édition, ils ont relevé un pari fou et audacieux : tourner 3 films documentaires en 20 jours sur le thème de « l’ombre et la lumière », avec un nouvel exercice : présenter une série de photos pour illustrer son thème. Pour ce contre-la-montre qui oblige à la coordination et l’efficacité, ils ont été accompagnés pédagogiquement par Xavier Liébard (réalisation), Yacine Bouaziz (montage) et Arnaud Marten (son).

Retrouvez ces 3 films : « Birds » de Louisa Beskri, « Nice, very nice » de Zidani El Kheyer et « Dr Fatma » de Narcisse Youmbi, au Festival Premiers Plans, lors de 2 soirées exceptionnelles : 

  • mercredi 17 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 Coups  – projection suivie d’une rencontre avec Xavier Liébard, Louisa Beskri, Zidani El Kheyer (réalisateurs) et Abdenour Hochiche (Institut français d’Alger)
  • vendredi 19 janvier à 19h45 au cinéma Les 400 coups.

 

 

11 Jan

Sortie du film « la surface de réparation », le FC Nantes au cœur de l’histoire

Dans les sorties de ce début d’année, à noter le 17 janvier, l’arrivée sur nos écrans du film « la surface de réparation » de Christophe Regin, tourné à Nantes.

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« La surface de réparation », c’est l’histoire de Franck, ancien joueur de foot, qui ne peut faire le deuil de ses rêves de jeunesse et qui vit actuellement dans les coulisses du FC NantesSans statut, ni salaire, il connait bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. A la fois espion pour un dirigeant, intermédiaire des joueurs, chaperon des plus jeunes, il est parvenu à devenir un maillon essentiel du club mais sans en faire véritablement partie. 

Pour son premier long-métrage, Christophe Regin a choisi de situer l’action de son film à Nantes, il tenait à ce que l’action se déroule dans une ville de province ordinaire, avec un cadre plutôt bourgeois. il ne voulait surtout pas d’une ville avec un passé footballistique lié à une forte identité ouvrière, comme Lens ou Saint-Etienne.

Le réalisateur explique : « Il fallait que la géographie des lieux soit répétitive, car le quotidien de Franck s’articule toujours autour des mêmes endroits : le centre d’entraînement, le stade, le café des supporters, les entrées de boîte de nuit. Il a une connaissance et une maîtrise parfaites de ces lieux et de leurs faunes, mais il n’en fait jamais tout à fait partie. Il vit dans un appartement qui n’est pas le sien, « travaille » au centre sans y être salarié, il connaît les stadiers mais vend des places à la sauvette… Il n’est ni vraiment dedans, ni vraiment dehors … » – propos recueillis par allociné.

►Retrouvez l’interview de Franck Gastambide, acteur principal du film dans le JT de France 3 Pays de la Loire du vendredi 12 janvier 2018

►Reportage sur l’avant-première du film, lors du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon qui a eu lieu en octobre 2017

20 Déc

Un Noël version grand écran

Pour noël, le cinéma vous offre un tourbillon de couleurs, de contes, de rigolades, d’émotions, … et cette année encore, nos bout’choux sont gâtés, avec de nombreux films rien que pour eux :

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  • Drôles de petites bêtes – à partir de 3 ans

Lorsque Apollon, un grillon baladin au grand cœur, arrive au village des petites bêtes, il ne tarde pas à perturber la vie du Royaume tout entier… 

« Intelligent, drôle et coloré, Drôles de petites bêtes est également une belle initiation au cinéma pour les enfants ». L’Express

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  • Myrtille et la lettre au père noël – à partir de 3 ans

Tandis que l’hiver étend son manteau de neige sur le paysage, une souris, un biscuit et une petite fille vont vivre d’étonnantes aventures.

« Trois contes autour de l’amour de l’autre qui enchanteront les tout-petits et leurs accompagnants ». Les Fiches du Cinéma

  • Ernest et Célestine en hiver – à partir de 3 ans

Ernest est un gros ours. Il aime jouer de la musique et manger de la confiture. Il a recueilli chez lui Célestine, une petite souris orpheline et ils partagent désormais une maison. Les deux compères ne s’ennuient jamais ! 

« Après le succès d’Ernest et Célestine, la souris et l’ours reviennent le temps d’un programme de 4 courts-métrages. On y retrouve le raffinement visuel d’une des plus belles réussites de l’animation française de ces dernières années ». Le Monde

  • Les moomins attendent noël – à partir de 4 ans

Les Moomins vivent dans une vallée reculée de Finlande. Petits bonhommes tout en rondeur, inspirés des traditionnels trolls, ils ressemblent à des hippopotames. Tolérants, aventureux et épris de liberté, ils accueillent dans leur maison beaucoup d’invités …

« Une histoire pleine de bons sentiments vantant la nature et le bonheur des fêtes en famille et entre amis. A réserver aux tout-petits ». Studio Ciné Live

  • Wallace et Gromit, cœurs à modeler – à partir de 6 ans

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Vous les connaissiez inventeurs ? Les voici entrepreneurs ! Nettoyeurs de vitres ou boulangers, Wallace et Gromit mettent du cœur à l’ouvrage. Un peu trop peut-être.

« La marque de fabrique du studio Aardman est bien là : humour anglais, entre rêverie et absurdité, gags déjantés et personnages formidables. Un boost de bonne humeur ! » Le Nouvel Observateur

  • Coco

Depuis plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un drame pour le jeune garçon dont le rêve est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz. Bien décidé à prouver son talent, Miguel, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts.

« Ne passez pas à côté du dernier Disney-Pixar. Un voyage initiatique émouvant au cœur de la traditionnelle fête des Morts et de son sens profond ». Le Point

  • Ferdinand

Ferdinand est un taureau au grand cœur. Victime de son imposante apparence, il se retrouve malencontreusement capturé et arraché à son village d’origine. Bien déterminé à retrouver sa famille et ses racines, il se lance alors dans une incroyable aventure à travers l’Espagne, accompagné de la plus déjantée des équipes !

  • Paddington 2

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Paddington coule des jours heureux chez les Brown, sa famille d’adoption, apprécié de tous. Mais sa vie tranquille bascule quand il est accusé à tort d’avoir volé un livre exceptionnel. Convaincus de son innocence, les Brown se lancent dans une enquête pour retrouver le coupable.

« On retrouve la magie de Frank Capra, Wes Anderson, Jean-Pierre Jeunet ou Charlie Chaplin dans ce film bienveillant qui mise sur sa galerie de personnages irrésistibles, son humour so british, sa poésie diffuse et son émotion qui surgit sans prévenir ». Le Journal du dimanche

  • Santa et cie

Rien ne va plus à l’approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C’est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël… il n’a pas le choix : il doit se rendre d’urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. 

« Drôle, impertinent et tendre, le conte d’Alain Chabat est peut-être son meilleur film. Un tour de force tout en générosité et en élégance ». Ecran Large

Voilà de quoi voir des étoiles dans les yeux des plus petits et entendre des « wouahhh » ou des éclats de rire chez les plus grands.

Retrouvez tous ces films dans les salles près de chez vous, une programmation spéciale vacances de noël est proposée dans de nombreux cinémas avec des goûters et des animations. 

Passez de bonnes fêtes … version grand écran !