03 Avr

Festival du Cinéma Espagnol, paroles de Présidente

Une envie de soleil dans la grisaille nantaise ? Rendez-vous sous les projecteurs du Festival du Cinéma Espagnol. Jusqu’au 8 avril, c’est l’occasion de découvrir des films inédits, d’assister à des masterclass, d’échanger avec des réalisateurs … tout un programme pour cette 28ème édition qui promet aussi une belle compétition !

Après notre entretien avec Paul, membre du jury Jeune Public, rencontre avec Madame la Présidente du Jury Jules Verne, Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera, le musée de la mode de la ville de Paris.

Quelle cinéphile êtes-vous ?

J’imagine que je vis le cinéma comme presque tout ce qui m’intéresse : passionnément. Je consomme des films de tout genre, de toute époque et de toute origine. On pourrait dire que je suis une cinéphile éclectique et passionnée.

Quel regard portez-vous sur le cinéma espagnol ?

Le Festival de Nantes comme le Festival de San Sebastián offrent dans leurs programmations respectives une image très plurielle du cinéma produit dans l’État espagnol : tant du point de vue des genres que de celui des auteurs, des langues… C’est l’une des cinématographies les plus riches d’Europe (…)

Vous êtes originaire de Bilbao, vous devez être très attentive au cycle « la fenêtre basque » du festival, qui depuis 18 ans propose de découvrir les plus grands cinéastes basques ?

En tant que basque, je suis avec grand intérêt « La Fenêtre basque » et le parcours des films qui y sont présentés. L’an dernier, j’ai eu l’occasion d’assister au festival comme directrice de l’Institut Basque Etxepare qui, en tant qu’institution chargée de la promotion de la culture basque à l’étranger, soutient ce cycle historique. La Fenêtre basque du Festival de Nantes est le cycle de cinéma basque le plus vétéran et complet hors des frontières du Pays basque, ce n’est pas rien !

Cette section, qui fête sa majorité, a permis aux principaux cinéastes basques des dernières décennies de visiter la ville de Jules Verne et de présenter leurs travaux devant le public français. J’ai l’impression que ce travail de longue haleine a familiarisé les cinéphiles français aux filmographies de nos auteurs, a souvent favorisé leur distribution en France et leur a permis de parler de notre histoire, de notre culture et de notre langue basque ou euskara.

-Quelle présidente allez-vous être ? Est-ce une première pour vous ?

Effectivement, c’est la première fois que je suis présidente, même si j’ai déjà fait partie d’un jury récemment. Lors de la dernière édition du Festival de San Sebastián, j’étais membre du jury du Prix Irizar au meilleur film basque, une expérience vraiment extraordinaire. J’ai donc appris de l’écrivaine Itxaro Borda, présidente de notre jury, qu’il n’y a rien de plus sage que de présider avec responsabilité et beaucoup de respect envers les opinions du reste des membres. J’espère pouvoir mettre ça en pratique.

-Qu’attendez-vous d’un film ?

Qu’il m’émeuve, qu’il me provoque, qu’il me fâche, qu’il me trouble. J’attends qu’il me fasse entrer dans l’histoire qu’il veut raconter, quelle qu’elle soit.

Par votre parcours lié à l’art,  votre regard sur l’esthétisme du film va-t-il être primordial ?

Par déformation professionnelle, je ne peux pas éviter de prêter une attention toute particulière aux costumes d’un film. Mais je ne m’arrête pas seulement à la rigueur historique, dans les films d’époque par exemple, ou à leur plus ou moins grande virtuosité technique, qui est importante bien sûr.

Je suis fascinée par la capacité d’un costume à nous transmettre la personnalité, les intentions ou les frustrations d’un personnage. Quoi qu’il en soit, au-delà des aspects esthétiques, c’est l’ensemble du film qui m’attrape et auquel j’accorde de l’importance.

Votre dernier coup de cœur cinématographique ?

“Phantom Thread”, de Paul Thomas Anderson

Retrouvez dimanche 8 avril à 18h30 au Théâtre Graslin, Miren Arzalluz et tous les autres membres du jury pour la remise des prix aux lauréats.

Toutes les infos sur le festival

►Retrouvez ici l’article sur Paul, membre du Jury Jeune

29 Mar

Adaptations, le festival des mots

Qu’est-ce qu’une adaptation ?

C’est une relecture d’une oeuvre par un auteur pour la rendre propre à son univers.

Et c’est ce que propose de mettre en lumière du 30 mars au 8 avril le Cinemovida de Cholet avec Adaptations, festival dédié aux œuvres littéraires transposées à l’écran.

Avec une sélection de plus de 30 films, cette 6ème édition promet de belles découvertes, de belles émotions, de belles rencontres.

Jérémy Cacheux, directeur du Cinemovida, explique : « Il y a déjà quelques années que je réfléchissais à la possibilité de créer un festival », mais c’est en arrivant à Cholet pour l’ouverture du cinéma, que son idée a pu prendre forme. « Le choix du thème des adaptations littéraires est venu assez rapidement, je me suis dit que chaque année il y aurait matière à trouver des films (…) les adaptations sont de grands viviers d’idées pour les scénaristes, les réalisateurs. Le Festival Adaptations est donc né comme cela ! »

Pour Jérémy, le temps fort sera sans aucun doute l’ouverture du Festival, vendredi 30 mars à 20h00, avec la venue de Jean-Pierre Améris pour la présentation, 2 mois avant sa sortie, de sa dernière comédie Je vais mieux.

De nombreux réalisateurs sont aussi attendus comme Nicolas Giraud pour son 1er film Du soleil dans mes yeux, Christophe Leclaire pour Le portrait et les frères Vital-Durand qui viennent présenter Et mon cœur transparent. Des rencontres très appréciées du public, toujours plus nombreux.

Jérémy précise qu’il y a un événement qui lui tient particulièrement à cœur : « J’ai un petit faible pour la nuit au cinéma consacrée à David Fincher car j’adore ce réalisateur ! ». Une occasion de (re)voir Fight Club ou Gone Girl.

Autre particularité du festival, le ciné-concert du film Metropolis de Fritz Lang, le directeur du Cinémovida explique que l’idée d’un ciné-concert vient de son amitié avec Christophe Patrix, professeur de hautbois au Conservatoire du Choletais et membre du quintette à vent : Nominoé. « C’est la 3ème fois que nous collaborons, nous avions déjà proposé un ciné-concert sur Nosferatu et L’Aurore. »

Une fois l’œuvre choisie, Christophe se met à la composition, pour Jérémy « c’est ça l’originalité ! Il compose une nouvelle musique complètement différente de l’originale ! Et cette année pour Metropolis ce sera un grand moment car au-delà de la qualité du film et de la musique qu’il a écrite pour l’occasion, il y a comme un défi physique : 2h30 de musique ! (mais on fera quand même un petit entracte !) »

Adaptations, c’est aussi 5 films en compétition pour le prix du public et le prix des lycéens, car un accent tout particulier est mis dans ce festival pour attirer les jeunes vers la littérature et apporter un autre regard sur le cinéma. C’est dans cette idée que deux ciné-conférences ouvertes à tous sont proposées.

Nicolas Blondel, président de l’association Au film de la Moine (organisatrice du festival) précise que ces séances à fort intérêt pédagogique sont pensées et préparées par des enseignants. Elles donnent à réfléchir sur le monde et les autres cultures. Avec L’étreinte du serpent de Ciro Guerra, le thème de l’Amazonie et des différences de civilisation va être abordé.

Ces ciné-conférences permettent surtout d’apporter un éclairage et une lecture différente de certaines œuvres de la littérature. C’est le cas cette année, avec le film La reine Margot de Patrice Chéreau qui offre un autre regard sur certains personnages du livre de Mme de La Fayette La princesse de Montpensier, au programme de la Terminale Littérature.

Le festival Adaptations c’est lire des films et voir des livres – Nicolas Blondel

►Retrouvez ici tout le programme du festival

26 Mar

Festival du Cinéma Espagnol, Paul endosse le rôle de membre du Jury Jeune Public

Du 28 mars au 8 avril, Nantes devient la capitale du cinéma espagnol, Olé !  

Pour cette 28e édition, le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes propose : 70 films projetés en version originale au Katorza, des rencontres avec les réalisateurs, les acteurs, les professionnels du cinéma, des tables rondes, des expositions, des soirées thématiques.

Mais qui dit festival, dit compétition, dit jury …

Rencontre avec Paul, membre du jury Jeune Public, âgé de 24 ans, cet étudiant en deuxième année de master LLCER (aire culturelle hispanique) à l’Université de Nantes fait partie de ce jury composé de 5 cinéphiles âgés de 18 à 30 ans.

.– Quel cinéphile êtes-vous ?
Le cinéma a toujours été depuis le lycée le vecteur culturel qui m’était le plus accessible (…) J’avoue que je suis très centré « cinéma d’auteur », je suis sensible aux belles images, aux regards, à l’ambiguïté, aux sous-entendus, aux problèmes sociétaux… qu’on peut retrouver dans ce genre de film. Bien que parfois j’aime regarder un film pour me marrer tout simplement. Les deux choses ne sont d’ailleurs pas incompatibles, c’est une des raisons pour laquelle j’aime le ciné espagnol.
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Etes-vous un fidèle du festival du film espagnol ? Est-ce que c’est un cinéma qui vous touche particulièrement ?
J’ai découvert le festival de l’intérieur en étant bénévole il y a deux ans et par l’intermédiaire de Pilar Martinez-Vasseur, professeure à l’Université et co-directrice du Festival. C’est vraiment un coup de cœur, un moment hors du temps, de partage et d’échange autour de quelque chose de beau ! Bien sûr, personnellement ce cinéma me touche parce que c’est une culture et une langue qui m’intéresse beaucoup et sur laquelle je travaille. Pour moi ce que le ciné espagnol a que les autres n’ont pas (…) c’est le fait de traiter des sujets de société sérieux ou graves à travers le prisme de l’humour. C’est vraiment ça qui me plaît et je pense que cette année nous allons être servis vu le thème choisi.
(un cycle « rires et délires » est au programme)
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Comment s’est passé votre sélection pour être membre du Jury Jeune Public ?
La sélection s’est faite sous la forme d’une candidature que nous devions déposer avant le 5 mars, et dans laquelle devait figurer une lettre de motivation ainsi qu’un CV.
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En quoi cela consiste ? Vous avez eu des consignes ?
Nous devons visionner tous les films de la compétition officielle et ensuite se retrouver tous pour procéder aux délibérations. Je trouve ça bien de ne pas avoir de consignes particulières avant de voir les films, on va pouvoir se confronter au produit brut, en donner nos propres impressions et les partager avec les autres. On ne se connaît pas ou peu parmi les membres du jury, ça va être sympa d’apprendre à se connaître à travers nos impressions de cinéphiles. En plus l’accréditation va nous permettre d’aller voir autant de film que l’on veut, c’est génial pour profiter un maximum de l’événement !
Quel jury allez-vous être ? Qu’attendez-vous d’un film ?
Quand je vais au cinéma habituellement, je m’attache à ne pas attendre quelque chose en particulier du film que je vais voir, j’essaie de ne pas regarder les bandes annonces pour vraiment être dans la découverte, dans la spontanéité (…) C’est cela que j’attends en voyant un film, être surpris, touché émotionnellement. Et pour cela je vais tout faire pour me laisser porter par les histoires qui seront racontées sur la toile lors du Festival.
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Votre dernier coup de cœur au cinéma ?
C’est probablement « Call me by your name » de Luca Guadagnino pour la BO, les vacances, l’amour, les belles images, les acteurs… et côté cinéma espagnol c’était « Carmina o revienta » et « Carmina et Amen », deux films de Paco Leon (réalisateur primé au Festival l’année dernière) sur une mère courage qui tente de survivre financièrement tant bien que mal, très drôle et touchant, j’ai adoré. D’ailleurs « Carmina o revienta » est programmé cette année dans le cycle « Rires et Délires », je le recommande fortement !!
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Le prix du Jury Jeune Public, existe depuis 2003 et récompense un film parmi la sélection officielle :
El autor de Manuel Martin Cuenca
Fe de etarras de Borja Cobeaga
Incerta glòria de Agustí Villaronga
Handia de Jon Garaño et Aito Arregi
La enfermedad del domingo de Ramón Salazar
Selfie de Víctor García León
Cette sélection est soumise au jury du prix Jules Verne, il y a aussi le prix Opera Prima qui récompense une première œuvre, un prix du documentaire et un prix du court-métrage.
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Résultats pour découvrir notamment le choix de Paul et de ses camarades, dimanche 8 avril à 18h30 au Théâtre Graslin pour la remise des prix aux lauréats.

► Toutes les infos sur le festival

23 Mar

Nouveau casting pour un court-métrage en Vendée

Dans le cadre du tournage du court-métrage Prince Jordan, réalisé par Adrien Selbert, qui aura lieu en Vendée au mois d’avril, la production recherche :

  • Pour des rôles : deux jeunes hommes entre 16 et 20 ans :

Un de type méditerranéen ou à la peau mate, sachant conduire un quad

L’autre de type caucasien, sachant conduire une moto-cross

  • Pour de la figuration : hommes et femmes de 16 à 70 ans

Une expérience dans le théâtre, la télévision ou le cinéma est un plus.

Si vous êtes intéressés merci d’envoyer à : princejordanlefilm@gmail.com les éléments suivant : noms, prénoms et âge, petite description et taille, ville de domiciliation et contact téléphonique, photographies en portrait et pied récentes.

Synopsis du film : L’hiver dernier, la tempête Liliane a emporté le Prince Jordan, 16 ans. C’était l’amour de Linda et le chef naturel d’une bande d’enfants de la côte sauvage. Envoyée en pension après le drame, Linda retrouve le groupe qui se cherche un nouveau chef.

13 Mar

Festival du Film de Fontenay-le-Comte

Du 19 au 25 mars au cinéma Renaissance de Fontenay-le-Comte, le cinéma donne rendez-vous aux passionnés, aux curieux, aux amoureux des mots, aux cinéphiles de tous âges …

Fontenay

Sous-titré « De la Littérature au Cinéma », le Festival du Film de Fontenay-le-Comte se propose de creuser les liens entre le cinéma et toutes les formes d’écriture. Cinéastes, scénaristes, écrivains, spécialistes sont invités à venir partager leurs sentiments sur les rapports entre l’image et l’écrit.

C’est donc tout naturellement que la programmation fait la part belle aux adaptations d’oeuvres littéraires, avec notamment la projection en avant-première du dernier film de Jean Becker Le collier rouge d’après le livre éponyme de Jean-Christophe Rufin ou Rester vivant – méthode d’Erik Lieshout adapté de l’essai de Michel Houellebecq avec Iggy Pop.

Cette 7ème édition met un coup de projecteur sur l’enfance(s), thème majeur du cinéma de The Kid à Ma vie de courgette en passant par Les 400 coups. Pour les organisateurs du festival : « Il existe un lien naturel entre l’enfance et le 7ème art. Une sorte de passage secret comme celui dans lequel tombe l’héroïne d’Alice au pays des merveilles. Voir ou revoir les jeunes personnages à l’écran, c’est aussi traverser l’histoire du cinéma et observer l’évolution du regard posé sur la jeunesse. »

L’occasion de (re)découvrir des classiques comme La nuit du chasseur de Charles Laughton ou Le labyrinthe de Pan du récemment oscarisé Guillermo Del Toro, mais le festival n’oublie pas les plus petits avec une programmation rien que pour eux.

Des séances-rencontres sont proposées pour permettre des échanges entre le public et des invités de marque comme Alaa Ashkar réalisateur du documentaire On récolte ce que l’on sème, Gabor Rassov scénariste du dernier film de Samuel Benchetrit d’après son roman Chien, ou Patrice Gautier réalisateur de Moi et le Che.

Le Festival du Film de Fontenay-le-Comte c’est aussi une compétition de courts-métrages sur le thème de la littérature, un ciné-concert « Alice Comedies » de Laurent Pontoizeau, des ateliers d’initiation à la création de films d’animation, …. De quoi passer un bon festival !

►Tout le programme du festival

01 Mar

Festi-jeune, une sélection spéciale ados !

Du 8 au 10 mars, le cinéma Le Trianon en Mayenne, propose une programmation 100% jeune, des rencontres et un concert en live !

Il faut une bonne dose de persévérance pour demander à un jeune de venir au cinéma voir autre chose qu’un Marvel, ou le énième Labyrinthe. Avec Festi-jeune le défi est relevé ! La sélection est faite par des ados pour des ados, 5 films classés « art et essai » pour découvrir un autre cinéma.

festi jeune

Daniel Blanchetière, président de l’association Le Trianon, explique l’origine de ce festival « Le cinéma Le Trianon a mis en place il y a deux ans, une commission jeunes âgés de 15 à 18 ans, avec pour objectif de les faire venir au cinéma. L’idée est de proposer des films originaux, voire « audacieux » qui ne sont pas programmés dans les salles grand public (…) Ce festival est l’occasion de mettre l’accent sur cette commission et de créer un petit événement pour sensibiliser ce jeune public. »

Pour cette édition, 5 films à thème sont proposés :

  • Jeudi 8/03 à 20h30 – soirée foot avec le film La surface de réparation de Christophe Régin. Séance suivie d’une rencontre avec Régis Buron, éducateur au Stade Lavallois.
  • Vendredi 9/03 à 20h00 – découverte d’une petite pépite du cinéma indépendant, The Florida project de Sean Baker.
  • 22h15 – soirée grand frisson avec Carrie au bal du diable de Brian de Palma (interdit aux moins de 12 ans).
  • Samedi 10/03 à 16h30 – le rap est à l’honneur dans Patti Cake$ de Geremy Jasper. Projection en présence d’Estelle Chesné, chargée du dispositif scolaire de l’association Atmosphère53.
  • Samedi 10/03 à 20h00 – soirée spéciale musique, avec un concert acoustique d’Archimède, le célèbre groupe lavallois des frères Boisnard.
  • 21h30 – musique toujours avec Sing Street de John Carney qui ressuscite la scène rock des années 80.

De quoi donner envie aux jeunes et moins jeunes de venir au cinéma  !!

24 Fév

Le meilleur du cinéma 2017 pour les enfants

Avec l’arrivée des vacances, le festival de cinéma Télérama Enfants tombe à pic ! Rendez-vous dans vos salles obscures en famille jusqu’au 6 mars.

Pour cette 2ème édition, redécouvrez une sélection des 11 meilleurs films pour enfants projetés pendant l’année 2017 mais aussi 3 avant-premières… 

Dans la région, plusieurs cinémas proposent cet événement :

Cinéma Jacques Tati à St Nazaire

Un choix de 6 films, pour petits et grands : 2 avant-premières, 1 grand classique, 1 conte qui en contient plusieurs, 1 programme de courts-métrages hauts en couleurs et la dernière merveille des studios Pixar. Durant toute la quinzaine sont proposés aux enfants : des goûters, un concours d’affiches, un quizz ludique avec des cadeaux à la clef !

Le programme du Jacques Tati

Cinéma Les Cinéastes au Mans

Les enfants de 3 à 6 ans seront charmés par La ronde des couleurs. Les plus grands seront passionnés par les aventures rocambolesques de Agatha, ma voisine détective. La Vallée des loups, nous emmènera à la rencontre des loups sauvages dans leur milieu naturel. Le patrimoine sera également à l’honneur avec Cadet d’eau douce de Buster Keaton, un classique intergénérationnel proposé en version restaurée.

Le programme Les Cinéastes

Cinéma Les 400 coups d’Angers

Une sélection de 7 films dont  Paddington 2 ou Des trésors plein ma poche sont proposés. Des séances avec des goûters, mais aussi des rencontres avec Simon Astier réalisateur-plasticien ou Romain Ollivier de la librairie Azu Manga.

Le programme Les 400 Coups

Cinéma Le Vox à Mayenne

Le Vox entraîne petits et grands dans les aventures de Croc-Blanc ou Le voyage de Lila en avant-première.

Le programme Le Vox

Cinéma Katorza à Nantes

A l’issue des projections de 7 films pour tous les âges, des animations et des goûters sont proposés.

Le programme du Katorza

Cinéma Le CEP à Vallet

Au programme cette année au Cep, 8 films, 2 avant-premières, et des animations sur certaines séances comme le très attendu ciné-concert qui suit la projection de Polichinelle et les contes merveilleux.

Le programme du CEP

Cinéma St Joseph à Pornic 

Des projections avec des ateliers et des rencontres notamment avec Jocelyne Thomas photographe et auteur.

Le programme du St Joseph

Pour bénéficier du tarif festival (3,50€ par personne et par séance ) il vous suffit de présenter à la caisse, dûment rempli, le pass pour 2 personnes à découper dans les Télérama des 21 et 28 février.

 

16 Fév

Le festival Montre ton court! recherche des films

Réalisateurs de Loire-Atlantique, cet appel est pour vous !
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Le cinéma Saint-Paul de Rezé recherche des films pour son festival de courts-métrages qui aura lieu le 25 mai.
Les critères :
Les films ne doivent pas excéder les 7 minutes, tous les genres cinématographiques sont acceptés, les réalisateurs impérativement résidents de Loire-Atlantique peuvent être des écoles, associations ou candidats libres sans de limite d’âge.
Tous les courts-métrages doivent être envoyés au cinéma avant le 15 mars.
Une sélection de 10 films sera faite par les bénévoles de l’association du cinéma Saint-Paul de Rezé pour être ensuite présentée aux spectateurs.
Le festival se déroulera le vendredi 25 Mai 2018 dans la grande salle du cinéma, les réalisateurs sélectionnés seront présents pour des moments d’échanges, et à l’issue des projections c’est le public qui désignera son favori.
Le réalisateur gagnant verra son film projeté plusieurs fois dans le cinéma.
►Toutes les infos et règlement sur le site du cinéma

13 Fév

Cinéma Parlant met à l’honneur la langue de Goethe sur grand écran

L’association Cinéma Parlant d’Angers présente la 11ème édition de la semaine de cinéma de langue allemande du 14 au 20 février au cinéma Les 400 Coups.

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Cette semaine est l’occasion de découvrir à travers une sélection de 7 films, la richesse du cinéma allemand d’aujourd’hui.

Des rencontres avec des enseignants et des échanges avec l’université d’Angers sont prévus et toutes les œuvres sont diffusées en version originale sous-titrée, une base d’apprentissage originale de la langue de Goethe !

Cet événement fait partie des actions menées par Cinéma Parlant.

Présente à Angers depuis 1976, cette association engagée, a pour vocation de coordonner des projets culturels et pédagogiques liés au cinéma et accompagnés par des professionnels de l’audiovisuel. 

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Entretien avec Cécile Raynard, chargée de projets culturels au sein de l’association :

« Cinéma Parlant a été créée par un groupe de cinéphiles angevins fréquentant le cinéma associatif Le Club, devenu aujourd’hui le cinéma Les 400 Coups. Ces bénévoles souhaitaient amener de la parole autour des films projetés (d’où le nom de l’association). Quand Les 400 Coups sont devenus un cinéma privé, l’association Cinéma Parlant a poursuivi son partenariat avec ce cinéma, mais s’est aussi tournée vers d’autres activités, telles que les projets d’éducation à l’image. »

Et le champs d’action de l’association est impressionnant. Des projections, rencontres, ateliers de réalisation sont mis en oeuvre à travers des événements comme Films d’ici, sélection de courts-métrages dans le cadre du Festival Premiers Plans ou encore Docs d’ici, compétition de films documentaires pendant le Mois du documentaire.

Mais c’est vraiment l’éducation à l’image, le fil conducteur de cette association. Les actions en lien avec les enseignants, sont aussi bien à destination des plus jeunes que des collégiens, à travers une sélection de films et des mallettes pédagogiques adaptés aux différents âges. C’est un véritable travail de sensibilisation et de découverte de tous les genres cinématographiques. Cette volonté d’apprentissage est aussi présente avec Les ambassadeurs du cinéma, véritable réseau de relais du cinéma Art & Essai angevin dans les établissements scolaires.

L’idée est que les jeunes parlent aux jeunes !

Association militante et signataire de la Charte Culture et Solidarité, c’est surtout auprès d’un public éloigné à la culture que Cinéma Parlant oriente ses actions :

Avec Passeurs d’images l’association parle à un public qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, n’est pas touché par une offre cinématographique. Le dispositif consiste à la mise en place d’ateliers de création audiovisuelle, afin de travailler avec des effectifs réduits et de créer du lien social dans un quartier. Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique.

Ciné-vasion s’adresse aux détenus de la Maison d’Arrêt d’Angers, le but ici est de donner la parole aux détenus via le cinéma, en favorisant l’expression de soi et le débat. Cela contribue à maintenir le lien avec l’extérieur et participe à l’accompagnement des détenus dans leur développement personnel en vue de leur réinsertion.

Toutes ces actions sont possibles notamment grâce à des partenariats. Cécile explique que « le partenariat avec Les 400 Coups est historique. Celui avec Premiers Plans est tout aussi naturel, car nous avons des objectifs communs, notamment la formation du regard des jeunes spectateurs. La Ville d’Angers est le principal partenaire financier de Cinéma Parlant. Elle nous accompagne aussi sur la mise en place de certains projets. »

SA_2018_LOU_ANDREAS_SALOMELe lien avec le cinéma des 400 Coups a rendu possible les semaines de cinéma de langue allemande, espagnole, anglaise et italienne. « La première semaine créée a été celle de langue espagnole. » nous confie Cécile. « A cette époque (1991), ces films étaient plus rares, et peu connus du grand public. L’idée a donc été de les rassembler sur des semaines thématiques événementielles. Des enseignants ont très vite été associés à la démarche, et chacune des semaines est aujourd’hui programmée avec un comité d’enseignants (…) Cela permet aux élèves de collèges, lycées et universités de mieux se familiariser avec l’écoute de la langue, mais aussi de mieux appréhender les cultures des pays respectifs. »

►Rendez-vous du 14 au 20 février pour la semaine de cinéma de langue allemande.

►Retrouvez toutes les informations sur l’association Cinéma Parlant d’Angers

07 Fév

Festival Enfants des Toiles, parole à la jeunesse

enfants des toilesVenez découvrir l’histoire de Martin, Moonee, Shula ou Paméla du 9 au 17 février à l’Entracte de Sablé sur Sarthe avec le festival Enfants des Toiles.

Avec une sélection de 10 films venus de France, du Portugal, ou du Chili , ce festival donne la parole à des enfants, adolescents de ce monde, sur des thèmes forts comme l’émancipation, la différence, le bouleversement familiale,…

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Pour la soirée d’ouverture, vendredi 9 février à 19h30, le public sera invité à rencontrer le jury, autour d’un verre et d’un buffet portugais.
À 20h30, projection de Tous les rêves du monde de Laurence Ferreira Barbosa, en présence de l’actrice principale Paméla Constantino-Ramos. Cette dernière sera présente à l’issue de la projection pour une rencontre avec le public.

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Un ciné-club avec Bonjour, le chef d’oeuvre sur l’enfance du réalisateur Yasujirô Ozu est prévu le dimanche 11 février à 11h00, la pédagogue Ghislaine Lassiaz proposera avant la projection, quelques pistes de lecture pour découvrir ce film japonais avec un regard averti. À l’issue de la projection, ces pistes serviront de base pour engager une discussion.

 

Samedi 17 février à 18h30, lors de la soirée de clôture, les prix du public et du jury seront dévoilés. Ghislaine Lassiaz animera un débat sur les films de l’édition 2018, elle sera entourée des jurés qui expliqueront leurs choix à cette occasion.

Et à 20h30, L’Entracte vous invite à découvrir le film lauréat du prix du jury 2018, projeté une dernière fois gratuitement.

►Toute les infos sur le site de L’Entracte

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