10 Déc

Le maintien de Dominique Reynié favorise-t-il la gauche ?

Carole Delga et Dominique Reynié (Photo : AFP)

Carole Delga et Dominique Reynié (Photo : AFP)

On a beaucoup glosé sur la décision de Dominique Reynié de maintenir sa liste au second tour, malgré sa troisième position à l’issue du premier tour. Son score (18,81 %) est le plus faible de France pour une liste du centre et de la droite et le risque d’une élection du candidat FN en Languedoc-Roussillon est réel.

Une position de « ni retrait, ni fusion », validée par le président des Républicains, Nicolas Sarkozy et le bureau politique du parti lundi matin.

Mais la vraie question qui mérite d’être posée est la suivante : en maintenant sa liste, Dominique Reynié ne favorise-t-il pas en fait la liste de gauche de Carole Delga et n’enlève-t-il une forte réserve de voix au candidat du FN Louis Aliot ?

« Le front républicain favorise l’élection du FN quand il veut l’empêcher« , a expliqué Dominique Reynié à l’AFP, « la pire des idées serait de se retirer et de fusionner avec les socialistes« . Un point de vue qui se discute, si l’on en croit les sondages en PACA et dans le Nord-Pas de Calais Picardie, là où le PS s’est retiré, qui annoncent une victoire des candidats de droite face au FN.

« En se maintenant, Reynié en apparence défavorise la gauche », explique Emmanuel Négrier, directeur de recherche au CNRS et consultant politologue pour France 3 Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. « Mais en réalité c’est peut-être exactement l’inverse : il permet de conserver dans le camp de la droite des électeurs qui, en son absence, seraient allés voter FN »

Même point de vue pour Luc Chatel, conseiller politique de Nicolas Sarkozy et ancien ministre qui a affirmé sur Public Sénat et Sud radio que le retrait de M. Reynié aurait été « sans doute le meilleur moyen de faire élire le Front national ».

« Les réserves de voix de Louis Aliot, explique le politologue de France 3 Laurent Dubois, ne sont pas dans son propre camp où il a déjà fait le plein. Il sait qu’il doit aller chercher des voix chez les électeurs de la droite traditionnelle qui soit se sont abstenus, soit savent désormais que Dominique Reynié ne peut pas battre la gauche. C’est pour cela que dans le débat que nous avons diffusé mercredi il ne s’en prend pas à Reynié mais directement à Delga pour endosser l’habit du seul recours contre la gauche ». 

En clair, nombreux sont ceux qui pensent que le retrait de Dominique Reynié aurait ouvert un boulevard pour une partie de ses électeurs du premier tour qui se seraient reportés sur Louis Aliot (FN), alors seul à pouvoir battre la gauche et les socialistes.

« Mes réserves de voix se trouvent chez M. Reynié », juge lui-même Louis Aliot. Mais pour la tête de liste du Front National, le maintien du candidat des Républicains n’est pas si grave, car il espère ouvertement siphoner ses voix au second tour  « Le maintien de Dominique Reynié n’est peut-être pas le handicap qui a été décrit par beaucoup de politologues, dit-il. Des pans entiers se reporteront sur nos listes ».

Reste la question morale, évoquée par des ténors de la droite comme Jean-Pierre Raffarin ou le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Une option balayée par Dominique Reynié et Nicolas Sarkozy.

Dimanche, au soir du second tour, Dominique Reynié n’aura peut-être pas gagné les élections mais si le Front National est battu, il aura, d’une certaine manière, participé à une sorte de front républicain, par défaut.

Fabrice Valéry (avec AFP)

08 Déc

Voici la nouvelle liste de Carole Delga pour le second tour

Carole Delga et Gérard Onesta (photo : AFP)

Carole Delga et Gérard Onesta (photo : AFP)

Après l’accord de fusion avec Gérard Onesta, signé rapidement dans la nuit de dimanche à lundi, dès le premier tour achevé, les gommes et les crayons ont fumé pour choisir les 184 noms (dont 158 titulaires) à répartir sur les 13 départements.

Il y a donc des surprises. Certains colistiers ont purement et sûrement disparu : c’est le cas de l’écologiste Patrick Jimena ou du communiste (conseiller régional sortant) Christian Picquet en Haute-Garonne. D’autres se désespèrent d’avoir été « rétrogradé » en place non-éligible, comme le maire PRG de Blagnac Bernard Keller. 

D’autres, enfin, sont allés jouer des coudes dans d’autres sections départementales que celles où ils figuraient au premier tour, pour y récupérer des places éligibles : Myriam Martin (Ensemble!/FDG) était N°2 derrière Onesta en Haute-Garonne et devient N°9 dans… l’Hérault ; le tête de liste de Nouveau Monde en Commun dans le Tarn-et-Garonne Serge Regourd est désormais N°10 en Haute-Garonne…

Un petit jeu de chaises musicales (permis par la loi électorale, rappelons-le) compliqué par ce scrutin formule « grande région ».

Voici donc les noms sur les sections départementales de la nouvelle liste tels qu’ils figureront sur le bulletin de vote dimanche (deux pages / cliquez sur la double flèche en bas à droite pour agrandir) :

Fabrice Valéry et Laurent Dubois

06 Déc

Suivez en direct le 1er tour des élections régionales avec France 3

FRANCE-VOTE-DEPARTEMENTALES-DROME

Ce dimanche 6 décembre, jour de vote pour des élections régionales inédites avec la réforme territoriale, suivez toutes les informations, les résultats, les réactions des candidats, les analyses des spécialistes et les perspectives avant le second tour, grâce au travail en commun des rédactions de France 3 Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

A la télé à partir de 19 heures ou sur le web dès 15 heures, soyez les premiers et les mieux informés.

Cliquez ici pour accéder au LIVE sur les sites de France 3

 

03 Déc

Un sondage place Delga (PS) et Aliot (FN) presque au coude à coude

Sans titre

Tous les sondages, avant le premier tour des régionales qui ont lieu dimanche 6 décembre, auront dit la même chose : en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, Louis Aliot (FN) est annoncé largement en tête au premier tour, mais c’est la socialiste Carole Delga qui l’emporterait au second tour.

Le dernier sondage, livré ce jeudi 3 décembre par l’IFOP pour le compte du groupe La Dépêche du Midi ne dénote pas. Ce qui change en revanche, c’est l’écart entre les deux principaux candidats qui se resserre, au point de commencer à se dire que la victoire de la gauche est loin d’être acquise face à un Front National qui ne semble pas s’arrêter de progresser dans les intentions de vote. Dominique Reynié, le candidat des Républicains, est loin de pouvoir jouer la victoire finale, largement distancé par Louis Aliot et Carole Delga, ne dépassant pas la barre des 30 %.

Intentions de vote au second tour : 

  • Carole Delga (PS-PRG-MRC-GE) : 37 %
  • Louis Aliot (FN) : 34 %
  • Dominique Reynié (LR-UDI-MoDem) : 29 %

Au premier tour, l’IFOP confirme les tendances des sondages précédents. Le FN largement en tête, devant Dominique Reynié et Carole Delga qui atteindrait juste les 20 %. Ce sondage note un affaiblissement de la liste EELV-FDG de Gérard Onesta qui ne franchirait pas la barre des 10 %.

Intentions de vote au premier tour : 

  • Louis Aliot (FN) : 31 %
  • Dominique Reynié (LR-UDI-MoDem) : 23,5 %
  • Carole Delga (PS-PRG-MRC-GE) : 20 %
  • Gérard Onesta (EELV-FDG) : 9,5 %
  • Philippe Saurel (DVG) : 6 %
  • Damien Lempereur (DLF) : 3,5 %
  • Christophe Cavard (Bien Commun) : 2,5 %
  • Gilles Fabre (Nouvelle Donne) : 1,5 %
  • Sandra Torremocha (LO) : 1 %
  • Yvan Hiriminis (UPR) : 1 %
  • Jean-Claude Martinez (France Force Sud) : 0,5 %

Fabrice Valery

Voir ou revoir le débat entre les 5 principales têtes de liste aux régionales.

02 Déc

Un logo provisoire pour la future grande région

logo

Ce n’est pas encore le logo définitif, ce n’est même pas le futur nom, mais ce sont les prémices d’une nouvelle identité pour la future région Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

A quatre jours du premier tour des élections régionales, les Conseil régionaux des deux régions ont rendu public ce mercredi 2 décembre un logo provisoire pour accompagner le nom tout aussi provisoire de la nouvelle région, issue de la fusion au 1er janvier 2016 : Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, l’ordre alphabétique ayant primé.

Ce nom et ce logo ne serviront que quelques mois : avant le 1er juillet 2016, la future assemblée régionale aura dû choisir un nom définitif et le logo qui l’accompagne.

La future assemblée régionale délibérera avant le 1er juillet 2016 afin d’adopter une proposition de nom définitif de la nouvelle Région qui sera soumise à l’Etat pour être fixée par décret au plus tard le 1er octobre 2016.

Les régions précisent que « cette signature provisoire » a été « réalisée en interne afin de limiter les coûts de conception et de réalisation et conçue en concertation par les deux directions de la communication des deux Régions actuelles ».

La signalétique actuelle des bâtiments sera elle maintenue jusqu’à l’adoption du logo et du nom définitifs.

F. Valéry

24 Nov

Sondage exclusif : après les attentats, Aliot (FN) et Delga (PS) en hausse

6 des candidats aux régionales. (Photo : MaxPPP)

6 des candidats aux régionales. (Photo : MaxPPP)

L’institut Ipsos-Stora Steria* livre ce mardi 24 novembre en exclusivité pour France Télévisions et Radio France le premier sondage sur les élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon réalisé après les attentats de Paris du 13 novembre. Ce sondage est aussi le premier mesurant les « vraies » listes en lice pour cette élection.

Un sondage qui montre une percée de la gauche gouvernementale, une hausse également du Front national et un tassement de la droite traditionnelle.

Carole Delga l’emporterait largement

Comme tous les sondages précédents, cette nouvelle consultation confirme que la candidate socialiste Carole Delga est la mieux placée pour devenir la première présidente de la future grande région. Au second tour, dans le cadre d’une triangulaire, elle devancerait le candidat FN Louis Aliot et celui des Républicains Dominique Reynié, notamment en bénéficiant d’un bon report des voix (91 %) de la liste Onesta (EELV/FDG) :

Intentions de vote au second tour

  • Carole Delga (PS-PRG-MRC) : 40 %
  • Louis Aliot (FN) : 33 %
  • Dominique Reynié (LR-UDI) : 27 %

Le Front National en tête au premier tour

Autre tendance qui se confirme dans ce nouveau sondage, c’est la percée du Front National dans la future grande région, qui est, selon l’institut Ipsos, largement en tête au premier tour, seule force politique à franchir la barre des 30 %. Mais Louis Aliot ferait alors le plein des voix ce qui ne lui permettrait pas de l’emporter au second tour comme on l’a vu précédemment.

Carole Delga (PS) progresse également, certains sondages l’ayant placée ces dernières semaines sous la barre des 20 %, ce qui n’est plus le cas dans cette nouvelle livraison.

Gérard Onesta, à 16 % dans un sondage commandé par EELV, est annoncé là à 11%. Philippe Saurel, le maire de Montpellier, à seulement 5 % (le seuil limite pour voir ses frais de campagne remboursé par l’Etat). Tous les autres candidats sont en dessous de 3,5 %.

Intentions de vote au premier tour :

  • Louis Aliot (FN) : 32 %
  • Carole Delga (PS-PRG-MRC) : 23 %
  • Dominique Reynié (LR-UDI) : 21 %
  • Gérard Onesta (EELV-FDG, autres) : 11 %
  • Philippe Saurel (DVG) : 5 %
  • Damien Lempereur (DLF) : 3,5 %
  • Gilles Fabre (Nouvelle Donne) : 2 %
  • Sandra Torremocha (LO) :  1 %
  • Christophe Cavard (Ecolo-DVG) : 0,5 %
  • Jean-Claude Martinez (Ext. Droite) : 0,5 %
  • Yvan Hiriminis (UPR) : 0,5 %

Fabrice Valéry

*Sondage réalisé du 19 au 21 novembre 2015 sur un échantillon de 810 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif des habitants de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, interrogé par internet selon la méthode des quotas. 

23 Nov

A 15 jours du premier tour, programmes des candidats et bulletins de vote sont en ligne

© AFP

© AFP

Pas à pas, l’Etat progresse dans la démocratie numérique. Le ministère de l’intérieur vient de mettre en ligne ce lundi 23 novembre, alors que la campagne officielle des élections régionales débute, un site internet dédié au programme de tous les candidats.

Concernant la région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon, on y trouve donc la « profession de foi » des 11 listes candidates et le bulletin de vote qui l’accompagne.

La mise en ligne du matériel électoral avait été testé dans 5 départements pilotes en France lors des départementales de mars dernier. Elle est aujourd’hui généralisée. L’Etat espère ainsi faciliter « l’accès de tous à l’information électorale (…), fournir une source d’information officielle et rapide aux électeurs usagers d’internet et favoriser la participation électorale ».

Un effort de dématérialisation et de modernisation louable qui n’empêchera cependant pas d’envoyer les mêmes documents par voie postale à tous les électeurs.

F. Valéry

En raison des événements, pas de meeting de Manuel Valls pour soutenir Carole Delga

Carole Delga et Manuel Valls en septembre à Martres-Tolosane (Photo : MaxPPP)

Carole Delga et Manuel Valls en septembre à Martres-Tolosane (Photo : MaxPPP)

En raison des événements à Paris, Manuel Valls ne participera pas à la campagne des régionales. Le meeting prévu ce jeudi dans les Pyrénées-Orientales avec la participation du Premier ministre pour soutenir Carole Delga n’aura donc pas lieu. Il est purement et simplement annulé.

De manière générale, aucun membre du gouvernement, vues les circonstances, ne participera à des réunions politiques de campagne. En Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, Carole Delga est la seule candidate concernée par cette adaptation à l’état d’urgence et à l’état de « guerre » contre le terrorisme qui mobilise tout le pays.

Son staff précise qu’en dehors des réunions locales, dans une campagne officielle qui débute ce lundi 23 novembre dans des conditions vraiment particulières, Carole Delga tiendra deux grand meetings à Toulouse le 2 décembre et à Montpellier le 3, mais sans la présence d’un membre du gouvernement.

F. Valéry

16 Nov

Pendant la suspension de la campagne, le débat sur la sécurité continue

Unanimement, l’ensemble des candidats a décidé ce week-end de suspendre la campagne. Ce qui ne veut pas dire pour autant que le débat s’est arrêté. Il repart même de plus belle, forcément plus axé sur les questions de sécurité.

Photo : Rémy Gabalda / AFP

Photo : Rémy Gabalda / AFP

Samedi, Dominique Reynié avait bien expliqué qu’il suspendait sa campagne mais qu’il demandait à ses colistiers de maintenir les réunions prévues avec les concitoyens « afin de partager nos pensées et nos sentiments sur le drame que vit notre pays ». L’idée pouvait paraître alors plutôt cohérente.

Mais, dimanche, le leader LR-UDI qui avait invité, à Onet-le-Château, les treize binômes têtes de liste départementaux, n’a pas hésité à rentrer à nouveau dans le détail de son programme. Il est revenu notamment sur ses propositions en matière de « sécurité des personnes et des bien dans les lycées, les communes rurales, les trains et les gares ». Il a rappelé aussi qu’il avait préconisé régionalement « la mise en place de dispositifs de soutien et de solidarité vis-à-vis de nos soldats et de leur famille ».

Le discours de Dominique Reynié reste toutefois loin des polémiques que suscitent les propos d’autres candidats LR aux Régionales comme Christian Estrosi en PACA qui demande un « Patriot Act » à l’américaine et qui explique qu’il faut accepter de restreindre certaines libertés. Quant à Laurent Wauquiez tête de liste en Auvergne-Rhône Alpes, lui préconise sans détour des « centres d’internement antiterroristes spécifiquement dédiés », ce que certains interprètent déjà comme des « Guantanamo » sur le sol français.

Le PRG veut rappeler les réservistes

A sa sortie de l’Elysée hier, reçu comme tous les chefs de partis, Jean-Michel Baylet a formulé également ses propositions pour sécuriser le territoire. Le patron du PRG a souhaité le rappel des réservistes de l’armée et de la gendarmerie. L’élu Tarn et garonnais a par ailleurs suggéré « que le cadre légal de la légitime défense et du port d’arme hors des temps de service soit réétudié pour les forces de l’ordre ». Enfin le PRG rappelle qu’il avait été le premier, dès juillet dernier, à demander la fermeture « des lieux de culte convaincus de radicalisation ».

A droite comme à gauche, chacun veut donc se positionner sur la question désormais primordiale de la sécurité des citoyens. Une question, de même que celle de l’immigration que le FN avait mis en sourdine ici en début de campagne, mais que parti n’a pas tardé à reprendre à son compte. Louis Aliot n’a pas résisté dès samedi à interpeler Manuel Valls sur les réseaux sociaux le qualifiant même d’ « irresponsable » face à des mesures de protection du territoire que le Front National juge insuffisantes et trop tardives.

Une campagne qui devra être exemplaire

La campagne ne devrait officiellement pas reprendre avant mercredi matin, fin de la période de deuil national. Mais déjà certains craignent qu’elle ne s’envenime. Ainsi Gérard Onesta tête de liste EELV-FG a écrit une lettre ouverte à Carole Delga ainsi que MM Saurel et Reynié pour « définir en commun les bases d’une fin de campagne qui devra être exemplaire de dignité et détermination démocratique ».

Gérard Onesta dit vouloir s’adresser à un « arc républicain » dont il exclue le FN. Dominique Reynié, lui a déjà fait savoir  « qu’il ne répondrait favorablement à cette demande que si les onze listes candidates étaient représentées ». Du côté des autres candidats interpellés, pas de réponse officielle pour l’instant.

Patrick Noviello

13 Nov

La justice rejette le recours de la liste « Ecologistes, Citoyens, Catalans »

C’est désormais officiel : il n’y aura bien que 11 listes aux élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon les 6 et 13 décembre prochains. Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté ce vendredi le recours de la liste des « Ecologistes, citoyens et catalans » contre sa non-validation par la préfecture. 

Jordi Vera (© MaxPPP)

Jordi Vera (© MaxPPP)

Les recours sont épuisés et la liste ne sera donc pas en lice pour les régionales. « C’est une énorme déception », explique Jordi Vera, le leader de Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), principale composante de cette liste. « Nous sommes sanctionnés pour une malheureuse erreur (NDLR : parité non-respectée sur la liste de Haute-Garonne où trois hommes se suivent) qui est due à de nombreux changements que nous a imposé la préfecture et à la difficulté de récupérer les documents en bonne et due forme dans les mairies des petites communes. Et on en nous a pas donné l’occasion de corriger cette erreur ».

Cette liste s’était déclarée la veille de la limite du dépôts des candidatures en préfecture de région à Toulouse. Constituée principalement de la CDC avec l’Alliance Ecologiste Indépendante (AEI), elle devait être conduite par Nicolas Canzian (AEI).

« Cette élimination est pour nous l’image des difficultés administratives d’être candidats dans une région aussi énorme et dans un pays centralisé » réagit Jordi Vera qui regrette que la Catalogne ne soient pas représentée dans cette élection régionale.

Convergence Démocratique de Catalogne doit se réunir pour prendre position pendant la campagne, mais selon Jordi Vera elle ne devrait appeler à voter pour aucune des onze autres listes.

FV