27 Fév

L’ex Motivé-e-s Salah Amokrane sur la liste de Benoît Hamon aux Européennes

En 2001, Salah Amokrane a crée la surprise aux municipales à Toulouse avec sa liste « Motivé-e-s ». 18 ans plus tard, l’ancien proche du groupe Zebda se lance dans la course électorale des Européennes. Une candidature sous les couleurs du mouvement Génération-s. Un choix naturel. Salah Amokrane a été le conseiller de Benoît Hamon lors de la présidentielle de 2017.

Salah Amokrane, ex Motivé-e-s

Salah Amrkrane ne sait pas encore s’il bénéficie d’une place éligible. Mais il figure sur les 30 premiers noms de la liste Hamon pour les prochaines Européennes.

 

Le militant associatif, responsable de Takticollectif, estime que le Parlement de Bruxelles est « une bonne échelle pour des sujets sur lesquels (il est) mobilisé » à savoir « la citoyenneté et la question des quartiers ». C’est également une méthode qui a convaincu Salah Amokrane. « Il y a eu un appel à candidature citoyenne. J’ai répondu. ce qui m’a intéressé c’est que l’on ne m’a pas demandé ce que j’ai fait mais quelles sont mes convictions et mes idées ».

Le toulousain souhaite porter la question de la transition écologique ainsi que « des valeurs humanistes et fraternelles ». Mais Salah Amokrane met également en avant l’Europe : « des listes de gauche, nous sommes les européens au sens de la défense du fédéralisme ».

S’agissant du positionnement politique, le candidat aux Européennes refuse de se laisser enferme dans une alternative entre Macron et le Rassemblement National. L’existence d’une liste Génération-s acte l’absence d’unité à gauche. Benoît Hamon a toujours écarté avec le PS. Mais il existait une possibilité du côté d’Europe Ecologie.

Salah Amokrane assume et précise : « il y a eu des échanges avec Europe Ecologie. Mais il n’y a pas eu visiblement de réponse à la hauteur de l’enjeu et ça a été tranché ».

Les sondages donnent entre 3 et 5% des intentions de vote pour Génération-s.

Pour obtenir des sièges, les listes doivent dépasser la barre des 5% de suffrages exprimés.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

26 Fév

Hijab de running : le maire de Lavaur, Bernard Carayon, appelle au boycott de Decathlon

Decathlon va commercialiser un voile islamique pour les musulmanes pratiquant la course à pied. Le maire (LR) de Lavaur appelle au boycott de l’enseigne.

Photo MaxPPP/Huguen

Decathlon assume. La chaîne de magasins va mettre en vente un article réservé jusqu’à maintenant à ses boutiques au Maroc : un hijab de running. Le voile permet à des femmes de courir en couvrant leur nuques et leurs cheveux couverts. L’article cible les femmes musulmanes et sera disponible dans les prochains mois.

Decathlon revendique une « tolérance absolue et une inclusion totale ». Le groupe enregistre une baisse de son chiffre d’affaires (-5% en 2018) et de son résultat net (-20% en 2018). La commercialisation de hidjabs n’est pas forcément étrangère à la recherche d’une nouvelle clientèle. Mais, officiellement, Decathlon affiche « le choix de rendre le sport accessible à toutes les femmes du monde ».

Mais l’argument ne convainc pas et des associations féministes et de défense de la laïcité sont montées au créneau.

 

Le maire (LR) de Lavaur (Tarn) appelle à un boycott de Decathlon.

 

Pour l’élu Les Républicains, proche de Laurent Wauquiez, « le boycott est la seule réaction qu’ils peuvent craindre (ndlr : Decathlon) ». Mais Bernard Carayon estime que l’affaire du Hidjab de Decathlon illustre une dérive plus générale : « il faut mettre un coup d’arrêt à la logique marchande de Gap, Decathlon et d’autres enseignes qui jouent le multiculturalisme au nom de la tolérance. S’ouvrir à ceux qui enferment les femmes dans un rôle subalterne et typé, c’est donner la corde à ceux qui veulent vous pendre ».

La présidente du groupe socialiste à l’Assemblée et députée du Tarn-et-Garonne s’est également exprimée sur le sujet.

 

Valérie Rabault s’interroge sur l’opportunité d’un boycott.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

« Sale connard », « Gaucho » : un élu France Insoumise dénonce des insultes de la part des policiers de la BAC

Un conseil régional France Insoumise a participé à la manifestation des gilets jaunes de samedi dernier. Jean-Christophe Sellin affirme avoir été la cible d’insultes de la part de policier de la BAC.

Photo MaxPPP/Lapeyrere

Ce samedi 23 février, Jean-Christophe Sellin participe à la manifestation des gilets jaunes. Ce n’est pas la première que l’élu de la France Insoumise (bien connu pour son tempérament bien trempé et ses coups de gueule au conseil régional) défile dans les rues de Toulouse.

En fin d’après-midi, Jean-Christophe Sellin se trouve dans un café situé rue Gabriel Péri. Selon lui, « après avoir été gazé place du Capitole, (il) se réfugie dans l’établissement ». Toujours selon son témoignage,  » à 18 heures 15, un groupe de la BAC fait irruption au milieu de la terrasse ou (il est) attablé avec une dizaine d’amis ».

Le conseiller régional estime alors avoir été « bousculé » par les policiers. Jean-Christophe Sellin informe les forces de l’ordre de sa qualité d’élu « en mettant (son) écharpe ».

Le conseiller régional détaille la suite des événements dans une lettre envoyée au préfet : « des policiers m’insultent avec des mots choisis : « Ta gueule », « Gaucho », « Sale connard ».

Une observatrice de la Ligue des Droits de l’Homme a déposé plainte pour insultes, lors d’une manifestation gilets jaunes dans l’Hérault. Jean-Christophe Sellin a préféré une lettre ouverte au préfet de la Haut-Garonne.

Côté policier, un syndicaliste précise : « il va falloir démontrer ces accusations ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

25 Fév

Reconversion express de la députée (En Marche) du Tarn : Marie-Christine Verdier-Jouclas devient (presque) journaliste

La députée En Marche du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, se transforme en « journaliste » dans les travées du Salon de l’Agriculture.

Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée LaRem du Tarn. Photo : MaxPPP/Tanguy

La députée (En Marche) du Tarn entretient des rapports étroits avec les médias. Marie-Christine Verdier-Jouclas n’hésite pas à pointer l’absence d’un journaliste à l’une de ses conférence de presse. Une réprimande plus que publique. On peut la qualifier de solennelle puisqu’elle s’est déroulée en pleine séance de questions au gouvernement, face au ministre des Comptes Publics.

La députée de la majorité a décidé de ne plus dépendre du bon vouloir des rédactions. Marie-Christine Verdier-Jouclas applique le vieux principe : « on n’est jamais mieux servi que par soi même« . Au lieu d’attendre une (hypothétique) couverture média et une interview, elle s’est transformée en…intervieweuse.

 

Accompagnée d’une « caméra » (ou plutôt d’un smartphone), la députée a posé des questions au président de la maison du Tarn, le vigneron Cédric Carcenac. L’exercice dure 2 minutes 44. L’interview n’aborde pas des questions politiques comme la réforme de la PAC (Politique Agricole Commune). Et, comme une vraie journaliste, Marie-Christine Verdier-Jouclas a le sens de l’essentiel. Le jeu de « questions-réponses » se termine sur le tee-shirt de l’interviewé.

La reconversion express de la députée reste toutefois limitée. Elle se limite à un stand du salon de l’Agriculture. Elle est également relative. Marie-Christine Verdier-Jouclas n’a pas complètement quitté son costume de parlementaire en endossant le rôle intervieweuse. Elle a choisi comme « client » (pour employer une expression journalistique), un vigneron de sa circonscription.

Une circonscription sur laquelle les vignerons sont incontournables.

Ça s’appelle le sens du casting.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

21 Fév

Haute-Garonne : Marine Le Pen en campagne pour les Européennes

La présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, est en campagne pour les élections européennes. Elle organise son premier meeting en Occitanie à Bessières.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. Photo : MaxPPP

Le dernier déplacement de Marine Le Pen remonte à septembre 2017. 18 mois après, la présidente du Rassemblement National revient en région toulousaine. Mais, cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une réunion interne avec des militants mais d’un meeting électoral. Marine Le Pen sera accompagnée de la tête de liste Rassemblement National pour les Européennes et de l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Thierry Mariani a rejoint Marine Le Pen et figure, en place éligible, dans le casting pour le scrutin de mai prochain.

La composition de la tribune donne le ton. La présidente du RN vient, ce dimanche 3 mars, à Bessières dans le cadre de la campagne des Européennes. Le délégué départemental du Rassemblement National en Haute-Garonne, Julien Léonardelli estime que la réunion publique doit permettre de corriger l’image du RN. « On entend beaucoup de choses fausses. Notamment que nous sommes contre l’Europe. C’est faux. Nous défendons les peuples européens pour qu’ils retrouvent leur souveraineté » estime le conseiller régional d’Occitanie.

Julien Léonardelli est confiant dans l’issue des Européennes. L’élu régional pense « aujourd’hui possible de refonder l’Europe ». Une refondation qui passe par une alliance avec La Ligue de l’Italien Salvini ou le FPÖ autrichien.

Laurent Dubois (@laurentdub)

20 Fév

Municipales à Toulouse : la liste « Archipel Citoyen » présente le mode de désignation de ses candidats

Des citoyens se réunissent depuis plusieurs mois pour débattre d’un projet municipal. « Archipel Citoyen » franchit un cap et présente le mode de désignation de sa liste. Un mode innovant, mêlant tirage au sort et vote pour des candidats.

Mairie de Toulouse. Photo : MaxPPP

Depuis l’été 2017, « Archipel Citoyen »se veut « une démarche citoyenne, ouverte et participative pour les élections municipales de 2020 ». Le mouvement, ancré à gauche, organise des débats et fonctionne par cercles thématiques. Tous les 3 mois, un « Grand Cercle » réunit tous les adhérents. Le prochain marque un cap. Il se déroulera ce jeudi 21 février dans le quartier de Saint-Cyprien.

« Archipel Citoyen » va présenter le mode de désignation de ses candidats. Les 4 porte-paroles du mouvement ont été désignés sur la base d’une « élection sans candidat ». « Archipel Citoyen » veut également innover s’agissant de sa future liste électorale. Un objectif politique « classique » qui pourrait être celui du PS, d’Europe-Ecologie ou de n’importe quel parti de gauche. Une des porte-paroles, Caroline Honvault, explique que le but est « un rassemblement large de la gauche ».

Mais « Archipel Citoyen » plaide surtout pour « un renouvellement complet du personnel politique ». Pas d’investiture interne, encore moins de candidature « naturelle » ou de personnalité phare. « Archipel Citoyen » veut innover et propose de constituer sa liste avec 3 canaux différents. Un tiers des places ira à des candidats désignés sur la base d’une profession de foi. Un autre tiers sera issu d’un plébiscite c’est-à-dire de candidats qui n’ont pas déposé de candidature mais sont « poussés » par les autres adhérents. Enfin, un dernier tiers sera tiré au sort sur les listes électorales.

Laurent Dubois (@laurentdub)

19 Fév

Yémen : Sébastien Nadot déploie une banderole à l’Assemblée pour dénoncer la vente d’armes à l’Arabie Saoudite

Le député Sébastien Nadot a déployé une banderole en pleine séance des questions au gouvernement. Le parlementaire dénonce la vente d’armes à l’Arabie Saoudite. Des chars Leclerc et des munitions utilisées dans le conflit qui déchire le Yémen.

Sébastien Nadot. Photo : MaxPPP

La séquence dure à peine quelques secondes. Lors des questions au gouvernement, le député Sébastien Nadot a brandi une banderole « la France tue au Yémen ». Le président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, a immédiatement suspendu la séance et demandé aux huissiers d’intervenir.

Quelques minutes après l’incident, le parlementaire explique son geste. « J’ai la preuve, avec des photos satellitaires, que des chars Leclerc sont utilisés au Yémen. La France fournit des munitions à ces chars. Nous ravitaillons des avions et nous avons des forces spéciales sur place, mon geste veut traduire l’existence d’un problème démocratique. Plusieurs pays européens se sont prononcés sur la vente d’armes à l’Arabie Saoudite et en France, il n’y pas de débat » déclare Sébastien Nadot.

 

Le député a envoyé « un mail au président de l’Assemblée et un autre à la présidente de la commission des Affaires Etrangères » au sujet d’un conflit qualifié de « pire crise humanitaire du monde » par l’ONU. Sébastien Nadot n’a pas reçu de réponse. Face à ce silence, le parlementaire a choisi de frapper les esprits.

Son geste lui vaut une inscription au procès-verbal de séance. Il risque une sanction financière. Mais il assume : « 3 ou 4 000 euros, c’est rien par rapport aux enfants qui sont tués au Yémen ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Divorce entre Radicaux de Gauche et « Valoisiens » : les vrais chiffres de la division en Occitanie

Les radicaux de Gauche quittent le Mouvement Radical et reconstituent le…Parti Radical de Gauche. L’ex présidente du PRG, Sylvia Pinel, et le nouveau patron des Radicaux de Gauche, Guillaume Lacroix, affirment qu’ils récupèrent la « grande majorité » des troupes. Une affirmation démentie par les chiffres.

Sylvia Pinel, ex co-présidente du Mouvement Radical et Guillaume Lacroix. Photo Max PPP

Sylvia Pinel et Guillaume Lacroix claquent la porte du Mouvement Radical. Un nouveau parti né, en 2017, de la fusion des Radicaux de Gauche et des « Valoisiens« . Les deux anciens responsables du PRG  recréent leur ex-parti. Sylvia Pinel et Guillaume Lacroix affirment que les ex Radicaux de Gauche vont très majoritairement les suivre. Les chiffres montrent le contraire.

4 fédérations (ex PRG) sur 24 suivent Sylvia Pinel

Le Mouvement Radical est composé de 28 instances départementales présidées par des ex-PRG. 4 présidents (seulement) rejoignent le « nouveau » parti radical de gauche. Parmi les fidèles, on compte une fédération « historique », le fief de Jean-Michel Baylet : le Tarn-et-Garonne. En revanche, la fédération du Lot ou encore du Gers restent au Mouvement Radical.

 3 sénateurs (ex-PRG) ne rejoignent pas le PRG

La sénatrice de la Haute-Garonne, François Laborde, ne retournera pas dans son ancien parti. Le sénateur du Gers, Raymond Vall, est sur la même ligne. Le président du groupe RDSE au Sénat, Jean-Claude Requier ne suivra pas non plus Sylvia Pinel et Guillaume Lacroix.

Le seul président (ex-PRG) de département (d’Occitanie)

Michel Pelieu est une figure historique du PRG en Occitanie. Maire, conseiller général et sénateur, il préside (actuellement) le conseil départemental des Hautes-Pyrénées. Il ne retournera pas dans son ex-parti. La députée de la 2ème circonscription a suivi Sylvia Pinel lors de la formation d’un groupe parlementaire à l’Assemblée. Jeannine Dubié ne s’est pas encore exprimée. Mais il est fort probable qu’elle rejoigne le « nouveau » PRG. En revanche, Michel Pelieu a manifesté son intention de rester au Mouvement Radical. Après la perte du Tarn-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées était le dernier département détenu par le PRG.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

18 Fév

Municipales à Toulouse-Nadia Pellefigue : (Episode 1) bientôt exclue du PS ?

Vice-présidente (socialiste) du conseil régional, Nadia Pellefigue est candidate aux municipales à Toulouse. Une candidature en dehors du PS et qui pose deux questions : Nadia Pellefigue risque-t-elle une exclusion de son parti ?

Nadia Pellefigue

L’hypothèse circulait depuis plusieurs mois. Elle est devenue réalité ce week-end. Nadia Pellefigue a annoncé sa candidature aux municipales à Toulouse. Une candidature originale puisque la vice-présidente du conseil régional se revendique socialiste mais elle refuse de passer par une investiture du PS.  Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, se qualifie de « socialiste freestyle », malgré (ou plutôt à cause) de son exclusion du PS. Nadia Pellefigue est une socialiste « newstyle » : dans et dehors du parti socialiste.

Cette situation (inédite dans les annales du PS de la Haute-Garonne) peut-elle perdurer ?

Un risque d’exclusion ?

« Ça traduit la désagrégation du PS. Sébastien Vincini a de quoi être très embêté ». Le constat (en forme de cri du cœur) émane d’un responsable national du parti socialiste. La candidature de Nadia Pellefigue ouvre une crise au sein du PS 31. Officiellement, Sébastien Vincini « trouve louable » la démarche de Nadia Pellefigue. Le 1er Fédéral de la Haute-Garonne rappelle que la socialiste « n’est pas la première camarade à se doter d’un mouvement ».

Néanmoins, Sébastien Vincini précise :  » il y aura un vote des militants. C’est notre cadre démocratique ». Autrement dit, il y aura bien un candidat investi par le PS et…la socialiste Nadia Pellefigue.

C’est une simple question de temps. Mais le face à face est inévitable puisque le patron du PS31 réaffirme les règles statutaires (un vote militant) et que Nadia Pellefigue (évidemment) ne peut plus reculer. Une première conséquence est évidente. Nadia Pellefigue ne pourra pas mettre le logo du PS sur ses affiches électorales. Les mauvais esprits (ou les plus lucides) diront : ce n’est pas une grande perte. La marque PS n’est plus porteuse électoralement.

Une autre conséquence pour la socialiste risque d’être plus radicale : une exclusion. Statutairement, un socialiste ne peut se présenter contre un candidat investi par le PS. Sébastien Vincini a bien précisé que le candidat « adoubé » par les militants ne sera pas forcément « tête de liste ». Il peut simplement figurer sur une liste de rassemblement, avec d’autres candidats issus d’autres horizons. Dans ce cas, la jurisprudence est la même. Le couperet d’une exclusion est censé tomber.

Sébastien Vincini précise simplement, « ce n’est pas d’actualité. Nadia (ndlr Pellefigue) n’est pas tête de liste et n’a pas de liste. C’est une camarade socialiste, membre d’un exécutif socialiste et qui m’a tenu informé de sa démarche ».

Nadia Pellefigue (avec des accents Macronistes) veut « dépasser les appareils politiques ». Les foudres éventuelles du parti ne comptent donc pas. La (désormais) candidate avait toutefois un moyen de les écarter définitivement. Un départ du PS aurait clarifié la situation. Mais cette clarification ouvrait un nouveau front : la vice-présidence de Nadia Pellefigue au conseil régional. La présidente (socialiste) de la Région aurait du tirer les conséquences politiques d’un divorce (officiel) avec le PS.

Laurent Dubois (@laurentdub)