20 Avr

Bernard Carayon : « le jeu est ouvert »

bc
Fin du meeting. Alain Juppé et François Fillon rejoignent leurs voitures. Les militants sortent de la salle. Dans la foule, le députe du Tarn, Bernard Carayon A l’ abri de la pluie, sous un préau, il livre ses impressions. Son humeur est moins maussade que les sondages. Pour lui, « le jeu est ouvert. Les sondages montrent la volatilité de l’électorat ». Dans le droit fil de la stratégie de l’Elysée, le parlementaire tarnais estime que le 2nd tour sera une autre élection. « L’entre deux tours ne sera plus pollué » par la multitude de « petits » candidats. « Pendant 15 jours, il y aura un rapport frontal ». Ce sera « un moment de vérité ». Concernant les résultats du 1er tour, Bernard Carayon s’éloigne de la ligne « sarkozyste ». Le sortant veut sortir en tête. Devant François Hollande et ainsi enclencher une dynamique. Le député du Tarn pense, quant à lui, que les chiffres du 1er tour sont « symboliques, psychologiques ».

LD

Sacha Briand : « la mobilisation de la Droite et du Centre est acquise »

Sacha Briand

Sacha Briand. Grande Halle de l'Union

Haute-Garonne. Grande Halle de l’Union. Premier et dernier grand meeting UMP dans la Région. François Fillon, Alain Juppé, François Baroin sont à l’affiche. Sacha Briand – Conseiller Régional et candidat aux législatives – est, évidemment, présent. A coté des portiques de sécurité, au fond de la salle, il évoque la présidentielle. Quatre jours avant le premier tour, il jette un dernier regard sur la campagne. Dans son esprit, « c’est la première fois, qu’il n’y a pas (dans une présidentielle) de thème central. Mais une opposition de personnalité ». Pour lui, les indications des sondages ne sont pas des pronostics. « Les choses ne sont pas faites ». Il est même optimiste. « La mobilisation de la Droite et du Centre est acquise ». Aujourd’hui même, il a « reçu 10 procurations ».

LD

19 Avr

Jean-Michel Baylet : « le retour des orateurs »

Jean-Michel Baylet lors de la visite de François Hollande dans une entreprise albigeoise

Imperméable et mains dans les poches. Jean-Michel Baylet accompagne François Hollande. Avec Martin Malvy et Jean-Pierre Bel, il affronte les courants d’airs d’un atelier de montage. François Hollande est entre les « mâchoires » d’une meute de journalistes. Pendant ce temps, Jean-Michel Baylet discute avec des salariés et les autres personnalités. Dans un coin de hangar, il livre sa vision de la présidentielle. Il « sent bien la campagne ». Les commentateurs parlent d’une campagne molle. Jean-Michel Baylet n’est pas d’accord. « C’est la première campagne ou l’audiovisuel, avec les primaires, à oxygéner les débats ». « Cette démocratie oxygénée, c’est nouveau ». Jean-Michel Baylet salue « le retour des orateurs ». « Ils sont de nouveau à la mode ». Avant les discours étaient techno. « On retrouve le souffle des préaux d’école ».

LD

Martin Malvy : « tous les jours, Sarkozy fait un pas vers ce qu’il n’a pas fait »

Martin Malvy dans les rues d'Albi

Première étape du déplacement. Avant les rues d’Albi et la place Jean Jaurès de Carmaux, une entreprise. Devant le bâtiment, à coté des drapeaux français et européen, celui de la Région Midi-Pyrénées. Ce n’est pas innocent. Le directeur de l’usine sait que Martin Malvy accompagne François Hollande. Le président de la Région entre dans les locaux et entame la visite des lieux. Il monte, avec François Hollande, dans un tramway « made in Tarn » et déambule au milieu des employés. Le présidentiable du PS fait une conférence de presse. Martin Malvy prend l’air devant un hangar. Entre deux coups de vent, dans une ambiance hivernale, il évoque la présidentielle. Pour lui, la météo de la participation va être bonne. Il « ne croit pas à un désintérêt » des français. Dans ses nombreux déplacements, il « ne rencontre pas de gens disant qu’ils ne vont pas voter ». Sur le fond, Martin Malvy trouve que « François Hollande a gagné en crédibilité ». En revanche, « tous les jours », Nicolas Sarkozy «fait un pas vers ce qu’il n’a pas fait ».

LD

Gérard Poujade : « le vote utile est toujours là »

Gérard Poujade

Gérard Poujade dans son bureau à la mairie

Deux kilomètres et une heure trente. C’est la distance et le temps qui séparent le bureau de Gérard Poujade de l’arrivée, sur l’aérodrome du Séquestre, de l’avion de François Hollande. Avant une après midi marathon, le 1er fédéral du Tarn se souvient. Pendant un moment, sa relation avec François Hollande a été celle d’un militant avec le patron du PS. « Dans les fêtes de la Rose, dans des patelins de 200 à 300 habitants », ils se sont croisés. Puis, Gérard Poujade a pris « la parole lors d’une réunion à Brive. C’était sur l’urbanisme ». Son discours a plu à des proches de Hollande. « Ils ont envoyé un sms : il faut que tu rencontres un tarnais ». Le soir, ils ont diné ensemble. Ce repas les a rapproché. Après les souvenirs, l’actualité du moment. Au menu, évidemment, le premier tour de la présidentielle. Gérard Poujade est confiant. D’après lui, la Gauche « semble uni dans la participation. Dix ans après 2002, le vote utile est toujours là ». Pour l’élu tarnais – candidat aux législatives – la mobilisation devrait être bonne. Pas de mauvaise surprise à attendre de ce côté. En revanche, il a « l’impression que Le Pen est plus haut » que dans les sondages.

LD

Christian Picquet  » deux adversaires : Le Pen et Sarkozy »

Christian Picquet
Après l’hémicycle, un meeting. Christian Picquet arrive de l’Hôtel de Région. Sa présence place du Capitole est, pour lui, « un grand bonheur ». « Un bonheur aussi grand que d’être place de la Bastille ». Carmaux et sa place Jean Jaurès aurait été plus fort symboliquement. Mais il fallait « un lieu central, vaste ». « Quand le symbole « place au peuple » a été lancé (il) n’imaginai(t) par un tel succès ». Un succès qui dépasse les rangs du Front de Gauche. Dans les couloirs du Conseil Régional, il a croisé « de nombreux élus socialistes qui veulent venir ». Un succès qui, par ailleurs, inquiète l’allié PS. Christian Picquet se veut rassurant. « Voter Hollande est un moindre mal. On veut, par-dessus tout, se débarrasser de Sarkozy. Dans cette campagne, il y a seulement deux adversaires : Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ».

LD

Myriam Martin : « je n’imaginais pas être devant le public du Front de Gauche »

MM

Myriam martin, place du Capitole à Toulouse

Myriam Martin fait un double parcours. En rejoignant, à la sortie de son travail, la place du Capitole elle parcourt des kilomètres. Les kilomètres séparant le Cap’ du lycée professionnel dans lequel elle enseigne. Bien sur. Mais, surtout, elle franchit une frontière. Une frontière politique. Elle s’est éloignée du NPA pour rejoindre le Front de Gauche. D’ailleurs, notre entretien se déroule sous le portrait géant de Jean-Luc Mélenchon. Pour elle, son nouveau passeport n’est pas inconditionnel. « Je vais venir avec mes idées. Même si ça fait c… ». Dans son esprit, le Front de Gauche est un rassemblement. Et un rassemblement suppose des apports différents. Parfois des divergences. En attendant, dans quelques minutes, elle va monter à la tribune. « C’est impressionnant ». Elle a « le tract ». « Quelques semaines plutôt, (elle) n’imaginai(t) pas être devant le public du FG ».

LD

Mélenchon dans le texte

Meeting de Jean-Luc Mélenchon, place du capitole à Toulouse

Deux tarnais à Toulouse. Bernard Cottaz-Cordier et Alain Dussel viennent du département de Jaurès. Ils sont dans la Ville Rose pour brandir un drapeau rouge. Celui du Front de Gauche. Place du Capitole, ils attendent Jean-Luc Mélenchon. Avant le début du meeting, derrière la scène, ils racontent leurs parcours. Alain Dussel a découvert Mélenchon dans les livres. Cet ancien instituteur a suivi de conseil de lecture de sa femme. Elle lui conseille le best-seller de « Méluche », « Qu’ils s’en aillent tous ». Il le lit. Et, depuis, ce « vétéran » des manifs – 95, 2003, contre le TCE, pour les retraites – suit Mélenchon. Pour lui et son camarade, « il faut prendre les places pour prendre toute sa place ». Leur présence sur celle du Capitole est un moment politique fort. Ils sont enthousiastes. Les hauts parleurs, les drapeaux et la musique aiguisent leur ardeur. Mais ils n’ont pas attendu le pavé toulousain pour entrer en campagne. Une campagne qu’ils jugent dynamique. Il ne « faut pas dire que la campagne intéresse personne. Tous les jours, dans le Tarn, des dizaines d’assemblées citoyennes se réunissent ». D’après eux, ce mouvement est profond. « A Massaguel, un village de 350 habitants, une assemblée citoyenne a réuni 50 personnes ». Pour Bernard Cottaz-Cordier, « c’est du jamais vu ». Alain Dussel explique ce succès : « on parle de tous les sujets. En toute liberté ».

LD

16 Avr

« Agriculture : danger sécheresse », dans la Voix est libre samedi 14 avril

Voir l’émission

Les pluies de ces derniers jours n’y feront rien. La situation est de plus en plus alarmante pour nos cultures : la sécheresse s’annonce pire que l’an passé.
Est-ce uniquement un problème de climat ? Les paysans ne doivent-ils pas changer leurs habitudes de culture ?
Les pouvoirs publics locaux ont-ils mis en place tout ce qu’ils pouvaient.

Avec nous pour débattre deux leaders syndicaux régionaux :
Hervé Peloffi secrétaire général de la FRSEA
Henri Sallanabe porte-parole de la Confédération Paysanne.

RSS