31 Mai

Législatives : dernière ligne droite, dans la Voix est libre samedi 2 juin à 11h30

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A une semaine du premier tour du scrutin, nous reviendrons sur l’actualité de la campagne en Midi-Pyrénées.
Après désistement du représentant de l’UMP qui devait lui faire face, nous recevrons, seul, Franck Pech du Front National Haute-Garonne.

Puis place au débat et à l’analyse avec nos confrères Stéphane Thépot correspondant du Monde et du Point en Midi-Pyrénées et Frédéric Bourgade de Radio France. Avec eux et notre politologue Laurent Dubois, nous ferons un gros plan sur les enjeux de cette campagne, département par département.

« Législatives : dernière ligne droite » c’est samedi à 11h30 dans « La Voix est Libre » sur France 3 midi-Pyrénées.

Portrait type de députés


Portrait type de députés par france3midipyrenees

Philippe Martin a le profil type du député.
C‘est du moins ce que disent nos confrères de Libération cette semaine.
Nom de famille, parcours, et de plus, en course pour sa réélection.
Seul hic : son âge 58 ans, alors que la moyenne est à 49 et demi.

Plus sérieusement, difficile d’établir selon moi un portrait-robot de député.
D’ailleurs entre nous, seriez-vous capable de me citer votre représentant à l’Assemblé Nationale ?

Moi-même croyait le savoir jusqu’à il y a peu.
Et là Patatras, en passant devant les panneaux d’affichage de mon quartier.

Je m’aperçois que mon ancienne députée n’est pas candidate.
Et pour cause ma circonscription a été redécoupée.
Nouveau territoire, nouveau candidat.

Alors une fois ces subtilités dépassées, de là à scruter le profil-type des candidats…

On sait finalement très peu de choses d’eux.

Sauf à ce que le député soit aussi le maire.
Un fait qui parait-il devrait s’avérer de plus en plus rarissime, non cumul des mandats oblige.

24 Mai

Législatives : décryptage immédiat


Législatives : décryptage immédiat par Patrick… par france3midipyrenees

Parti Pirate, mouvement antiradar, objecteurs de croissance, « Allez la vie », Le trèfle-Nouveaux écologistes Hommes-Nature-Animaux…
Vous ne connaissez sans doute pas toutes les formations en lice pour les Législatives.
Il vous reste encore un peu plus de 15 jours pour vous y mettre.

Du côté des partis dits traditionnels, ce n’est pas forcément plus simple avec des dissidences à droite comme à gauche.
Au centre c’est encore plus compliqué.
Radicaux Valoisiens, alliances centristes, le centre pour la France, Nouveau Centre, Modem.
Un conseil : regardez notre émission à ce sujet si vous voulez y voir plus clair…

Enfin verra-t-on le visage des candidats Front National sur leurs affiches ? Ou est-ce que, comme aux Cantonales, seule leur leader Marine Le Pen apparaitra ?

A la fois nationale et à la fois locale, mettant en compétition des candidats à grande notoriété et d’autres beaucoup moins connus, ces Législatives ont finalement un bien curieux visage.

Elles sont pourtant primordiales pour décider d’une cohabitation ou pas.
La cohabitation ?
« Une catastrophe pour certains, un gage de démocratie pour d’autres ».
Alors encore une fois c’est à vous de décider.

Christophe Borgel : « la 9eme est nouvelle pour tous »

Christophe Borgel

Trois stations de métro. Cette proximité explique la ponctualité. Christophe Borgel habite « Patte d’oie ». Il arrive au rendez-vous, place du Capitole, à 8 heures 00. L’horaire rime avec « petit déjeuner ». Au milieu des croissants et des tartines, à la table d’un café, l’hors d’œuvre est national. « 333 circonscriptions ont donné un avantage à François Hollande. Il suffit que 289 d’entre elles votent dans le même sens pour avoir la majorité. Le rapport de force électoral est favorable à la Gauche ». Christophe Borgel est donc confiant. Confiant et même ambitieux. « Dans cette majorité, je souhaite un maximum de sièges pour le PS. Même si les partenaires d’Europe Ecologie, du PRG et du Front de Gauche ont toute leur place ». Des partenaires qui cultivent leur différence. Marquent parfois leur distance. « Il existe avec Europe Ecologie et les Radicaux de Gauche un accord parlementaire. « Ils se sont engagés à voter le Budget et les comptes de la Nation ». En revanche, « le Front de Gauche n’est pas dans une logique de majorité parlementaire ». « Il va apporter une sorte de soutien critique. Sans participation. Il va regarder les textes au cas par cas ». En Haute Garonne, dans sa circonscription, Christophe Borgel a un avant gout de la cuisine – moderne et épicée – de la « Gauche Diverse ». Il brigue un siège dans la 9eme. Et, en face de lui, il a un candidat du Front de Gauche, Jean-Marc Bares. Mais aussi un dissident, Thierry Cotelle. Ce dernier insiste sur ses racines locales. Cela ne gène pas Christophe Borgel. Il assume sa vie antérieure. Dans les bureaux parisiens de la rue de Solferino ou l’hémicycle du Conseil Régional d’Ile de France. La transition se fait, selon lui, en douceur. En profondeur. « Aujourd’hui, (il) croi(t) bien connaître la 9eme ». Il a pris « le temps du dialogue et de la découverte ». D’ailleurs la 9eme est « une réalité nouvelle pour tous. Avant (le redécoupage électoral), elle n’existait pas. Saint Agne, Ramonville et Empalot était dans l’ancienne circonscription de Pierre Cohen. La partie Bagatelle, Farouette était chez Martine Martinel ». Christophe Borgel « ne se projette pas dans la victoire ». Malgré une « circo » solidement ancrée à Gauche, il précise qu’« une élection (même dans la 9eme) n’est jamais faite avant ». Mais il estime que c’était le moment. A « 49 ans. Ce n’est pas très tôt. Mais pas trop tard ». Christophe Borgel est « pour le renouvellement des générations ». A son âge, en cas de victoire, il « ne par(t) pas pour trente ans de mandat ». Un mandat qu’il imagine tourner vers « les problématiques urbaines. Logement. Transport ».

LD

21 Mai

« Centre : combien de divisions ? », dans la Voix est libre, samedi 26 mai à 11h30

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Cette semaine « La Voix est Libre » met le cap sur le centre.
Que pèse son électorat pour ces Législatives ?
Où en est le Modem après l’échec de François Bayrou à rester le 3ème homme de la Présidentielle ?
Quel avenir pour les partis centristes proches de l’UMP ?
Ces différentes composantes peuvent-elles à nouveau s’entendre et former un jour un nouveau parti ?
Avec nous pour en débattre, Arnaud Lafon, ancien tête de liste Modem aux Régionales, Jean-Michel Lattes, parti radical valoisien et Yvon Collin, sénateur PRG du Tarn et Garonne.

« Centre : combien de divisions» c’est samedi à 11h30 dans « La Voix est Libre » sur France3 Midi-Pyrénées.

Regards sur la présidentielle – revoir l’émission

Les dernières cartouches dans les états-majors parisiens seront tirées le 4 mai. François Hollande, comme le président candidat, Nicolas Sarkozy se retireront pour mieux apparaître le 6 mai au soir sur les écrans de télévisions dès 20 heures. Pendant ce temps là, les équipes de France 3 ont vécu cette campagne avec les hommes et les femmes qui, en deux dimanches ont décidé du sort politique de la France pour 5 ans.

C’est ainsi que les journalistes de la rédaction de France 3 Midi-Pyrénées et le documentariste Jean-Louis Cros ont observé cette bataille électorale depuis plusieurs semaines. Ils nous livrent un documentaire de 52mn, grand témoin de ce moment particulier de la vie politique française.

1ère partie – « Mon Village à l’heure des Présidentielles »
Documentaire à Vielmur sur Agoût (Tarn)
Réalisateur : Jean-Louis Cros
Co-production France Télévisions et Dimson

A Vielmur-sur-Agoût, bourg du pays castrais, les esprits s’échauffent ! Au bar « Chez Angel » on ne se restreint plus au championnat de foot, au tabac-presse du lotissement on ne se limite plus aux résultats du Loto ; partout, dans les familles, à la sortie de l’école il n’est en effet question que d’un sujet : « Qui le 6 mai ? » Pourtant, ces débats conservent humour et retenue ; car l’on sait
bien ici, loin des sectarismes et des promesses grandiloquentes, que la vie ne sera pas vraiment chamboulée, quel que soit le résultat ! On s’engueule, on rit aussi mais on reste amis.
C’est ce bouillonnement drôle et sérieux à la fois, cette effervescence populaire que Jean-Louis Cros, réalisateur tarnais a saisi au travers de quelques figures Vielmuroises suivies dans leur quotidien, de leur maison à leur travail en passant par le bistrot du village… Un peu comme le miroir en réduction de ces grandes fièvres présidentielles que vit, tous les cinq ans, la France ordinaire.

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17 Mai

Elisabeth Pouchelon  » Borgel, la caricature de ce que je déteste »

Lever de rideau. Elisabeth Pouchelon ouvre sa permanence électorale. Le métal grince. Les dents aussi. Une fois installé dans deux fauteuils clubs, entre une affiche de la candidate et une photo de Nicolas Sarkozy, Elisabeth Pouchelon lance : « je suis un peu amère. On ne méritait pas cette défaite ». La conseillère régionale UMP estime que Nicolas Sarkozy a fait « une excellente campagne ». Les polémiques, les embardées vers les thèmes brulants de l’immigration ou de la frontière. Aucun regret. Le président sortant n’avait pas le choix. « Il a fait ce qu’il fallait faire. La France est, en Europe, un des derniers bastions de l’extrême gauche. Il était dans l’obligation de cliver ». La victoire de François Hollande « affecte » Elisabeth Pouchelon. Elle est « très triste pour le pays ». Le socialiste doit son succès « à un lynchage médiatique et de la Gauche ». Un succès du à un lynchage. Mais aussi à un « lâchage ». L’UMP « n’a pas été suffisamment unie derrière Sarko. Particulièrement pendant les primaires PS ou (la Droite) a laissé une fenêtre médiatique » aux socialistes. Pour Elisabeth Pouchelon, sans le tremplin des primaires, François Hollande n’aurait jamais décollé. Malgré ce « mea culpa », Elisabeth Pouchelon ne règle pas les comptes. L’heure est au bilan. Pas aux purges ou aux manœuvres d’appareil. Elle reconnait que l’UMP « s’est tirée une balle dans le pied ». Mais, pour le moment, elle sonne la mobilisation générale. Elle « n’a pas le temps de penser à une recomposition ». La candidate aux législatives est concentrée sur…les législatives. Elle sait que sa circonscription est difficile. « Sociologiquement pas très favorable ». Le mot est faible. Dans une Midi-Pyrénées de Gauche, la 9eme de Haute-Garonne est un territoire rose vif. Le principal adversaire d’Elisabeth Pouchelon connait cette géopolitique. Grand maitre des cartes électorales, le PS Christophe Borgel sait qu’il a, sous les pieds, un tapi de velours. Cette certitude explique, d’ailleurs, son « parachutage ». Un parachutage durement critiqué par Elisabeth Pouchelon. Christophe Borgel « est la caricature de tout ce qu’ (elle) déteste en politique ». « Un professionnel de la politique » et qui fait le choix de la facilité. De son côté,  elle se « présente sur la circonscription dans laquelle elle vit ». « Femme et conseillère régionale », elle aurait pu « demander une autre investiture. Sur un terrain plus facile ».Elle est, tout de même confiante. « Le PS 31 est à bout de souffle. Il a des leaders usés ». « La Haute- Garonne est considérée comme un territoire imperdable. Cela aiguise les ambitions et les guerres de succession ». Les différentes dissidences à Gauche sont, d’après elle, les fruits amers de cette situation. La candidate UMP estime que les socialistes s’épuisent dans des luttes intestines. Des batailles de couloir. En revanche, ils ne sont pas à la hauteur de leurs mandats. « Le bilan des députés du département est, en cinq ans, très maigre ». « Il se limite à une ligne : l’antisarkozysme ». C’est tout. Pas d’élan. Pas de projet. Ainsi, par exemple, « le dossier de la LGV n’a pas été porté par les députés haut-garonnais ». En revanche, en cas d’élection, Elisabeth Pouchelon, souhaite promouvoir « le projet de la LGV et celui de université de Toulouse ».

LD

15 Mai

Législatives : quelles alliances pour la gauche ?, c’est samedi 19 mai dans la Voix est libre

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Après l’élection de François Hollande, les Socialistes savent maintenant qu’il leur faut une majorité à l’assemblée pour avoir les moyens d’appliquer leur politique. Mais une victoire nette ne se fera qu’avec une gauche unie et c’est loin d’être gagné.
Candidatures PS dissidentes, Front de Gauche qui se présente seul sur toutes les circonscriptions, le combat s’annonce âpre en Midi-Pyrénées.

Avec nous pour débattre :  Jean-Christophe Sellin porte-parole du Parti de Gauche 31 et Gérard Onesta vice-président Europe Écologie Les Verts et Bertrand Auban, sénateur socialiste de Haute-Garonne.

10 Mai

Jean-Jacques Mirassou « tout le monde a en tête la composition du nouveau gouvernement »

Retour à Toulouse. Le sénateur Mirassou revient du Sénat. Ce proche de François Hollande est sur un nuage rose. Son ami de 20 ans est le nouveau président de la République. Sous les ors du Palais du Luxembourg l’Alternance est arrivée. Avec ses collègues, le sénateur haut-garonnais a beaucoup parlé du nouveau gouvernement. « Tout le monde a en tête » ce sujet. « Il y a beaucoup de suppositions. Elles ne sont pas fondées sur les confidences de François Hollande. Il est le seul à savoir ». Jean-Jacques Mirassou n’est « pas certain qu’il ait déjà en tête le nom du futur premier ministre ». Mais, d’après lui, une chose est certaine. « La décision sera prise au trébuchet ». S’agissant des « candidats » midi-pyrénéens, Jean-Jacques Mirassou n’a pas de pronostic. Il est sur d’une seule chose : « Il n’y aura pas de place pour tout le monde. Il n’est même pas évident que la Région ait un ministre ».

LD

François Simon  » candidat officiel d’Europe Ecologie et du PS »

Le vent balaie la place Dupuy. Heureusement. Il atténue la chaleur qui règne sur Toulouse. A la terrasse d’un bistrot, François Simon est au rendez vous. Après un café, la conversation débute par un regard en arrière. Sur la présidentielle. L’élu régional éprouve « un grand soulagement ». « La France était en train de se détruire ». La victoire de François Hollande enraye ce mouvement. Rapidement, le candidat aux législatives aborde la prochaine échéance électorale. « Il faut maintenant une majorité parlementaire à François Hollande ». Cette entreprise se heurte à une candidature dissidente. La veille, le mercredi 9 mai, le maire PS de Balma – Alain Fillola – est entré dans la course. François Simon est catégorique. « Alain Fillola va être exclu du parti socialiste. Mardi prochain ». « En interne, on lui a rappelé que l’intitulé « majorité présidentielle » est réservé aux candidats investis par le PS ». Le cas Fillola a été évoqué à Paris. Des coups de téléphone ont été passés pour demander au dissident de rentrer dans le rang. Il refuse. Un sondage – vrai ou faux ? – circule. Il le donne vainqueur face à Jean-Luc Moudenc. Alain Fillola croit en ses chances. Il a déjà en tête le nom de sa suppléante. Visiblement, elle viendrait des rangs du PRG. Une victoire laverait son entêtement. Elle lui permettrait de retrouver ses futurs ex camarades. François Simon ne croit pas à ce scénario. «  Tout cela pour mettre un candidat de gauche à la place d’un candidat de gauche. C’est absurde ». « Ce qui ont voté à 50% pour Nicolas Sarkozy à Balma ne vont pas, d’un seul coup, préférer Alain Fillola à Jean-Luc Moudenc ».Le seul résultat est « de fragiliser la Gauche ». « Le risque est de remettre en scelle l’UMP ». Malgré le – mauvais – caillou Fillola dans sa chaussure, François Simon continue sa route.  Son « seul combat est de battre le candidat UMP ». Dans les prochains jours, il va « organiser des distributions de tracts avec des militants Europe Ecologie et socialistes ». Il a « rencontré 4 sections du PS ». Il va continuer sa tournée. « La quasi-totalité des secrétaires de section (du PS 31) (le) soutient. Par légitimité à leurs partis ». Il va les associer pleinement à la préparation des législatives. Pendant les présidentielles, il a « fait campagne avec la double casquette « PS » et « Europe Ecologie » ». Il va continuer. Mais, cette fois, c’est pour conquérir un siège de député. Un siège très convoité.

LD

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