Le journaliste autoproclamé « indépendant », chouchou de certains leaders des Gilets jaunes, ancien collaborateur d’Alain Soral et proche de Dieudonné, n’était pas le bienvenu ce samedi 2 février à Toulouse.

Vincent Lapierre (à gauche avec le bonnet) à Toulouse avant l’incident qui l’a contraint à quitter la manif. (Photo : S. Duchampt / France 3)
Toutes les manifestations de Gilets jaunes en France ne se ressemblent pas. Le journaliste « indépendant » Vincent Lapierre en a fait la douloureuse expérience de samedi.
Présent à Toulouse ce 2 février, il a été légèrement blessé, selon ses propres déclarations au visage, ainsi que son caméraman, après avoir été « expulsé » de la manif toulousaine par ce que lui-même a nommé les « black blocs », que d’autres nommeront extrême-gauche ou antifas (pour anti-fascistes).
Je sors des urgences. Tout va bien. Quelques hématomes au visage mais rien de grave. Merci pour votre soutien.
À très bientôt pour de nouveaux reportages ! https://t.co/kgtKgCJHSW— Vincent Lapierre (@VincLapierre) 2 février 2019
Le paradoxe c’est que Vincent Lapierre est le journaliste « chouchou » de certains gilets jaunes, notamment Eric Drouet. Mais d’une ville à l’autre les manifestations peuvent avoir des compositions très différentes : à Toulouse, notamment en tête de cortège, on voit (et on entend) beaucoup plus l’extrême-gauche chaque samedi que dans d’autres villes de France.
Certains visages liés à l’extrême-droite n’y sont donc pas les bienvenus.
Ancien collaborateur d’Alain Soral pour son site internet « Egalité et réconciliation », avec lequel il serait désormais brouillé, Vincent Lapierre est aussi proche de l’humoriste Dieudonné. Lire à ce sujet, le long portrait précis que L’Express lui a consacré fin décembre 2018 (cliquez ici).
L’humoriste lui a notamment remis à plusieurs reprises une « Quenelle d’Or » du journalisme, comme en 2017, « pour son travail en plein essor ».
FV (@fabvalery)