22 Déc

Reza le photojournaliste qui aime les montagnards

Début décembre, le grand photojournaliste Reza Deghati, plus connu sous le nom de Reza, était le premier invité de la toute nouvelle Université Populaire du Voyage d’Albertville.

C’est en tant que grand témoin que Reza a inauguré, le 3 décembre dernier, l’Université Populaire du Voyage, à Albertville, mise en place en marge du Grand Bivouac. Le célèbre photojournaliste en a profité pour exprimer sa passion pour la photographie dans un cadre qu’il affectionne tout particulièrement, la montagne.

Reza est sûrement l’un des plus grands photojournalistes de notre époque. Depuis son départ forcé d’Iran, sa terre natale, au moment de la révolution islamique, il n’a eu de cesse de raconter l’Histoire. Depuis 30 ans, il sillonne le monde comme témoin humaniste des guerres mais aussi de la beauté du monde.

De son travail au pied des sommets, le photographe s’est forgé une certitude. Selon lui, « entre tous les montagnards du monde, il y a une similitude incroyable, c’est leur relation à la vie. Ils ont appris dans la dureté de la vie. Ce sont des gens dignes de porter ce nom d’être humains. »

Un « Pas dans le Vide » face au Mont-Blanc

C’est une expérience qui donne le frisson. Marcher sur du verre avec 1000 mètres de vide en dessous, le « Pas dans le Vide » est véritablement un espace à sensations fortes désormais installé sur la terrasse sommitale de l’Aiguille du midi.

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Ce « Pas dans le Vide » -c’est le nom de l’attraction- est une première à cette altitude. « Une première dans les matériaux employés, les techniques utilisées et une première aussi en raison des conditions extrêmes vécues sur ce site toute l’année », explique la Compagnie du Mont-Blanc, promoteur du projet.

Exposée face au Mont-Blanc, à 3842m, cette structure représente, il faut l’avouer, une véritable innovation technologique en matière d’architecture verre-acier qui doit pouvoir résister à des vents de plus de 220km/h et à une amplitude thermique de 60 degrés.

 

09 Déc

Le Groupe Montagne des Sapeurs-Pompiers

Alors qu’un rapport de la Cour des Comptes pointe du doigt des dépenses excessives en matière de secours en montagne, les professionnels se sentent parfois menacés. Mais pas les pompiers de Haute-Savoie. Là-bas, le GMSP revendique ses particularités pour mieux se distinguer des gendarmes.

Actuellement, dans nos massifs, les pompiers sont en concurrence avec les gendarmes et les CRS (ces derniers n’interviennent cependant pas en Haute-Savoie). Trois corps pour une même mission : c’est trop pour les Sages qui demandent plus de rationalité. Alors parfois, les tensions sont vives entre sauveteurs. Notamment en Isère et en Savoie. En Haute-Savoie, les équipages mixtes pompiers / gendarmes permettent d’atténuer les tensions entre services. Mais chacun entend quand même garder ses spécificités.

Au pouvoir de police judiciaire des hommes du PGHM, ceux du GMSP (Groupe montagne des sapeurs-pompiers) répondent donc par leur maîtrise du secours. Et pas seulement en montagne. Ils jouent également la carte de l’économie: lorsqu’aucune intervention n’est nécessaire en altitude, les 40 hommes et femmes du GMSP travaillent dans les casernes du département et sont sollicités sur les accidents de la route par exemple.

Une activité assurée et financée par le Conseil général, donc par le département. C’est là l’autre avantage que mettent souvent en avant les soldats du feu. En période de disette et de restrictions budgétaires, et alors que l’Etat (qui finance les gendarmes et les CRS) pourrait être tenté d’accentuer les mesures d’économie, eux ne coûtent rien aux Ministères. Une décentralisation du financement qui, à terme, pourrait peser lourd dans la balance.

Vanessa François, alpiniste paraplégique, « à la force des bras »

Vanessa François, alpiniste paraplégique, a grimpé El Capitan dans le Yosemite, en Californie, rien qu’à la force des bras. Entourée par Fabien Dugit, Marion Poitevin et Liv Sansoz, Vanessa a réalisé son rêve: venir à bout de cette falaise de 600 mètres, malgré son handicap.

Vanessa François, 42 ans, née en Belgique, marathonienne, a d’abord travaillé comme infirmière à Lille. « Passionnée de montagne », elle vient ensuite s’installer à Chamonix. Vanessa envisage même de devenir guide de haute montagne. Mais en avril 2010, un accident de montagne la prive de ses jambes. Elle est désormais paraplégique. Qu’à cela ne tienne, Vanessa va maintenant grimper « à la force des bras »!

18 Nov

Yannick Graziani raconte l’Annapurna

On a beaucoup parlé de l’ascension éclair du suisse Ulli Steck sur le sommet de l’anapurna en octobre dernier. 15 jours plus tard, deux guides de montagne de Chamonix et de Nice, Yannick Graziani et Stéphane Benoist, réussissaient (un peu moins vite…) le même exploit sur la même face sud, une belle revanche sur leur tentative avortée de 2010.

Stéphane Benoist, lui, a dû être amputé de plusieurs doigts et orteils après son ascension de l’Annapurna. Le guide de haute montagne, sans regret, entend poursuivre son activité.

Voir aussi les bonus de l’interview

 

21 Oct

Ueli Steck devient le roi de l’Annapurna

En 28 heures, Ueli Steck est devenu le roi de l’Annapurna. Le 9 octobre, le Suisse de 37 ans a réussi à gravir les 2500 mètres de la face sud de l’Annapurna, au Népal, au prix d’efforts surhumains. Ueli Steck est depuis admiré par ses pairs, lui qui a réussi là où Pierre Béghin avait perdu la vie en 1992. France 3 Alpes revient sur cette performance hors du commun.

 

 

30 Sep

Le nouveau refuge du goûter : y monter, y dormir…

Son ouverture a été plusieurs fois repoussée. Fin juin 2013,  le tout nouveau refuge du Goûter a accueilli ses premiers alpinistes à 3835 mètres d’altitude. Mais avant d’y dormir, il faut y monter…

A peine ouvert, déjà au coeur de la polémique. Le refuge est affublé de tous les »trop » : trop moderne, trop luxueux, trop petit, trop réglementé, trop cher… Est-ce un hôtel? A-t-il perdu son âme d’abri pour alpinistes en détresse?

27 Mar

Ski-alpinisme : objectif Pierra Menta

Comment se préparer à la Pierra Menta, la mythique course de ski-alpinisme du Beaufortain  considérée comme la plus dure et la plus longue d’Europe?

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Environ 2500 mètres de dénivelée chaque jour…

400 skieurs venus du monde entier s’y affrontent pendant 4 jours, cumulant 10 000 mètres de dénivelée positive à la fin de la course. Un tel effort nécessite bien sûr un entrainement draconien. Rencontre avec des anonymes de la région de Grenoble une semaine avant la compétition…

L’édition 2013 s’est déroulée du 21 au 24 mars à Arêches-Beaufort. Elle a consacré la victoire des tricolores. Après avoir survolé les quatre étapes de la compétition, l’enfant du pays William Bon Mardion et son coéquipier Mathéo Jacquemoud remportent cette 28e Pierra Menta. Même grand chelem chez les filles : la haut-alpine Laetitia Roux et la catalane Mireia Miro grimpent sur la plus haute marche du podium.

11 Mar

Sauter des tremplins d’Autrans en Isère

Dans les Alpes, les tremplins d’Autrans font partie des rares structures qui permettent aux jeunes de s’entrainer. Mais les équipements auraient besoin d’être réhabilités car ils ont été créés pour les Jeux Olympiques de 68…

Des heures d'entrainement pour un saut de quelques secondes

Rencontre avec les jeunes de la section Sport-études de la cité scolaire de Villard de Lans.

Passion ski joering

Se faire tracter par un cheval sur les chemins enneigés… Le ski joering est aujourd’hui de retour un peu partout dans nos massifs mais il n’en a pas été toujours ainsi.

Aux Houches, Christophe André a relancé l’activité ski joering.

Aux débuts des années 2000, l’activité du ski joering avait disparu du massif du mont-blanc.  Et puis, en 2006, le guide de haute-montagne Christophe André a voulu se reconvertir dans une activité en lien avec sa passion pour les chevaux. Avec les Comtois qu’il élève sur la commune des Houches, il lance les premières sorties en ski joering et rencontre très vite un public enthousiaste.