07 Juin

Le Mont Granier se comporte « comme un volcan »

Après la façade Ouest en janvier, de nouveaux éboulements se sont produits côté Est fin avril 2016. Le Mont Granier, aux confins de l’Isère et de la Savoie, est en constant mouvement. Comme un volcan, après une phase de sommeil, il entre en activité.

© Jean-Christophe Pain / France 3 Alpes

Il y a 4 mois, 120.000 m3 de roche se détachaient du Mont Granier dans un fracas épouvantable. Un éboulement qui laissait des traces : une immense saignée de 20 mètres de large sur 200 mètres de haut bien visible depuis la petite commune d’Entremont-le-Vieux.

Ces derniers jours, trois nouveaux éboulements importants se sont produits. Cette fois, c’est la façade Est qui a été impactée. Dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 avril, dans la soirée de vendredi et de nouveau samedi matin. A chaque fois, environ 10.000 m3 de roches se sont détachés de la montagne, selon les premières estimations effectuées d’après les relevés du réseau Sismalp, et les travaux du labo Isterre Grenoble.

« On est dans une période d’instabilité massive »

Fabien Hobléa enseignant-chercheur au CNRS à l’Université de Savoie compare le Mont Granier à un volcan :  » La face nord du Granier est tout le temps active. Il n’y a pas un jour sans qu’un bloc se détache. C’est comme un volcan en activité qui émet toujours des fumerolles. Ca n’empêche pas les gens de visiter de temps en temps. Et il y a des périodes d’éruption. Et là, on est dans une période d’instabilité massive liée aux conditions climatiques essentiellement. »

Les mêmes causes produisent les mêmes effets

A chaque fois, ce sont les aléas climatiques qui fragilisent la montagne. La pluie s’infiltre dans les fissures, quand il fait froid l’eau gèle et fait pression sur la paroi, et au moment du dégel, la roche s’effrite.

Cette activité n’est pas une nouveauté. Le Mont Granier est en mouvement constant et donc très surveillé. Mais si, depuis 20 ans, cette activité restait très limitée (quelques éboulis, de faible ampleur, le plus souvent stoppés par la forêt ou les reliefs naturels), ces derniers mois, la montagne semble bouger davantage.

Les scientifiques vont donc étudier de près ces mouvements grâce notamment à des « fissuromètres », installés à l’intérieur de la montagne qui permetteront de savoir si les mouvements externes trahissent des mouvements internes. Quand le temps le permettra, des géologues experts du RTM (Restauration des Terrains de Montagne) survoleront également la zone.

Reportage de Jean-Christophe Pain, Dominique Bourget et Jean-Jacques Picca

Après les éboulements du Mont Granier

18 Avr

Webcam. Vue à 180 degrés depuis l’Aiguille du Midi

C’est une vue anti déprime pour les amoureux de la montagne. Le soleil brille et parfois un aigle passe. On est pourtant devant son ordinateur ou en pleine ville en train de regarder son smartphone. Un moment magique grâce à une webcam placée à 3.800m. 

© www.compagniedumontblanc.fr Vue du Mont-Blanc depuis la nouvelle webcam de l'Aiguille du Midi

© www.compagniedumontblanc.fr Vue du Mont-Blanc depuis la nouvelle webcam de l’Aiguille du Midi

Il a fallu une semaine pour l’installer, choisir le bon endroit pour que la webcam de l’Aiguille du Midi ne soit pas soumise aux vents et pour une question de sécurité. Elle a donc pris place au pied de la « fusée », qui abrite du matériel de communication (relais de télévision en particulier). Du coup, la panocam, -c’est ainsi qu’il faut l’appeler-, ne balaie pas à 360 degrés mais à 180. L’opportunité tout de même d’une magnifique vue en HD sur les Grandes Jorasses, le glacier du Géant, le glacier des Bossons, la Vallée de Chamonix…

   >>> Panocam de l’Aiguille du Midi

Si la Compagnie du Mont-Blanc utilise cet outil pour attirer du monde tout là-haut, pour profiter notamment de son étonnant Pas dans le Vide, elle sait aussi que la webcam va servir aux montagnards pour connaître les conditions météo en temps réel et avoir un oeil au-delà de la couche nuageuse. L’actualisation a lieu toutes les 10 minutes et sur l’historique on a même vu un aigle passer. 

   >>> Les autres webcams sur le massif du Mont-Blanc

Descente treuillée d’un téléphérique pour une soixantaine de skieurs de Val Thorens, en Savoie

Lundi 11 avril, la SETAM (Société des Téléphériques TArentaise Maurienne), qui gère les remontées mécaniques de Val Thorens, a organisé un exercice d’évacuation du téléphérique de la cime Caron. 

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

La cime du Caron culmine à 3.200 mètres d’altitude. Pour la rejoindre, le téléphérique gravit 900 mètres de dénivelé à une vitesse moyenne de 10 mètres par seconde. La remontée mécanique peut transporter jusqu’à 150 personnes. Ce lundi après-midi, elle ne transportait qu’une soixantaine de skieurs réunis pour un exercice.

Peu de temps après avoir commencé l’ascension, le petit groupe s’est retrouvé bloqué à 65 mètres du sol. Voilà pour le scénario. Pour leur permettre de rejoindre le plancher des vaches, il a fallu organiser une descente treuillée. Une opération « habituelle » pour la SETAM qui dit tester régulièrement ce téléphérique vieux de 34 ans et avec lequel « il n’y a jamais eu aucune panne, ni évacuation réelle ».  

L’exercice est divisé en plusieurs étapes. Il faut d’abord démonter la trappe au sol, au centre de la cabine. Après quoi une barrière de sécurité est installée autour d’elle. Ensuite, les skieurs, débarrassés de leurs spatules, sont attachés au système d’évacuation via un harnais, par groupe de quatre. Commencent alors les premières évacuations.

 

Les sensations apparaissent au-dessus du vide avant une descente plus douce qu’elle n’y paraît. Les passagers touchent le sol en moins d’une minute, accueillis par une équipe de la station. Il faudra deux heures pour évacuer tout le monde

Une fois sur les pistes, les réactions sont toujours les mêmes. Après « la trouille » du départ, tout est « impeccable ». C’est surtout « le bruit du câble qui tourne » et « la vitesse de la descente » qui inquiètent. « Finalement ça va, on descend doucement », témoigne un des acteurs.   

Reportage Maxence Regnault et Frédéric Pasquette

Un exercice d’évacuation d’un téléphérique

Sondage positif pour les panneaux d’info avalanche en station

Ils reprennent les 5 pictogrammes européens colorés pour alerter sur le niveau de risque d’avalanche. Testés depuis le 10 février dans une dizaine de stations alpines, ces nouveaux panneaux d’info avalanche ont beaucoup plu aux skieurs. Expérimentation réussie !

© AFP

© AFP

Près de 4 000 skieurs ont été sondés dans 10 stations, aux Grands Montets-Chamonix, Châtel, La Plagne, les Ménuires entre autres. Plus des 2/3 ont apprécié les couleurs et l’efficacité des pictogrammes. Selon ces pratiquants, les picto transmettent un message plus lisible, plus simple que les drapeaux.

 

risques d'avalanche

C’est aussi l’occasion d’uniformiser l’information. L’Italie et la Suisse utilisaient déjà ce système européen. Le fameux risque 3, plus de la moitié des décès par avalanche selon l’ANENA, est désormais beaucoup mieux mis en valeur. Les USA ont, eux aussi, une information assez similaire.

Sur le message donc, tout le monde ou presque semble d’accord. Pour Domaines Skiables de France, organisateur de l’expérimentation, la réflexion va maintenant porter sur les moyens de le présenter au public.

Sur des supports physiques bien sûr, des panneaux lumineux avec gyrophares dès le risque 3, au pied de la station, et/ou près des drapeaux traditionnels. Mais aussi sur les supports numériques, comme les smartphones, de plus en plus utilisés par les pratiquants pour s’informer, avant et pendant la sortie.

L’ensemble des résultats de cette expérience hivernale sera présenté par DSF et l’ANENA, ce jeudi 14 avril , au salon d’aménagement en montagne: « Mountain Planet », à Alpexpo Grenoble. 

Cette nouvelle présentation des risques a été réalisée à la demande du Secrétaire d’état aux Transports Thierry Braillard, pour mieux informer les skieurs qui méconnaissent le sens des drapeaux, un système franco-français qui ne suffit peut-être plus. 

Reportage aux Grands-Montets Chamonix d’Ingrid Pernet et Serge Worreth


Bilan aux Grands Montets

31 Mar

Nouveau record sur la traversée à ski entre Chamonix et Zermatt

Avec un chrono de 16 heures et 35 minutes, réalisé lundi 21 mars, Bastien Fleury et Olivier Meynet améliorent de 2 heures l’ancien record de la Chamonix-Zermatt. 

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

16h35… 18h35…
2 heures exactement séparent le nouveau record, établi par les Haut-Savoyards Bastien Fleury (26 ans, PGHM Chamonix) et Olivier Meynet (35 ans, moniteur de ski à Sommand), de celui réalisé il y a trois ans.

Pour cet exploit de 108 kilomètres et 7.850 mètres de dénivelé positif, les deux compères ont bénéficié de conditions excellentes… et d’un entraînement sans faille.
 
Le reportage de Xavier Schmitt et Serge Worreth

Recour battu Chamonix Zermatt
En avril 2013, une équipe composée de Lionel Claudepierre (PGHM Bourg-Saint-Maurice), Nicolas Estubier (PGHM Chamonix), Yann Gérome (CNISAG) et Nuno Caetano Pereira (Club Ski Alpinisme de Chamonix) s’était lancée ce défi. Lionel avait finalement été le seul à franchir la ligne d’arrivée à Zermatt, ses équipiers ayant abandonné les uns après les autres suite à des problèmes physiques ou techniques. Mais on évoquait quand même un véritable travail d’équipe pour aboutir à ce « score » de 18 heures 35. 

Le précédent record était celui établi en 2011 par les frères Alain et Jean François Prémat qui, avec Sébastien Baud, avaient eu raison de la haute route en 18 heures 50 minutes et 29 secondes à l’époque. 

Venus de toute l’Europe, des maîtres-chiens en entraînement intensif en Savoie

Comme chaque année depuis 2004, l’unité d’instruction et d’intervention N°7 de la sécurité civile organise un exercice international annuel destiné à ses maîtres-chiens. Cette année, c’est en Savoie qu’il se déroule.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage vidéo. Durant 3 jours, la Savoie accueille 17 équipes cynotechniques de toute la France et des pays voisins. 60 heures d’entraînement pour les maîtres-chiens et leur animal. L’occasion pour eux de s’exercer à la recherche de victimes.

La mission répond à un scénario catastrophe: un tremblement de terre. Après des recherches nocturnes sur le lac du Bourget, l’exercice s’est poursuivi sur un site industriel désaffecté.

En tout, les exercices durent 60 heures. Comme lors d’interventions réelles en cas de catastrophe naturelle, les intervenants de la Sécurité civile sont confrontés à la fatigue. Des conditions difficiles qui permettent aux 17 participants français, belges, ou espagnols de tester leurs limites et leur endurance, qu’il s’agisse des hommes mais aussi des chiens.

Intérêt aussi de la manoeuvre, s’entraîner à intervenir « dans de nouveaux endroits, avec de nouveaux collègues ». Les situations difficiles, certains y ont déjà été confrontés, au Népal ou à Haïti. Tous sont déjà aguerris. Une des clés précisément de leurs compétences, c’est justement l’entraînement régulier.

Reportage de Marion Feutry, Frédéric Pasquette & Sophie Villatte


Les pompiers en manoeuvre

La centrale EDF de la Mer de Glace produit de l’électricité pour 50.000 personnes

A 1.560 mètres d’altitude, au pied du Mont-Blanc, des ouvriers s’activent dans de longues galeries creusées dans la roche, débouchant sur une immense cavité glaciaire. La centrale EDF de la Mer de Glace y produit de l’électricité avec l’eau de fonte du plus grand glacier de France. 

© Jean-Pierre Clatot

© Jean-Pierre Clatot

Pour accéder au site, il faut monter à bord du téléphérique EDF des Bois, un hameau de Chamonix où la Mer de Glace descendait encore au début du XIXe siècle. Elle est désormais cachée derrière la montagne, la glace ayant reculé d’un peu plus de 2 kilomètres depuis 1850.

A la gare d’arrivée sur la falaise, débute une série de galeries creusées dans le granit puis un escalier abrupt de 320 marches. On accède alors à 1.490 mètres d’altitude à l’endroit où les ingénieurs d’EDF avaient aménagé leur première « prise d’eau » en 1973 pour capter le torrent sous-glaciaire qui va permettre de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 50.000 personnes. « Soit une ville comme Annecy », souligne Cyrille Perier, directeur du groupement d’exploitation hydraulique Savoie-Mont-Blanc.

© Jean-Pierre Clatot

© Jean-Pierre Clatot

Mais en 2009, le recul du glacier sous l’effet du réchauffement climatique a laissé ce captage à l’air libre. Des rochers sont tombés dessus, bouchant la prise d’eau.

Heureusement, EDF avait pris les devants en reculant son captage un peu plus haut sous la glace. Et depuis 2011, une nouvelle galerie de 1,1km va chercher l’eau glaciaire encore plus en amont, presque à l’aplomb de la gare du Montenvers. Ce site touristique, accessible par un train à crémaillère, attire chaque année des centaines de milliers de curieux venus faire quelques pas sur le glacier.

Cavité glaciaire

Sous leurs pieds, et sous cent mètres de glace, des ouvriers équipés de lampes frontales fignolent les travaux de maintenance hivernale de la centrale, qui fonctionne à plein régime de mai à novembre, pendant la période de fonte. Michel Arizzi, guide de haute montagne au visage buriné par le vent, asperge la glace turquoise d’eau chaude pour éviter que la cavité ne se referme. « La glace avance de 20 centimètres par jour, on doit toujours entretenir », explique-t-il. 

L’eau de fonte, qui jaillit de la glace en jets puissants, est canalisée dans une galerie d’environ 3km de long et vient s’engouffrer dans un puit blindé de 300 m de haut, avant d’être turbinée dans une centrale nichée dans la montagne. L’ensemble de l’aménagement est presque invisible depuis la vallée.

Lancées à 290km/h, les eaux du glacier chargées de sable (1.000 tonnes par jour) mettent la turbine à rude épreuve: revêtue de céramique pour éviter l’abrasion, celle-ci doit malgré tout être changée deux fois par an. « C’est la turbine qu’on change le plus souvent en France », sourit François-Régis Chevreau, responsable de la centrale.

L’an dernier, la Mer de Glace a encore perdu trois mètres d’épaisseur, selon les mesures des chercheurs du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (LGGE) de Grenoble. Ils estiment que le front du glacier devrait encore reculer de 1,2km d’ici à 2040, avec une marge d’erreur de plus ou moins 200 mètres. Le captage d’EDF se retrouverait alors à nouveau à l’air libre. « On suit l’évolution du glacier, on va s’adapter », promet Cyrille Perier. « On a encore de belles années de production devant nous », espère François-Régis Chevreau.

Alpine classique: les gentlemen skieurs à Chamrousse, en Isère

L’Alpine classique, c’est un rassemblement annuel de gentlemen skieurs! On y croise des collectionneurs de vieilles mécaniques et des passionnés des sports d’hiver à la mode d’hier. Chamrousse 1650 regarde dans rétro le temps d’un week-end. 

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage vidéo. Initiation au télémark, brocante vintage, expo de photos d’hier, défilé de véhicules… Chamrousse célèbre ce temps où le ski n’était pas encore une industrie, ces moments raffinés où on allait à la montagne sans se presser. D’ailleurs, difficile de faire autrement avec ces motos et voitures d’autrefois! Pour ce week-end de reconstitution rétro, baptisé l’Alpine classique, les participants ont ressorti chaussures en peau de phoque et fuseaux. Évidemment, les skis sont en bois, tout comme les luges.

Reportage Jean-Christophe Pain et Franck Céroni


L’Alpine classique, le rassemblement des gentlemen

Au Collet d’Allevard ( Isère), l’association « Esprit Montagne » sensibilise les jeunes pratiquants aux risques de la montagne

Depuis 15 ans, l’association « Esprit Montagne » sensibilise les jeunes pratiquants aux risques de la montagne. Chaque année 2500 jeunes participent à des ateliers,dans 50 stations partenaires, comme au Collet d’Allevard où 3 classes de collège ont appris ou révisé les premiers gestes de secours.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage. Ce jour-là au Collet d’Allevard, ils sont des dizaines, collégiens en classe de 6ème et de 5ème. Certains savent skier depuis longtemps, d’autres pas …Pour l’association « Esprit Montagne », il s’agit de sensibiliser tout le monde, et notamment les plus jeunes. L’apprentissage des réflexes élémentaires de prudence démarre au bas des pistes, surtout ne pas s’approcher des engins de damage, des fraiseuses….

Toute la journée, les collégiens ont pu découvrir le travail des pisteurs, les accompagner plus haut sur le domaine, au moment où ils déclenchent des avalanches de prévention; Ils ont révisé la signalétique des pistes, et même participé au sauvetage d’une …peluche, enfouie sous une coulée de neige.

Reportage de Jean-Cristophe Pain, Franck Ceroni, & Sophie Villatte

Ateliers « esprit montagne »

Les Arcs (Savoie): quand un artiste anglais dessine sur la neige le symbole de Game of Thrones

L’oeuvre est aussi géante qu’éphémère. Simon Beck, un artiste britannique qui a l’habitude de dessiner sur la neige, a cette fois reproduit un symbole de la série Game of Thrones.

© Simon Beck DR

© Simon Beck DR

Une paire de raquettes aux pieds et une boussole à la main, voilà comment Simon Beck parcourt la neige pour réaliser ses oeuvres. La spécialité de cet artiste s’appelle le snow art, ou l’art très éphémère de tracer des oeuvres géantes sur la poudreuse. Aujourd’hui son oeuvre se chiffre en centaines de réalisations dans le monde entier. La dernière est située entre les continents fictifs de Westeros et Essos!

Mardi 8 mars, il a en effet choisi de reproduire le symbole de la série Game of Thrones: un loup géant, l’emblème de la maison Stark. Il a fallu 13 heures de marche dans la neige pour réaliser le dessin sur l’équivalent de 2,5 terrains de football. Au total, Simon Beck a parcouru 32,5 kilomètres.

Chaque année, Simon Beck revient aux Arcs, en Savoie, pour trouver l’inspiration sur les « pages » très blanches des Alpes. Simon raconte qu’il a eu l’idée de dessiner sur la neige un jour de retour de promenade en ski. 

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

© Simon Beck

Il y a deux ans, France 3 Alpes avait déjà croisé l’artiste, pour un portrait très poétique.
   >>> Reportage de Cédric Picaud, Jean-Pierre Rivet et Azzedine Kebabti (février 2014)

 


le marcheur sur neige