24 Déc

« Lire délivre » rencontre François Bruère, LE peintre officiel de l’ACO !

François Bruère est le peintre officiel de l’Automobile Club de l’Ouest et des mythiques 24 heures du Mans !

Il a également contribué à plusieurs ouvrages sur le sport automobile en général, et bien sûr sur les 24 heures. « Lire délivre » l’a rencontré au Musée des 24 heures du Mans, où il présentait son dernier tableau et dédicaçait ses oeuvres…

 

17 Déc

Rencontre avec Annabel, au 18ème festival Angers BD

Annabel est née à Rouen mais vit à Bordeaux depuis plus de vingt ans !

« Lire délivre » l’a rencontrée lors du 18ème festival Angers BD, les 17 et 18 décembre 2016.

Elle signe avec un talent époustouflant les dessins du troisième tome de la série « Roma » intitulé « Tuer César« , aux éditions Glénat (Didier Convard (Scénario) Pierre Boisserie (Scénario) Gilles Chaillet (Scénario) Eric Adam (Scénario). Paru le 20 janvier 2016).

Tuer-Cesar

Présentation de l’éditeur

43 avant J.-C. César, le plus puissant des hommes, est sur le point de restaurer la monarchie à Rome et de monter sur le trône. Fou amoureux de Cléopâtre, la reine d’Égypte, il s’apprête à transférer le Palladium à Alexandrie. Un complot, initié par le Palladium lui-même, manipulant les vestales, vise à assassiner le Consul. Car l’icône souhaite demeurer dans sa crypte à Rome d’où elle puise son antique pouvoir. Une jeune vestale, Laena, fille de Furius Leo – le principal conjuré –, va tenter de sauver César, Cléopâtre et leur fils. Le Palladium utilisera tous ses maléfices pour nuire à ceux qui contrarient son dessein.Contant le destin à travers les âges d’une mystérieuse statuette intimement liée à la ville de Rome, Roma est une passionnante fresque historique et fantastique permettant de découvrir tous les épisodes-clés de la cité éternelle, de l’Antiquité aux temps modernes. Ce 3e volume, centré sur Jules César, est illustré de main de maître par le trait élégant d’Annabel. 

Dans le cadre du 18ème festival Angers BD, les dessinateurs ont mis leur talent au service des viticulteurs pour dessiner des étiquettes originales d’excellents vins d’Anjou. Annabel a signé une magnifique étiquette de « Coteaux de l’Aubance » !

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A déguster… en savourant les BD somptueuses d’Annabel !

 

« Mickey, icône du rêve américain », de Garry Apgar, dans la Matinale !

Notre avis :

L’auteur est titulaire d’un doctorat de l’histoire de l’art de l’université de Yale et d’une maîtrise de lettres modernes de la Sorbonne. Il signe un livre très solidement documenté et richement illustré qui se situe entre étude culturelle et récit historique.

On découvre les origines de la mythique petite souris (précédée de peu par le lapin Oswald et la souris Mortimer), les influences de Walt Disney (en particulier chez Gustave Doré, Rackham, Daumier ou Grimm), mais aussi le rôle incroyable qu’a joué ce personnage sur son époque (la couverture du livre est de Andy Warhol). Adulé par les uns et détesté par les autres, il est à la fois le symbole du rêve américain et de la décadence de la première puissance industrielle du monde.

Un livre passionnant, fourmillant d’anecdotes, d’iconographies et de mises en abîme.

Rencontre avec Tébo lors du vernissage « Mickey by Glénat »

Notre avis :

Tébo, de son vrai nom Frédéric Thébault, est un auteur de bande dessinée né à Caen le 15 juin 1972.

Sur un scénario de Zep, il a en particulier dessiné la série « Captain Biceps »

Son humour et son trait sont immédiatement identifiables.

Pour « La jeunesse de Mickey », il signe le scénario et les dessins. Son idée, particulièrement originale sans être iconoclaste, consiste à mettre en scène « pépé Mickey » ! La petite souris de Disney a bien vieilli, et raconte ses aventures à son arrière petit neveu. En cinq récits savoureux ; « La ruée vers l’or », « prisonnier dans le Bayou », « Le messager de la paix », « Hors-la-loi du chocolat » et « la course aux étoiles », Tébo revisite les anciennes aventures de Mickey. Mais avec le temps et avec l’âge avancé du héro, pépé Mickey perd un peu la mémoire, commet quelques approximations, enjolive ou exagère certains passages. Effet comique garanti. Les conclusions de récits sont souvent délirantes et l’arrière petit neveu s’interroge à juste titre, comme à la fin de « La ruée vers l’or » :

«M’ouais, c’est la vérité ?

  • Non… On a été incapables de retrouver cette fichue entrée… Mais au moins j’ai rapporté un beau vase moche.
  • Pépé, ce vase, c’est moi qui te l’ai fait quand j’étais en primaire… merci de le trouver moche. »

On découvre au passage la première rencontre de Mickey et de son ennemi juré Pat Hibulaire.

Un chef d’œuvre d’humour, qui revisite et modernise l’univers de Mickey, sans jamais tomber dans la parodie ! Une réussite !!

Le Mickey de Tébo, dans la Matinale !

Coup de coeur ! Le « pépé Mickey » de Tébo !!

Notre avis :

Tébo, de son vrai nom Frédéric Thébault, est un auteur de bande dessinée né à Caen le 15 juin 1972.

Sur un scénario de Zep, il a en particulier dessiné la série « Captain Biceps »

Son humour et son trait sont immédiatement identifiables.

Pour « La jeunesse de Mickey », il signe le scénario et les dessins. Son idée, particulièrement originale sans être iconoclaste, consiste à mettre en scène « pépé Mickey » ! La petite souris de Disney a bien vieilli, et raconte ses aventures à son arrière petit neveu. En cinq récits savoureux ; « La ruée vers l’or », « prisonnier dans le Bayou », « Le messager de la paix », « Hors-la-loi du chocolat » et « la course aux étoiles », Tébo revisite les anciennes aventures de Mickey. Mais avec le temps et avec l’âge avancé du héro, pépé Mickey perd un peu la mémoire, commet quelques approximations, enjolive ou exagère certains passages. Effet comique garanti. Les conclusions de récits sont souvent délirantes et l’arrière petit neveu s’interroge à juste titre, comme à la fin de « La ruée vers l’or » :

«M’ouais, c’est la vérité ?

  • Non… On a été incapables de retrouver cette fichue entrée… Mais au moins j’ai rapporté un beau vase moche.
  • Pépé, ce vase, c’est moi qui te l’ai fait quand j’étais en primaire… merci de le trouver moche. »

On découvre au passage la première rencontre de Mickey et de son ennemi juré Pat Hibulaire.

Un chef d’œuvre d’humour, qui revisite et modernise l’univers de Mickey, sans jamais tomber dans la parodie ! Une réussite !!

Le Mickey de Cosey, dans la matinale de France 3 !

Notre avis :

Cosey est Suisse. On lui doit en particulier la série « Jonathan », publié dans Le Journal de Tintin de 1975 à 1982. Mais aussi À la recherche de Peter Pan, dans Tintin (deux tomes en 1983 et 1984) ou encore Le Bouddha d’Azur (deus tomes en 2005 et 2006) pour ne citer que ces chefs d’œuvres, devenus des classiques de la bande dessinée.

Avec « Une mystérieuse mélodie, ou Comment Mickey rencontra Minnie », Cosey retourne aux sources du mythe. Mickey est scénariste et rêve de gloire. Tandis qu’il prend le train pour se rendre à Los Angeles, son manuscrit disparaît… mais une mystérieuse mélodie le hante. Une mélodie qui le conduira vers Minnie pour qui il aura un coup de foudre (qui dure encore).

Cosey nous livre une version tendre et poétique de Mickey, une invitation à la rêverie qui transporte les lecteurs vers le monde de l’enfance et des premiers émois amoureux. Une merveille de sensibilité et de délicatesse !

 

Rencontre avec Régis Loisel lors du vernissage « Mickey by Glénat »

Régis Loisel parle de son incroyable « Mickey Mouse, Café Zombo » au micro de « Lire délivre », lors du vernissage de l’exposition « Mickey by Glénat » à Paris…

Notre avis :

Avec « Café Zombo », il redonne vie au Mickey des origines, avec sa galerie de personnages hauts en couleur : Minnie et Clarabelle sont les éternelles fiancées du récit ; Pat Hibulaire, Maître Chicaneau et le banquier véreux Rock Füller sont toujours aussi magouilleurs et méchants, Donald l’irascible et Dingo le rêveur sont toujours aussi attachants… sans oublier Pluto !

Loisel place son récit dans la grande dépression de 1929, époque à laquelle Mickey voit le jour aux USA. Mais son récit fait aussi écho à des problèmes de société cruellement actuels. Les héros, menacés d’expulsion et fauchés comme les blés, tentent désespérément de trouver du travail. Dans ce contexte de misère, les profiteurs, banquiers, entrepreneurs de travaux publics inventent un café (le fameux café « zombo ») qui transforme les masses laborieuses en zombies, asservies au travail et corvéables à merci. Lais Mickey et Horace ne sont pas décidés à se laisser exproprier. Commence alors une lutte entre les pauvres et les riches. C’est peu dire que le récit et mouvementé et rythmé. Les bagarres ne manquent pas. Le bien triomphe et les méchants se retrouvent au bagne. Une réussite !