11 Fév

Le lecteur du Val est aussi occitan

C’est un coin de verdure où chantent des nouvelles,

Accrochant follement aux verbes la langue d’oc

Ce n’est pas le Dormeur du Val mais le Lecteur. Ce n’est pas encore Rimbaud mais la fraîcheur des auteurs en herbes. Depuis 18 ans, l’association Lecteur du Val organise un concours de nouvelles. Et depuis 4 ans, l’occitan a poussé la porte.


Lecteur du Val

C’est une association du Sud-est toulousain (Ramonville, Castanet…soit 36 communes) qui regroupe 27 bibliothèques de la communauté d’agglomération. Elle a pour but d’animer et mutualiser les moyens de l’agglo en développant le fond local des livres où l’occitan a tout naturellement trouvé place. Dans ce registre, ils ont lancé un concours de nouvelles qui a reçu beaucoup de textes en retour.

 

Le concours sous forme d’incipit

Il suffit d’écrire une nouvelle de 6 pages maxi, en français ou en occitan, quel que soit le dialecte. Il y 5 catégories : 4 en français (adultes-lycée-collège-primaire) et 1 en occitan. Le tout est de partir d’un incipit comme on dit en latin, les premiers mots donc du manuscrit sont imposés et cette année c’est :

« Jamai diguèt pas a degun çò qu’aviá vist aquel ser, pel camin de Compostèla ».

Car le concours se fait aussi en partenariat avec l’ACIR, l’Agence de Coopération Interrégionale et Réseau « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle ». Pas étonnant donc d’y retrouver de l’occitan –tous les chemins de Saint-Jacques partent de l’Occitanie- et Alem Surre Garcia comme président du jury 2016.

L’occitan

Sans titreUne nouvelle sur trois reçues est en « lenga nòstra ». Autant dire que ça marche plutôt bien : les courriers arrivent d’Occitanie, de Paris, du Val d’Aran… Et pour la partie occitane, certaines nouvelels seront sélectionnées pour être lues et enregistrées en partenariat avec Radio Occitanie et la calandreta de Castanet. Elles seront éditées sur CD. Alem est ravi d’être le président de la jurada. Il lira aussi bien les textes en oc que ceux en français « per veire cossí dins cada lenga, s’establís un imaginari…Veirem se i a de causas que son interferentas…o pas ! »

Reportatge : Sirine Tijani Jack Levé Michel Blasco Pascal Dick Marie-Pierre Fournié


Lecteur du val par france3midipyrenees
Se cal afanar : Vous avez jusqu’à demain pour envoyer vos manuscrits ! Délibération finale le mardi 3 mai 2016 et remise des prix le samedi 28 mai 2016 à la Médiathèque de Donneville.

Lo Benaset

10 Fév

Que sont devenus les amendements sur les langues régionales ?

Il n’y a pas eu de surprises hier soir lors des débats à l’Assemblée Nationale sur la loi de Protection de la Nation. Tous les amendements liés aux langues et cultures régionales ont été rejetés ou retirés.

Comme annoncé ce lundi sur le blog occitan, un groupe de 24 socialistes emmené par Colette Capdevielle avait déposé un amendement. A titre personnel, un autre socialiste François Puponni en avait déposé plusieurs; sans oublier Paul Giacobbi qui proposait que l’île de Beauté soit reconnue dans la Constitution.

Le député socialiste François Pupponi Photo : twitter du député

Le député socialiste François Pupponi
Photo : twitter du député

  • l’amendement 140 permettant ratification de la Charte Européenne a été rejeté. Il reprenait l’article unique de la Proposition de loi constitutionnelle qui avait été porté par Jean-Jacques Urvoas et défendu ce coup-ci par François Pupponi.
  • l’amendement 141 porté toujours par François Pupponi proposait avec l’Art. 72‑5. : « La Corse est une collectivité territoriale de la République dont le statut particulier est défini par une loi organique ». Rejeté aussi.
  • amendement 142 toujours défendu par Pupponi et reprenant l’amendement initial de Paul Molac proposait que le premier alinéa de l’article 2 de la Constitution soit complété par les mots : « , dans le respect des langues régionales de la France. » Il a été retiré et donc pas discuté à l’assemblée.

Quant au 86 déposé par les 24 socialistes voulant lui aussi modifier l’article 2 de la Constitution en le complétant par les mots : « , dans le respect des langues régionales de la France », il n’a pas été voté non plus. C’était bien donc un baroud d’honneur qui n’aura servi à rien. Il est possible que ces amendements réapparaissent en deuxième lecture, mais cette action serait tout aussi inutile.

Il reste donc peu d’espoir dans le camp des défenseurs des langues régionales pour obtenir un statut, une protection pour ces langues. Côté breton, on réfléchit à une candidature fédéraliste à l’Elysée qui pourrait-être porté par Christian Troadec.

Lo Benaset

Classament sens seguida del planh en justícia contra Gaël Tabarly

Lo minisèri public de Montalban ven de classar la procedura sens seguida de Brigitte Barèges contra l’elegit del POC. La procuraira de la Republica estima que l’infraccion es pas pron caracterizada.

Lo 3 de decembre passat, Brigitte Barèges depausèt un planh en calomnia contra lo conselhèr municipal d’oposicion Gaël Tabarly. Una accion que visava un tweet publicat puèi retirat per Gaël Tabarly e que mencionava l’intervencion de la policia dins los bastiment de la comuna de Montalban. Una intervencion dempuèi confirmida per  France 3 Midi-Pyrénées. Aquò semblariá donc a una intimidacion per espaurugar e far calar l’oposicion.

Lo Benaset

08 Fév

Révision constitutionnelle : baroud d’honneur socialiste sur les langues régionales

Alors que les discussions se poursuivent à l’assemblée et que le débat n’en finit plus de s’enliser, des députés socialistes ont bien fait une proposition d’amendement pour ratifier la charte européenne des langues minoritaires. Histoire de rajouter un peu plus de confusion ou pour faire oublier le ratage du 14 janvier dernier.

Un groupe de 24 socialistes a déposé l’amendement N°86 permettant d’autoriser la ratification de la charte européenne des langues régionales. On y retrouve quelques figures connues comme Colette Capdevielle (député des Pyrénées-Atlantiques), Messieurs Pellois et Rouillard (Bretons), Mme Berthelot (Guyane), Mme Florence Delaunay (Landes), Mme Marie-Hélène Fabre (Gironde), Pascal Terrasse (Ardèche) ou encore l’ancienne maire de Pau Martine Lignières-Cassou. Le texte n’a aucune chance d’être voté car tout ce qui ne concerne pas l’état d’urgence et la protection de la nation devrait être banni. Alors pourquoi le faire? Sans doute pour faire oublier l’énorme couac du 14 janvier. On se demande d’ailleurs que faisaient tous ces députés au moment du vote? Pascal Terasse fait d’ailleurs partie des fameux 4 absents qui ont retourné le vote contre la Proposition de Paul Molac. Un texte similaire avait été porté par Christiane Taubira et retoqué au sénat en octobre par les sénateurs Les Républicains. Le nouveau garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas, défenseur des langues régionales y sera peut-être sensible.

Pour compléter le tour des amendements, l’ancien président du conseil exécutif de Corse, Paul Giacobbi, soutenu en partie du groupe radical, propose que l’île de Beauté soit reconnue dans la Constitution (Amendement N°53). Un amendement en tous points identique a été déposé par le socialiste François Pupponi. Le même Pupponi qui veut aussi reprendre à son compte l’amendement de Paul Molac qui prévoyait de modifier l’article 2 de la constitution « La français est la langue de la République » en y rajoutant : « Dans le respect des langues régionales de la France ». Un baroud d’honneur à forte dose d’illusionnisme.

Lo Benaset

06 Fév

David Grosclaude quitte l’OPLO

En novembre dernier, l’Office Public de la Langue Occitane était officiellement installé à Toulouse.

La création de ce Groupement d’Intérêt Public, chargé de proposer et de mettre en œuvre une politique linguistique en faveur de l’occitan, avait été votée par les Assemblées régionales d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées en juin 2014, puis publiée au Journal Officiel plus d’un an après, en septembre 2015.

Pour obtenir cette publication qui se faisait trop attendre, le conseiller régional d’Aquitaine David Grosclaude avait dû entamer une grève de la faim du 27 mai au 3 juin 2015. C’est donc tout naturellement David Grosclaude qui avait été élu président de l’OPLO lors du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale le 12 novembre dernier.

Mais depuis, les élections régionales sont passées par là et David Grosclaude n’a pas été réélu au Conseil régional d’Aquitaine. Il ne peut donc plus assurer ses fonctions puisque le président de l’OPLO doit être un élu. Dans cet entretien diffusé dans l’Edicion occitana du 30 janvier, David Grosclaude nous explique la situation et nous parle de l’avenir de l’Office Public de la Langue Occitane.

Entretien avec David Grosclaude

Reportage de Sirine Tijani, Jack Levé et Michel Blasco. Montage de Marie-Pierre Duvivier

05 Fév

Les langues régionales dans les 200 amendements déposés

Lors des débats sur la révision constitutionnelle, les députés ont déposé 200 amendements pour réviser la constitution. Parmi eux, l’Obs nous apprend que certains en auraient déposé un afin de ratifier la charte européenne des langues régionales. Certainement plus symbolique qu’efficace. L’occasion sans doute pour les parlementaires de faire oublier les sabotages récents à l’assemblée nationale ou au sénat.

Benoît Roux

04 Fév

Viure al Pais le dimanche 7 février à 11h 25

 

FÒTO D’ÒC : Renaud Savy
De Myriam François et Laurence Boffet
En 2016, le fauteuil rouge du Viralenga s’éclipse pour céder la place au Fòto d’òc. Le photomaton, un lieu de confidence où chacun livre son regard et son avis sur le monde occitan. A Toulouse, sur les allées Jules Guesdes, c’est Renaud Savy qui tente l’expérience.

MUSICA : Dià
De Denis Salles et Laurent Montiel

On connaissait Didier Tousis pour ses chansons à texte et engagées, on connaissait moins le fêtard, et pourtant… Avec deux amis, il a créé un groupe destiné à assurer les fêtes de village d’Occitanie en chanson : le groupe Dià. Viure al País vous propose de découvrir cette formation pas comme les autres pour qui l’important est de rire et de bien manger… tout en ayant un propos dans ses chansons…

BIAIS : Amb lo Bernard deu Manhoac
Produit par Piget

BIAIS est une série de vingt épisodes qui a pour but de diffuser les savoirs populaires oubliés d’Occitanie, ces savoirs du quotidien qui ne nous sont plus transmis. Nous retrouvons Bernard Lacoste à Sariac-Magnoac où il nous fait partager sa passion pour ses animaux : chiens de bergers et moutons. Il en a fait son métier : dressage pour les premiers et tonte pour les autres.

DESCOBÈRTA : Lo lengatge siulat d’Aas
De Sirine Tijani et Denis Hémardinquer

Depuis le mois d’octobre, un enseignement un peu particulier est donné à l’Université de Pau : un cours de langage sifflé, une tradition qui se retrouve à Aas. Dans ce village de la vallée d’Ossau, les bergers avaient pour habitude de communiquer à grande distance, notamment d’un flanc de montagne à un autre, grâce à des sifflements qui articulent la langue béarnaise et qui peuvent s’entendre à près de 2 kilomètres de distance. Aujourd’hui, l’association « Lo Siular d’Aas«  protège et développe cette pratique qui se retrouve également dans plusieurs pays méditerranéens : les Îles Canaries, la Grèce, la Turquie ou encore le Maroc. Nous avons suivi Philippe Biu, professeur d’occitan, durant ses cours à l’Université mais également au collège de Laruns.

Le Silbo Gomero, sifflé aux Canaries a été popularisé en France par le jeune chanteur Féloche, nommé en 2015 aux Victoires de la musique.

La Vicenta

La Topina : de cosina occitana a l’Ostal

Fa 15 ans, Florent Salinié vistalhèt l’ostal d’Occitània de Tolosa ambe d’amics e se diguèt : « Tè seriá plan per far un restaurant ». Lo 15 d’abrial serà fach. Un canton de convivéncia per copar la crosta, charrar, escotar de musica, descobrir de causas. L’Agenés a mai d’un torn dins sa topina. Lo topin es ja sul fuòc mas a besonh de la vòstra flama per s’alucar complètament.

Lo projèct : un luòc de vida

Far un luòc de convivéncia per completar çò que i a ja a l’Ostal d’Occitània e animar l’endrech. 30-35 mètres carrats, 3 o 4 taulas dedins, encara mai defòras, de que assadolar un cinquantenat de personas. Un luòc de vida bilingüe dubèrt del dimècres al dissabte de 10 oras del matin cap a 10 oras del ser. Valent a dire que serà complementari e que farà pas la contra a l’Estancabra, ancian Estanquet. Li se farà d’animacions, en ligason ambe l’Ostal e la Tuta d’òc. Lo comptador va èsser realizat per una ferronièra d’Òlt e Garona e lo decòr per de Tecnicians dels Mestièrs de l’Espectacle diplomats. Original. L’idèia es tanben de retransmetre de partidas de foot e de rugbí.Un afar de benevòl al debut, amai se l’idèia es d’arribar lèu a se pagar un(a) servicial(a) e de que se ganhar la sopa pel Florent.

Lo tipe es tombat dins la topina 

Florent a deja tengut aquesta mena d’afar en Catalonha. En 2008 dins un ateneu (centre cultural associatiu) a Barcelona, puèi un segond còp per un bar del pòble. Aima fòrça topinejar. En mai de la coeta de la padena, tenguèt tanben lo micrò a Ràdio Occitània e fòra de gratar las caçairòlas sap tanben fretar la guitarra ambe Tira-Taps o se cargar l’acordeon diatonic. Es membre tanben de l’associacion « Fasèm de Bruch » ambe los Gats de Ràdio Occitània : Guilhèm Gratiolet (Topinaire president) e Alex Chiavasse (Coberton e clavaire de la Topina). Sortit d’Agen, a popada la lenga a l’Estanquet e la buta encara ambe lo CFPO. Sap virar la lenga nòstra, lo catalan e lo castilhan.

 

De que i a dins la Topina ?

Vist lo canton per salsinejar, la cosina serà simpla : tartinas, ensaladas, afogassets, bocadas… Tè : cossí diriatz « tapas » en occitan ? Lo jòc en lançat. Totes los productes seràn del canton, vin de galhac, cervesa de Carcin, carsalada del mercat Victor Hugo de Tolosa, fetge gras de son país, formatges del coet, tapenada… De causas de partajar, qualitadosas e mai que mai certificadas « Òc per l’occitan ». Un dimenge cada mes, se poiriá far una cantèra. Voldriá tanben far de talhièrs de cosina ambe los mainatges. La topina se va emplenar pauc a pauc, la cosina serà pus trabalhada se las parets se butan.


Cal ara metre de grais dins la topina

Lo projèct es portat per l’associacion « Fasèm de Bruch » e de benevòls. Serà un luòc associatiu. La comuna de Tolosa paga las òbras per petassar l’endrech mas i a besonh d’utisses per topinejar, lo cobèrt, las taulas, crompar çò que cal coma productes e lançar l’afar. Es per aquò que venan de lançar un finançament participatiu sus Ulule, istòria que la convivéncia foguesse aquí tre la debuta. La Topina levarà lo coberton lo 15 d’abrial, carrièra Malcosinat…çò que serà pas lo cas !

Per Sant Martin, l’auca al topin, per carnaval, la man al pòrtamoneda te cal !

Lo Benaset

 

 

Un élu du Partit Occitan attaqué en justice par la maire de Montauban.

Interrogé par un officier de police de Montauban pour avoir publié un tweet -retiré une heure plus tard- soit disant diffamatoire à l’encontre de Brigitte Barèges, voilà ce qui est arrivé à Gaël Tabarly élu d’opposition à Montauban. Un simple tweet faisant état d’une perquisition menée par la police judiciaire à la mairie de Montauban…

Depuis deux ans, les relations étaient visiblement tendues entre la maire de Montauban et ce nouvel élu.  «J’ai plusieurs fois alerté M. Tabarly sur certaines de ses déclarations mensongères qui portent atteintes à mon intégrité. J’ai souhaité marquer un coup d’arrêt. Il y a des choses que je ne peux plus tolérer » déclare Brigitte Barèges à nos confrères de La Dépêche.


Sur le blog politique de France 3 on apprend que dans les rangs de la majorité et de l’opposition, on parle d’une opération de police judiciaire les mardi 2 décembre et mardi 26 janvier. Des ordinateurs auraient été saisis. Il s’agirait d’un dossier économico-financier. Une information démentie dès le 27 janvier par le cabinet de Brigitte Barèges auprès de France 3 Midi-Pyrénées mais confirmée par une source policière.

Interrogé par La Setmana, Gaël Tabarly avoue ne pas trop comprendre ce qui lui arrive. « Ai pas jamai acusat Brigitte Barège publicament, çò nos a dit lo sénher Tabarly, l’ai pas jamai escornada publicament. Contèsti doncas lo tèrme de ‘difamacion’ puèi qu’ai ieu un dever de vigilància mentre que la comuna a un dever de transparéncia envèrs los ciutadans « .

Plusieurs élus ont exprimé leur soutien à Gaël Tabarly. David Grosclaude s’est exprimé pour le bureau fédéral du Partit Occitan :

Certains choisissent d’encombrer la Justice —alors que celle-ci à bien d’autres dossiers plus importants à traiter— en déposant des plaintes en diffamation ; nous attendrons avec sérénité la décision des juges. Démocratie, information et transparence : voilà des valeurs auxquelles nous sommes attachés. Et c’est bien cela le sujet.

03 Fév

Un Ariégeois veut pêcher le nom Occitanie pour la nouvelle région

« C’est juste une question de logique et non de cœur ». Romain Quiles n’est pas militant occitan, ne parle pas la langue…A peine l’a-t-il côtoyée pour le bac. Mais il vient quand même de lancer une pétition pour que l’Occitanie ne soit pas oubliée du nom de la future région.

Romain Quilès dans son élément. Photo : site de Romain Quilès

Romain Quilès dans son élément.
Photo : site de Romain Quiles

En temps normal, Romain Quiles a souvent les pieds dans l’eau. Il exerce une activité de moniteur guide de pêche à Foix. Il a donc décidé de se mouiller un peu pour l’Occitanie : « C’est un territoire, une langue et une culture en commun. Occitanie, c’est joli, on peut visualiser. » Ce toulousain a d’abord fait des études en hôtellerie, puis il a donné dans l’immobilier et le commerce. Avant de changer de ligne pour se consacrer à sa passion. La pétition, c’est juste une manière de s’exprimer, sans autre revendication que le nom. « Je ne l’ai pas lancée pour obtenir le plus grand nombre de signataires possible. Je ne pense pas que je vais la remettre à Carole Delga ». Elle lui est pourtant adressée.

 

Début son lancement le mois dernier janvier, la pétition en ligne intitulée « Changez le nom de votre région. Dîtes Oui à l’Occitanie ! » est en passe de recueillir les 13 000 signatures. La presse s’en est emparé. Romain avoue que le téléphone n’arrête pas de sonner. Et qu’il se fait parfois engueuler par les Catalans qui se sentent oubliés. Il n’en fera pas plus. Remous et tumultes ne sont compatibles avec la pêche.

Lo Benaset