31 Mai

La controvèrsia de Puègnautièr

N’i a benlèu que la « Controvèrsia de Valladolid » lor dis quicòm. Aqui se sona la de Puègnautièr. Pas cap de Jean-Pierre Marielle, Jean-Louis Trintignant, Jean Marais…Mas si ben tant Miquèla Stenta, Alan Roch, Ives Durand e Miquèl Décor. Aqueste dimècres, èra la creacion d’aquesta òbra escricha non pas per Jean-Claude Carrière mas pels Miquels(a) : Stenta e Decor. E aqui solide, se parla pas d’indians de las Americas e de la lor umanitat corfirmada o pas, mas de dualitat teologica entre la glèisa de Roma e lo catarisme que fa flòri. Li veidretz tanben una tençon entre la Loba de Puègnautièr e Guilhem de Berguedan, mai guerrejaire que trobador.

Tot se passa al Castèl de Puègnautièr, en 1194 dins la vescomtat de Besièrs-Carcassona. Lo texte de Miquèla Stenta e Miquèl es fòrça ric, plan escrit, istoricament verificat. Cada personatge es plan noirit e cad’ actor trapa sa draia, son biais. Lo joglar (Ives Durand) es plen de bofanadas e fa lo ligam per se metre a portada del public. La trobairitz (Camille Soularue) interprèta plan d’aise tanben 3 cantas de trobairitz. De senhalar tanben de projeccions del bestiari medieval illsustradas per Pierre François e legidas per Mirelha Braç.

 

La pèça se joguèt dimècres al centre Na Loba de Puègnautièr, mercés a un projèct europenc tranfrontadèr entre las vilas de Puègnautièr (Occitània) e Castelló
d’Ampúries (Catalonha). L’ocasion tanben de far espelir un Centre d’Escritura Occitano-Catalan. Josep Torrent a fat una òbra en pròsa e Miquèla Stenta e Miquèl Decor una pèça teatralisada. Los dos textes seràn leu publicats dins un meteis libre.

L’equilibri e lo contengut d’aquela « Controvèrsia de Puègnautièr » -amai demorèssa encara de trabalhar- s’ameritaría de ne demorar pas aqui e de virar.

Benaset Roux

 

26 Mai

Eleccions europencas : de resultas sens cap de morala.

Depuis hier soir, les 74 députés européens de France sont connus. Sans aucune bonne surprise, ni vraiment de morale. Le parti vainqueur (FN) est celui qui rejette avec le plus de véhémence cette Europe, dans un repli identitaire caractérisé. Mais ses 24 élus siégeront quand même au Parlement Européen. Cherchez l’erreur ! Sauf s’ils font comme les Le Pen père et fille. En termes de participation aux votes, Marianne Le Pen se classe 701ème et Jean-Marie Le Pen 709ème sur 766. Sens comentari !

François Alfonsi serà pas mai al parlament.

Toujours dans le registre amoral, un député très assidu, qui a beaucoup travaillé -notamment pour les langues et cultures régionales- et qui ne reviendra pas au Parlement. François Alfonsi se présentait sous la bannière « Régions et Peuples Solidaires » faute d’accord avec l’allié naturel « Europe Ecologie Les Verts ». Résultat : 0,75% des voix, pas loin de 25 000 votes. Un vrai gâchis pour cause de bisbilles avec « Les Verts ». Comment le même homme, avec un bilan très positif, peut passer de plus de 18% des suffrages en 2009 à moins de 1% cinq ans plus tard ? Sous prétexte qu’il ne se présente pas sous la même étiquette…

Tous les espoirs reposeront donc sur les épaules et le charisme de José Bové. Il sera bien seul à porter la voix des langues et cultures régionales à Strasbourg et Bruxelles. Sa liste avec la candidate occitane Régine Barthélémy obtient 11,48% et donc 1 seul député. Catherine Grèze n’ayant pas été réélue.

Los Occitans e autres regionalistas

Dans les 3 circonscriptions qui englobent des régions et départements occitans, seule la liste « Occitània per una Euròpa dels pòbles » présente dans le Sud-Ouest affichait ses couleurs occitanes. Avec des candidats issus principalement du Partit Nacionalista Occitan qui obtiennent 0,03% des suffrages, soit 878 voix. La liste menée par Martine Gros arrive en 21ème position sur les 25 listes présentes.

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Martine Gros tête de liste « Occitània per una Euròpa dels pòbles »  Photo : JM Pellet</p#>

C’est nettement mieux pour la liste basque menée par Jean Tellechea : 0,25% des voix (7411 votes). Soit quasiment 2 fois plus que la liste Esperanto menée par Monique Juy.

 Dans tous ces résultats, les déceptions et autres motifs d’indignation ne manquent pas. Tiens au fait, en Espagne, un parti politique issu de la mouvance des « Indignés » envoie 5 députés au Parlement. Son nom : PODEMOS (nous pouvons). E nautres, poiriam pas ?

Benoît Roux

22 Mai

Elections européennes et candidats occitans

 

L’Occitanie est principalement partagée en deux pour ces élections européennes. La circonscription Sud-Ouest rassemble les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine et Languedoc-Roussillon. La circonscription Sud-Est, couvre elle le reste du territoire d’Oc avec les régions Provence et Rhône-Alpes principalement. C’est donc dans ces deux vastes zones, qui porteront le 25 mai prochain 23 des 74 eurodéputés français, que des candidats occitans se sont lancés dans la bataille.

Sud-Ouest : les moustaches occitanes de José Bové

C’est une tête qui n’est pas forcément connue, mais son engagement en faveur de l’occitan est réel. Régine Barthélémy est une avocate Montpelliéraine  qui a scolarisé ses quatre enfants en Calandreta. « La langue et la culture occitane font partie de ma vie » précise-t-elle dans sa profession de foi. Une évidence pour cette candidate qui n’est autre que la compagne d’un militant occitan infatigable, aujourd’hui à la tête de Calandreta : Jean-Louis Blenet. En 8ème place sur la liste, Régine Barthélemy représentera le Partit Occitan sur la liste Europe Ecologie de José Bové. Les Occitans renouent donc les liens avec leurs partenaires historiques pour ces européennes. « Ce sont des liens naturels avec José Bové ou Catherine Grèze », précise David Grosclaude, président du Partit Occitan. « Ils ont fait leur travail à Strasbourg concernant les langues, et puisque ce sont eux qui ont demandé une présence occitane sur leur liste, je ne vois pas pourquoi on aurait refusé. On partage de nombreux points de vue avec eux concernant l’Europe ». Mais dans la région Sud-Ouest, la cause occitane a également trouvé sa place au sein d’une autre liste qui se dit indépendante et soutenue par le P.N.O. le Parti Nationaliste Occitan. La liste s’intitule « Occitanie pour une Europe des Peuples, Occitania per una Euròpa dels Pòbles ». Nous avions consacré un reportage à cette liste menée par Martine Gros lors de l’Edicion Occitane du 26 avril dernier.

 

Sud-Est : « Régions et Peuples Solidaires »… tout seul.

Dans cette circonscription en revanche, à la différence du Sud-Ouest, les liens avec les Verts sont bel et bien rompus.  En tête de la liste « Régions et Peuples Solidaires », François Alfonsi ira seul dans la bataille européenne emmenant avec lui Anne-Marie Hautant du Partit Occitan, conseillère municipale à Orange et vice-présidente du Conseil Régional de Provence. La force de l’eurodéputé sortant François Alfonsi, c’est un remarquable bilan en faveur des langues et cultures régionales après 5 années passées à Strasbourg. L’élu corse est l’auteur d’un rapport sur les langues européennes menacées de disparition et la diversité linguistique au sein de l’Union européenne adopté par près de 90% des députés présents le 11 septembre dernier à Strasbourg.

Clément Alet

21 Mai

CÒP D’ALA épisode 18 : L’Illa d’Albigés – d’Amic Bedel et Pierre Brun

« Còp d’ala », pourrait se traduire en français par « À tire d’aile ».  Nous vous invitons à partir à la découverte de l’Occitanie, mais vue du ciel. Nous vous proposons de monter sur le dos de notre oiseau pour plonger dans l’histoire des territoires, des villes et des villages de l’Occitanie. Le dix-huitième épisode de la série nous mène au dessus de la bastide de Lisle-sur-Tarn.

 

@Vicenta

19 Mai

Anem òc ! ou anem non ?

Annoncée pour le 8 novembre 2014, la prochaine manifestation occitane n’aura finalement pas lieu… tout du moins à cette date. Depuis quelques jours désormais, les différents points de vue des organisateurs « historiques » de la mobilisation occitane au sein du collectif Anem òc fleurissent sur internet, en particulier dans différentes tribunes publiées sur le site du Jornalet. C’est la FELCO, une des cinq associations avec l’IEO, Calandreta, Oc-Bi et le Félibrige ayant appelé à défiler depuis 2005, qui ose aujourd’hui questionner l’ensemble du monde occitan sur l’opportunité de redescendre, pour la cinquième fois, de la même façon dans les rues. La position de la FELCO est simple : plutôt que de choisir une seule ville pour un rassemblement unique sur les 33 départements occitans, pourquoi ne pas manifester dans plusieurs villes à la fois, dans chaque département par exemple, sur une seule et même journée. Un effet démultiplicateur qui ne semble pas forcément être approuvé par deux autres associations du collectif : l’IEO et Calandreta. 

Le débat fait rage au sein du monde occitan en ce moment même. Les divergences n’ont jamais été aussi fortes mais malgré tout, une nouvelle date de manifestation unitaire semble d’ores et déjà avancée. Après Carcassonne en 2005, Béziers en 2007, de nouveau Carcassonne en 2009 et Toulouse en 2012, où près de 30.000 personnes ont participé à l’évènement, la date du 7 mars 2015 serait celle de la prochaine grande manifestation occitane.

Pour en savoir un petit peu plus, le reportage de l’Edition Occitane du samedi 3 mai 2014 revient sur ce sujet avec les positions de la FELCO, de Calandreta et de l’IEO.

Clément Alet

 

13 Mai

Les harmonies de Lambrusquèra

Samedi 10 mai, ils ont chanté sur la scène parisienne de l’Olympia…. Avec d’autres artistes, le groupe de chants polyphoniques du Béarn Lambrusquèra a animé la deuxième partie du concert événement de Nadau qui fêtait ses 40 ans de carrière. L’occasion de découvrir ce groupe de chanteurs, amis d’enfance pour la plupart et originaires de Monein, petit village de vignerons béarnais.

Le vin, l’amitié, la complicité font partie de la marque de fabrique de ce groupe qui chante avant tout pour le plaisir d’être ensemble.

Aidé du professeur de chant traditionnel Bastien Miquèu, les Lambrusquèra viennent de sortir leur premier album, Bitsègas qui signifie Zig Zag. Nous sommes donc allés au cœur du Béarn, à Monein, rencontrer dans un chai au milieu des vignes les 7 amis de Lambrusquèra.

 

Sirine Tijani

Clap de Lenga

Clap de lenga, c’est le nom du premier festival de cinéma occitan qui s’est déroulé à Salies-de-Béarn du 8 au 11 mai. Projections de nombreux films, rencontres entre professionnels mais aussi ateliers de création, Clap de Lenga a pour vocation de faire découvrir le cinéma occitan à tout le monde mais aussi d’encourager la création et le dynamisme d’un milieu qui n’en est encore qu’à ses débuts.

L’occasion également d’organiser le tout premier concours de scénario. Parmi les 8 scénarii pré-sélectionnés, c’est celui d’Eva Cassagnet qui a été primé à l’unanimité. « Surprise mais très heureuse », Eva envisage désormais de faire de son scénario un véritable film avec l’aide des professionnels rencontrés lors de ce festival. Un film qui serait diffusé lors du prochain Festival Clap de Lenga dans deux ans.

 

Sirine Tijani

VIRA-LENGA : Silvan Carrère

Sylvain Carrère, originaire de Vic-de-Bigorre (65), chanteur du groupe Papà Gahús, collectionneur de Vinyles prêts à être mixés par ce rocker gascon. Depuis quelques années, il collecte la mémoire occitane des anciens de sa région et s’en nourrit pour ses propres créations. Oiseau de nuit de la nouvelle scène occitane, Papà Gahús le « père chat-huant » en gascon propose un rock épuré et efficace avec des textes en occitan-gascon qui sonnent comme un cri d’espoir et de révolte dans la morosité actuelle. Depuis la formation du groupe en 2010, Papà Gahús propose un rock occitan … de Bigòrra … avec des influences aux carrefours de la tradition orale et du punk eighties, une énergie tribale et communicative sur scène. Il n’y a pas de doute, Papà Gahús n’est pas là pour la gloire, mais bel et bien pour porter la voix d’un peuple gascon fier de ses racines, créatif, et ouvert au monde.

Cliquez ici : Sylvain Carrère

@ Vicenta

Las filhas, lo fotbòl e l’occitan

Alors que l’on connaîtra dans quelques heures la liste des joueurs qui partiront à Rio et le palmarès complet de la saison 2013/2014 samedi, l’Occitanie du football grandit…Doucement, sans pression médiatique, avec une dimension supra-régionale. Car oui, il y a bien une équipe nationale occitane de football. Et même 2 !
Logo-occitanie
Après les hommes en 2004, une équipe féminine vient d’être créée. Elle disputera son premier match cette semaine, justement contre l’équipe masculine.
Calquée sur les mêmes principes et les mêmes valeurs occitanes que les hommes coachés par Didier Amiel, cette nouvelle équipe sera dirigée par Sylvain Blaise (ex-Muret et nouveau responsable sportif de la section féminine du TFC). Fort de ce CV, le natif de Cayenne et ancien joueur de Rodez disposera d’un groupe de 25 filles qu’il a quasiment toutes déjà entraînées en club, issues de toute l’Occitanie, principalement du Languedoc-Roussillon (Montpellier, Nîmes…) et de Midi-Pyrénées (Toulouse, Rodez, Muret). Nicolas Desachy, le président de l’Association Occitane de Football qui va gérer ces 2 structures est plutôt optimiste : « Il y a plus de choses à faire chez les femmes et plus rapidement que chez les hommes. Nous pouvons très vite atteindre le niveau de la deuxième division française et nous hisser à l’échelon le plus élevé de ce football hors FIFA. »
affiche rencontre 16 mai 2014Le lancement officiel sous forme de match bien sûr, mais aussi de débats et d’échanges se fera en « indoor » sur les terrains du « Five » à l’Union vendredi 16 mai dès 18H. Une bonne répétition avant le premier match officiel pour les filles le 3 octobre contre les Sorabes de Lusace (peuple d’Allemagne et de La République Tchèque).
Entre temps, les garçons feront eux aussi leur coupe du monde, la ConIFA World Football Cup qui remplace la Viva world Cup. Elle se déroulera du 31 mai au 8 juin, pas au Brésil mais au Nord de la Suède, en territoire Saami (Lapon). Lors de la précédente édition en 2012 au Kurdistan, les Occitans avaient terminé 4ème sur 9. Ils comptent bien faire mieux. « Nous avons la plus belle équipe que nous ayons jamais eu. Nous faisons partie des favoris même si LE favori reste la Laponie », selon Nicolas Desachy.
Incontestablement, le niveau s’est fortement amélioré, les exigences et les besoins aussi. L’AOF est toujours à la recherche de partenaires économiques pour porter les couleurs de l’Occitanie plus haut et plus loin.
Benoît Roux

02 Mai

Los que vòlon Viure al país

Le 6 février dernier, nous lancions une enquête pour mieux connaître ceux qui nous regardent, ce qu’ils pensent du magazine Viure Al País et ce qu’ils aimeraient y retrouver.

Car à la rentrée, Viure al País devrait faire peu neuve, dans son contenu et dans sa forme. Et même si vous êtes très nombreux à le souhaiter, il ne sera pas plus long et il ne devrait pas y avoir d’autres rendez-vous amb la lenga nòstra à d’autres moments de la semaine.

En tous cas, ce magazine suscite beaucoup d’intérêt. Car vous avez été 400 à prendre le temps de répondre et nous vous en remercions. Evidemment, ce n’est pas une enquête scientifique, pas plus un sondage fait par un institut renommé aux vérités intangibles. Mais il s’en dégage des choses très intéressantes.

Qual sètz ?

Légèrement citadin, majoritairement masculin, situé plutôt dans la tranche d’âge 40-60 ans, essentiellement de Midi-Pyrénées, vous regardez régulièrement Viure al país, vous jugez votre niveau de langue assez bon (même si certains nous regardent sans comprendre depuis le sous-titrage des magazines).

De que pensatz ?

Vous semblez être satisfaits de ce magazine (à plus de 80%), vous trouvez qu’il s’adresse à tout le monde, de tout âge, mais principalement aux Occitans. Les sujets sont jugés actuels (à 75,5%) et pertinents (77%). Leur durée semble vous convenir, entre 6 et 12 minutes. C’est aussi un plébiscite pour les thématiques enregistrées à l’extérieur, avec des invités. Vous souhaiteriez d’ailleurs qu’ils soient plus nombreux sur les plateaux de Viure al País

 De que voidriatz ?

Evidemment, que l’émission soit plus longue, revienne plus souvent. Qu’elle couvre tout le territoire…Mais nous sommes diffusés que sur Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Aquitaine depuis peu. Et même si nous faisons quelques escapades dans le Cantal, en Provence, ce n’est pas dans nos missions principales. Car ces territoires sont couverts par d’autres antennes de France 3…certes en français !

Vous souhaiteriez plus de présence des locuteurs naturels, ceux qui ont une langue riche, parfaite, des choses à transmettre. Plus de chroniques liées à la langue, sur l’actualité culturelle, de l’humour, plus d’infos pratiques… Un meilleur niveau de langue en général avec des sujets tantôt traditionnels tantôt modernes, liées à l’actualité même si ce domaine est du ressort (non- exclusif) du journal occitan du samedi.

Enfin, preuve de votre attachement, vous déplorez la suppression du magazine lors de manifestations sportives, politiques et autres événements.

 E Ara ?

La réflexion se poursuit sur le nouveau Viure al País proposé à la rentrée. Plusieurs pistes sont à l’étude, plusieurs procédés d’enregistrement pour la partie présentation… Nous travaillons sur de nouvelles coproductions avec Piget pour remplacer les Còps d’ala. Nous allons aussi densifier le Blog occitan qui semble rallier tous les suffrages et autres encouragements.

Nous sommes attachés au Service Public et à ses missions. Certes, nos programmes ne sont pas interactifs, mais vos retours sont plus que nécessaires si nous voulons les faire évoluer et progresser. De tot aquò nos cal vos mercejar !

Vous pouvez consulter cette enquête ci-dessous. Merci à Vicenta Sanchez pour en avoir finalisé le contenu et les résultats.

Benoît Roux