12 Mar

Les mâts de l’Hermione pointent vers le ciel

Jour de fête ce week-end à Rochefort, le premier étage du mâtage de l’Hermione a été monté. Beaucoup de spectateurs ont assisté à ce moment important de la reconstruction de la réplique de la Frégate du Général Lafayette.

L'Hermione reçoit sa mâture

L'Hermione reçoit sa mâture

Le bas-mât de misaine avait été posé cet automne, hier il s’agissait de hisser l’une des pièces les plus importantes de la mâture, le bas du grand mât de plus de 27 mètres qui repose désormais sur la coque du bateau en traversant les deux ponts. Une manœuvre rendue délicate par le poids de pièce de mât.
Au total, la grand mât devrait atteindre 47 mètres de haut. Seule entorse à la règle voulant que la frégate actuelle soit la réplique exacte de celle avec laquelle Lafayette a traversé l’Atlantique, les mâts ont été fabriqués avec du pin d’Orégon en lamellé-collé.
Plus tard dans la journée, le mât d’Artimon était à son tour mis en place.
Il faudra attendre les mois d’avril et de mai pour voir l’Hermione parée des autres pièces de son mâtage et le mois de juin pour le montage des vergues dans la mâture.
L’Hermione ressemble donc de plus en plus à un voilier même si l’installation de la voilure, elle, n’est pas prévue pour cette année.
Reste le sujet financier, le budget nécessaire à la fin du projet et la traversée vers Boston n’est pas encore bouclé, mais le voyage trans-Atlantique reste toujours fixé à 2015. On compte beaucoup sur l’enthousiasme soulevé par le projet aux Etats-Unis.
Le récit de l’opération dans ce reportage tourné sur le chantier de l’Hermione à Rochefort:


08 Mar

Les premiers mâts de l’Hermione vont être posés à Rochefort

Mât d’artimon, bout dehors et base du grand mât de 27 mètres, c’est l’ensemble du premier étage du mâtage de l’Hermione qui va être monté ce samedi 9 mars 2013. Les deux autres étages seront installés à la fin du mois de juin prochain.
Ainsi coiffé, l’Hermione sera l’un des plus haut voilier au monde, plus haut que le Belem par exemple.
Ces mâts faits en bois de pin et d’une hauteur exceptionnelle ont été construits en Bretagne et les finitions sont effectuées sur le chantier rochefortais.
Les 25 kilomètres de cordage sont eux aussi en cours de réalisation à Rochefort.
Le mâtage débutera demain samedi dès 9h au coeur d’une séries d’animations en costumes d’époque qui aura lieu dans le port. La traversée pour Boston est-elle toujours prévue pour 2015.
Reportage de Valérie Prétot et Pierre Lahaye.

06 Juil

L’Hermione a largué les amarres

Spectacle impressionnant et historique ce vendredi soir à Rochefort. L’Hermione est sortie de sa forme de radoub à 19h45, un peu avant que la marée ne rende impossible la manoeuvre. Les bateaux-portes s’étaient ouverts quelques minutes auparavant permettant à l’Hermione de se mettre à flot. Le bateau doit rejoindre la forme de radoub Napoléon III où les travaux seront achevés, il reste la mâture et les voiles à installer.

Un drapeau portant tous les noms des donateurs flotte au dessus du bateau de la Fayette.

L’hermione bouge lentement tirée par les amarres. Plusieurs coups de canons sont tirés au moment où l’Hermione franchit les portes.

Lentement, le bateau se positionne dans le lit de la Charente où elle restera ce vendredi soir. Un spectacle qui  nous replonge en plein XVIII siècle.

Des images signées  Patrick Mesner et Pierre Lahaye.

Les Filles de la Révolution Américaine aux côtés de l’Hermione

Les « Filles de la Révolution » regroupent des américaines pouvant attester qu’un de leur ancêtre au moins a combattu pour l’indépendance des Etats-Unis. Parmi la foule présente à Rochefort pour la mise à l’eau de l’Hermione, quelques américains dont une représentante des « Filles de la Révolution ». Stéphanie Simonard est fière d’être parmi les tous premiers donateurs de l’Hermione.

Elle revient sur son attachement à ce projet et sur l’importance qu’il revêt pour elle, les héritières de La Fayette.

Erik Orsenna et la légende de l’Hermione

Erik Orsenna, écrivain et académicien fait partie des tous premiers à avoir cru au projet de l’Hermione depuis le début. C’est devenu l’histoire d’une passion entre un homme, une ville et un bateau.

Pour Erik Orsenna, l’engouement du public et des collectivités territoriales autour de l’Hermione est un très bon signe, le signe que les Français commencent à retrouver leur patrimoine maritime, qu’ils prennent enfin conscience d’être le deuxième pays maritime du monde.

Bernard Dussol a rencontré Erik Orsenna à bord de l’Hermione.

A bord du Belem amarré à Rochefort

Le Belem est arrivé jeudi soir à Rochefort pour saluer le l’Hermione, deux bateaux de légende qui attirent les visiteurs et les amoureux des vieux gréements. Ils sont nombreux à monter à bord pour s’offrir un moment de rêve.

Le Belem, un trois mâts construit avec une coque en acier a été construit à la fin du XIX siècle pour le compte d’un armateur nantais. Bateau de commerce transatlantique, il passe en 1914 sous pavillon britannique, vendu au duc de Wesminster, puis italien comme bateau-école.

Le Belem est à quai à Rochefort jusqu’à dimanche soir 8 juillet

Il est revenu en France en 1980 grâce aux Caisses d’Epargne qui finance la Fondation Belem.

Visite à bord avec Valérie Prétot, Pierre Lahaye et Maud Coudrin

https://www.youtube.com/watch?v=bDtW5_IVSx0

Et après l’Hermione à Rochefort

Le chantier de l’Hermione n’est pas fini, la traversée vers Boston est prévue en 2015, que déjà à Rochefort, on pense à l’avenir pour redonner à Rochefort toute sa dimension maritime.

Emmanuel de Fontainieu, directeur du Centre International de la mer, imagine que le futur s’écrira  en liaison avec le fleuve Charente et les forts construits dans la rade comme celui de Fort Boyard. Les jeux sont ouverts pour donner une suite à l’Hermione, estime Emmanuel de Fontainieu. Pour lui le rêve serait de restaurer et faire revivre la grande oeuvre de Colbert.

Entretien avec Pierre Lahaye et Joël Bouchon

Jacques Haie, au coeur de l’Hermione

Jacques Haie est charpentier, il est chef de chantier sur l’Hermione depuis le début des travaux en 1997. Charpentier de l’entreprise Asselin, il est devenu charpentier de marine en apprenant tous les jours au coeur du chantier de reconstruction.

Portrait d’un homme passionné réalisé par Eric Vallet, Joël Bouchon et Maud Coudrin.

05 Juil

Le Belem salue l’Hermione

Le Belem, fleuron du patrimoine maritime français, est arrivé à Rochefort pour participer aux festivités de la mise à l’eau de l’Hermione.

Le Belem est le dernier des grands voiliers de commerce français du XIX siècle encore en navigation aujourd’hui. Il a été construit en 1896 dans un chantier nantais et a servi au commerce transatlantique jusqu’en 1914 pour le compte d’un armateur français.

En 1914, le Belem est vendu au Duc de Webminster qui en fait un yacht de plaisance.

En 1951, le navire passe sous pavillon italien et devient bateau école.

Une vocation qu’il va garder lors de son retour en France en 1980. La Fondation Belem financée par les Caisses d’Epargne assure le financement de son entretien et lui assigne comme mission la promotion du patrimoine maritime français.

C’est chose faite ce week-end à Rochefort aux côtés de l’Hermione. Le Belem a remonté la Charente jusqu’au port de commerce où il stationnera jusqu’à dimanche soir 8 juillet.

Au fait, d’où vient le nom du Belem?

C’est le nom d’un port brésilien dans lequel l’armateur nantais qui a commandé le navire avait installé un comptoir commercial.

Pierre Lahaye nous offre les images de l’arrivée du Belem à Rochefort, un moment toujours magique et majestueux.