01 Sep

Ramazan François Kaymak défend le bureau de police de Montmarin

Voici l’intégralité du courrier adressé par Ramazan François Kamak au préfet de Haute-Saône

« M. le Préfet,

A l’heure ou le Président de la République réintroduit la sécurité au coeur du débat public et des priorités de l’Etat, je m’interroge en tant que citoyen sur la différence perceptible entre le discours présidentiel et les actions de l’Etat sur le terrain.

Comme vous le savez, l’Etat a décidé unilatéralement de fermer le bureau de police du Montmarin.

Cette décision que je trouve incohérente avec les annonces présidentielles constitue également à mon sens un manque de respect envers nos concitoyens et les gardiens de la paix attachés à ce bureau de police.

Le bureau de police du Montmarin a eu une utilité préventive durant de longues années et a constitué un point de rencontre avec les forces de police qui dépasse largement le seul quartier du Montmarin.

Un important bassin de population allant du Grand Grésil aux Rêpes a bénéficié durant des années de la présence d’un service public de l’Etat fondamental pour notre tranquillité publique.

Nos concitoyens de ces différents quartiers ont toujours apprécié cette police de proximité d’autant plus qu’elle répond aux attentes d’un public souvent âgé ou sans moyen de transport pour accéder au commissariat du centre ville.

La présence de ce bureau de police de proximité facilite également le travail de nos gardiens de la paix qui par la permanence et la qualité de leurs contacts avec les habitants de ces quartiers ont su faire respecter durant des années la sécurité et la tranquillité des vésuliens.

Aujourd’hui une fermeture définitive de ce bureau de police anéantirait des années de travail de nos gardiens de la paix.

Elle anéantirait également pour les habitants toute confiance à l’égard de l’Etat qui serait perçu comme se retirant définitivement des quartiers populaires.

Je vous demande par conséquent, par la présente, de bien vouloir utiliser tous les moyens dont vous disposez pour maintenir le bureau de police du Montmarin et renforcer ses effectifs afin de faire converger les dernières annonces présidentielles, l’utilité du bureau de police du Montmarin et nos principes républicains.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations respectueuses.

Ramazan François KAYMAK
Conseiller municipal de Vesoul »

30 Août

Le Département sera « extrêmement économe »

Voici quelques extraits de cette conférence de presse d’Yves Krattinger:

A propos du budget: « Nous voulons préserver par le bouclier social ceux qui souffrent le plus, et ne pas abandonner le milieu associatif. Il faudra donc faire des économies sur nos services, et baisser le niveau d’investissement, extrêmement élevé ces dernières années »

Sur la possibilité d’augmenter les impôts: « Ce levier-là, c’est un couteau en bois. Les Départements n’ont plus de levier fiscal. Ce n’est pas ce qui nous permettra de résoudre les problèmes »

A propos des élections cantonales de mars 2011: « Tous les cantons sont gagnables, tous les cantons sont perdables. Ce n’est pas encore le moment d’entrer en campagne. Nous resterons dans le travail le plus longtemps possible. Nous ferons campagne avec humilité, le moment venu, en désignant les meilleur(e)s. De toute façon, vu le contexte, on ne sera pas dans le registre du catalogue de promesses »

25 Août

Le « sorcier de Vesoul » ne hantera plus les rivières

« Henri Bresson est décédé à l’âge de 86 ans. J’ai lu son avis de décès ce matin dans l’Est Républicain. Sous son nom est précisé « Le sorcier de Vesoul ». Ceux qui ne connaissent pas l’histoire ont bien dû se demander de quelle sorcellerie il s’agissait !

Eh non, il n’est pas question de magie noire ou de culte satanique mais de beaucoup mieux, de plus grand, de plus fort : il s’agit de pêche à la mouche. Henri Bresson était un pêcheur à la mouche connu dans le monde entier. Ceux qui n’ont pas été touchés, un jour, par cette passion peuvent difficilement comprendre… Mais le Vésulien était mondialement reconnu. Et les avertis en parlaient en baissant la voix, par respect…

Il tenait un magasin d’articles de pêche à Vesoul. Un livre, dont le titre « Le sorcier de Vesoul » explique son surnom, lui a même été consacré.

J’ai rencontré Henri Bresson il y a plus de 20 ans. A cette époque, j’animais un magazine sur la pêche pour France3 Franche-Comté. Notre consultant était André Terrier, Directeur Technique National de l’équipe de France de pêche à la mouche. Un jurassien qui connaissait les meilleurs coins de la région. Et qui connaissait, bien sûr, Henri Bresson. C’est lui qui nous a servi de sésame parce que l’homme ne se laissait pas facilement approcher… un peu comme une truite de la haute vallée du Breuchin. Un peu sauvage, un peu bourru.

Je ne connaissais pas le Sorcier de Vesoul. Des pêcheurs m’en avaient parlé. C’était le roi, l’empereur de la pêche à la mouche. On disait que certaines rivières lui étaient interdites par les propriétaires : il prenait trop de poissons ! Il ne pêchait, parait-il, que dans un rayon de 200 kilomètres autour de Vesoul. Ces rivières préférées : le Breuchin, l’Ognon, la Loue, le Dessoubre… Ce jour-là, il nous a reçus dans sa maison des Vosges Saônoises, une bâtisse du 16 ème siècle, enfoncée dans la terre. Puis, il nous a conduits dans la haute vallée de l’Ognon. Les pêcheurs vont m’en vouloir : je ne me souviens même pas de ce qu’Henri Bresson et peut-être André Terrier ont pris. Sûrement des truites.

Je me souviens de l’homme, précis, méticuleux. Il observait avec un regard perçant tout ce qui se passait autour de lui. Ses dons d’observation lui ont été bien utiles dans sa passion. En effet, c’était aussi un concepteur de mouches artificielles, celles que les pêcheurs installent au bout de leurs hameçons pour leurrer les poissons. Il a créé la « french tricolore », la « sauvage », la « cul-de-canard » et aussi la « peute », qui veut dire la moche en patois…(cf les sites que je vous propose en fin d’article). Des mouches mythiques vous diront les aficionados. Qu’Henri Bresson a imaginées après des heures passées au bord des rivières, en regardant les éphémères.

C’est ça, la pêche à la mouche. La rivière, les insectes, les poissons qui se rient des pêcheurs, et une sérénité qui vous fait tout oublier.

Je ne sais pas si le magazine consacré à la pêche à la mouche que je présentais tous les mois était réussi. Ce que je sais, c’est le calme au bord des différents cours d’eau de Franche-Comté, les histoires racontées par les pêcheurs après le « coup du soir » autour d’une bonne table, la gentillesse d’André Terrier parti trop tôt, les iris de Goumois comme je n’en ai jamais plus revus depuis ce tournage.

Ce que je sais, c’est que ces tournages font partie de mes meilleurs souvenirs. »

Catherine Eme Ziri

22 Juil

Aire d’accueil des gens du voyage à Pusey : Alain Chrétien pose ses conditions

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