Le TGV Nancy-Lyon passera par Lure

Reportage de Sophie Courageot, Lucile Burny et Laurent Brocard

Avec Michel Heinrich, député-maire d’Epinal et Etienne Butzbach, maire de Belfort

 

Président de l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord Franc-Comtois, le maire UMP d’Epinal Michel Heinrich a déclaré mardi que « le préfet de Région Lorraine a acté que le débouché sud-lorrain passerait par Epinal (Vosges) et Lure (Haute-Saône) ».

Le projet, d’un coût global de 800 millions d’euros, prévoit l’électrification de la branche Epinal-Belfort (120 km), ainsi que la possibilité d’une liaison Lure-Villersexel (25 km) que le TGV pourrait emprunter.
Inauguré en juin 2007, le TGV Est permet de relier Paris à Nancy ou Metz en 1h30. Actuellement en travaux, la LGV Rhin-Rhône (Dijon-Besançon-Belfort) doit être mise
en service fin 2011. « Cette ligne (Epinal-Belfort) finalisera une liaison avec la Lorraine et ses deux métropoles de Metz et Nancy avec lesquelles nous sommes aujourd’hui mal reliés », s’est réjoui Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, dans un communiqué. Le projet bénéficie d’un consensus politique entre les présidents des Régions Lorraine et Franche-Comté (PS) ainsi que les maires de Metz (PS), Nancy, Epinal (UMP) et de Belfort (MRC).
« Ce qui est important, c’est que les études lancées soient terminées avant la fin du contrat Etat-Région actuel, de manière à ce que les travaux soient actés dans le prochain contrat, qui couvre la période 2013-2020. Le combat suivant sera donc de trouver des financements », a expliqué Michel Heinrich.

Avec AFP

La Bulle, un nouveau souffle pour la culture

Porté par l’Association départementale pour le développement et l’initiative de la musique et de la danse (Addim), ce projet a coûté près de 400 000 euros, financés à hauteur de 44% par l’Etat, 35% par l’Addim en autofinancement, 15% par le conseil général de Haute-Saône et 6% par les fonds régionaux européens.

Reportage de Jérémy Chevreuil et Charles-Henry Boudet

Avec Benoît Colardelle, directeur de Scèn&Act, chargé de la direction technique et des lumières, et Hans-Walter Müller, architecte de la Bulle

Retrouvez l’interview de Fabrice Creux, directeur de l’Addim et délégué départemental à la musique et à la danse, dans le JT 19/20 du 1er octobre

Un an ferme pour le chauffard de Frotey-lès-Lure

A la barre, le chauffeur du véhicule n’a cessé de sangloter, demandant pardon à plusieurs reprises. « Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai paniqué, parce que j’avais des antécédents judiciaires », a déclaré cet ancien héroïmane, condamné à plusieurs reprises pour conduite sans permis, défaut d’assurance ou vol de voitures. Ce père de trois enfants a tenté de rejeter une partie de la faute sur son ami, à qui il rendait service ce jour-là, et qui lui aurait dit de foncer sur le gendarme, un réserviste de 53 ans.

Le Tribunal n’a pas retenu la complicité de violences aggravées pour le passager, qui revendique fièrement à la barre vivre de son trafic de cannabis. Il a en revanche été condamné à des travaux d’intérêt général.

Le gendarme, toujours hospitalisé, certifie dans sa déposition qu’un coup de volant a été donné dans sa direction. Le caractère intentionnel de la manoeuvre reste difficile à prouver pour le tribunal, qui ne condamne finalement le chauffard qu’à un an de prison ferme, alors que la peine prévue par le code pénal peut aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement.

La réaction d’Emilie Ringenbach, fille de la victime, au micro de Jérémy Chevreuil et Charles-Henry Boudet

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