14 Avr

PRO/ Les franc-comtois sur la Coupe de France PMU

Classement des coureurs franc-Comtois sur la Coupe de France PMU au 14 avril 2012

10e MANGEL Laurent (SAUR-SOJASUN)
Le coureur Haut-Saônois a réalisé une 42e place sur le Tour du Finistère ce samedi 14 avril
18e VICHOT Arthur (FDJ-BIGMAT)
40e KNEISKY Morgan (ROUBAIX-LILLE METROPOLE)
65e PINOT Thibaut (FDJ-BIGMAT)

Dimanche 15 avril Laurent Mangel, Morgan Kneisky, Francis Mourey ; mais aussi Lazlo Bodrogi et Steve Chainel poursuivront leur périple breton sur la Tro Bro Leon. (L’épreuve est retransmise sur France3.fr à partir de 16H25).

12 Avr

PRO/ Morgan Kneisky 19e à Denain

Morgan Kneisky (Roubaix Lille Métropole) termine parmi les hommes de tête sur le grand prix de Denain ce jeudi 12 avril. Une course remportée par Juan Jose HAEDO (Team Saxo bank), qui comptait pour le classement de la Coupe de France PMU. Le Bisontin termine à la 19e place de cette 6e manche qui conforte la position de leader Arnaud DEMARE (FDJ-Bigmat).

L’Argentin Juan José Haedo (Saxo Bank) vainqueur de la 53e édition du Grand Prix de Denain
PHOTO © AFP

11 Avr

Laurent MANGEL après son Paris-Roubaix

C’était au lendemain de Paris-Roubaix. J’avais déjà fait quelques kilomètres sur mon vélo de course depuis Besançon pour rejoindre Laurent sur le sien (un « Time RXRS Ulteam »…) pas très loin de Rioz, chez lui en Haute-Saône.

Sur la route avec Laurent Mangel (Saur-Sojasun)
PHOTO © JL Gantner 04-2012

Nous avions convenu de cette « ballade » ensemble juste avant qu’il ne boucle ses valises pour la grande épreuve de ce dimanche de Pâques ; qu’il me raconte un peu cette « Dure des dures », cette route de légende que le coureur professionnel avait entrepris plusieurs fois déjà, mais sans savoir lors de notre conversation au téléphone, que cette édition 2012 resterait pour lui « un de ses plus beaux souvenirs de sa carrière ». Besançon, Marchaux, Chaudefontaine et puis Moncey… « Allo… Laurent. Oui, je suis en route. C’est-à-dire que pour l’instant j’ai le vent dans le dos alors tout va bien… » On s’est retrouvé disons vers Neuvelle-lès-Cromary. L’endroit ne vous dit peut-être rien. Un beau ruban d’asphalte gris clair au milieu des bois sur la départementale N°5. Une des routes très fréquentées par les cyclistes qui habitent les environs. Une des routes où Laurent Mangel s’entraine tout l’hiver pour ne pas rester trop éloigné de sa famille. Le coureur est arrivé avec son maillot d’équipe. Celui de la Saur-Sojasun qu’il portait dimanche sur les pavés lors de son incroyable « baroud » entre Paris et Roubaix. « Salut. Tu t’es reposé un peu ? » « J’ai encore un peu de courbatures mais ça va. Ça a été tellement vite ! Plus de 48KM/H dans la première heure de course… » On a commencé d’emblée à discuter de son week-end de « boulot extraordinaire » en pédalant vers l’Ouest… « Au départ de cette course, tout le monde veut rouler devant. Ce sont les consignes dans les formations. Pour des questions de sécurité, mais surtout si tu veux essayer de te battre pour le final, il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de suivre la bagarre. Ça part à chaque kilomètre. À force, je me suis retrouvé dans la bonne »
(Au KM 70, Le Haut-saônois s’échappe en compagnie de douze autres coureurs. Une virée fantastique » en tête sur 120KM)
Je crois qu’on dépassait juste le panneau de « Venise » à ce moment là de notre discussion. Venise… en Haute-Saône !… Quelques vallons à franchir avec le vent de face ce mardi 10 avril. Le compteur de Laurent indiquait à peine 120 pulsations… Une petite séance de récupération pour lui, avant de rejoindre son équipe sur la « Tro-Bro Léon » le week-end prochain en Bretagne. Une nouvelle manche de la Coupe de France professionnelle, pour tenter de conserver cette première place de la Saur-Sojasun au classement général par équipe. Le vent redoublait.
« Les gens ne voient souvent que les victoires, mais pour moi, cette échappée vaut tous les trophées, vraiment !… C’était une sensation indescriptible sur le vélo. Un souvenir que tu n’oublieras jamais ! » Le garçon originaire de Montigny-lès-Vesoul avait encore les yeux qui pétillaient d’un bonheur unique, deux jours après sa grande aventure, là-haut au milieu des cohortes de fans nordistes massés autour des pavés (une gente de supporters appartenant au décor depuis toujours et qui sait apprécier le spectacle d’un calvaire grandiose poussé jusqu’à son comble). Oui, cet homme-là avait cette sorte de visage serein, rassurant malgré la fatigue qui accompagne généralement les lendemains de batailles obstinées ; cette caractéristique calme et paisible qui sied si bien aux gens plutôt doués pour leur métier. Un Paris-Roubaix à grande vitesse, toute la journée à l’avant face aux caméras de télévisions.
« Je me disais que ma famille me voyait sûrement,  je pensais à ma fille… à mon Grand père aussi. Je pense toujours à lui quand je cours, on va passer tout près de chez lui. C’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Je me dis quelquefois que je fais ça pour lui. Ça m’aide à tenir dans les moments plus difficiles. Je l’ai appelé comme je le fais d’habitude après l’arrivée sur le vélodrome. » « Attention, on tourne juste là. C’est serré ! » A Vieilley, après un angle droit, la route de Cromary s’élance plein nord vers l’Ognon. Le cours d’eau qui sépare la bise… d’un autre vent !… Peut-être ce secret dans les jambes du « rouleur ». Ces années passées sur la selle à lutter contre des vents contraires… Et cette entrée dans la trouée d’Arenberg ? Cette chute sur les pavés juste devant toi ? À la télé en tout cas, c’était assez effrayant !
« Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, on est entré à 52KM/H dans la Trouée. La route est un faux plat un peu descendant juste avant Arenberg. J’avais vu son vélo partir à droite et à gauche, puis tout s’est passé très vite. Je suis passé sur sa roue et je ne sais pas comment j’ai réussi à rester debout ?!… Il y a des jours ou tu n’as pas de chance, dimanche, j’avais de la chance, voilà ». Pérouse, Buthier…
« Le peloton nous a repris à 66 KM de l’arrivée, et puis Engoulvent a crevé. Je lui ai passé ma roue parce qu’il était mieux que moi à ce moment-là… J’ai dû attendre pas mal de temps la voiture de l’équipe qui était bien plus loin à l’arrière… Mais ce n’est pas très grave ». Laurent m’a longtemps parlé de son rôle de coéquipier qu’il endossait sans problème lorsqu’il le fallait. « Travailler pour un coureur, construire une véritable victoire d’équipe, j’aime bien ça ». On a continué de longer cette vallée de l’Ognon sous une sorte de ciel local en reflet d’aluminium pour nous escorter. Un vrai ciel de chez nous qui annonce la pluie, les trombes d’eau ! Un ciel de l’Est qui n’a quelquefois rien à envier à cet « enfer du Nord » dont on parle depuis tout à l’heure. On a décidé de se quitter avec une dernière photo, avant d’avoir à en découdre avec cette matière-là bien comtoise d’une belle bourrasque annoncée. Juste la photo-souvenir d’un lendemain de fête sur des pavés mythiques : « L’affaire » d’une grande échappée sur Paris-Roubaix, dorénavant inscrite dans nos mémoires sportives à la rubrique des « événements » dont on aimera plus tard se rappeler chaque détail de la belle aventure vécue par un grand champion cycliste franc-comtois ce Dimanche 8 avril 2012.
JL Gantner

08 Avr

ÉVÉNEMENT/ Boonen « seul » à Roubaix

La trouée d’Arenberg n’aura une fois de plus pas failli à sa réputation… une chute dans le petit groupe d’hommes de tête où se trouvait Laurent Mangel, le coureur de la Saur-Sojasun, qui nous avait confié « avoir les jambes » ces dernières semaines après un gros hiver d’entrainement. Des hommes au sol, juste à l’entrée de la section pavée mythique de l’enfer du nord, mais le Franc-comtois heureusement reste debout. Le coureur franc-comtois avec quelques courageux seuls devant, depuis le kilomètres 67. Derrière, c’est le français Sylvain Chavanel qui mène le train d’une première partie de peloton dans lequel Tom Boonen (Pharma-Omega-Quick Step) se tient encore à carreaux. Un peloton qui finit par remettre les compteurs à zéro a moins de 70 km de l’arrivée, et Laurent qui tient toujours bon. « Tous » les franc-comtois « à fond » sur Face Book au moment où le Haut-saônois récupère sa musette.

À l’entrée du secteur pavé n°13, C’est Turgot qui fait le coup de force pendant que l’avant garde du train accélère sous les coup de pédales puissants du champion de France qui roule tout à la cause de son prestigieux leader (le belge, déjà vainqueur des Flandres cette année et grand favori pour emporter le pavé sur le vélodrome). « Lolo » le dossard 254 qui aura vraiment montré le maillot aujourd’hui. Le coureur de Montigny-lès-Vesoul, qui devra finalement s’incliner derrière ce Tom Boonen… maintenant décidé à couper court aux conversations de principe. Pozzato, Turgot, Ballan partis avec lui n’y tiendront pas non plus. À 55 km du fil, son coéquipier Niki Terpstra succombe à son tour… Boonen, dorénavant seul, en grand devant les caméras qui n’en reviennent toujours pas. Une légende qui s’écrit peut-être… Boonen, seul face à son destin. Le spectacle d’un homme parti pour un incroyable tour de force, un « contre la montre individuel » à plus d’une heure de course encore, pour en terminer en héros à Roubaix. Boonen sur le bec de selle à 30sec d’écart de la chasse. Le « véritable » roi des belges en train de vernir son statut « à la pédale ». Énorme ! Boonen qui creuse seul sa « tranchée » héroïque vers l’arène du nord. Plus d’une minute à 25KM et une poignée de poursuivants bien incapables d’en rajouter, comme repoussés par le pari insensé d’un solide moteur propulsé à l’avant vers la première marche du podium.

Tom Boonen PHOTO/ © REUTERS – PASCAL ROSSIGNOL

Au Carrefour d’ l’arbre. Tout le monde a compris, la foule massée comme dans un col du Tour de juillet. Tom Boonen vole, Boonen file à toute berzingue. Sous les pavés de ce finisseur de génie : l’histoire du plus grand guerrier de l’année en train de s’écrire en direct sur l’anneau blindé d’amateurs passionnés. Il y a des jours où vous comprendrez que la dithyrambe est seule de mise pour mesurer l’espace qui nous sépare des étoiles.
Tom Boonen, 1… et la surprise de Sébastien Turgot donné 2e de la course sur la photo-finish ! Le premier podium d’un coureur français depuis la victoire de Frédéric Guesdon en 1997. Laurent Mangel termine lui, 81e de l’épreuve.
Paris Roubaix comme une course à part. Pas seulement une épreuve sportive, mais un événement culturel à part entière.
JLG

MYTHIQUE/ C’est aujourd’hui !

Des pavés mythiques et des « forçats de la route ». « La Tranchée d’Arenberg », « le Carrefour de l’arbre » sont au programme de cette 110e édition de Paris Roubaix. 258KM de pur plaisir sportif à suivre sur France Télévision dés 13H aujourd’hui dimanche 8 avril, et la présence du coureur haut-saônois Laurent Mangel dans le peloton. Joyeuse Pâque à tout le monde.

« L’enfer du nord » le bien nommé »

07 Avr

PRO/ Arthur Vichot 25e au Pays basque

Arthur Vichot (FDJ-Bigmat) termine le Tour du Pays basque à la 25e place du classement général à l’issu d’un contre la montre final disputé aujourd’hui samedi 7 avril 2012. Une belle performance pour Le jeune coureur de Colombier-Fontaine dans le Doubs.  Une 52e édition remportée par Samuel Sanchez (Euskaltel).

03 Avr

PRO/ Thibault Pinot retrouve « l’avant » au Pays basque !

Thibault PINOT  (FDJ-BIGMAT) est de retour « à l’avant » sur le Tour du pays basque. Pas vraiment dans le coup sur Tirreno-adriatico début mars, pas mieux sur le Tour de Catalogne quelques jours plus tard ou il avait dû rendre les armes comme beaucoup d’autres dans les conditions terribles d’une étape dantesque. Le coureur originaire de Melisey en Hte-Saône s’est fait a belle aujourd’hui mardi 3 avril, lors de la deuxième étape du Tour du pays basque. Un terrain vallonnée de 167 kilomètres à parcourir, très propice aux qualités du jeune professionnel de la formation française. Parti au kilomètre 4 entrainant avec lui Mads Christensen, Gabriele Bosisio, Julián Sánchez Pimienta et un autre français Jerome Pineau, c’est alors un petit groupe de 5 hommes qui a réussit à prendre le large, comptant jusqu’à plus de 6′ d’avance sur le peloton dès le KM 42.

Deuxième étape du Tour du Pays basque/ PHOTO © FDJ

Thibault Pinot qui passe encore en tête le sommet de l’Alto de San Martín (avant dernière difficulté de l’étape).  Des hommes qui s’entendent parfaitement à l’avant, mais derrière, un peloton qui roule dorénavant. A quinze kilomètres de l’arrivée, le peloton n’accuse plus qu’une poignée de secondes de retard sur les fuyards. Un beau coup tout de même pour le franc-comtois, qui n’aura finalement pas pu réclamer son dû au passage de la tribune officielle, repris à un peu plus de 10 km de la ligne.
JLG

PRO/ Francis Mourey dans la Sarthe

Le 60e Tour de la Sarthe s’élance aujourd’hui mardi 3 avril pour 4 jours sur les routes du pays de Loire. Le franc-comtois Francis Mourey fait partie de la sélection FDJ-Bigmat. La course se déroulera entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie aujourd’hui et Sablé-sur-Sarthe vendredi 6 avril. Francis Mourey que l’on avait vu défier les éléments (un des seuls rescapés de son équipe) lors de la grande étape montagnarde du Tour de Catalogne. La qualité du cyclocrossman sûrement !… L’homme de Chazot dans le Doubs n’a pourtant pas été à la fête cette hiver de ce côté là. Son titre de champion de France perdu.
Après ce voyage dans la Sarthe, on retrouvera également Francis Mourey sur la Tro Bro Leon le 17 avril et sur le Tour de Romandie le 24, encore loin de son objectif : « le Giro » cette année.
JLG

PHOTO © FRANCIS MOUREY