04 Oct

Pas de Championnat de France à Besançon…

Il n’y aura pas de championnat de France de cyclisme à Besançon. Les discussions autour du maire sur la possibilité d’organiser la grande compétition de cyclisme sur route fédérale ont finalement accouché d’un non lieu ce vendredi 4 octobre. La municipalité expliquant dans un communiqué de presse le coût trop important de la manifestation et la trop grande proximité des dates avec celles du passage du Tour de France dans la capitale comtoise le jour des soldes !… Voilà, c’est fait, et c’est définitif ! Une opportunité un peu gâchée, de vivre un événement sportif de toute première importance sur les rives du Doubs l’année du maillot tricolore Franc-comtois d’Arthur Vichot. Reste à savoir où devront avoir lieu ces championnats 2014, sachant que Besançon restait la dernière solution connue ces dernières heures. JLG

01 Oct

Un « Championnat de France » en plus du Tour à Besançon…

« Un championnat de France de cyclisme sur route à Besançon »… Pas mal de supporters en rêvent depuis le début de l’été, où l’on pouvait déjà comprendre entre les lignes qu’une opportunité se dessinait largement pour la région détentrice du maillot tricolore cette année.

Arthur Vichot (FDJ) et son maillot de champion de France sur le Tour de France

Arthur Vichot (FDJ) et son maillot de champion de France sur le Tour de France du centenaire © Presse sports

Depuis Lannilis en Bretagne, où Arthur VICHOT s’était emparé du titre national le plus convoité de l’année au nez et à la barbe de Sylvain CHAVANEL et de Tony GALOPIN, la fédération se dirigeait tout droit vers un sérieux problème d’impression de son calendrier 2014. La Vendée choisie pour 2015, cette année 2014 restait désespérément orpheline d’une ville capable d’organiser l’événement après le désistement tardif du Grand Quévilly à côté de Rouen. Tout de même un comble lorsqu’on connait l’engouement du public et l’exposition médiatique d’une manifestation sportive de cette importance. Cette année électorale qui n’arrange pas les affaires des cyclistes !… Bref ! Poussé derrière la ligne de réparation et sans la moindre botte secrète pour organiser la défense… Voilà la fédé obligée cet été de mettre toutes les alarmes au rouge. Nice, un temps sur les rangs, c’est finalement Besançon qui pointe rapidement son nez à la porte de l’instance fédérale par l’entremise de son comité régional sérieusement actif en ce moment, et sur beaucoup de fronts simultanément.

EN PLUS DU TOUR…
Besançon, qui conjugue quelques avantages pour se positionner, dont celui d’abord de disposer d’un grand club rompu à l’organisation d’événements comme le challenge national de cyclo-cross (La première manche de la compétition 2014-2015 est d’ailleurs déjà officiellement prévue au complexe de la Malcombe). L’Amicale Cycliste Bisontine, son réseau de bénévoles et ses partenaires économiques plutôt fidèles au sport cycliste depuis longtemps. Un club, un comité fédéral influent, et des collectivités réputées plutôt sensibles aux événements populaires et à l’image du cyclisme en général. Une destination régulière pour les coureurs du Tour de France. Besançon, 19 fois cochée sur le parcours de la Grande Boucle depuis 1905 (une arrivée cette année-là, à l’issue d’une bataille de 299km depuis Strasbourg). Ce Tour de France de nouveau de retour cette année 2014 avec une journée de repos le 15 juillet après l’étape du 14 juillet à la Planche-des-belles-filles, et un départ du parc Micaud le 16… Un grand show populaire, mais aussi un peu « couteux » pour le contribuable…

LE COÛT DU TOUR
Une dépense (90 000 euros dus à ASO pour une arrivée. Voilà pour la note incontournable. En réalité beaucoup plus si l’on compte bien l’ensemble des dépenses liées à l’événement. A la louche :  400 000 euros pour le dernier passage du Tour dans la capitale comtoise en 2009), dont on nous assure chaque année sans jamais nous en apporter la preuve comptable formelle, qu’elle est en réalité « rentable » si l’on considère, oui, d’accord… les 4500 personnes de la caravane obligées de se nourrir, de se loger et de consommer sur place… Sans compter l’estimation de 500 000 spectateurs sur le bord de la route, tout de même très surévaluée par la moyenne journalière comprenant aussi les franchissements des grands cols dont on sait qu’ils monopolisent à eux seuls la grande majorité du public sur les 3 semaines de course excepté l’arrivée sur les Champs-Élysées… D’ailleurs à ce petit jeu, Monsieur VUILLERMOZ (pas le coureur, mais le conseiller régional chargé des sports en Franche-Comté, ok, lui aussi Jurassien, mais sans aucun lien de parenté avec la jeune star de la Sojasun…) n’a jamais réussi à me livrer aucun chiffre précis face caméra lorsque je lui avais posé la question en 2012. Un problème de calculette dont la batterie était peut-être déchargée ce jour là ?! Ou plutôt, la conséquence de cette passion inconditionnelle pour cet immense intermède folklorique de juillet, célébré dans le monde entier comme le dernier monument typique de la culture populaire Française grâce à la télé qui permet aussi de se voir dedans…

DANS UNE SEMAINE…
« C’est bien là le problème » explique le maire adjoint de Besançon chargé des sports interviewé lundi 30 septembre concernant cette éventualité d’un championnat de France sur les rives du Doubs ; et pour lequel l’élu entend bien expliquer tout l’intérêt à son équipe, persuadé d’une belle occasion à saisir pour la ville. « S’il n’y avait pas eu le Tour cette année, il n’y aurait pas eu besoin de discussions… » car oui, l’ensemble des collectivités demandent de « discuter » vraiment du sujet avant de s’engager sur la possibilité « d’investir » dans l’opération, une année de scrutin local… Une enveloppe globale de 400, 450 000 euros qu’il faudrait alors rajouter aux festivités sportives estivales. Même si la somme serait bien sûr partagée entre la ville, l’agglo, le département et la région, et dont plusieurs partenaires privés permettraient de retrancher quelques unités de l’addition finale. Chouette ! À vue de cocottes sur le guidon : 120 000 euros chacun. « La fédération doit aussi faire un effort pour diminuer ses prétentions financières » précise Patrick BONTEMPS. C’est vrai que coincée au fond des filets, l’instance nationale n’a pas vraiment de quoi jouer les stars de Madrid… Besançon ou rien !… Voilà bien une bonne balle à saisir au bond. Ce que rappelle aussi Pascal ORLANDI, le président de l’Amicale Cycliste Bisontine (le club choisi par le comité régional FFC pour organiser la course au maillot 2014) : « On a sauté sur l’occasion les deux pieds joints. Avoir la possibilité d’organiser un événement comme celui là chez soi ne se présente pas tous les jours. Le championnat de France représente le plus beau moment de l’année sur le calendrier sportif. C’est valable dans toutes les disciplines. Pour nous, ce serait une vraie fierté bien-sûr ! Le club est prêt, le parcours a été choisi et validé par la Fédération Français de Cyclisme venue sur place ces derniers jours. Nous espérons que les discutions vont s’accélérer, le temps presse maintenant. Beaucoup de choses reste à faire pour préparer l’événement. Oui ou non… Tout le monde doit que comprendre que la décision doit être prise rapidement. »

De son côté, la municipalité assure réussir à livrer une réponse officielle « d‘ici une semaine à dix jours ». Une réponse soumise en substance, à l’acceptation d’un nouveau partenaire de partager la facture. En l’occurrence le département du Jura où pourrait avoir lieu aussi une partie de la compétition. (Peut-être un contre la montre…)

En résumé, rien est fait ! Rien d’officiel… Ni même un dossier en bonne est due forme remis à la Fédération qui attend toujours d’imprimer son calendrier définitif. Mais beaucoup d’agitation sur les réseaux sociaux depuis une petite fuite livrée au journal Ouest France le jour des championnats du monde. Un babillage médiatique de fonds de caves digne d’un monde où la course au moindre potin a dorénavant crâneusement remplacé l’intelligence du temps qui passe… Ce nouveau journalisme, qui ne veut plus voir plus loin que le bout de son « touite »…. A dans une semaine donc ! si vous voulez bien.
JL Gantner

 

Fin de la belle aventure Sojasun, et le Jurassien Alexis Vuillermoz obligé de poursuivre son apprentissage du métier ailleurs…

Jimmy ENGOULVENT, Anthony DELAPLACE, Brice FEILLU, Jonathan HIVERT, Rémi PAURIOL, Julien El FARES… ou encore Alexis VUILLERMOZ, le jeune Jurassien…) 23 coureurs, mais aussi tout leur staff, directeurs sportifs, soigneurs ou mécanos… Soit plus d’une quarantaine de personnes en tout. Débarqués de la compétition professionnelle. Où l’on ne se rend pas toujours compte à quel point, l’histoire d’une équipe professionnelle de cyclisme est d’abord également l’histoire d’une entreprise comme les autres, et la vie de son manager, celle d’un chef d’entreprise confronté à la difficile loi du marché, l’offre et la demande, la versatilité des mœurs et l’ère du temps. (Je dis ça dans le sens où l’on aurait souvent tendance à oublier les coulisses du spectacle, les basses besognes,  le travail des marins dans les soutes. Toute cette machinerie délicate à manœuvrer sous les ordres d’un capitaine de route exposé aux furies météorologiques de toutes sortes…)

Alexis Vuillermoz (Sojasun) interviewé par France TV sur le Tour de France du centenaire

Alexis Vuillermoz (Sojasun) interviewé par France TV sur le Tour de France du centenaire

Fin de parcours donc ! pour la Sojasun. L’équipe « Bretonne » managée par Stéphane HEULOT n’a finalement pas réussi à séduire un nouveau co-sponsor avant la date limite des dépôts de dossiers auprès de l’UCI. Ce 1er octobre, le peloton professionnel français perd donc l’une de ses équipes les plus représentatives de ces dernières années de compétition, et peut-être aussi quelques illusions sur sa cote de popularité plutôt florissante si l’on en croyait les diverses études publiées sur le sujet depuis quelques temps… Un rapport de Sportlab par exemple, largement diffusé et commenté dans la presse 2012, assurait de la position du cyclisme comme quasi leader sur le marché du sponsoring sportif. Tout juste si celui ci n’arrivait pas devant le football… Une augmentation du nombre des marques sur le circuit World Tour (« 61 contre 40 il y a 3 ans » disait Sportlab) et de l’enveloppe totale consacrée aux équipes (« +36,5% pendant la même période ») étayaient la folle idée que tout allait mieux au pays de la bicyclette depuis les « vieilles affaires Cofidis et Festina. Et même… Un des directeurs de la fameuse agence de gestion de droits d’image et de conseil marketing (Bertrand Avril) insistait encore auprès des journalistes sur le peu d’incidence qu’auraient eu les affaires de dopage sur la notoriété des marques concernées. « Si on parle aux gens de Festina, ils vont vous dire cyclisme, dopage, ça n’empêche que leur notoriété est dix fois supérieure à d’autres marques de montres qui étaient au même niveau commercial il y a 15 ans. » On peut bien sûr les croitre sur parole ! J’avais moi-même, et personnellement entendu les hôtesses très agréables de Festina™ sur le tour de France 2012, répéter en boucle la merveilleuse litanie à tous les journalistes qui s’arrêtaient se faire offrir le petit déjeuner de confitures maison ou le goûter au foie gras. Les jolies filles bien habillées dans leur stand rutilant voulaient absolument me donner l’heure soit disant depuis longtemps consommée, de la réconciliation qui avait sonné entre le public et leurs montres qui allaient si bien au bras des gogos. Un cyclisme toujours à la bonne heure d’une estime sans faille entre le public et sa grande histoire sportive. Une belle prière « d’experts » en analyses « sympathique » comme on dit dans le monde des enchanteurs de foires commerciales. Où quand le publiciste est aussi celui qui encaisse à la fin… Des chiffres, à qui l’on fait bien dire ce que l’on veut selon le principe de l’assaisonnement de la soupe et surtout de qui la boit à grand soif…

Alexis Vuillermoz à Embruns © Këvin Rueflin

Alexis Vuillermoz sur le Tour de France du centenaire / CLM d’Embruns © Këvin Rueflin

La belle Sojasun, pauvre d’elle… malgré tous ses effort et son chouette palmarès, ses 65 victoires dans ce labs de temps d’une économie « mirifique » dont nous parlions à l’instant sous l’autorité compétente d’un groupe de spécialistes réputés… ses 3 participations au Tour de France très remarquées et par conséquent très « bancable » comme on dit maintenant dans le show bizz et si l’on en tire la plus « bancale » des conclusions sur l’autel de la rentabilité médiatique. Cette Sojasun d’un super Jérôme COPEL après avoir compté dans ses rangs Pierre ROLAND ou Julien SIMON… des coureurs à qui Stéphane Heulot avait d’abord donné leur chance et permis de faire leurs armes avant d’impressionner la terre entière sur le grand voyage « touristique » du mois de juillet. Cette Sojasun qui avait fait rêver toute la région de Franche-Comté lorsqu’elle comptait dans ses rangs Laurent MANGEL. Ce Paris-Roubaix 2012 où le Haut-Saônois aujourd’hui salarié de la FDJ.fr avait montré le maillot en plein dans la trouée d’Arenberg. Comme je vous le dis ! « Vas-y Lolo ! » On était tous à fond en train d’arracher les accoudoirs des fauteuils devant l’écran de télé. Laurent MANGEL en 2012 et puis Alexis VUILLERMOZ cette année 2013. Un essai sur la route du jeune vététiste sanclaudien, largement transformé sur la grande boucle du centenaire. Un Tour du champion de France et vice champion du monde espoirs de VTT, épatant. Alexis, joint justement par téléphone ce lundi post – Mondial de cyclisme sur route à Florence, informé de la décision de son manager « par la presse numérique » au moment même où je découvrais aussi la nouvelle par le même canal. « L’équipe s’y était préparé depuis le mois d’août ». Explique le jeune coureur jurassien. « On savait que ça pouvait arriver. Ce n’est pas vraiment une surprise ! » Alexis, seulement agacé par cette image de dopage qui colle à la peau de son sport comme, j’ai pu entendre toute une relève de son âge le regretter amèrement  dans le peloton depuis 2 ans. Thibaut PINOT, Arthur VICHOT, Morgan KNEISKY… tous conscients et tristes de ce constat dans lequel aucun d’entre eux n’a pourtant à se reprocher la moindre responsabilité.  « Dans la presse, à la télévision, on parle plus de dopage que de sport lorsqu’il s’agit de cyclisme ! Ça ne s’arrête jamais ! ». Un constat porté également par Jean-Jacques MENUET, le doc de l’équipe Sojasun dans une lettre ouverte publiée sur son site écrite le 30 septembre. Le dernier arrivé chez Heulot explique pour sa part, « ne pas être plus inquiet que ça… » au moment ou il faut  forcément se relever les manches pour trouver du boulot ailleurs. « C’est mon agent qui s’occupe des contacts avec d’autres équipes, pour ma part, je ne connais pas encore assez le monde de la route. En ce qui concerne la Sojasun, ce que je veux dire c’est que j’ai passé une super année dans cette formation et que je remercie vraiment toute l’équipe pour tout ce que j’ai appris… Le Tour de France était une incroyable expérience. Pour le reste, quand on est coureur, on est habitué à la précarité. J’ai déjà vécu des moments difficiles auparavant. Ça fait partie de notre sport ». Alexis VUILLERMOZ qui prendra la route du Tour de Vendée pour conclure sa saison le week-end prochain, rappelant qu’il poursuivra sa collaboration avec son entraineur et ami, Jean-Baptiste QUICLET, lui aussi Jurassien et victime de l’arrêt de la Sojasun…

L’équipe professionnelle Rennaise rejoint aujourd’hui la liste noire des équipes barrées du tableau cette année ; ou condamnées à une importante restructuration pour des raisons somme toutes similaires. Un manque de moyens financiers, conséquent à une économie certes moins heureuse qu’au milieu es années quatre-vingt, mais dû aussi à une certaine perte de confiance des marques pour la discipline malgré les changements profonds et tout le travail effectué pour assurer le cyclisme de sa probité. (N’en déplaise aux statistiques d’un optimiste faiseur de belles enquêtes d’opinions…) Des beaux maillots condamnés à mettre la flèche malgré leur prestige sportif auprès des spectateurs… À l’image de la mythique et pourtant si solide Rabobank ; la Sako-Tinkoff de Bjarne Riis ; ou la formation basque Euskatel en proie à toutes les agitations ce mois de septembre après les échanges de « mauvais » procédés entre les propriétaires de l’équipe et le pilote automobile Fernando Alonso… Voilà qui pourrait donner matière à réflexion au sein de la nouvelle présidence de l’UCI.

Concernant la formation professionnelle ancrée en Bretagne, seule l’association Sojasun Espoir ACNC poursuivra son activité en attendant peut-être des jours meilleurs qui permettront à Stéphane Heulot et à son partenaire principal de retrouver un nouveau souffle sur le ring de la concurrence internationale.
JL Gantner

18 Juil

TOUR DE FRANCE/ De retour à la « Planche-des-Belles-Filles » en 2014

Le Tour de France devrait déjà être de retour en Franche-Comté l’année prochaine, soit deux ans après les 3 grandes journées « historiques » passées dans la région.

Un final d’étape à « la Planche-Des-Belles-Filles » en Haute-Saône, et la perspective de retrouver l’ambiance unique de ces centaines de milliers de supporters dans cette « petite Alpe d’Huez » comme l’ascension très difficile avait été surnommée lors du premier passage des coureurs de la Grande Boucle au dessus de Plancher-les-Mines. De quoi remonter le moral d’un jeune habitant de Mélisey, pendant qu’il tente de retrouver le calme sur ses routes d’entrainement « familiales » après son départ du Tour précipité il y a 2 jours…

L’attente du public, lors de la 7e étape du Tour de France 2012 à la Planche-des-belles-filles/ PHOTO © JLG
Philippe Gilbert (BMC) à la « Planche-des-Belles-Filles »/ PHOTO  © JM Picard
Thomas Voeckler (Europcar) à la « Planche-des-Belles-Filles » © JM Picard

L’information n’est pas « officielle » puisqu’il faut normalement attendre la présentation de l’épreuve au Palais des congrès cet automne, mais c’est le Blog Cycliste qui vous le dit ! Une année 2014 dont il semble que le cyclisme fera beaucoup parler de lui en Franche-Comté avec l’organisation de plusieurs rendez-vous d’envergure… On s’en dit plus tout bientôt, promis, juré.
JL Gantner

02 Juil

INFO/ Premier tour de table pour le retour d’une piste cycliste à Besançon

Ce mardi 2 juillet 2013. L’ensemble des collectivités concernées par le projet du retour d’une piste d’entrainement à Besançon, se sont mises à table dans les locaux de l’Amicale Cycliste Bisontine. Au menu : une réflexion autour du type d’infrastructure définitive à financer dans la zone Témis où le maire et ses services envisagent depuis le début de l’année cette réalisation (Voir l’article du Blog du 4 mai 2013). Cet après-midi, les représentants de la région de Franche-Comté, du département du Doubs, de l’agglomération Bisontine et de la capitale Comtoise ont conclu positivement à l’idée de voir aboutir le projet dans les délais envisagées (2014), et après avoir tranché pour un investissement revu légèrement à la hausse. Une piste de 200 m au lieu des 160 initialement prévus, et en partie « couverte ». Une nécessité retenue pour le caractère du climat Franc-Comtois. (Soleil toute l’année et températures estivales le reste du temps !…)

Les Franc-Comtois au Trophée Sardin à Dijon (26 juin 2013)/ PHOTO © Raymond Ast

UNE PISTE DE 200M CONSEILLÉE PAR LE CHAMPION DU MONDE…
Pour éclairer le dialogue entre les partenaires locaux, l’état, le comité régional de cyclisme et le club Bisontin qui héritera de la gestion du nouvel équipement, le champion du monde Morgan KNEISKY fut également invité à énumérer ses prescriptions. Une appréciation précieuse du projet qui a conduit à cette réflexion sur un allongement nécessaire de la piste pour accueillir le public « de loisirs ». Le maitre mot de  la réunion. Car si tous les décideurs réunis sont finalement tombés d’accord pour retrouver une installation exclusivement dédiée au vélo sur les terres de l’ancien vélodrome Léo Lagrange ; tous ont aussi affirmés leur souhait de rendre la piste accessible au plus grand nombre. Un bel outil de formation dont Frédéric Grappe, l’un des plus grands techniciens du sport cycliste européen, rappelait aujourd’hui même sur Twitter « l’importance capitale pour espérer voir briller un jour des champions au plus haut niveau ». Une réaction au chronomètre époustouflant de l’équipe australienne Orica-Greenedge sur le Tour de France ce mardi 2 juillet, lors de la 4e étape disputée à Nice.
Une équipe victorieuse du premier contre la montre de la 100e grande boucle, dont il est intéressant de noter que tous les coureurs ont été formés… « sur la piste » !
JL Gantner

29 Juin

INFO/ « Trop c’est trop ! » Les coureurs reçus par la ministre des sports ce samedi avant le départ du Tour

Une délégation de coureurs a été reçue ce samedi matin par la ministre des Sports.  Valérie Fourneyron qui était au départ de la première étape du Tour de France à Porto-Vecchio. Cette rencontre fait suite à un communiqué paru vendredi et écrit par le CPA, le syndicat des coureurs qui a vivement réagi vendredi aux accusations de dopage liées à des affaires « anciennes » : « Trop c’est trop ! Aujourd’hui les limites du supportable ont été atteintes ! Nous avons depuis de nombreuses années démontré notre bonne volonté en direction d’une lutte antidopage sans faille. Nous le payons souvent au détriment de notre vie  privée et de notre intégrité physique. Si la culture du dopage avait lieu dans les années 90, depuis 15 ans notre sport combat seul ce fléau du dopage. Nous en sommes même aujourd’hui les précurseurs au regard de beaucoup », a entre autres souligné l’association des coureurs. Francetvsports

25 Juin

« Jaja » obligé de mettre la flêche avant le départ du Tour de France

« Ce mardi 25 juin 2013. Dans un communiqué transmis à l’AFP, Laurent Jalabert, fait savoir qu’il renonce à prendre le départ du 100e Tour de France samedi comme consultant pour France Télévisions.

Laurent Jalabert auprès de Thierry Adam © France Télévisions

L’ancien coureur cycliste professionnel explique qu’il a pris cette décision : « Afin de pouvoir préparer une défense sereine le moment venu, j’ai décidé en toute liberté de suspendre dès aujourd’hui mes collaborations en tant que consultant auprès des différents médias ». Le vainqueur de Paris-Nice, de Milan-San Remo, de la Flèche wallonne ou encore d’un Tour d’Espagne dans les années 90… qui intervenait auprès du journaliste Thierry Adam depuis 2011 sur les grands rendez-vous cyclistes, rajoute ne pas souhaiter vouloir « que ces évènements puissent ternir la fête du centième Tour de France, ni qu’ils puissent porter préjudice à l’image de mes partenaires ». Laurent Jalabert, dont on a appris par le Journal L’équipe ces dernières heures qu’il se serait rendu coupable d’avoir usé d’EPO sur le Tour de France 1998.
Le procès un peu en retard d’une autre époque !… dont on peut tout de même se demander après tant de temps, ce qu’on peut bien espérer de ce nouveau remue-ménage médiatique succédant aux révélations de Jan Ullrich 72 heures plus tôt… et à quelques jours du « grand Direct » de l’année sur les antennes du service audiovisuel public ?!
« Une année difficile » confiait-il encore sur RTL, rappelant son accident au mois de mars alors d’un entrainement à vélo.  JLG

24 Juin

Le Jurassien Vincent Jacquet nouveau DTN du cyclisme national

Vincent JACQUET succédera à d’Isabelle GAUTHERON à la tête du cyclisme national. Un nouveau DTN  « Jurassien »… après le sacre d’un champion de France sur route professionnel « Franc-comtois » ce dimanche 23 juin dans le Finistère.
Comme le disait Gilles DA COSTA ce week-end au président de la FFC David LAPPARTIENT : « La Bretagne réussit plutôt bien à la Franche-Comté… » N’est-il pas ?
Vincent JACQUET est l’actuel directeur du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSMM) de Prémanon. Il avait par ailleurs été conseillé auprès du cabinet du ministre Jean François LAMOUR, puis directeur du Creps de Franche Comté avant d’être directeur du Creps PACA d’Antibes. JLG

24 Mai

VITE DIT/ Des Franc-Comtois partout !

GIRO/Francis MOUREY (FDJ) est en train de vivre un Giro magnifique. À l’issue de la 18e étape disputée au chronomètre ce jeudi 23 mai, le patron du cyclo-cross Français, auteur de 2 grandes victoires sur route cette saison, repartira à la 22e place du classement général de l’épreuve samedi après l’annulation de l’étape initialement prévue ce vendredi entre Ponte di Legno et Val Martello pour raisons « météorologiques ».

Francis Mourey (FDJ) sur la 17e étape du Giro 2013/ PHOTO © Pressesports

Le Tour d’Italie actuellement conduit par Vicenzo NIBALI. L’homme d’Astana, dorénavant à 4 minutes de l’australien Cadel EVANS. Son maillot rose solidement accroché à ses épaules pour espérer l’emporter définitivement dimanche prochain à Brescia.  « Regrettant l’abandon pour blessures de ses coéquipiers Sandy CASAR et Arnold JEANNESSON », le Franc-Comtois dit « parfaitement assumer son nouveau rôle de leader et suivre les meilleurs en montagne sans plus de surprise que ça ». Le grand coureur de Chazot dans le Doubs a déjà pris rendez-vous sur la « Route du Sud » du 13 au 16 juin, et concentre toute son attention sur le Championnat de France sur route programmé à Lannilis dans le Finistère juste quelques jours plus tard.

TOUR DE BAVIÈRE/ THIBAUT PINOT (FDJ) TOUJOURS OPTIMISTE
Le Tour de Bavière est actuellement dirigé par le coureur Sud-Africain Daryl IMPEY (Orica-Greenedge).

Thibaut Pinot et Laurent Mangel lors d’un stage en montagne au mois de mai/ PHOTO © FDJ

Au soir de la 2e étape, jeudi 23 mai, Thibaut PINOT pointait à la 33e position à 20 secondes du leader. Le coureur de Mélisey qui a fait le déplacement avec Laurent MANGEL,  l’un de ses coéquipiers sur cette épreuve avant d’enchainer avec le Tour de Suisse.

LE CC ÉTUPES SUR LES BOUCLES DE LA MARNE
Les hommes de Jérôme GANNAT ont pris le départ des Boucles de la Marne ce vendredi 24 mai pour 4 jours de compétition.

Thomas Bouteille dans l’échappée de la dernière étape du Tour de Franche-Comté 2013
PHOTO © JL Gantner

Une manche comptant pour le championnat de France de la DN1 où l’on retrouve Thomas BOUTEILLE, Édouard LAUBERT et Lucas VINCENT présents au « Franche-Comté la semaine dernière, mais sans Adam YATES malade. Le Britanique d’Étupes, auteur d’un excellent coup à Nozeroy en tête de la 3e étape du grand Tour régional devant le coureur professionnel Stéphane ROSSETTO et son coéquipier Edouard LAUBERT. De la balle sur la ligne d’arrivée du samedi midi dans le camp Orioli ! Le CC ÉTUPES actuellement 8e de la hiérarchie nationale après 4 manches.

PISTE/ Maxime FROIDEVAUX, le coureur Suisse licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine depuis 2011, composera  avec Philémon MARCEL-MILLET, la paire de pistards qui vient d’obtenir sa Wild-Card pour disputer la manche finale de l’UIV Cup à Fiorenzuola en Italie, du 28 au 30 juin prochain aux côtés des deux autres Français Thomas BOUDAT et Romain LE ROUX. En 2012, Maxime FROIDEVAUX avait participé aux championnats d’Europe et du monde chez les juniors en dépit de gros soucis de santé aujourd’hui résolus. Le coureur entrainé par Cédric BUGNON, et Philémon MARCEL-MILLET, composeront donc une paire à 100 % Bisontine au milieu des 12 nationalités représentées au plus haut niveau de la discipline.

LA RONDE DE HAUTE SÂONE S’EST ÉLANCÉ CE VENDREDI 24 MAI
25 équipes (2ème, 3ème catégories, juniors et Pass’Cyclisme open) ont pris la route ce vendredi 24 mai 2013 pour 3 jours de compétition sur les roues du département.

Le peloton maillot jaune dans l’épreuve 2012/ PHOTO © Marjolaine Faivre

Une course organisée par le Comité de Cyclisme de Haute-Saône et ses clubs. 3 manches sont au programme dont un contre la montre disputée en ouverture à Port-Sur-Saône avant d’en tirer toutes les conclusions utiles dimanche26 mai à Vesoul.

LES CHAMPIONNATS RÉGIONAUX VTT DE SPORT ADAPTÉ SE DÉROULERONT CE DIMANCHE 25 MAI À EPENOY
Le vélo club Valdahon présidé par Jérôme MOUREY en partenariat avec la municipalité d’Epenoy et l’ACS Epenoy organise ce samedi 25 mai 2013 les championnats de franche comte VTT de sport adapté sur la commune d’Epenoy (stade de rugby). Plus de 100 participants sont déjà inscrits et les organisateurs annoncent la présence du champion de France Cédric BOUVERESSE.

L’AMICALE CYCLISTE BISONTINE ENCAISSE LE FRANCHE-COMTÉ ET MARQUE DANS LE BAS-RHIN
Philippe LAVERY avait quitté le Tour de Franche-Comté un peu rapidement après la perte de son maillot de leader en Suisse lors de la 4e étape de la grande épreuve de la région. Ce lundi 20 mai (après un gros coup de récup en rentrant seul à vélo du Haut-Doubs) l’Irlandais de l’Amicale Cycliste Bisontine à remporté la 3e manche de la Coupe de France des clubs de DN2 organisée à Schweighouse-sur-Moder.  Le coureur qui espère retrouver rapidement un maillot chez les pros en cumulant une succession de bonnes expériences sur les courses Françaises cette année. L’amicale Cycliste Bisontine pointe du coup à la 7e place des équipes de 2e division après 3 manches.

JL Gantner

04 Mai

INFO/ LE RETOUR D’UN ANNEAU DE VITESSE À BESANÇON !

Ce vendredi 3 mars. Le maire de Besançon, Jean-Louis FOUSSERET a réuni ses services et proposé au président de l’Amicale Cycliste Pascal ORLANDI de tout faire pour voir sortir de terre un anneau cycliste dans les plus brefs délais au sein de la capitale Comtoise. Un terrain dans le quartier Temis a dores et déjà été choisi (derrière le pôle de hand-ball), et un tour de table devrait avoir lieu dans les prochaine semaines avec les différentes collectivités concernées afin de réunir le montant nécessaire à l’investissement.
JLG