19 Sep

La « Degri » montée en épingle !

UN FAUX-PLAT MONTANT. L’ASCENSION DE « L’ÉPINGLE » JUSTE APRÈS LE PONT. ET LA CÔTE QUI CONTINUE JUSTE APRÈS SANS QU’ON AIT JAMAIS EU LE TEMPS DE REPRENDRE SA RESPIRATION ! UNE MONTÉE CHRONOMÉTRÉE DE LA RUE DEGRIBALDY. ET FRANCHEMENT C’ÉTAIT VRAIMENT DUR !!!

Chrono dans la Degribaldy/ Photo © Anne Gounand

La « Degribaldy » (du nom de la rue où se déroule la course depuis 19 éditions, et de celui d’une des figures incontournables du cyclisme français originaire de la capitale Comtoise). La « Degri » devenue cette attraction pour bête de somme s’arrachant les boyaux en plein centre ville de Besançon. (Son tramway presque terminé au moment où son maire aurait bien voulu donner le départ de la course lui même ce samedi 14 septembre, et puis finalement non ! Son adjoint aux sports qui a fait tout le boulot à sa place en bravant la pluie froide et la bise de miss « Chaudanne ». Du monde bien mis pour applaudir les cadors du cyclisme régional dans « la montée de l’année », et une ambiance de fête foraine pour réussir à supporter le spectacle d’une débauche d’énergie « inutile » du point de vue d’un hammâm ou d’une centrale  électrique solaire. Un effort de deux kilomètres cinq cent. Pas un mètre de plus ! Mais sur une pente, à peu près tout le contraire d’un replat néerlandais… Ou alors un replat quand même ! Mais qu’on aurait dessiné à l’équerre pour se faire remarquer dans les cours de géométrie. C’est-à-dire qu’après un effort pareil, vous me pardonnerez aussi de ne plus trop savoir où j’en suis : Les plats, le cuisinier qui nous l’a servi, et les remontées d’estomac juste après ! Une montée… la sensation d’avoir le cœur qui fait le boulot à la place des intestins restés noués autour d’une paire de poumons complètement grillés… Une brûlure générale depuis les mollets jusqu’aux yeux en passant par le sternum et l’ensemble du système sanguin. Juste deux kilomètres et demie… Tout de même pas l’Izoard ?! Mais la mer à boire quand même, à l’allure d’une compétition aussi réputée ! Un dénivelé dont la tradition veut qu’il soit avalé en oubliant ses fondamentaux philosophiques épicuriens. Le temps de rien je vous dit ! Le chronomètre à la place du maître d’hôtel et du petit salon de réception en velours pour accueillir la belle clientèle.  Le genre d’établissement où l’on pratique le menu unique. Juste ces satanées aiguilles qui tournent toujours dans le même sens, et pas le moindre « laquais » pour faire le sale boulot sur les pédales à votre place, bon dieu de chien ! De quoi régler l’addition sans même se rendre compte du prix au sommet.

Chrono dans la Degribaldy/ Photo © JM Picard

LE CÔTÉ « J’AI TESTÉ POUR VOUS » UNE MONTÉE QU’ON NE VERRA MÊME PAS À LA TÉLÉ… ET JE VOUS JURE QUE C’EST PAS FAUTE D’AVOIR VRAIMENT TOUT ESSAYÉ !

« T’étais vraiment bien dans l’épingle… » me dit le gars qui me rappelle vaguement quelqu’un qui s’occupe un peu de sport cycliste à la télé. « Vraiment bien ! » qu’il se répète en passant la ligne d’arrivée au sommet de Chaudanne sans s’apercevoir qu’il continue de se parler à lui même au rythme d’une respiration inquiétante du point de vue du corps médical. Non ?! Si, je vous assure…  Aussi vrai que je n’y connait rien en médecine, mais qu’on a pas non plus besoin de stéthoscope pour voir que le type est carrément dans le rouge et qu’à ce train là il passera pas Noël. Non ?!… Parce qu’en plus le type picole dans le wagon du fond ?! Putain c’est moche ! Bein c’est-à-dire que le type se dit que s’il ne se lâche pas sous les boules du sapin, c’est pas au premier janvier qu’il se rattrapera avec les guirlandes enroulées autour des huîtres… « Vraiment moche ! Effectivement ». Je crois que le barman a mis « Climbing up the wall » de Radiohead à ce moment là. Une montée, face à soi même, et face à sa détresse respiratoire. Une escalade volontaire dans le déficit de matière respirable, sans parler des déchirures musculaires… Pour ma part, plus de sept minutes en apnée pour venir à bout de cet « Annapurna » bisontin. De quoi me reconvertir dans la psalmodie de mantras sur les hauteurs de l’Himalaya. Le remake de « 7 minutes au Tibet » à l’altitude de la rue Gabriel Plançon, et sans masque à oxygène.

Cette sacrée épingle au milieu du parcours au bout de laquelle le vide l’emporte enfin sur l’effet de profondeur. Le ponctum de la « Degri » aurait dit Roland Barthe. Tony fonce, Tony sort du virage à bloc les yeux vitreux, fissuré à l’endroit de la cage Thoracique, et son cerveau vidangé de sa matière principale. Quelques dizaines de mètres à peu près plats pour se remettre les idées en place (le postmodernisme dans la purée Mousseline et les problèmes de masse dans les calculs de relativité restreinte appliquée aux boites de petits pois fabriquées au Pérou). Dix petites secondes de répit intellectuel avant de reprendre le combat d’idées sur le comptoir où toute une bande de structuralistes de l’Amicale Bisontine ont pris l’habitude de nous le servir. Une pente terminale de cinq cent mètres à 8, 9 et jusqu’à 10%… le paradigme de la « Degri. » Pour rester sur le terrain philosophique de notre étrange conversation. Le dernier effort pour essayer de tirer son épingle du jeu. Comme qui dirait le largage du 3e et denier étage de la fusée avant d’en finir avec Baudelaire, Tchekhov ou Stefan Zweig restés collés sous mes roues…  Mais tu ne m’avais pas dit que tu préférais Jonathan Coe ?! Si. Jonathan Coe, Joye Carol Oates ou Philippe Sollers. Comme Nabokov ou Kundera aussi… De la littérature tirée à quatre épingles sur les rayons d’une librairie Cosmic™. Des rayons… taillés dans le carbone de la jante jusqu’à la flasque du moyeu pour dupliquer la fibre essentielle malgré tout le boucan des grandes enseignes commerciales. Des rayons, la selle et les sacoches avec. Un kit complet avec le dossard et les épingles pour accrocher le numéro au maillot. Ouais, bein t’es arrivé là mon gars !… Quoi ? La ligne… Tu l’a passé la ligne. Et en tête en plus. Alors les épingles, tu peux les rendre maintenant. John the Rider

(PHOTO) Morgan Kneisky sur le Tour du Doubs

Le Bisontin aura fait toute la course à l’avant ce dimanche 15 septembre 2013. Dans le Doubs, Morgan KNEISKY (RLM) aura marqué de son talent la 13e manche de coupe de France. À l’attaque dès les premiers kilomètres et présent dans chaque coups, la motivation du champion du monde sur piste n’aura pourtant pas suffi. Victime d’un ennui mécanique dans les tous derniers kilomètres, ses compagnons d’échappée ont pu fuir sans scrupule dans les ultimes pentes du Larmont. À Pontarlier, Aleksejs SARAMOTINS (IAZM Cycling) a remporté au sprint la 27e édition du Tour du Doubs devant Thomas VOECKLER (Europcar). PHOTOS © JM PICARD

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Morgan Kneisky (RLM) sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

16 Sep

(VIDEO) Tour du Doubs 2013/ Les images de la course

Revivez un résumé en images de la course depuis la caméra de France 3. Derrière l’objectif : Jean-Marie Baverel qui a même réussi à piquer un peu d’air à Thomas Voeckler dans la descente d’Arc-Sous-Cicon…


190 km de tournage sous la pluie pour finir trempé jusqu’aux os… et à court « d’Oxygène » sûrement, vu la vitesse du leader d’Europcar pour essayer de se faire la belle avant la montée de Mouthier-Haute-Pierre. T’inquiète mon pote. La prochaine fois, je te ramène un disque de Jean-Michel Jarre !… (Le type qui a piqué tous les airs de Kraftwerk pour essayer de faire croire qu’il était le premier de la course !) Heu, non… Kraftwerk, c’est pas des coureurs cycliste du tout. Quoiqu’à y regarder de plus près… Ce « Tour de France » sur la pochette de  1983… Puisque je vous dit que le vélo est partout. JLG

 

LE TOUR DU DOUBS 2013/ LE RÉSUMÉ TV SUR FRANCE 3

VIDEOS © FRANCE TV 2013
JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

 

LE TOUR DU DOUBS 2013 / TOUTES LES IMAGES

VIDEOS © FRANCE TV 2013
JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

 

(VIDEO) TOUT, TOUTES LES VIDÉOS DU TOUR DU DOUBS !

la 27e édition du Tour du Doubs comptait pour une 13e manche de la coupe de France professionnelle. Un temps pourri au pied du massif jurassien, sur un parcours entièrement redessiné cette année dans le Haut-Doubs.

Sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Sur le Tour du Doubs 2013/ PHOTO © JM Picard

Plus technique, plus dur aussi ! Un dessin aux caractéristiques toutes dévolues aux « passeurs de bosses » et autres « puncheurs » pour qui la compétition présentait un enjeu particulier à quelques jours de la grande échéance des championnats du monde de cyclisme sur route organisés à Florence (Italie),  et sous l’œil de l’incorruptible Bernard Bourreau, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France professionnelle. Au bout du labeur, c’est le Letton Aleksejs SARAMOTINS (IAZM Cycling) qui s’est offert la victoire après sa 2e place obtenue la veille sur le Tour du Jura (suisse). Une victoire sur la ligne, du brin… d’un fil… contre Thomas VOECKLER (Europcar). Le Français, battu et dépité à l’issue d’une course quasi parfaite, où pas une âme au milieu de la foule de spectateurs réchauffés grâce au micro de Daniel Mangeas n’aurait renoncer à donner tout de même « gagnant » le chouchou du cyclisme tricolore. JL Gantner

 

LES INTERWIEWS D’AVANT COURSE

Bernard BOURREAU (Sélectionneur national)/ Ce tour du Doubs fut l’occasion de rencontrer le nouveau sélectionneur de l’équipe de France. Bernard Bourreau, venu en Franche-Comté afin de peaufiner sa liste définitive avant les championnats du monde de Florence. Bernard Bourreau qui avait aussi prévu de rencontrer personnellement quelques coureurs dont Thomas Voeckler et le staff d’Europcar, avant de régler quelques détails avec les deux entraineurs bisontins de la FDJ.fr Fed Grappe et Julien Pinot. Mis à part Jeremy Roy (FDJ.fr) et Sylvain Chavannel qui rejoint la formation suisse IAM pour la prochaine saison, tous deux déjà retenus officiellement pour le contre la montre en Toscane, les noms de Thibaut Pinot, Arthur Vichot et Warren Barguil n’ont pas soufferts de beaucoup de réticence entre les lèvres du responsable de la sélection française lors de l’interview, et juste à quelques heures de la communication officielle.

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

Jérôme GANNAT (Directeur sportif du CC Etupes)/ Jérôme Gannat était le directeur sportif de Thibaut Pinot lorsque le coureur né à Mélisey en Haute-Saône, s’exprimait encore en amateur sous les couleurs du CC Etupes et après avoir débuté sa formation avec les juniors de l’Amicale Cycliste Bisontine. Venu sur le Tour du Doubs, ce dimanche,  en amateur passionné, « Gégé » nous confie son sentiment sur quelques-uns de ces jeunes coureurs français, comme le nouveau leader de la FDJ.fr, mais aussi Kenny Elissonde, Warren Barguil, Alexis Vuillermoz ou Mathieu Chiocca… Tous passés sous l’œil averti de l’ancien vainqueur de ce Tour du Doubs avant de débuter une carrière chez les pros.

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Steve CHAINEL (AG2R-La Mondiale)/ De retour du Tour d’Espagne, le vosgien Steve Chainel, dont les Franc-Comtois n’ont pas oublié le passage remarqué sur leur terre il y a quelques années, s’est livré au petit jeu de l’interview-« chronique »… Un talent inné pour le commentaire, dont le coureur de Remiremont a déjà fait preuve récemment sur le plateau de nos confrères d’Eurosport. Peut-être une vraie carrière qui t’attend Steve !

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

Alexis VUILLERMOZ (Sojasun)/ Ce garçon là passait presque inaperçu dans le peloton des coursiers professionnels où il débutait cette saison avec la Sojasun, « juste pour faire un essai » rappelait-il, sans délaisser complètement sa carrière déjà fournie de vététiste habitué des manches de coupe du monde après avoir été champion du monde par équipes en 2008 et champion de France XC espoirs en 2010. Un des tout meilleurs pilotes français dans sa discipline. « Juste un essai » encadré par JB Quiclet, l’entraineur de la continentale pro, né à Voiteur, dans le même département que son poulain. « Juste un essai !… » Mais le Jurassien a très vite su trouver le coup de pédale pour mettre St Claude, son département du Jura et la Franche-Comté en émoi dès les premiers rendez-vous importants de l’année. Des performances qui ont permis à Alexis d’aller pédaler sur les routes du Tour de France pour la première fois de sa toute jeune carrière. Et non seulement d’aller y rouler, mais aussi d’y montrer quelques qualités de grimpeur de premier plan. Après une quinzaine de jours de repos, Alexis Vuillermoz reprenait la compétition sur le Tour du Doubs avec l’envie de faire au mieux à domicile.

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Morgan KNEISKY (Roubaix-Lille Métropole)/ Le champion du monde à l’américaine cette année en Biélorussie (quintuple médaillé mondial sur la piste dont l’or au scratch en 2009) comptait parmi les hommes motivés de bien faire sur cette 13e étape de la coupe de France. Morgan Kneisky dont tout le monde a pu observer la course admirable de Morteau jusqu’au lac de St Point. Aux avant-postes depuis le début et à l’attaque sans discontinuer avant de prendre « la bonne » dans le groupe des Thomas Voeckler, Saramotins, Laengen, Levarlet, Latour, Geslin (actuel vainqueur de la coupe de France)… Une petite bande de 27 hommes partis pour la gagne au pied du difficile Larmont, cette dernière ascension dans laquelle Morgan Kneisky « déraille »… Le Bisontin, vedette de toute une nouvelle génération de pistards de l’Amicale Cycliste Bisontine, malheureux sur la ligne d’arrivée, forcé de jouer les seconds rôles dans les ultimes hectomètres alors qu’on l’avait tous vu en tête du plus beau des castings pendant plus de 180 km…

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

Philip LAVRY (Roubaix-Lille Métropole)/ Le garçon est irlandais et avait marqué le début du Tour de Franche-Comté cette saison où il courait en amateur en tête des rangs de l’Amicale Cycliste Bisontine. Ce dimanche, « L’Irlandais de Besançon » comme on l’appelait encore tout récemment sur les podiums, retrouvait des routes d’entrainement et celles de l’une de ses plus belles compétitions de l’année où son coup de pédale galvanisé par un maillot jaune avait marqué la Cofidis, alors intéressé pour lui faire porter ses couleurs. Philip Lavry, qui pourrait finalement revenir ses prochains jours dans le peloton amateur franc-comtois pour une nouvelle année de transition.

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JL Gantner, JM Baverel, Jacky Paulin, Francis Morey, Marc Perroud, Alexandre Baudrand

 

Revivez un long résumé des 190 km de la course grâce à la caméra embarquée

LES RÉACTIONS D’APRÈS COURSE

Aleksejs SARAMOTINS (IAM Cycling)Vainqueur du Tour du Doubs 2013
et Thomas VOECKLER (Europcar) 2e de l’épreuve à l’issue du sprint final

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Morgan KNEISKY (Roubaix-Lille Métropole)

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14 Sep

Arthur Vichot 2e du GP Québec

Vendredi 13 septembre. Le champion de France Arthur VICHOT (FDJ.fr) termine à la 2e place du relevé GP de Québec derrière Robert GESINK (Belkin). Le néerlandais remporte ainsi sa première victoire de l’année au sprint devant le Franc-Comtois. La suite du Diptyque canadien aura lieu dimanche sur le parcours de Montréal, et permettra sûrement de sceller la participation du champion de France aux prochains mondiaux alors que Bernard Bourreau, le sélectionneur national, fait le déplacement dans le Doubs ce week-end. «J’espère que ça va peser dans la balance» a réagit le coureur Français à l’isue de l’épreuve. «Participer au Mondial, c’est important pour moi, c’est une course qui me fait rêver. J’espère en être». JLG

13 Sep

« Tout Besançon » monte la « De Gribaldy »

C’est ce samedi 14 septembre. « La montée de Gribaldy » 19e du nom (et quel nom ?!) La « Degri » et ses 2 kilomètres et demie d’ascension entre les rives du Doubs et le fort Chaudanne. Un événement qui avait été reporté cette année, traditionnellement organisé la veille du Tour de France. La grande grimpée de l’année à Besançon. Le rendez-vous des costauds et des décrocheurs de maillots à pois. L’épreuve comprend une montée au chrono et une course en ligne avec handicap. Tout le monde peut s’y essayer. Peu importe le niveau, l’âge ou le type de bicyclette (sauf motorisée il va de soi !) Les départs s’échelonneront à partir de 16H30-17H depuis la City devant le pont Cannot. Pour la petite histoire, c’est toujours Jean-Eudes DESMARET  qui détient le record toutes catégories de l’ascension à 2 secondes devant Christophe MOREAU. « 5 min et 29 sec à battre ! Avis aux amateurs !!! En 2012, Gwenael ROUZET l’avait réalisé la meilleure montée en 5’54 devant Laurent COLOMBATTO 5’55 et Geoffrey SOUPE 6’01.

Geoffrey Soupe (FDJ) dans la Degribaldy en 2012/ PHOTO © Luc Lhomme

Geoffrey Soupe (FDJ) dans la Degribaldy en 2012/ PHOTO © Luc Lhomme

(La course est organisée par « l’Amicale Cycliste Bisontine »)

Revoir l’édition 2012 sur le Blog Cycliste de France 3

 

LE CC Étupes au Tour de Moselle et dans le Jura Suisse

Après les 4 jours des As-en-Provence, Le CC Étupes a pris le départ du Tour de Moselle ce vendredi 13 septembre. Thomas BOUTEILLE, Alexis VILLAIN, Sébastien BERGERET, Nicolas MARCHE et Mathieu FERNANDES défendront les couleurs Franc-Comtoises de ce côté de la frontière pendant 3 jours, pendant qu’en Suisse, Pierre BONNET, Kévin GOULOT, Alexis DULOIN et Edouard LAUBER tenteront leur chance sur le Tour du Jura (helvétique).

12 Sep

LE TOUR DU DOUBS SE CONCENTRE DANS « LE HAUT » !

« On est à bloc ! » sourit Jean-Louis Perrin. L’organisateur du Tour du Doubs, pas peu fier de « remettre en route » dimanche pour la seule affiche professionnelle sur route tracée en Franche-Comté. Mine de rien, le truc énorme quoi ! Officiellement la 28e édition, mais surtout une épreuve de coupe de France pour la quatrième année consécutive (pour finir de sceller la notoriété de la compétition depuis son inscription au calendrier de l’UCI Europe Tour en 2005).

Tour du Doubs 2012 – L’échappée avec J. Coppel (Sojasun)/ PHOTO © J-M Picard

La 13e manche après la Classic de l’Indre, et avant de tirer toutes les conclusions sur le Tour de Vendée au bout des 16 épreuves réparties sur la saison. Un Tour du Doubs sur un parcours entièrement refondu cette année. « Pour éviter cette habituelle grande ligne droite qui ramenait les coureurs des crêtes du Lomont vers Besançon les années passées ». Explique Jean-Louis Perrin. Le seul secteur qui était susceptible de freiner l’entrain du peloton sur le chemin du retour vers Pontarlier et avant d’affronter le vigoureux Larmont. Le clou du spectacle devant la foule de supporters toujours au rendez-vous. De quoi redonner encore un petit coup de pouce à la réputation d’une épreuve jugée déjà difficile par le caractère vallonné du relief. Un petit recadrage de la course vers « le Haut » donc ! et 5 difficultés au programme autour desquelles des dizaines de bénévoles vont encore filer un coup de main pour la sécurité de la course. Plus de cent gars motivés qui enfileront le gilet fluo sur le bord de la route. À Orchamp-Vennes, Arc Sous-Cicon ou à Gilley… 130 (selon les syndicats, mais la police n’a pas compté !) « Tous des copains » insiste Monsieur Tour du Doubs. Comme ces footballeurs qui ont accepté de « défendre » quelques carrefours dangereux de tous leurs crampons, avant de mouiller le maillot sur la pelouse où toute l’équipe a rendez-vous pour son match dominical à peine le peloton dépassé les buts du stade municipal. Des footeux et des skieurs… Le ski-club du Crêt-Monniot a convoqué toutes ses « jeunes spatules » pour prêter main forte au pied des pistes transformées en vélodrome de plein air où l’aventure et le suspens sont prévus à chaque virage. « Ça va chahuter ! » promet Jean-Louis, comme j’entends déjà la gouaille de Daniel Mangeas « en remettre » dans chaque relance. Le Daniel Mangeas du Tour de France himself ! Oui Môoonsieur !…

BEAUCOUP D’ABSENTS DANS LE PELOTON FRANC-COMTOIS, MAIS DES STARS AU RENDEZ-VOUS !
130 coureurs prendront le départ de la course à 11H40 ce dimanche 15 septembre à Morteau dans l’objectif pour beaucoup, d’engranger encore quelques points importants pour le podium final 2013. Pour l’heure, Bryan COQUARD (Team Europcar) mène les débats devant Anthony GESLIN (FDJ.fr) et Samuel DUMOULIN (AG2R-La Mondiale). Au classement des équipes, c’est toujours la FDJ.fr qui caracole en tête. La FDJ.fr bien présente sur l’étape Made in Haut-Doubs de la coupe PMU avec Jeremy ROY ou le sprinteur Nacer BOUHANNI, mais sans Franc-comtois ! Non !… Si ! Bein c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?!… Thibaut PINOT encore aux prises avec les escarpements espagnols de la Vuelta ; Arthur VICHOT (vainqueur à Pontarlier en 2011 avant Jérôme COPPEL en 2012). Le champion de France au taf de l’autre côté de l’Atlantique avec Laurent MANGEL et Geoffrey SOUPE ; Alors qu’un autre champion de France, Francis MOUREY reprend lui la compétition de cyclo-cross justement ce week-end en Suisse à Baden près de Zurich. (On ne peut pas être partout !) Pour les régionaux il faudra plutôt alors compter sur l’AG2R-La Mondiale avec le Jurassien Alexis VUILLERMOZ (Sojasun). Ouf ! L’excellent pilote de VTT reconverti en grimpeur de talent chez les routiers.  Le p’tit gars de St Claude, fêté chez lui comme il se doit cet été, une fois revenu de son premier Tour de France. Une autre jeune révélation de ce cyclisme Français en train de se relever les manches depuis quelques temps pour revenir flanquer la trouille au meilleur de la concurrence internationale. Enfin, si on (leur laisse au moins un peu de temps pour s’échauffer sérieusement !) Alexis VUILLERMOZ et Mathieu CHIOCCA parti du CC Étupes fin 2012 pour une première année chez les pros (Atlas Personal-Jakroo) ; et puis le Bisontin champion du monde sur piste Morgan KNEISKY (RLM). Le vosgien Steve CHAINEL agitera lui aussi les rangs des supporters Franc-Comtois. Pour vous dire que j’en connais pas mal qui feront dimanche le déplacement dans le Haut-Doubs pour voir de près quelques chouchous et profiter de l’occasion pour demander à Thomas VOECKLER ou Pierre ROLLAND de signer leur programme avec les yeux brillants. Quelques-uns des coureurs à l’œil du nouveau sélectionneur Bernard Bourreau, présent ce we à Pontarlier pour  estimer l’état de forme actuel du peloton avant de désigner les meilleurs promoteurs du cyclisme national sur sa liste de voyageurs à envoyer à Florence dans un peu plus de 10 jours. Bon, bein voilà, bonne route à tous et à dimanche.
JL Gantner

LE TOUR DU DOUBS DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013
Organisé par les Vélos-Clubs de Morteau et de Pontarlier.

DÉPART : Morteau 11H40
ARRIVÉE Pontarlier 16H30

10 Sep

Warren Barguil « en remet une » sur la Vuelta ! #Mais ils sont fous ces Français !

Trois jours après sa première victoire professionnelle sur la 13e étape du Tour d’Espagne, Warren BARGUIL (Argos-Shimano) en recolle une au sommet des pentes du Sallent De Gállego, battant le colombien Rigoberto Uran (Sky) d’un boyau sur la ligne.

Warren Barguil (Argos-Shimano) remporte sa deuxième victoire sur la Vuelta/ PHOTO © Vuelta 2013

L’issue d’un combat magnifique dans la province d’ Aragón, où le « petit Breton » Warren BARGUIL, ancien licencié du club d’Étupes a d’abord réussi à s’extirper du groupe maillot rouge pour jouer les passagers solitaires dans la difficile montagne espagnole. Le formidable spectacle pour la deuxième représentation consécutive, de ce « Wawa » d’Hennebont du côté de Lorient, en train d’offrir au public français quelques-unes de ses plus belles émotions de l’année sur une des plus grandes épreuves du monde. Et dire qu’on moquait encore la jeune école du cyclisme français, il n’y a même pas quelques jours, dans une presse décidément plus prompte à brûler le bois vert qu’à soutenir des efforts de longue haleine nécessaires pour espérer un jour peut-être, voir briller nos jeunes pédaleurs professionnels au plus haut niveau. Ce subtil édifice morbihannais en devenir par exemple… qui attendait son heure dans la dérobée et la maraude médiatique. Bien lui en a fait ! Contrairement à d’autres « antichambres » drainant déjà les cœurs dans l’enceinte des foules innombrables par speakers et autres porte-voix officiels interposés… Des « cadets » déjà encensés comme des vétérans, trempés de la tête aux pieds dans le grand bain euphorique de l’unanimité à la première caracolade en tête de la meute, et avant d’être replongés au fond des arrière-cours publicitaires sitôt la moindre descente négociée à grands coups de patins… Cet appétit insatiable des vitrines consacrées du monde moderne pour les qualificatifs de foire et les trompettes empoisonnées. À moins, justement de savoir profiter de tout ça pour apprendre l’âpreté et la veulerie versatile des belles manières éditoriales… De bonnes séances de « cramage » d’idoles à peine sculptées, à prendre pour ce qu’elles sont comme simples méthodes d’agitation rentable et de divertissement lucratif. Rien en somme qui ne saurait heureusement souffrir de quelque considération d’importance. Qu’on se rassure donc ! avant de retourner illico à notre séance de pédalage en Espagne d’où l’on était partis fiers et remontés comme des coucous. Qu’on se rassure sur un avenir radieux du cyclisme comme on l’aime, et sans besoin d’en rajouter des louches pour rameuter les audiences et les parts de marché.

Nacer Bouhanni (FDJ.fr) remporte le prix des Fourmies/ PHOTO © Presse sports

Une deuxième banderille plantée dans les Pyrénées castillanes par un jeune Français au comble de sa motivation. D’accord, puisque ce n’est pas le Tour de France, tout le monde s’en fout ! La Vuelta, comme le prix de Fourmies où que sais-je encore de l’immense calendrier anonyme du cyclisme professionnel pré et post-Grande Boucle. Car, tout le monde sait bien qu’en dehors de la grande machinerie commerciale cycliste de juillet, point d’écho n’est à espérer au-delà de Landerneau. (Avec tout le respect que l’on doit bien sûr au grand prix de cette petite cité Bretonne, ainsi qu’à toute l’estime qu’il convient également de porter à l’Étoile cycliste aux commandes de la jolie manifestation sportive d’entre le pays Léon et celui des Cornouailles. Cette épreuve finistérienne « amateur » qui sied généralement au jurassien Wilfrid Coulot respectivement 1er et 2e des deux dernières éditions). Vous priant de m’excuser pour cette digression, comme nous pourrions tout autant nous excuser d’encore parler de vélo alors que le grand sprint des Champs Élysées est bel est bien plié depuis plus d’un mois maintenant ! Un Tour du centenaire ingurgité de la tête (de Maure) jusqu’au pied de « la plus belle avenue du monde » son McDo, ses Kebab, ses boutiques de fringues fabriquées au Bangladesh et ses touristes chinois… Le Tour de France comme ultime objet d’adoration de notre grande culture populaire nationale. Une grande bouffe annuelle où le monde entier est convié à se goinfrer, amoureux du cyclisme ou seulement du cliché qui s’y rapporte. Mais passons…

La victoire d’Alexandre Geniez sur la 15e étape de la Vuelta
Thibaut Pinot sur la Vuelta (FDJ.fr)
PHOTO © Presse sports

Depuis quelques jours, la France, d’abord déclarée un peu « perdue » au milieu du peloton professionnel engagé sur les routes du Tour du centenaire, montre de nouveau les dents sur tous les fronts. Un vrai festival ! Comme si la fin de saison ou les premiers signes de l’automne qui annonce déjà l’hiver sordide, tout gelé et plein de pluie, galvanisaient quelques cyclards promis au meilleur après avoir connu le pire ces derniers temps. Allez savoir pourquoi ? Tout un cyclisme tricolore revigoré, dans la suite logique d’une image encore toute fraiche d’un Christophe RIBLON qui aura déclenché une frénésie de « cuicuitage » sur les réseaux sociaux, au sommet de l’Alpe d’Huez le 18 juillet dernier. #Riblon à fond ! #Allez Crici… #Vas-y, tu vas le bouffer le ricain ! #Tu peux le faire ! #Toute la France est derrière toi mon pote. # Tremblay-lès-Gonesse #Putain, mais c’est où ce machin ? #La Seine-Saint-Denis #C’est de la bombe bébé !!! #Dommage que c’était pas le 14 juillet ! #Et Thibaut, il est où Thibaut ?!…

Le Franc-comtois Thibaut Pinot (FDJ.fr) au bout de la 16e étape de la Vuelta conforte sa 7e place au général
PHOTO © Presse sports

Ce silence radio alors, jusqu’à cette deuxième semaine passée sur les routes du Tour d’Espagne où l’on découvre un tout autre visage du nouveau leader de la « Française ». Ce Thibaut PINOT que tout le monde avait découvert une année plus tôt. Fort, guerrier, et bien dans sa peau dans le top 10 du classement général. Jusqu’à ce que Warren BARGUIL, la jeune recrue d’Argos-Shimano, lève lui, carrément les bras sur la 13e étape de la Vuelta ce vendredi 6 septembre. Le début d’une série de victoires pour le peloton Français dont personne n’aurait osé miser le moindre kopeck (soit un centième de Rouble… comme le définit l’encyclopédie. Juste pour vous dire la valeur qu’on était tous prêt à débourser sur une possibilité d’un sursaut extraordinaire des coureurs français avant les premières neiges… BARGUIL, puis Alexandre GENIEZ le lendemain sur la même course au sein d’une FDJ.fr euphorique au moment même où Sandy CASAR annonçait sa retraite du peloton.  BARGUIL, GENIEZ puis Nacer BOUHANNI qui s’offre le Grand Prix de Fourmies en battant au sprint l’Allemand André GREIPEL. Excusez de la performance ! BARGUIL, GENIEZ, BOUHANNI, et encore BARGUIL en train de battre des records de « like » et de # sur les réseaux sociaux… On ne les arrête plus !
JL Gantner

06 Sep

Warren Barguil remporte sa première victoire professionnelle sur la 13e étape de la Vuelta

Vendredi 6 septembre 2013. Warren BARGUIL (Argos-Shimano) remporte la 13e étape de la Vuelta disputée entre Valls et Castelldefels. Une performance saluée sur les réseaux sociaux par tous les anciens coéquipiers du coureur et quelques Franc-Comtois forcément restés proches du jeune professionnel.

Warren Barguil à l’arrivée de la 13e étape de la Vuelta/ PHOTO © N.Gotz-Worldpictures-Max

Ce garçon là avait déjà marqué le peloton amateur de son empreinte très singulière. Un Breton, passé dans les mains du CC Étupes pour la saison 2012 avant de signer son premier contrat professionnel chez les pros à la fin de son année passée en Franche-Comté. Warren BARGUIL, dont le CV présentait déjà cette victoire sur le Tour de l’avenir, pour conclure ses classes à la manière des plus grands (Nairo QUINTANA en 2010, Miguel INDURAIN en 1986, Marc MADIOT l’année suivante, puis un certain Laurent FIGNON en 1988. Greg LEMOND un peu plus tôt ou ZOETEMELK pour carrément puiser dans la grande histoire du cyclisme)… Warren BARGUIL, à propos duquel Jérôme GANNAT (son directeur sportif à Étupes) m’avait confié le soir d’une finale victorieuse sur le Tour de Bretagne, son immense étonnement devant les qualités du jeune coureur. Une classe exceptionnelle, « de celle qu’on ne rencontre que très rarement dans une vie de responsable d’équipe » m’avait-il expliqué ; Étupes, d’abord donnée battue, et l’incroyable coup de génie du jeune Morbihannais pour faire mentir les pronostics en arrachant le trophée le mardi 8 mai 2012, accompagné de Mathieu CHIOCCA (aujourd’hui néopro lui aussi) et  puis Mickael JEANNIN (qui a pris sa retraite du peloton l’an passé). Ce surplus de rage et de fierté d’un champion sur ses terres et devant son public peut-être ?! mais surtout ce potentiel physique et mental hors du commun. Il avait d’abord fallu voir Warren BARGUIL sur le Tour de Franche-Comté 2012 céder sur le podium final seulement devant Stéphane ROSSETTO et Jeroen HOORNE après avoir porté le maillot jaune à l’issue de la première étape au Locle. le voir le céder à la concurrence le lendemain toujours avec son large sourire caractéristique de sa personnalité et quel que soit le résultat de la journée. Warren BARGUIL qui s’était fait un point d’honneur à remporter une dernière manche tracée sur la rampe même d’une planche-Des-Belles-Filles également programmée pour recevoir le Tour de France moins de deux mois plus tard. Un coup de pédales d’une légèreté extraordinaire et d’une efficacité redoutable. La promesse déjà d’une carrière de grimpeur comme il en existe peu. Celui là, oui, encore simple amateur, nous avait franchement épaté ! Aujourd’hui vendredi 6 septembre 2013 en Espagne, Warren BARGUIL s’est envolé pour rejoindre l’altitude à laquelle beaucoup savent qu’il est depuis toujours destiné. Thibaut PINOT (toujours 8e de cette Vuelta au soir de la 13e étape), son frère Julien qui s’était occupé de lui avec l’équipe de l’université des sports de Franche-Comté pendant son séjour au CC Étupes.. le club de DN1 du Pays de Montbéliard et toute la la FDJ.fr, réunis pour saluer la belle victoire du jeune champion Français et son entrée dans la grande cour du cyclisme professionnel mondial.
JL Gantner

CLASSEMENT GÉNÉRAL À L’ISSUE DE LA 13e ÉTAPE DE LA VUELTA 2013
Vincenzo NIBALI (Astana) toujours leader
Thibaut PINOT (FDJ.fr) 8e
Kenny ELISSONDE (FDJ.fr) 26e
Warren BARGUIL (Argos-Shimano) 34e
À noter également l’abandon de Geoffrey SOUPE et de Laurent MANGEL