07 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 9/ Froome esseulé, mais pas inquiété. Le Franc-Comtois Thibaut Pinot à la dérive !

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir obtenu son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 9) Dimanche 7 JUILLET /
SAINT GIRONS – BAGNERES DE BIGORRE 168 km
ÉTAPE : Dan MARTIN (Garmin)
GÉNÉRAL : Christopher FROOME (Sky)

Deuxième étape pyrénéenne avec pas moins de cinq cols première catégorie entre Saint Girons et Bagnères de Bigorre. Une étape et un hommage pour les habitants des département de Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées.

Chris Froome (Sky Pro Cycling) toujours en jaune sur la 9e étape/ PHOTO © Presse sports
Daniel Martin (Garmin) remporte la 9e étape/ PHOTO © Jeff Pachoud-AFP

Après le coup de massue porté par l’équipe Sky hier sur la montée d’Ax 3 domaines, ses adversaires avaient les dents longues aujourd’hui. En effet, le début d’étape est très animé avec des équipes Garmin et Movistar très actives. Une début de course totalement décousue où Chris FROOME se retrouve esseulé alors que ses principaux adversaires (VALVERDE et CONTADOR notamment…) ont encore de nombreux coéquipiers. Richie PORTE, si impressionnant hier, est distancé alors qu’il reste encore quatre cols à franchir ! Dans la vallée menant au col de Peyresourde, FROOME est en difficulté lorsque les coéquipiers de VALVERDE et de QUINTANA l’attaquent de toute part. La stratégie de Movistar se met en place mais bizarrement il ne se passe plus rien dans la montée de Peyresourde et celle de Val Louron-Azet. PORTE, lui, navigue à 2 minutes du groupe maillot jaune fort d’une vingtaine de coureurs. A l’avant de la course, on retrouve un groupe de 5 hommes dont les deux français, Pierre ROLLAND (Europcar) qui vise le maillot à pois, et Romain BARDET (AG2R) qui semble très à l’aise. Mais tout se regroupe au pied de la dernière difficulté du jour : la Hourquette d’Ancizan à 40 kilomètres de l’arrivée. Une montée marquée par quelques escarmouches de QUINTANA parfaitement contrôlées par le maillot jaune. Les autres grimpeurs de ce Tour se font plus discrets mais répondent présents (CONTADOR, VALVERDE, RODRIGUEZ, SCHLECK entre autres…) Dan MARTIN (Garmin), et Jakob FUGLSANG (Astana) profitent d’une temporisation pour se détacher du groupe maillot jaune. Ce duo résiste au retour du groupe des favoris et c’est l’Irlandais Dan MARTIN qui règle FUGLSANG au sprint à Bagnères de Bigorre. FROOME, lui, conserve son maillot jaune, mais le britannique peut s’estimer heureux : ses adversaires l’ont épargné. En revanche, pas de pitié pour son coéquipier Richie PORTE qui termine 60e de l’étape à 17’59”. Demain, la journée de repos sera la bienvenue pour les coureurs du 100e Tour de France.

LA DÉFAILLANCE DU FRANC-COMTOIS THIBAUT PINOT
Encore une sale journée pour Thibaut PINOT. Le français peut dire adieu au général et au maillot blanc. Il n’a pas digéré la déconvenue d’hier, mais surtout un début d’étape mené tambours battants par les adversaires de Christopher FROOME. Le jeune coureur de la Fdj.fr termine l’étape dans un grupetto à 25’12” du vainqueur du jour. L’étape de repos arrive à point nommé pour reprendre des forces et de la motivation.
Son coéquipier Arthur VICHOT a été plus en verve puisque le champion de France s’est retrouvé un temps aux avant-postes dans le groupe maillot jaune, mais il n’a pu suivre dans le col de Peyrsourde et a fini l’étape à son rythme. A l’arrivée il se classe 42e à 11’38”.
Le néophyte Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) termine 63e à 18’59” de cette étape très éprouvante. Au lendemain de son échappée, Rudy MOLARD termine dans le dernier groupe à la 177e position et à 26’20 du vainqueur. Heureusement pour les Francs-comtois, demain c’est repos ! Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Lundi 8 JUILLET : journée de repos.

LIVRE/ Prendre soin de son clou chez Marabout !

Allez ! Un petit coup de publi-information gratos ! C’est le jour de bonté du Blog Cycliste… Et pour trouver quelque chose à faire après un Tour plié cette année, dès la 8e manche. Le bon prétexte s’il en faut pour sortir rouler même à l’heure de l’arrivée d’étape puisqu’il n’y a déjà plus rien à voir !… Rouler… mais avec les précautions d’usage et son clou bien en règle. Le truc de Peter Drinkell…

PHOTO © JL Gantner

Un anglais. (Cherchez pas, personne connait ? Ou alors peut-être au « Look Mum, No Hands! » (« Regarde Maman, sans les mains! »), à Old Street. Un café-vélo-dans l’avenue branchée de l’est de Londres, et dont on peut voir la photo dans « Le guide d’entretien de mon vélo » édité en France aux Éditions Marabout. Des endroits comme il existe aussi le « Vélo-Rouge-Café » à San Fransisco ou le « Bicibar » à Nice…)
Drinkelle est un cycliste rompu à la pédagogie de l’entretien, pour vous aider à régler votre dérailleur comme il faut, réparer vos pneus percés, frimer sur la route avec une belle guidoline tout neuve, ou changer vos freins avant qu’il ne soit trop tard… Un vrai petit guide tout jaune au lieu d’un grand guide suprême tout rouge quand il gueule à la tribune en imaginant que toute la foule l’adore. La bonne couleur pour aller avec la saison des grandes échappées pour rien. Vu le niveau actuel des Englishs et leur matos nickel, la bande à Bradley Wiggins et à Chris Froome ont dû tout lire dans le détail, le texte, les photos et les nombreux dessins qui aident à s’y retrouver dans les manips. Des illustrations qui renvoient à des vidéos sur Internet via des flashcodes. La top bonne idée du guide rempli d’astuces pour se débrouiller tout seul comme « Eugène Christophe » sur le Tour de France 1913. « Le Guide d’entretien de mon vélo » puisque c’est comme ça que le bidule plein de pages traduites en Français s’appelle… vous aidera sûrement à devenir un roi de la mécanique cet été. On dit merci qui ? On dit merci le Blog Cycliste !…
JL Gantner

LE GUIDE D’ENTRETIEN DE MON VÉLO
PAR PETER DRINKELLE

ÉDITIONS MARABOUT
(7,99€)

06 Juil

TOUR DE FRANCE/ 8e ÉTAPE/ FROOME/ GAME OVER !

« Les jeux sont faits ! » comme on dit au casino. Hormis un accident qu’on ne souhaite évidemment à personne… Christopher FROOME a d’ores et déjà remporté le Tour du centenaire ! C’est en tout ce que le coureur de 28 ans, né à Nairobi au Kenya, a pu démontrer à tous les observateurs à l’issue de la 8e étape de la Grande Boucle. Laissant sur place des CANTADOR, VALVERDE, SHLECK… Déjà loin ce soir au classement général derrière le nouveau Boss du cyclisme professionnel mondial.

Christopher Froome (Sky Pro Cycling) photographié avant le départ de la 8e étape/ PHOTO © Presse Sports

Le leader de la Sky avait déjà montré quelques aptitudes extraordinaires en montagne, en plus de ses capacités déjà impressionnantes au chronomètre. L’auteur de cette « anecdote » sur la fin d’étape à Peyragudes le 19 juillet 2012, où Chris FROOME avait été rappelé à l’ordre pour attendre son leader du moment dans les ultimes dénivelés avant la ligne. Bradley WIGGINS, qui avait remporté le Tour comme la Sky nous y avait déjà préparé depuis le début de la saison. Une année de victoires réglées au métronome sur les objectifs. Exactement comme l’a fait le nouveau boss de la formation Britannique cette année. Christopher FROOME s’est imposé sur le « Tour d’Oman », le « Critérium international », le « tour de Romandie » et le « Dauphiné », avant de postuler à la récompense suprême sur le Tour du centenaire. Un phénomène,  dans le calibre des « Lance ARMSTRONG » ou des « Jan ULLRICH » dont le nouveau maillot jaune s’est approché des deux anciens records de grimpée sur le final de cette 8e étape à Ax 3 Domaines. « 6,29W/Kg pour une VO2max=88ml/min/kg soit un effort à 87% de la VO2max… Incroyable ! » twittait le spécialiste du sport cycliste Fred Grappe cet après-midi. « Une performance de 9% supérieure à celle de CANTADOR, planté net sur la même épreuve. Oui, juste « incroyable ! »

Le suspens a donc littéralement disparu sur la centième Grande Boucle, et dès la première explication entre les principaux favoris.

Deux courses vont donc s’opposer dorénavant jusqu’à Paris, considérant une Sky, une jambe, ou (des capacités pulmonaires) carrément au dessus du lot. Une course, et un podium qu’on peut d’ores et déjà imprimer : 1/ Christopher FROOME, 2/ Richie PORTE. Une 3e place comme une miette à se disputer, et le reste du classement disponible pour continuer de donner du grain à moudre aux commentateurs pendant 13 étapes encore !
Comme une sorte de résignation aussi, pour le restant du peloton…
JL Gantner

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 8/ « Froome », « Porte » l’estocade ! Sale journée pour Thibaut Pinot

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir obtenu son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 7) Samedi 6 JUILLET/ CASTRES-AX 3 DOMAINES 194 km
ÉTAPE : Christopher FROOME (Sky)
GÉNÉRAL : Christopher FROOME (Sky)

Christopher Froome (Sky Pro Cycling) remporte la 8e étape à Ax 3 domaines/ PHOTO © Jeff Pachoud – AFP

Première étape des Pyrénées, et première arrivée au sommet de ce centième Tour de France. La canicule s’est installée sur l’épreuve et les coureurs sont de plus en plus fatigués alors que les premières difficultés se profilent. Cependant, quatre courageux s’échappent dès le début de cette 8e étape. Il s’agit de Cristophe RIBLON (AG2R) aux bons souvenirs de 2010… Rudy MOLARD (Cofidis), Johnny HOOGERLAND (Vacansoleil), et Jean Marc MARINO (Sojasun). L’échappée attaque le gros morceau du jour : le col de Pailhères avec une petite minute d’avance sur un peloton emmené par les coureurs de la Sky. Riblon tente alors l’aventure en solitaire mais il est repris par un avion : Nairo QUINTANA (Movistar). Le pur grimpeur dans la tradition colombienne réalise une belle montée et passe seul en tête au sommet avec une minute d’avance sur un peloton qui a explosé sous l’impulsion des coéquipiers de FROOME.

Quintana Rojas (Movistar). L’auteur d’un sacré numéro pour cette première étape en montagne.
Mais loin de l’extraordinaire prestation du nouveau maillot jaune.
PHOTO  © Presse Sports
Christopher Froome (Sky Pro Cycling) sur la 8e étape © Presse Sports

L’espoir colombien attaque la montée finale vers Ax 3 domaines en compagnie de Pierre ROLLAND qui était sorti du peloton lui aussi. Mais derrière, la Sky imprime un tempo d’enfer avec en tête Richie PORTE. Le vainqueur de Paris-Nice fait exploser tout le monde. Seul VALVERDE et CONTADOR parviennent à suivre, mais les deux espagnols souffrent dans la roue des deux “bolides” de la formation Britannique. FROOME s’en aperçoit, et décide d’en finir sans attendre. La suite ? FROOME, qui attaque et poursuit à une allure extraordinaire jusqu’au sommet où seul son coéquipier réussit à faire encore bonne figure à quelques centaines  mètres derrière. A l’arrivée le britannique endosse le maillot jaune laissant ses principaux concurrents loin derrière, confirmant encore un peu plus qu’il est le grand favori de ce Tour du centenaire. Son coéquipier Richie PORTE termine 2e de l’étape, VALVERDE est 3e. ALBERTO CONTADOR termine dans la douleur (9e).

Rudy Molard (Cofidis), échappé sur la 8e étape du Tour du centenaire/ PHOTO © Presse Sports

BEAUCOUP DE TEMPS PERDUS POUR THIBAUT PINOT. RUDY MOLARD PREND L’ÉCHAPPÉE…
C’est une sale journée pour Thibaut PINOT. Fébrile dans la descente du col de Pailhères, le Français attaque la dernière ascension avec un retard de 20 secondes sur le groupe des favoris. Mais la galère ne s’arrête pas là, puisqu’il est victime d’un incident mécanique et doit changer de vélo. Au sommet, le grimpeur haut-saônois arrive à 6 minutes du vainqueur du jour Christopher FROOME. Le Franc-comtois ne s’attendait certainement pas à un tel écart aujourd’hui, mais son orgueil le poussera, peut-être, à passer à l’attaque demain lors de la 2e et dernière étape Pyrénéenne. En tout cas, on l’espère…
L’autre information du jour, c’est l’échappée de Rudy MOLARD. Le licencié du CC Étupes se montre pour la première fois sur ce Tour. Cependant, les favoris en ont décidé autrement, et cette sortie courageuse n’est pas allée au bout. Nul doute que l’on reverra le baroudeur de la Cofidis qui termine l’étape dans le grupetto.
Arthur VICHOT (Fdj) et Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) n’ont pu s’exprimer sur cette étape destinée aux purs grimpeurs de ce tour. Ils terminent respectivement 70e à 18’37” et 54e à 12’12”.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)


DEMAIN : Dimanche 7 JUILLET : SAINT GIRONS-BAGNERES DE BIGORRE (8e étape) 168 km

05 Juil

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 7/ Sagan l’emporte (enfin !) à Albi, et le Franc-Comtois Arthur Vichot sort du bois

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir obtenu son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 7) Vendredi 5 JUILLET /MONTPELLIER-ALBI 205,5 km
ÉTAPE : Peter SAGAN (Cannondale)
GÉNÉRAL : Daryl IMPEY (Orica)

Le Tour arrivait dans les contreforts des Pyrénées pour cette 7e étape qui reliait Montpellier à Albi, la ville, élue en 2012 la plus sportive de France. Et la chaleur s’est invitée sur le centième tour de France, ce qui n’a pas manqué d’éprouver encore un peu plus les organismes des coureurs. Un duo prend les devants dès le départ de l’étape. Il s’agit de Blel KADRI (AG2r) et du vétéran Jens VOIGT (Radioshack).

Peter Sagan (Cannondale) remporte sa première victoire sur le Tour de France 2013/ PHOTO © Cannondale

L’Allemand montre encore son tempérament d’infatigable attaquant. Mais, ces deux hommes vont être repris au sommet du col de la croix de Mounis (2e catégorie), conséquence de l’accélération du peloton. En effet, les coéquipiers de Peter SAGAN veulent éliminer les sprinteurs tels que CAVENDISH et GREIPEL qui ne parviendront pas à revenir pour disputer la victoire du jour. Tandis que Jan BAKELANTS (Radioshack), Juan José OROZ (Euskaltel), et Cyril GAUTIER (Europcar) tentent de contrecarrer les plans de la Cannondale, en s’échappant à 50 kilomètres de l’arrivée. Mais rien n’a pu empêcher SAGAN de s’imposer aujourd’hui. Pas même John DEGENKOLB qui lance le sprint à 250 mètres de la ligne d’arrivée. Le prodige slovaque est attentif et déborde ses adversaires pour s’offrir sa première victoire sur ce tour. Daryl IMPEY conserve son maillot jaune une journée de plus… mais les Pyrénées arrivent…
Sur le podium des grimpeurs, les pois passent des épaules de Pierre ROLLAND à celles de Blel KADRI (AG2r) pour 1 point d’écart.

THIBAUT PINOT ARRIVE « SUR SON TERRAIN », SANS PÉPINS.
Au départ du Tour, le grimpeur de la Fdj.fr aurait signé pour être dans cette position à l’approche des Pyrénées (41e à 42 secondes). En effet, le grand espoir français arrive sur son terrain de prédilection sans avoir vécu une journée de galère. Pourtant, beaucoup lui promettaient toutes les difficultés pour passer les premières étapes piégeuses de ce Tour du centenaire. Mais grâce à une équipe soudée à ses côtés, le jeune coureur de Mélisey, 10e à Paris l’an passé pour sa première participation, peut se réjouir d’arriver dans de bonnes dispositions pour affronter les étapes difficiles qui se profilent (demain et dimanche).

LE MAILLOT TRICOLORE SUR LA LIGNE
C’est son coéquipier Arthur VICHOT qu’on a vu sur la ligne d’arrivée ce vendredi après-midi. Une 8e place dans le sillage de SAGAN, DEGENKOLB ou BENNATI. Le champion de France (74e à 10 minutes du maillot jaune) n’a toujours pas joué sa chance dans une échappée sur ce début de Tour. Le champion de France qui attend certainement des étapes plus propices. En attendant, il est un équipier exemplaire pour son pote franc-comtois.
Rien à signaler pour le licencié du CC Étupes Rudy MOLARD (Cofidis), 76e au général et à 10 minutes de Daryl IMPEY, ni pour le Jurassien Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) tout de même 14e aujourd’hui à Albi, qui attend une nouvelle opportunité pour (re)prendre une échappée sur ce Tour. le spécialiste du VTT, 58e à 3’44 » du leader après 7 jours de course.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)
Samedi 6 JUILLET : CASTRES-AX 3 DOMAINES (8e étape) 194 km

04 Juil

TOUR DE FRANCE/ 6e ÉTAPE/ L’homérique Nacer Bouhanni

Où l’on pense d’abord à Achille avant d’assister à la fin d’HectorAchille, seul contre un héros solitaire. Une ombre. Hector. Lui même ! Les deux héros sont à pied d’œuvre depuis le premier kilomètre ce jeudi. Depuis la sortie du bus où ses compagnons de galère lui cognent l’épaule pour lui donner du courage avant l’épreuve. Depuis sa chambre d’hôtel, où vers 6h30 ce matin, on attendait déjà le coureur pour contrôler sa morale, son éthique ; sa noblesse…  Comme si le valeureux n’en avait pas assez come ça avec ses contusions et la faiblesse de ses intestins. L’image, terrible, « merveilleuse… » disait-on à l’époque de la geste de Roncevaux… pour qualifier l’héroïsme des ultimes batailles.

Nacer Bouhanni (FDJ.fr)/ GRAPH © JL Gantner

Cette image, qui a dû faire le tour des téléviseurs et des tablettes numériques du monde entier, comme les grandes huiles sacrées d’un Antonello de Messine impressionnaient la rétine des foules pieuses de la Renaissance. L’image, lance et bouclier à terre, d’un champion, celle d’un jeune seigneur de guerre à la dérive entre Aix en Provence et Montpellier sur les routes de la 6e étape du Tour de France. Nacer BOUHANNI, Le jeune prince du sprint Français qui trimballait encore son prestigieux maillot tricolore sur les lignes d’arrivées jusqu’au mois dernier. Le Vosgien, luttant seul, désespérément à plusieurs minutes du peloton et contre un vent diabolique, loin derrière ses coéquipiers qui ne peuvent dès lors plus rien pour lui. L’image, oui, terrible à 90 km encore… de l’arrivée ; d’un jeune espoir du cyclisme Français de 22 ans, qui refuse obstinément de mettre le pied à terre malgré la pire séance de souffrance sur sa machine. Le spectacle, d’un supplicié, comme au chant 22 de l’Iliade, diffusé en temps réel sur tous les écrans de la planète. Le film épique d’un condamné à mort en plan serré, comme déjà la même caméra s’était installée la veille sur la détresse d’un héros déchu, au martyr entre Cagnes-sur-mer et Marseille. La fin du rêve pour Nacer BOUHANNI ce jeudi 4 juillet dans les environs de Tarascon. Le n°73 de ce Tour du centenaire, qui livre au public le premier drame télévisuel homérique de l’été. Hector tombé au champ d’honneur. Mais qui sait si ce soir, dans une chambre d’hôtel de la FDJ, la vengeance dans le cœur fier d’un Pâris, ne s’élève-t-elle pas inspirée du chant du grand Homère : « Si une fois chez Hadès » dit l’auteur de la plus grande poésie du monde, « les morts, on en perd la mémoire, même là-bas, je me souviendrai de mon doux camarade ».
Jean-Luc Gantner

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 6/ Greipel en puissance. Impey en jaune !

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 6) AIX EN PROVENCE-MONTPELLIER 176 km / Jeudi 4 JUILLET
ÉTAPE : André GREIPEL (Lotto Belisol)
GÉNÉRAL : Daryl IMPEY (Orica)

La 6e étape du tour de France 2013 qui empruntait les routes dégagées de la Camargue était propice aux fameux « coups de bordures ». Cependant, le scénario attendu n’a pas eu lieu malgré une tension palpable à l’intérieur du peloton pour éviter de se faire piéger.

le peloton du Tour de France sur la 6e étape © Presse sports
André Greipel remporte le sprint de la 6e étape/ PHOTO © (AFP) Jeff Pachoud
Daryl Impey (Orica Greenedge) s’empare du maillot jaune sur la 6e étape © ASO / P. Perreve

Pour la première fois de ce tour aucune échappée n’a pris forme. Certes, le grimpeur espagnol Luis Angel MATÉ tente sa chance en début d’étape mais personne ne prend sa roue. Le coureur de la Cofidis, qui s’est alors rapidement relevé sachant sa fugue vouée à l’échec. On assiste alors à une journée nerveuse où le vent seul, joue l’acteur principal. Du vent, mais rien d’assez important pour provoquer cette tentative de cassure tant redoutée dans le peloton.  À Montpellier, c’est un sprint massif qui achève ce 6e acte de la Grande Boucle. André GREIPEL (Lotto), parfaitement lancé par ses coéquipiers, s’impose en force devant Peter SAGAN (Liquigas). Le slovaque, qui pour la troisième fois depuis le début du Tour, termine 2e.
Au général et avec l’addition des places, le sud africain Daryl IMPEY (Orica) subtilise le célèbre paletot à son coéquipier GERRANS. Il devient ainsi le premier coureur du continent africain a endosser le maillot jaune du tour.

JOURNÉE DE TENSION MAIS “DE TRANSITION” POUR LES FRANC-COMTOIS.

Si l’on dit à Thibaut PINOT :  » il s’agissait d’une journée de transition », le Franc-comtois ne sera sûrement pas d’accord ! mais c’est pourtant ce que l’on relève en analysant le classement général. Car malgré la tension provoquée par le vent présent sur toute l’étape, les favoris de ce tour ont tous fini dans le même temps. Parmi eux, l’ancien pensionnaire de l’Amicale Cycliste Bisontine puis du CC Etupes, termine à une anecdotique 62e place à 5 secondes du vainqueur du jour. Un retard sans grande importance, relatif à une cassure intervenue dans le dernier kilomètre de la course.
Arthur VICHOT (Fdj.fr) et Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) très discrets ce jeudi, peut-être dans l’idée d’une grande bataille à livrer demain, lors de la 8e étape.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Vendredi 5 JUILLET : MONTPELLIER-ALBI (7e étape) 205 km

03 Juil

5e étape du Tour de France, et du patrimoine Français ; des cyclamens, de l’huile d’olive et des trésors cisterciens …

Une des plus longues étapes de ce Tour du centenaire. Cagnes-sur-Mer jusqu’à Marseille dans les Bouches du Rhône. Soit une ballade touristique de 228 km retransmise quasi intégralement sur France Télévisions.
Des Calanques de Pina sur la côte Ouest de l’Ile de beauté lundi 1er juillet, à celles de La Ciotat ce mercredi…
Le Tour du patrimoine Français poursuit sa route entre « champs d’OLLIVIER » dans la bouche de notre Jean-Paul national (69 ans cette année), et vignobles d’appellations contrôlées, « plutôt sec et fruités » ; « trésors d’architectures cisterciennes, oppidums ou collégiales du dix huitième…

Tour de France (5e étape)/ PHOTO © ASO

Le paysage provençal qui incite Cédric VASSEUR au lieu de Laurent JALABERT (interdit de panorama ce mois de juillet)… à penser que cette échappée de 6 hommes partie très tôt aujourd’hui « surprend par le classicisme de ses formes ». Romain SICARD (Euskatel), Kévin RÉZA (Europcar) ou encore Anthony DELAPLACE (Sojasun)… « fabriqués dans les matériaux du pays ». Dans le peloton « de 30 mètres de côté » déjà pointé à plus de 10 minutes de la tête de course, Simon GERRANS « surprend par son ampleur ». La caméra 4 de France TV colle au train de Nacer BOUHANNI en souffrance dans le coffre des voitures d’équipes pendant que la caméra 2 (puisque l’on peut dorénavant choisir son angle, faire son film tout seul grâce au dispositif numérique de la chaine sportive du service public…)  fait « son miel » d’une image de la meute en train de mettre en route devant «  la coopérative de Carcès. Son lac, véritable paradis des pêcheurs, grâce aux quatre rivières qui le rafraîchissent ». Une échappée qui pédale encore dans l’huile malgré la chasse lancée à ses trousses. « La bonne huile du pays du Var, réputée pour ses vertus thérapeutiques ? L’huile d’olive bien sûr ! avec laquelle on fait la Tapenade. » Merci Jean-Paul !

LE TOUR DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL
Brignoles. Où l’on commence à causer de Mark CAVENDISH et de sa victoire en 2009 sous les pins d’Alep, les cyclamens… « une flore exceptionnelle ». Les 3,5 km de la côte de Roquebrussanne, et toujours rien de changé côté faune de marque. « Les Lotto, Orica et Argos en file indienne en tête du peloton » à bientôt 60 km de l’arrivée twitte la FDJ.fr. Romain SICARD obligé de faire un arrêt au stand après avoir percé, mais qui revient finalement dans le groupe de tête. Plus que 7 minutes d’avance à 55 km de l’arrivée juste au moment d’un clin d’œil télévisuel à Robert CHAPATTE, puis à Roger COUDERC. « Allez petit ! » enchaine Thierry ADAM avant un long panoramique muet vu d’hélicoptère. « Une nouvelle carte de France qui se dessine à l’intérieur de l’autre dont les provinces sont aux couleurs des copains de virées » pour détourner la formule d’Antoine BLONDIN. « La mémoire des anciens de l’ORTF, fidèles et fervents, qui ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisées du nom de quelques reporters d’envergure qui ont trouvé là sur ces routes du Tour, le meilleur moyen de s’accomplir ». La feinte et la tentative de fuite de Kevin REZA au passage du canal de Provence. La bande son rajoutée d’une paire de cigales pour finir de vernir le tableau typique. « Encadré de collines et de garrigues »… rajoute notre Paulo. Romain SICARD qui n’en peut plus ! « Ce qui épuise le plus les réserves énergétiques, ce sont les efforts d’endurance conduits jusqu’à l’épuisement » commente en direct sur les réseaux sociaux Frédérique GRAPPE de son université des sports à Besançon. Ok Fred ! La prochaine fois on pensera à ne pas oublier les bombecs ! SICARD et Antony DELAPLACE, plantés, il ne reste plus qu’un Français dans l’équipe de fuyards au pied de la côte des Bastides. La porte d’entrée des Calanques et de la Baie de Cassis « creusée dans un calcaire très résistant, d’un blanc très pur. Refuge de tout un écosystème d’espèces menacées »… Le peloton sous les quatre minutes à trente bornes du but. Comme une chute d’horloge qui marque le retour inéluctable des rois du cadran sacrés hier à Nice. L’équipe maillot jaune avec Simon GERRANS, à la planche pour tenter de placer son sprinteur Matthew GOSS dans la cité faucéene.

LE CAV’ ROI DE LA CÔTE D’AZUR
Une anecdote vous me direz, tant maintenant l’ensemble des trains favoris au classement général imposent un rythme de TGV. 10 km encore. Face à la Méditerranée, Arthur VICHOT (FDJ.fr) fait la trace à son copain de chambre Thibaut PINOT. Les deux Franc-Comtois, qui montrent un moment le maillot devant la Sky et l’Omega-Pharma Quick Step. Deux hommes devant à 15 secondes encore des principaux leaders. 10 secondes, 6 sec… Le temps qui s’affole contre les deux derniers rescapés de la journée, puis seul, Alexey LUSTENKO, le coureur d’Astana qui rend les armes au bout du bout à 4 km de la ligne. La promesse d’un premier grand règlement de compte à la pointe de vitesse sur ce tour du centenaire. GREIPPEL, DEGENKOLB, CAVENDISH, Nacer BOUHANNI de retour… mais qui chute. Peter SAGAN encore trop juste aujourd’hui, décidément !… CAVENDISH lancé à la perfection par ses coéquipiers. Le britannique Mark CAVENDISH qui tire le pompon à Marseille au bout de cette 5e étape. Une 24e victoire pour le Cav’ sur la Grande Boucle.
JL Gantner

TOUR DE FRANCE/ ÉTAPE 5/ Mark Cavendish impose sa pointe de vitesse à Marseille

LA CHRONIQUE FRANC-COMTOISE DU 100e TOUR DE FRANCE
(Par Auryan Guyon)

(Auryan Guyon est un jeune coureur franc-comtois, licencié à l’Amicale Cycliste Bisontine. Il vient de quitter le lycée après avoir passé son Baccalauréat et projette de suivre des études de journalisme dans la perspective de travailler un jour dans une rédaction sportive. Chaque jour, Auryan suit le 100e Tour de France pour le Blog Cycliste de France 3 et nous livre un résumé très « franc-comtois » de la course).

(ÉTAPE 4) / MERCREDI 3 JUILLET CAGNES SUR MER-MARSEILLE 228,5 km
ÉTAPE : Mark CAVENDISH (OPQS)
GÉNÉRAL : Simon GERRANS (Orica)

Mark Cavendish (Omega-Pharma Quick Step) l’emporte à Marseille/ PHOTO © ASO
Simon Gerrans (Orica-Greenedge) © Mantey-pressesport

Un profil “casse-pattes” pour cette 5e étape dans l’arrière pays niçois, puis aux alentours de Marseille. Au lendemain d’un effort violent à l’occasion du contre la montre par équipe, les 195 coureurs (3 abandons) du tour 2013, s’attendaient à une journée dite de “transition”. De transition, mais pas de tout repos quand même puisque 228,5 kilomètres étaient au programme. Six courageux prennent la poudre d’escampette dès le départ de l’étape : il s’agit de Kévin REZA, Yukiya ARASHIRO (Europcar), Romain SICARD (Euskaltel), Alexey LUSTENKO (Astana), Anthony DELAPLACE (Sojasun), Thomas DE GENDT (Vacansoleil). Le peloton leur laisse rapidement une avance conséquente (près de 12 minutes). Cependant, le peloton revoit les fuyards à l’entrée de Marseille où le train des sprinteurs se met en place. Sur la ligne d’arrivée, c’est « le missile » de l’île de Man : Mark CAVENDISH (OPQS) qui s’impose avec une longueur d’avance sur Evald BOASSON HAGEN et Peter SAGAN.
Au général, pas de changements Simon GERRANS garde son maillot jaune.

Arthur Vichot & Thibaut Pinot (FDJ.fr) sur la 5e étape du Tour de France/ PHOTO © Pressesports

LES FRANC-COMTOIS ATTENDENT LES PYRÉNÉES
Une journée calme pour les Franc-comtois, où l’on a vu Arthur VICHOT faire le boulot pour son leader Thibaut PINOT à l’approche de l’arrivée et lors d’une descente compliquée. Au final, une bonne journée de passé pour le grimpeur haut-saônois qui attend avec impatience les Pyrénées pour s’exprimer. En revanche, Arthur VICHOT a été quelque peu gêné par la chute provoquée par son coéquipier Nacer BOUHANNI dans les 500 derniers mètres. Mais le jeune champion de France s’en sort sans égratignures. Les deux coureurs de la Fdj.fr termine dans le peloton à Marseille.

Alexis VUILLERMOZ (Sojasun) est resté au chaud pour cette longue journée. Il attend des étapes plus vallonnées pour montrer ses qualités de grimpeur.
Auryan Guyon (pour le Blog Cycliste de France 3)

DEMAIN : Jeudi 4 JUILLET
AIX EN PROVENCE-MONTPELLIER (6e étape) 176 km

02 Juil

INFO/ Premier tour de table pour le retour d’une piste cycliste à Besançon

Ce mardi 2 juillet 2013. L’ensemble des collectivités concernées par le projet du retour d’une piste d’entrainement à Besançon, se sont mises à table dans les locaux de l’Amicale Cycliste Bisontine. Au menu : une réflexion autour du type d’infrastructure définitive à financer dans la zone Témis où le maire et ses services envisagent depuis le début de l’année cette réalisation (Voir l’article du Blog du 4 mai 2013). Cet après-midi, les représentants de la région de Franche-Comté, du département du Doubs, de l’agglomération Bisontine et de la capitale Comtoise ont conclu positivement à l’idée de voir aboutir le projet dans les délais envisagées (2014), et après avoir tranché pour un investissement revu légèrement à la hausse. Une piste de 200 m au lieu des 160 initialement prévus, et en partie « couverte ». Une nécessité retenue pour le caractère du climat Franc-Comtois. (Soleil toute l’année et températures estivales le reste du temps !…)

Les Franc-Comtois au Trophée Sardin à Dijon (26 juin 2013)/ PHOTO © Raymond Ast

UNE PISTE DE 200M CONSEILLÉE PAR LE CHAMPION DU MONDE…
Pour éclairer le dialogue entre les partenaires locaux, l’état, le comité régional de cyclisme et le club Bisontin qui héritera de la gestion du nouvel équipement, le champion du monde Morgan KNEISKY fut également invité à énumérer ses prescriptions. Une appréciation précieuse du projet qui a conduit à cette réflexion sur un allongement nécessaire de la piste pour accueillir le public « de loisirs ». Le maitre mot de  la réunion. Car si tous les décideurs réunis sont finalement tombés d’accord pour retrouver une installation exclusivement dédiée au vélo sur les terres de l’ancien vélodrome Léo Lagrange ; tous ont aussi affirmés leur souhait de rendre la piste accessible au plus grand nombre. Un bel outil de formation dont Frédéric Grappe, l’un des plus grands techniciens du sport cycliste européen, rappelait aujourd’hui même sur Twitter « l’importance capitale pour espérer voir briller un jour des champions au plus haut niveau ». Une réaction au chronomètre époustouflant de l’équipe australienne Orica-Greenedge sur le Tour de France ce mardi 2 juillet, lors de la 4e étape disputée à Nice.
Une équipe victorieuse du premier contre la montre de la 100e grande boucle, dont il est intéressant de noter que tous les coureurs ont été formés… « sur la piste » !
JL Gantner