12 Mar

2e Workshop Oenotourisme à Bordeaux : un potentiel énorme de touristes à aller chercher

C’est aujourd’hui la 2e édition du Workshop Oenotourisme organisé par NeedWine. 122 exposants, 5 fois plus que l’an dernier, avec près de 1000 professionnels et tour-opérateurs au Hangar 14 pour peaufiner une offre oenotouristique en plein boom en France. On dénombre déjà 10 millions d’oenotouristes, et ce n’est que le début !

Près d’un millier d’opérateurs sont présents à ce 2e workshop oenotourisme de Bordeaux, organisé par NeedWine. Parmi eux, Winepaths une plateforme bordelaise qui offre des séjours dans 13 pays du monde et 90 destinations, notamment dans de grands châteaux : « le château de Pommard en Bougogne est déjà un de nos partenaires privilégiés, » commente Madeleine Marchand de Winepaths.

En face d’eux des domaines viticoles de toute la France, notamment d’Alsace, avec un Philippe Frick, des Vignobles Arthur Metz, fier d’avoir dans sa région la 1ère route du vin en 1953. « En Alsace, on est une terre d’accueil et on sait accueillir tous les étrangers de tous les pays du monde, on parle plusieurs langues, je ne connais pas de gens qui soient déçus d’une visite en Alsace, » me confie Philippe Frick.

Toute la journée, ce sont des rencontres et des conférences sur l’utilité des réseaux sociaux et les clés du développement de la filière oenotourisme.

Il y a une vrai engouement sur l’oenotourisme depuis quelques années…On a 10 millions d’oenotouristes chaque année, aussi les châteaux ont de plus en plus envie de capter ces visiteur, » Benjamin Moreau de NeedWine.

Parmi les tour-opérateurs, on rencontre un Landais installé depuis 10 ans en Bulgarie. Les Pays de l’Est ont vu ces dernières années leur pouvoir d’achat augmenter et ce sont des clients potentiels, susceptibles de voyager. « Nous sommes venus ici à Bordeaux pour découvrir les prestataires, la culture et voir ce que nous allons pouvoir proposer par la suite à cette clientèle locale », commente Guy Labeyrie de Vitis Tour.

Le vin, c’est un produit certes, mais il contient l’identité territoriale. Et le fait que la france ait 2/3 de son pays couvert par des territoires viti-vinicoles, c’est une opportunité extaordinaire pour que cette filière oenotouristique se développe, » Hervé Novelli président du Conseil Supérieur de l’Oenotourisme.

Guy Labeyrie de Vitis Tour avec le château Vauban de Blaye © JPS

Le potentiel est énorme, quand on sait que le nombre de visiteurs étrangers avoisine aujourd’hui les 90 millions de visiteurs en France.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine, Boris Chague : 

09 Mar

Rendez-vous ce week-end à la Fête de l’Orange chez Lillet à Podensac

C’est samedi et dimanche la Fête de l’Orange à Podensac en Gironde. La célèbre marque Lillet ouvre ses portes et fait visiter cette maison historique, berceau de l’unique et authentique apéritif bordelais, très apprécié non seulement dans la région, en France et dans le monde.

L’équipe de la maison Lillet sur le pont tout le week-end, ici en 2016 © Jean-Pierre Stahl

J’ai eu la chance de rencontrer Pierre Lillet, le gardien du temple, et l’un des 4 frères qui manageait la maison Lillet pendant des décennies.

Pierre Lillet, 98 ans, rencontré en janvier 2016, quelques mois avant son décès. Il était responsable de la fabrication du Lillet pendant plus de 50 ans © Jean-Pierre Stahl

Il était le dépositaire de la fameuse recette du Lillet, cet apéritif réalisé a partir de vin de Sauternes et de Quinquina. Recette aujourd’hui transmise au maître de chai Jean-Bernard Blancheton.

Jean-Bernard Blancheton, le maître de chai à qui Pierre Lillet a transmis la recette © JPS

Cette histoire à découvrir ce week-end est intimement liée à la petite commune de Podensac où, en 1872, Raymond et Paul Lillet, négociants en vins fins, liqueurs et spiritueux, ont l’idée de créer le Lillet, cet assemblage de vins et de macérations de fruits.

Jean-Bernard Blancheton et Pierre Lillet connaissaient tous deux le secret de fabrication © Jean-Pierre Stahl

Chaque année, depuis le début des années 2000, Podensac, au cœur des Graves, et surtout la maison Lillet proposent cette Fête de l’Orange. Une fête dont l’idée revient à Bruno Borie et qui a été prolongée par Ricard qui est aujourd’hui propriétaire de Lillet. Ricard qui a réussi à faire de Lillet, une marque internationale et dont plus de 5 millions de bouteilles se vendant désormais à l’année.La fête se tient précisément dans les locaux de la Maison Lillet, au centre de la commune

Comme chaque année, un pays est invité d’honneur de la Fête de l’Orange, pour la thématique des animations: en 2019, la Chine est à l’honneur, les 9 et 10 mars. En plus des animations pendant les deux jours, se tiendra un marché où seront présentés une dizaine de variétés d’oranges, des jus pressés, des dégustations et ventes de spécialités salées et sucrées à l’orange, visite des chais de Lillet, sandwichs foie gras…et bien sûr une vente de Lillet et ses différentes cuvées.

Une foule imposante dès 11 h ce dimanche matin © JPS

L’équipe de la maison Lillet sur le pont tout le week-end© Jean-Pierre Stahl

La Fête de l’Orange, c’est ce samedi 9 mars et dimanche 10 mars chez Lillet à Podensac en Gironde.

06 Déc

Jacques Faurens, élu 1er président du Réseau Great Wine Capitals

Il était temps. Le Réseau Great Wine Capitals a quasiment 20 ans mais n’avait pas de président jusqu’ici. C’est désormais chose faite. Jacques Faurens, figure connue de la CCI de Bordeaux Gironde et chef d’entreprise, va remplir cette mission. Côté châteaux lui souhaite bonne chance.  

 Jacques Faurens à droite lors de la crémonie des Best Of Wine Tourism en octobre à Bordeaux © JPS

Great Wine Capitals ce sont les 10 métropoles connues de la vieille Europe ou du Nouveau Monde implantées au cœur d’une région viticole, elle-même renommée. Ce réseau s’est fait connaître depuis sa création en 1999 par la CCI Bordeaux Gironde grâce à l’œnotourisme qui s’est fortement développé depuis près de 20 ans, créant par ailleurs un concours Best Of Wine Tourism que toutes les propriétés de disputent.. 
Jacques Faurens, un Bordelais élu président 

Le Bordelais Jacques Faurens a donc été élu président, pour deux ans,à Adélaïde en Australie, lors de la dernière conférence internationale annuelle du réseau Great Wine Capitals. Ce réseau compte 10 villes membres: Adélaïde, Bilbao/Rioja, Bordeaux, Lausanne, Mayence/Rheinhessen, Mendoza, Porto, San Francisco/Napa Valley, Valparaiso/Casablanca Valley et Vérone. Jaucques Faurens s’est illustré déjà au sein de la CCI de BOrdeaux et a été une cheville ouvrière des écoles Worldsom et IPC Vins. Il va pouvoir préparer le 20e anniversaire du Réseau Great Wine Capitals qui sera célébré à Bordeaux du 3 au 7 novembre 2019 et qui devrait marquer une nouvelle étape vers un oenotourisme encore plus fort à l’horizon 2025.

19 Nov

Le château Smith Haut-Lafitte remporte un International Best Of Wine Tourism en Australie

Le Château Smith Haut Lafitte a de remporté le prestigieux « International Best Of Wine Tourism Award 2019 », le 8 novembre dernier, à Adélaïde. Celui-ci consacre la qualité et l’intérêt du site bordelais pour les amateurs d’œnotourisme.

La Forêt des Cinq Sens au château Smith Haut Lafitte © Daniel Cathiard

SHL avait déjà reçu, il y a 3 semaines à Bordeaux, un Best Of d’Or dans la catégorie « Art et Culture ». Eh bien, le Château Smith Haut Lafitte vient d’être sacré International Best Of Wine Tourism 2019 à Adélaïde.

Ce prix vient saluer les efforts et l’originalité de Smith Haut Lafitte, avec notamment « La Forêt des 5 Sens » : un parcours de Land Art au cœur de 10 hectares de parcs alentour, au fil d’œuvres monumentales et d’expériences sensorielles, entre arbres, fleurs, ruisseaux et vignes. Une symbiose parfaite avec les valeurs du château : respect de l’environnement et de la biodiversité. L’art et la culture   famille Cathiard a toujouer eu un penchant pour  l’art et la culture:  son atelier « Rencontre Art & Vigne » propose en effet une visite poétique qui met à nu les œuvres majeures du château, au plus près de la plante et ponctuée d’anecdotes insolites.

393 candidats étaient en lice sur le plan mondial. Seulement 10 ont reçu le fameux trophée International, remis lors de l’assemblée générale du Réseau des Great Wine Capitals*. Pour la 1ère fois depuis la création du concours, le jury a souhaité décerner cette année un « Special Achievement  » Best Of Wine Tourism Award à la Cité du Vin de Bordeaux, pour son rayonnement international et l’envergure de son offre culturelle.

Le concours Best Of Wine Tourism 2019 se poursuit avec le Prix du Public: pour voter, rien de plus simple sur greatwinecapitals.com jusqu’au 22 novembre pour l’un des 62 Best Of d’Or décernés dans le monde en 2019, dont 7 en Bordelais.

10 Nov

Nouvelle tendance : ces vignerons qui débarquent à Bordeaux et ouvrent leur bar à vin

C’est « un château en ville » qui a ouvert le bal il y a un an rue Saint-James. Aujourd’hui, Tutiac ouvre un tout nouveau Bar à Vin également central à Bordeaux : le Tutiac Direct Wine Bar. Comment ces vignerons décident de faire bouger les lignes et se diversifient. Côté châteaux vous dévoile leur démarche.

Le chef Frédéric Coiffé, Laurent Querion, Arnaud Courjaud vice-présidents de Tutiac, et Damien Malejacq responsable marketing © JPS

Attention, c’est une machine de guerre qui a décidé de frapper fort en ouvrant ce jour le Tutiac Direct Wine Bar, le premier bar à vin de coopérateurs en France. En circuit court, en direct !

L’ouverture était annoncée depuis plusieurs mois sur la vitrine cours Alsace-Lorraine © JPS

Tutiac, c’était jusqu’à récemment cette coopérative aux 450 adhérents, 4000 hectares de vignes, qui produit 220000 hectolitres, soit 30 millions de bouteilles à l’année.

Le lieu est vraiment proche de l’un des emblèmes de Bordeaux © JPS

Mais Tutiac s’est rapproché des caves d’ Unimédoc, de Lugon et de Sauternes, ce qui lui donne encore plus de puissance: « aujourd’hui, on produit 320000 hectolitres, l’équivalent de 40 millions de bouteilles… »

Au centre Eric Hénaux, le directeur de Tutiac, entouré de l’équipe du Wine Bar © JPS

Avant on produisait du vin de Blaye en vrac, puis du Blaye en bouteilles, et désormais on produit du vin dans 15 appellations de Bordeaux, on veut être une marque qui soit crédible sur la place de Bordeaux« , Eric Hénaux, directeur de Tutiac.

Bar à vin et caviste en même temps © JPS

« Tutiac compte désormais 650 viticulteurs sur 6000 hectares, on impacte la vie de 1500 familles ».

Cela faisait un moment que cette idée originale d’ouvrir un bar à vin central à Bordeaux leur trottait dans la tête.Tout s’est fait rapidement depuis février et en quelques mois, un superbe bar à vin traversant entre le Cours Alsace Lorraine et la place qui donne sur la Porte Cailhau, a vu le jour, un investissement de 500000 €.

« On a fait appel à l’agence Versions qui a réalisé les magasins pour Comtesse du Barry, on essaie à chaque fois de s’appuyer sur des gens dont c’est le métier ».

Après avoir réalisé son marathon de soirées inaugurales avec les salariés (mardi la 1ère à laquelle Côté Châteaux participait en primeur), les clients, les journalistes, les étudiants de Kedge, c’est aujourd’hui le grand jour, l’ouverture au grand public.

C’est le 1er bar à vin de coopérateurs en France. Un projet un peu fou. On veut toujours être en avance sur les tendances, avec un rapport qualité-prix juste. C’est du circuit court en plein coeur de Bordeaux. » Damien Malejacq responsable marketing.

Cela va être un bar à vin de producteurs, ce sont des vignerons qui sont derrière ce projet là. Tutiac affiche quelque 50 références, auxquelles s’ajoutent une quarantaine d’autres caves coopératives d’autres régions viticoles comme Vinovalie, Alliance Loire, Nicolas Feuillate, ou Wolfberger (2 à 3 référence par coopérative) : « ce sont les vins de coop…ains » me précise Eric Hénaux.

Le chef Frédéric Coiffé participe à cette nouvelle aventure de Tutiac © JPS

Derrière le zinc, il y a aussi un chef Frédéric Coiffé, avec pour objectif de « changer de la restauration traditionnelle, même si à midi il y aura un menu du marché à 16€, on ne va travailler qu’avec desd poroducteurs du Sud-Ouest comme les produits de Louis Ospital, d’autres aussi de la charcuterie Sylvain Andrieux, etc… mais c’est ici le vigneron la star. Il va y avoir des vignerons partout, avec des portaits accrochés au mur et avec un écran plat qui va projeter le travail de ces vignerons coopérateurs. » Des vignerons, qui tous affichent au minimum un label de développement durable HVE2 ou HVE3. « On veut montrer avec les vignerons de Tutiac que ce projet est possible et servir de modèle aux autres vignobles français », poursuit Damien Malejacq.

Cette démarche est assez innovante, même si depuis plus de 10 ans, ils ont compris qu’il fallait aller chercher le goût du consommateur, là ils vont chercher l’amateur de vin, qui ne fait pas toujours la démarche de se rendre dans les propriétés ou à la cave coopérative.

Le but, il est là, c’est de partager avec le consommateur, comment ça se passe à la vigne, comment on fait du vin, c’est vraiment de l’échange à 100%

Estelle Roumage, la première à avoir eu l’idée de rapprocher son château de Bordeaux © JPS

La pionnière a tout de même été Estelle Roumage, 5e génération de vignerons dans l’Entre-Deux-Mers. Avec son château Lestrille, elle a décidé de s’implanter juste à côté de la Grosse Cloche, rue Saint-James, en créant « un château en ville », un nom original où tout est dit.

Dans son chai à barriques, la vigneronne Estelle Roumage au château Lestrille à Saint-Germain-du-Puch © JPS

Estelle Roumage avait pourtant de quoi s’occuper avec ses 45 hectares de vignes à Saint-Germain-du-Puch où elle produit la moitié en blanc et rosé et l’autre moitié de vin en rouge (en cuve, en barriques et avec une cuvée supérieure le Secret de Lestrille, 100% merlot élevé en barriques de chêne, en bois neuf).

Une ambiance de chai avec ces tonneaux comme table, avec Joël Bureau, Diane et Jacqueline © JPS

Estelle Roumage a repris cette propriété familiale créée par son arrière-grand-père en 1901, au moment où celle-ci fêtait son centenaire en 2001. Depuis elle a su la faire avancer, améliorer encore la qualité de ses vins et se remettre totalement en question : « on a au château une boutique qui fonctionne bien, mais parfois les bordelais ne viennent pas jusqu’à nous alors on est venu à eux ».Et depuis le 1er décembre 2017, elle a su aménager un petit nid douillet réalisé par un brillant architecte de Libourne, Alain Arnaud, où elle propose, pour agrémenter ses vins, des planches de légumes et fruits frais, de charcuteries et fromages, mais aussi des assiettes d’huîtres,… servies par Mathieu Bureau et Jan Braun. Un château en ville qui a réussi à trouver ses marques et qui est ouvert du mercredi au dimanche midi, avec ses formules qui plaisent.

On a du mal à attirer les bordelais, et on s’est dit puisque eux ne se déplacent pas vers nous, à nous de nous déplacer vers eux…Ce n’est pas un bar à vin classique, c’est vraiment le château qui s’est déplacé en ville. C’est un plus que l’on apporte, le côté local et en direct. » Estelle Roumage, château Lestrille.

a

Alain Arnaud, Guillaume Puyo et Marie-Pierre Cosquier

Mes grand-parents étaient viticulteurs, et je retrouve ici l’ambiance, cela a un côté magique », Alain Arnaud.

L’originalité, c’est non seulement de trouver tous les produits du château Lestrille, de pouvoir les déguster à moindre coût en mangeant (avec une licence 2), de voir accroché au mur toute l’histoire de la famille Roumage dans la vigne depuis Eugène l’ancêtre.

 

Estelle Roumage et sa team Mathieu Bureau et Jan Braun de « un château en ville » © JPS

Et puis comme dit Estelle, cela permet de mieux passer certains moments délicats dans le vigne, car avec toutes ces intempéries, en 5 ans elle a perdu quasiment une récolte et demi. Pareil, pour Tutiac qui a perdu 30% avec la grêle du 26 mai dernier, « on a perdu 60000 hectolitres », selon Eric Hénaux.

Une nouvelle tendance et de belles initiatives saluées par Côté Châteaux, le blog du vin, qui prends le pouls de l’actu viticole.

Et pour être complet, le tout premier à avoir lancé l’idée, c’était François des Ligneris, du château Soutard qui avait ouvert l’Envers du Décor à Saint-Emilion, repris depuis par la famille Perse et Ronan Kervarrec.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Xavier Granger, suivi de la chronique de Frédéric Lot :

24 Oct

16e « Best Of Wine Tourism » : encore une belle récolte de trophées !

Hier soir le Palais de la Bourse s’est enflammé pour remettre les trophées des Best Of d’Or dans 7 catégories plus un bonus « coup de coeur ». Les Best Of Wine Tourism récompensent chaque année les efforts effectués par les châteaux dans le domaine de l’oenotourisme. La barre est très haute désormais.

Bertrand et Emmanuelle Amart du château Vénus, avec Kévin Gaillard © Jean-Pierre Stahl

Il y a 16 ans, en matière d’oenotourisme, Bordeaux était à la traîne. 16 ans plus tard, on ne sait plus où donner de la tête. « Certains ont été les précurseurs, ils nous ont mis sur la voie… Il y a une vingtaine d’année, au retour d’un voyage en Australie où on avait été formidablement accueillis, je m’étais dit : il ne suffit pas de produire, il faut aussi savoir accueillir ! », expliquait hier soir Bernard Artigue, président de la Chambre d’Agriculture de Gironde. Depuis de l’eau a coulé (sous le Pont de Pierre),1351 dossiers ont été présentés à Bordeaux pour 348 ont reçu un Best Of dont 102 d’Or. 

Une belle découverte et une belle rencontre château Vénus © JPS

Cette année, ce sont 22 sites qui ont été sélectionnés « à visiter absolument en 2019…ou avant », ils viennent d’être récompensés pour la qualité de leurs prestation et l’accueil réservé aux amateurs d’oenotourisme.« Les Best Of Wine sont importants tout au long de l’année. La notoriété est apportée par le prix, elle est normale et cette année on a jouté Lausanne, cela a vraiment un rayonnement international »,  selon Jean-Marie Marco directeur de Gironde Tourisme.

Cette moisson des Best Of Wine Tourism a été hier soir d’une grande qualité, comme les autres années me diriez-vous, oui un peu comme ça (et comme les millésimes toujours réussis à Bordeaux !), mais avec la particularité qu’ils étaient de haut vol. Au sens premier comme au figuré ! On avait connu la dégustation en l’air dans un vieux cèdre au château Rayne-Vigneau, voici Venus Air, le château à Illats qui a inventé le tour au dessus des vignes avec décollage et attérissage depuis les vignes…

Nous avons 3 pilotes, 3 avions, nous sommes des passionnés de vin et d’aviation. » Bertrand Gaillard, château Vénus Best Of d’Or (découverte et innovation)

C’est qu’il ne manque pas d’idées, avec ses 3 ULM Bertrand en un rien de temps propose un survol des vignobles de Sauternes, des Graves et de Pessac-Léognan, sans besoin de passer tous ces contrôles et d’arriver en avance 1 à 2 heures avant décollage : vous décollez au milieu d’un champs ? « Non, au milieu de la vigne, on a élargi les allées de vignes pour cela… » Bertrand et Emmanuelle Amart ont créé leur exploitation en 2005 : « on a racheté à d’autres vignerons, on a cherché à faire un château original qui met en valeur les vins et on a créé château Vénus, dont le nom évoque la déesse de la beauté, mais aussi le symbole de la féminité et de l’élégance. »

Château Guiraud récompensé pour sa Chapelle de Guiraud, nouveau restaurant à Sauternes dans un 1er cru classé, prix remis par 3 chefs cuisiniers © JPS

Parmi les autres Best Of d’Or, de très grands châteaux, crus classés, déjà récompensés par le passé, comme Smith Haut Lafitte dans la catégorie Art et Culture, la Tour Carnet pour l’Hébergement à la Propriété, château Guiraud pour la Restauration à la Propriété, mais aussi Prieuré-Lichine pour les services oenotouristiques, les Carmes Haut-Brion pour son chai très original signé Philippe Starck dans Architecture et Paysages, enfin Climens pour la valorisation des pratiques environnementales :

Bérénice Lurton, la magie du botrytis et un savoir-faire en biodynamie à Barsac © JPS

Cela fait plaisir, il y a un vrai travail d’une équipe avec une vrai passion,  il y a un esprit, une envie de partager ce que l’on fait« , Bérénice Lurton, château Climens (Best Of d’Or valorisation des pratiques environnementales).

« Mon assistante l’a appris chez elle, elle en pleurait « (de joie). Cela fait juste 26 ans que Bérénice Lurton est à la tête de Climens, 1er cru classé de Barsac, aujourd’hui comme j’a pu l’écrire ou me plaît encore à le dire, Bérénice peut être sacré la reine du botrytis, tant elle excelle à Climens pour réaliser ces liquoreux très fins, sans cette sucrosité écrasante, le tout en biodynamie certifiée depuis 2014. « On a vraiment une spécificité à Climens, on n’est pas dans quelque chose d’extraordinaire, de tape à l’oeil, c’est l’élégance au naturel et la profondeur de l’expérience qui nous intéresse. Il n’y a rien de superficiel, ni d’artificiel, et c’est vraiment sympa de recevoir ce prix. »

L’ambassadrice des Greats Wine Capitals, Florence Forzy-Raffard s’est dite « très heureuse de retrouver tous ces châteaux et « au nom d’Alain Juppé de les féliciter pour leur contribution au monde du vin ».

Lausanne rentre dans le club des Great Wine Capitals et de ses Best Of Wine Tourism © JPS

Et d’ajouter : « au sein du réseau, dans 10 villes on a reçu 384 candidatures pour ce prix international. Ce soir ce sont les trophées locaux, mais le 8 novembre ce sera les trophées internationaux à Adélaïde ».

Autre domaine primé qui a reçu un Coup de Coeur : le Domaine du Grand Mayne, fondé en 1985 sur les hauteurs des Côtes de Duras en Lot-et-Garonne. Une propriété originale car le domaine appartient à une communauté de plus de 600 clients devenus actionnaires et ambassadeurs du domaine, des passionnés qui vendangent eux-mêmes et inventent leurs étiquettes, un peu comme château Réaut à Bordeaux. La critique que l’on pourrait faire à ces récompenses, c’est peut-être de ne pas trop mettre en avant les petits ou moyennes propriétés (hormis Vénus et Grand Mayne), mais il est vrai que les investissements importants par ailleurs et sont remarquables, ils participent au rayonnement de Bordeaux et des vignobles du Sud-Ouest.

Les 3 chefs associés à la soirée Frédéric Lafon de L’Oiseau Bleu, Frédéric Schueller de Truck de Chef et Nicolas Frion de Porte Quinze © JPS

Parmi les partenaires des Best Of présents hier soir, Vinexpo, autre émanation de la CCI, créé en 1981, qui s’apprête à ouvrir son prochain salon nouvelle formule du 13 au 16 mai prochains à Bordeaux : « tous les acteurs économiques ont travaillé ensemble pour faire le succès de ce Vinexpo 2019 avec notamment Congrès et Expositions de Bordeaux pour un accueil plus proche des visiteurs, avec une gratuité des transports et un nouveau hall 2 dans lequel il y aura le symposium sur le réchauffement climatique, » expliquait Anne Cusson directrice de la communication de Vinexpo.

La « dream team » organisatrice de la soirée : Nada Mansour, Loïc Rojouan, Muriel Giralt, Lydie Bordes et Catherine Leparmentier © JPS

Autre partenaire, Terre de Vins, avec Rodolphe Wartel son directeur qui a annoncé la création en mars prochain des « Trophées Français de l’Oenotourisme » avec « cette envie de permettre à toutes ces propriétés de se challenger, de voir ce qui se passe ailleurs qu’à Bordeaux, en Provence, en Bourgogne ou en Alsace. Ce n’est pas une concurrence avec les Best Of d’Or qui d’ailleurs participeront. Nous avons déjà 200 inscrits pour ces Trophées à Paris en mars prochain. »

Va y a voir du sport comme on dit, en attendant si vous ne savez pas quoi faire, profitez de ces quelques beaux jours ou week-ends d’automne pour découvrir ces propriétés primées et sélectionnées pour être les fiers ambassadeurs du « bien recevoir » à la française dans les vignobles du Bordelais et du Sud-Ouest.

Et voici la liste des châteaux par catégories :

ARCHITECTURE ET PAYSAGES 
Château Les Carmes Haut-Brion (OR) 
Château Roquefort 
Château Lafon-Rochet 

ART ET CULTURE 
Château Smith Haut Lafitte (OR) 
Château Larrivet Haut-Brion 
Maison des Vins de Cadillac 

DECOUVERTE ET INNOVATION 
Château Vénus (OR) 
Château Monconseil-Gazin 
Château du Payre 
Château Marquis de Terme 

HEBERGEMENT A LA PROPRIETE 
Château La Tour Carnet (OR) 
Domaine de Chelivette 
RESTAURATION A LA PROPRIETE 
Château Guiraud (OR) 
Château Carbonneau 
Château de Candale 

La photo de famille des Best Of Wine 2019 © Jean-Pierre Stahl

VALORISATION PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES 
Château Climens (OR) 
Château Vilatte 
Château de Chantegrive 

SERVICES OENOTOURISTIQUES 
Château Prieuré-Lichine (OR) 
Château Pape Clément 
Blast Bordeaux 

COUP DE CŒUR : Domaine du Grand Mayne

22 Oct

Focus sur Fronsac, l’un des grands terroirs de Bordeaux

Fronsac fait partie de ces 65 appellations de Bordeaux qui a un terroir assez remarquable. Fronsac et sa soeur-jumelle Canon-Fronsac organisent leurs portes-ouvertes ce week-end des 27 et 28 octobre. 28 châteaux seront sur le pont.

Le château de la Rivière domine la vallée qui plonge vers la Dordogne © JPS

Au château de la Rivière, l’un des emblèmes de l’appellation avec ses 65 hectares de vignes. Les derniers coups de sécateurs y sont donnés en cette mi-octobre dans ces parcelles de malbecs et vieux merlots sur le coteau au pied du château. La troupe de 50 vendangeurs (dont 20 élèves en BTS commerce vins et spiritueux du lycée de Montagne) ramassent les dernières grappes sur un terroir assez magique, qui a plutôt bien résisté  au stress-hydrique de cet été.

Xavier Buffo, avec de très vieux pieds de merlots de 90 ans au château de la Rivière © JPS

Je pense que ça fait partie des grands terroirs de Bordeaux, ça c’est sur, on est vraiment sur des argilo-calcaires, » Xavier Buffo directeur du château La Rivière

Et de compléter, « ici on est dans la côte avec beaucoup plus d’argile et on a une partie du vignoble qui est sur le plateau calcaire avec une capacité à retenir l’eau et à obtenir une qualité de tanins exceptionnelles ».

A Saillans, le château Barbey détenu par la famille Trocard © JPS

Un peu plus loin à Saillans, Benoît-Manuel Trocard, issu d’une des plus vieilles famille de vignerons de Bordeaux, vient de terminer les vendanges de ses 3 hectares au château Barbey. Il effectue depuis plusieurs jours ses remontages, goûte à la cuve et donne ses premières impressions sur ce millésime :

 

Benoît-Manuel Trocard © JPS

« Sur ce millésime 2018, on est sur un caractère très élégant, on est déjà sur une fermentation qui a une dizaine de jours et sur des vins qui sont presque prêts à boire », explique Benoît-Manuel Trocard du château Barbey.

 On est sur une concentration qui est hors norme, des indices très intéressants et sur un vin très aromatique », Benoît-Manuel Trocard du château Barbey.

Le chai à barriques du château la Daupine, 80 % est aujourd’hui vendu à l’export © JPS

Ces vins de Fronsac étaient déjà servis à Versailles. Jean de Richon, avocat à la cour du roi Louis XV, fit construire le château la Dauphine en 1747 et déguster ses vins à la Cour.

La Dauphine, qui donna naissance au futur Louis XVI, et séjourna au château donna son nom à cette propriété de Fronsac.A l’époque son vin était devenu l’un des plus chers de France, bien plus que ceux de Saint-Emilion, l’appellation voisine. Depuis le château a pas mal évolué, gagné et notoriété et aussi en qualité.

Passé de 30 à 53 hectares, il s’est converti en agriculture bio, certifié depuis 2015 et est même passé en biodynamie en totalité depuis 2017.

Stéphanie Barousse, directrice générale du château la Dauphine © JPS

On a notamment progressé au niveau de l’élevage, on fait des tests sur des amphores, on essaie tous les ans de se remettre en question et d’avancer, que ce soit sur la viticulture, en biodynamie, sur l’élevage aussi... », Stéphanie Barousse, directrice générale du château la Dauphine

Dans les caves souterraines du château de la Rivière, la dégustation religieuse du millésime 2014 © JPS

Et dans ces caves, creusées dans le calcaire, reposent des milliers de bouteilles, l’âme de Fronsac et du château de la Rivière . « C’est un millésime qui est très représentatif de ce qu’on peut faire à Fronsac et à la Rivière » ajoute Xavier Buffo commentant une dégustation de son 2014, « c’est-à-dire des vins qui sont puissants, élégants où vraiment le terroir parle : on a beaucoup de minéralité, beaucoup de puissance et d’élégance. »

Mieux que la Route 66, le Cadillac Tour…à Bordeaux

En voilà une idée insolite, une Cadillac qui fait le tour des caves et bars à vins à Bordeaux, à la rencontre des amateurs de vin. Cette initiative, on la doit aux Cadillac Côtes de Bordeaux, qui jeudi 18 octobre, sont allés faire découvrir leur savoir-faire auprès des consommateurs.  

« Ah que celle là mon vieux, elle est terrible », on connaissait le goût de Johnny pour les belles bagnoles et américaines de surcroît, il n’aurait pas été déçu avec cette vieille Cadillac qui a arpenté les rues de Bordeaux jeudi soir.

La formule à Paris a connu un réel succès, elle a été mise en oeuvre également à Bordeaux © Cadillac Cotes de Bordeaux

DU PRODUCTEUR AU CONSOMMATEUR

Si le consommateur ne vient pas à toi, le vigneron lui n’hésite pas, il enfourche sa bécane, monte dans sa Cadillac et se rend à la grande ville. Ainsi, les vignerons sont sortis de leur chai pour aller à la rencontre des amateurs de vin dans les caves et bars à vins de la capitale bordelaise. L’ambiance était du coup fort sympathique et conviviale entre concerts, ardoises de produits du terroir et dégustations de vin.

1500 VERRES DEGUSTES

Le concept du Cadillac Tour. semble avoir trouvé son public. Initiée à Paris en avril 2018, la formule a montré son efficacité et l’engouement des amateurs de vin de voir les vignerons venir à leur rencontre. Environ 1500 verres de vins ont ainsi été dégustés dans les établissements partenaires.

Les clients des caves et bars à vins ont ainsi l’opportunité d’échanger avec les vignerons autour d’une dégustation offerte et dans une ambiance conviviale. C’est l’opportunité pour eux de découvrir le terroir de l’appellation, ainsi que l’homme ou la femme qui se cache derrière chaque bouteille »,  Damien Chombart, des Cadillac Côtes de Bordeaux.

UNE SOIREE MISE EN SCENE SUR LES RESEAUX SOCIAUX

Toute la soirée, Vicky Wine, les itinéraires de Charlotte (bloggeuses)  et Benjamin Bardel (journaliste NRJ) ont animé la soirée en direct, avec la fameuse Cadillac qui a sillonné les rues de Bordeaux. Le public était ravi de faire avec eux des selfies.

« La présence d’un vigneron ou d’une vigneronne dans les caves et bars à vins est un « petit plus » très apprécié par les amateurs de vins. Cela permet de faire découvrir l’AOC dans une ambiance intimiste et familiale » selon  Jean-Rémi Larrat, vigneron en Cadillac Côtes de Bordeaux.

20 Oct

Portes ouvertes ce week-end dans les Graves : venez découvrir « l’origine des Bordeaux »

Ce samedi 20 et dimanche 21 octobre, les Graves vous ouvrent grandement leurs portes. Profitez de ce week-end ensoleillé pour sillonner ce magnifique terroir qui produit des vins depuis 2000 ans et visitez les 69 châteaux ouverts au public.

Voici une nouvelle idée de sortie qui à coup sûr va vous plaire, car ce week-end s’annonce « festif et convivial ».

Les Graves, ce sont 3500 hectares de vignes, qui s’étendent de Langon à Bordeaux. C’est sans doute l’un des très grands terroirs de Bordeaux, ce grâce à son histoire géologique longue et complexe.
Venez découvrir cette appellation, dont les origines de la production de vin remontent à 2000 ans, et ses 69 châteaux participants aux Portes Ouvertes, ces 20 et 21 octobre.  

Parmi les propriétés qui vous accueillent le château de Portets avec à droite sa propriétaire Marie-Hélène Yung-Théron © JPS

Au cours de ce week-end, les visiteurs vont pouvoir visiter les cuviers, chais à barriques et rencontrer les techniciens et propriétaires de ces châteaux de Graves. Ils pourront échanger autour de leur savoir-faire et de leur passion autour de leur production de rouges, blancs ou liquoreux. Ils pourront aussi participer aux ateliers de dégustation organisés en partenariat avec l’Ecole du vin de Bordeaux, afin de mieux comprendre la richesse et la diversité des vins de Graves.

Alors n’hésitez pas, il y a tant à découvrir… en terre de Graves.

16 Oct

Destination Vignobles : le salon de l’oenotourisme « bancable » pour les régions viticoles françaises…

Bordeaux accueille aujourd’hui et demain la 8e édition de « Destination Vignobles » organisé par Atout france, en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine et le Comité Régional du Tourisme. 160 tour-opérateurs internationaux et 150 exposants français sur le pont pour surfer sur cette filière en plein essor qui touche 10 millions de touristes en France.

L’offre oenotouristique en France est riche voire pléthorique, elle est à la hauteur des attentes des touristes français mais surtout étrangers de plus en plus nombreux à choisir la France comme destination. Car notre beau pays possède les plus belles régions viticoles au monde, allez un peu de chauvinisme pour une fois, et elle offre aussi les meilleures adresses et prestations en terme de restauration et d’hôtellerie.

Le poids économique est très important puisque sur nops 140000 hectares, on reçoit en Nouvelle-Aquitaine 30% des oenotouristes de France » Michel Durrieu directeur du Comité Régional du Tourisme de Nouvelle-Aquitaine.

Bordeaux, capitale mondiale du vin, s’imposait donc pour recevoir tous ces acteurs : 160 tour-opérateurs venus de 52 pays, avec 150 sociétés françaises exposantes dont plus de 40 de Nouvelle-Aquitaine (des 4 coins, de l’Irouléguy, Jurançon, Bordelais, Bergerac, Cognac), 16 éductours dans 7 destinations viticoles françaises.

18% des oenotouristes viennent à Bordeaux chaque année, c’est la 1ère région visitée, il y a la notoriété du vignoble, du vin, de la ville et on a une offre très très importante, on peut tout faire à Bordeaux en matière d’oenotourisme », Sophie Gaillard responsable oenotourisme à Bordeaux Métropole Tourisme.

 On a presque 10 millions de touristes qui sont venus grâce à cette dimensions-là,  de nos terroirs de nos territoires et donc avec le gouvernement je souhaite porter l’oenotourisme » Jean-Baptiste Lemoine secrétaire d’Etat au tourisme.

Et de compléter « le 20 novembre, on se donnera tous rendez-vous pour des assises nationales, ce sera l’occasion de mettre en valeur les bonnes pratiques, d’échanger, les bonnes idées, il y a 70 territoires en France qui sont labellisés vignobles & découvertes et ce sera importante encore une fois de les mettre en valeur et de faire de la promotion, tout cela a des retombées économiques sur nos territoires. »

Au château de Portets, Marie-Hélène Yung-Théron est fière de me présenter les investissements importants réalisés ici depuis 2015 pour accueillir les touristes.

Elle a confié à d’Eric le Collen, le soin de réaliser un espace scénographique bluffant qui retrace l’histoire de la propriété familiale acheté en 1956 par ses grands-parents.

On y découvre ainsi l’anecdote de l’avarie du bateau de Napoléon qui a du faire escale le 31 juillet 1808  au château (de retour des guerres d’Espagne), en attendant de faire son entrée trimphale à Bordeaux.

Regardez le reportage de JP Stahl et Karim Jbali :