13 Déc

Avant-goût des fêtes de fin d’année, avec une dégustation de champagne et caviar

La Maison Louis Roederer et Prestige des Bulles proposaient ce vendredi soir une dégustation de champagnes, dont le brut nature co-signé par Louis Roederer et Philippe Starck, accompagné de quelques petits grains noirs de caviar de Neuvic.

9 decembre 2016 046

Une jolie dégustation que Côté Châteaux souhaitait vous faire partager avec la célèbre Maison de champagnes Louis Roederer.

Ce vendredi, Jérôme Ursin, directeur commercial régional, proposait chez Prestige des Bulles, le caviste spécialisé en champagnes à Pessac, une dégustation de Brut Premier (16,5/20 chez Bettane&Desseauve), de magnum en Brut Premier et le fameux Brut Nature co-signé par Philippe Starck.

La Maison Roederer représente 240 hectares cultivés de manière parcellaire, et même parfois en intra-parcellaire, dont 100 ha en biodynamie, sur les célèbres terroirs de champagne.

Champagne et caviar, à l'apéritif...

Champagne et caviar, à l’apéritif…

Le Brut Premier, c’est le grand classique de la Maison, « le champagne du Tsar » commente Jérôme Ursin, un champagne avec une « finesse de la bulle et sur l’élégance ». Le  Brut Premier unit les vins vinifiés en foudres de chênes des trois cépages champenois: c’est un vin d’assemblage avec 40% de Pinot noir, 40% de Chardonnay et 20% de Pinot Meunier. Il bénéficie de 3 années de maturation en caves et d’un repos de 6 mois minimum après dégorgement. C’est un champagne dosé à 10 grammes.

Une dégustation fort intéressante avec en parrallèle le Brut Premier en magnum qui selon l’adage est sans doute le meilleur des flacons : « en champagne, le meilleur contenant à boire à deux, c’est le magnum qui fait ressentir davantage le vin… » précise Guy Hiblot de Prestige des Bulles, comme aiment à plaisanter les Champenois.

En photo dans le fond Philippe Starck et Frédéric

En photo dans le fond du Brut Nature Philippe Starck et Frédéric Rouzaud © JPS

Autre champagne remarquable en ces prochains jours de fêtes, le Brut Nature 2009 (arrivé en octobre), à l’étiquette jaune et blanche, signée Philippe Starck. Des liens étroits ont été tissés entre cette Maison de Champagne et le designer : « cela remonte lors d’un vernissage à la fondation, Roederer est parrain d’un des élèves de Philippe Starck et lui-même est fan de champagne », c’est ainsi qu’à commencé leur association sur ce Brut Nature dont la première étiquette en 2006 était orange et blanche.

Guy Hiblot de Prestige des Bulles et Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer © JPS

Guy Hiblot de Prestige des Bulles et Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer © JPS

« Le Brut Nature présente un joli nez, beaucoup de fraîcheur, la bulle est plus fine, un joli équilibre, on peut le placer sur un apéritif, on peut le marier avec des mets un peu gras, notamment sur un jambon bellota ou avec du caviar de Neuvic… » selon Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer

Un moment où le temps semblait suspendu, réveillant les papilles, déjà apprêtées pour les fêtes de fin d’année…

Regardez la video © Roederer avec Philippe Starck, Frédéric Rouzaud et le chef de cave Jean-Baptiste Lécaillon

(L’abus l’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

06 Déc

La truffe de Gironde va trouver une bonne place sur les tables de fêtes de fin d’année

De plus en plus réputée, la tuber mélanosporum de Gironde s’arrache. De nombreux chefs passent commande de ce champignon très parfumé et qui fait la joie des gastronomes. Rencontre exceptionnelle avec Christophe Meynard producteur des Pépites Noires et de David Charrier, chef cuisinier des Belles Perdrix à Saint-Emilion.

Isabelle et Christophe Meynard et leurs 2 chiens chercheurs de truffes © Jean-Pierre Stahl

Isabelle et Christophe Meynard et leurs 2 chiens chercheurs de truffes © Jean-Pierre Stahl

Quelque part en Gironde, dans un endroit tenu secrêt, Christophe Meynard part chercher des truffes avec ses deux Jack Russels, Diams et Gucci: « ils sont un peu énervés, ils ont envie d’aller caver… »

David Charrier, le chef des Belles Perdrix, est venu pour la première fois visiter ll'un des sites de productions de la truffe de Gironde © JPS

David Charrier, le chef des Belles Perdrix, est venu pour la première fois visiter ll’un des sites de productions de la truffe de Gironde © JPS

Cette année, il a proposé à un chef cuisinier de l’accompagner : David Charrier, 34 ans, jeune chef étoilé des Belles Perdrix, au sein du château viticole Troplong Mondot à Saint-Emilion. Celui-ci est épaté par le marquage répétitif des chiens, marquage qui signifie que ces truffes sont arrivées à maturité.

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Si de plus en plus de chefs cuisiniers fonctionnent avec ces producteurs de Gironde, c’est parce que ceux-ci continuent à produire de belles quantité de mélanosporum, et ce malgré les années de sécheresse comme 2016 :

Un pannier déjà résrevé par un grand chef parisien © JPS

Un panier déjà résrevé par un grand chef parisien © JPS

On peut se retrouver, avec de belles truffes comme cela, elles n’ont pas trop souffert de la sécheresse, sans avoir trop arrosé, avec 15-20 millimètres tous les 15 ou 30 jours, ça peut suffire », Christophe Meynard.

Le secrêt de ce succès, c’est d’avoir planté du chêne vert, du charme et du noisetier sur un terrain approprié, car c’est au pied de ces arbres que vont se développer ces truffes noires. Il y a un sacré travail, notamment de griffe du sol pour aérer quelque peu la terre.

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

David Charrier se confie : « C’est le bonheur pour les cuisiniers de pouvoir venir avec un passionné, rammasser des truffes comme cela, ensuite pouvoir aller en cuisine pour les travailler… »

De retrour derrière ses fourneaux des Belles Perdrix, qui a obtenu en février dernier une étoile au Guide Michelin, David Charrier prépare l’une de ses entrées à son menu (à 85 €) :

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« Là, on va faire un ris de veau de lait doré au sautoir, avec un petit canélonni de céléri et jaune d’oeuf crémeux, jus de veau aux truffes, truffes émincées, pochées et parmesan en finition ».

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février dernier, au sein du château Trolong Mondot © JPS

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février dernier, au sein du château Troplong Mondot © JPS

La saison a débuté il y a deux semaines et va se poursuivre jusqu’en février. Mais déjà de nombreuses commandes de chefs affluent, ce panier a été réservé par le célèbre Yannick Alleno chef 3 étoiles à Paris.

TRUFFE 292Reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet

Et voilà la Magie de Noël avec le Marché des Producteurs le 18 décembre au Saint-James

C’est promis les rois mages sont annoncés…Ou plutôt les amis de Nicolas Magie, le roi de la gastronomie du Saint-James, qui réitère son marché des producteurs à Bouliac le dimanche 18 décembre. En octobre, ce sont 1500 personnes qui sont venues découvrir les bons produits sur la terrasse du Saint-James. 

Nicolas Magie et

Nicolas Magie et Vivien Durand vous attendent le 18 décembre à Bouliac © Saint-James

En ce 18 décembre, le Chef Nicolas Magie, une étoile au guide Michelin, vous convie à son nouveau Marché des Producteurs à l’occasion des fêtes de fin d’année, en compagnie du Chef invité Vivien Durand, du Prince Noir à Lormont.

LE CONCEPT

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir faire son marché comme les plus grands Chefs français ? 

Sélectionner ses produits parmi les meilleurs de chaque catégorie, échanger directement avec les producteurs, recevoir les conseils de Chefs étoilés : c’est ce que propose le Marché des Producteurs, lancé par le Chef étoilé du Relais & Châteaux Le Saint-James, Nicolas Magie. 

Un cuisinier raisonné fonctionne selon la saisonnalité, c’est pourquoi le Chef propose de renouveler cet événement quatre dimanches par an, de 9h à 13h, au gré des saisons et sous l’égide d’un Chef invité partenaire de l’événement, où des produits de terroir auront la tête d’affiche ! L’occasion de découvrir de nouveaux produits, de petits producteurs, et d’accéder à la vente directe de produits régionaux. 

LE MARCHE DES PRODUCTEURS DU SAINT-JAMES

Le Marché des Producteurs de Noël aura lieu le dimanche 18 Décembre 2016 de 9h à 13h, sur la terrasse du Saint-James.

Le Chef étoilé du restaurant Le Prince Noir à Bordeaux, Vivien Durand, est l’invité de cette troisième édition, aux côtés du Chef Nicolas Magie.

Ils réuniront ensemble 25 producteurs.

Il s’agira d’un week-end placé sous le signe de la gastronomie avec des producteurs de produits locaux (viandes, poissons, coquillages & crustacés, fruits & légumes, fromages, pains, truffes, chocolats, champagne…). Des maraîchers à l’assiette, il n’y a qu’un pas !

Pour mettre un point d’orgue à cette journée gastronomique, un menu spécial mettant à l’honneur les produits des producteurs sélectionné par le Chef Nicolas Magie, sera à la carte du Café de L’Espérance, au prix de 40 euros. L’occasion de savourer un repas de Chef à prix doux.

Avec le Marché des Producteurs : dimanche 18 décembre de 9h à 13h sur la terrasse du Saint-James à Bouliac

05 Déc

La Grande Maison invente les Grands Dîners Musicaux

Bernard Magrez aime marier tous les arts. Ceux de la grande gastronomie à la française et ceux de la grande musique classique. Ce mercredi, Nicolas Dautricourt va donner un concert à la Grande Maison, accompagné d’Olga Kirpicheva au piano, avec un splendide violon Stradivarius de 1713, le tout accompagné de grands crus classés…

Nicolas Dautricourt, avec le magnifique Stradivarius de 1713 © La Grande Maison - Bernard Magrez

Nicolas Dautricourt, avec le magnifique Stradivarius de 1713 © La Grande Maison – Bernard Magrez

Nicolas Dautricourt, l’un des violonistes français les plus brillants de sa génération, jouera le magnifique Stradivarius de 1713 généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. Il sera accompagné de la jeune et talentueuse pianiste Olga Kirpicheva.

Le concert sera suivi d’un dîner d’exception signé Pierre Gagnaire, élu « homme de l’année 2016 » dans la catégorie gastronomie, par le magazine GQ, ce dîner sera accompagné des Grands Crus classés de Bernard Magrez.

CaptureLes Grands Dîners Musicaux
Mercredi 07 décembre 2016
19h00 : Cocktail d’accueil.
19h30 : Concert de Nicolas Dautricourt, Stradivarius, et Olga Kirpicheva, Piano.

20h00 : Dîner Gastronomique signé Pierre Gagnaire.

Informations / Réservations : 05.35.38.16.16

27 Nov

La plus fabuleuse collection de menus aux Musée des Arts et du Design de Bordeaux: « la trace de l’histoire diplomatique et gastronomique »

Jean-Maurice Sacré est un passionné d’histoire. Il est libellocénophile. Il a ainsi constitué une collection unique avec 2000 menus qui ont orné les tables les plus prestigieuses au monde. Une histoire diplomatique et gastronomique, relatée à travers ces dîners, à retrouver jusqu’en février 2017 au Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

C’est une sacrée collection que l’on doit à Jean-Maurice Sacré. Il est d’autant plus intéressant de jouer sur les mots, car cette collection est réalisée avec de nombreux menus en l’honneur de têtes couronnées, de grands de ce monde et des présidents de la Ve République, qui n’en sont pas moins devenus aussi des monarques républicains…

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l'honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l’honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

« J’ai commencé ma collection, il y a quasiment 30 ans ». Tout démarre avec « un menu que j’ai trouvé dans une brocante, c’était en l’hommage du roi Alphonse XIII d’Espagne, qui datait de 1905. »

Reconstitution d'une table d'apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

Reconstitution d’une table d’apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

C’est un peu un coup de foudre. J’ai eu envie de reconstituer le puzzle des relations diplomatiques à travers les menus qui sont les témoins muets de l’histoire gastronomique », Jean-Maurice Sacré.

Le dîner de l'Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l'Escadre Russe le 19 octobre 1893 © JPS

Le dîner de l’Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l’Escadre Russe le 19 octobre 1893 : y furent servis notamment Yquem 1877, château Margaux 1877 et un Clos Vougeot 1878 © JPS

Ce parisien a réussi à rassembler durant toutes ses années de passion plus de 2000 menus : « ils ont tous une âme ». Au même titre que les lettres d’époque et des récits laissés par des anonymes ou des personnages publics, ces menus constituent une trace importante de l’Histoire. Ainsi peu après la guerre de 1871, un menu établi par la Commune de Paris, à une époque de disette, servait à un repas étonnant, du rat, du chat et du chien, à une époque où il n’y avait plus rien à manger, « on servait cela comme si on était dans un grand banquet » explique la guide du Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Jean-Maurice Sacré a aussi retrouvé de nombreux menus de la guerre de 1914-1918 : « tous ces menus de l’instantané racontent l’état d’esprit des soldats de la 1ère Guerre Mondiale. » Voici en exemple un menu, servi il y a plus d’un siècle, à Arras le 17 février 1916 : « soupe au fromage, hors d’oeuvre, oeufs brouillés, roti de porc aux choux, entrecôtes grillées, pommes sautées, salade de légumes, desserts. » Il y a juste à côté un autre menu où les Anglais fêtent « Christmas, somewhere in Artois ». Un peu de gaieté dans un monde d’horreurs.

Un dîner offert par

Un dîner offert en l’honneur de l’Empereur de Perse le 20 juin 1873 à Londres © JPS

Il y a aussi ce menu, établi bien des années plus tard avec le sauveur de la France lors de la 2e Guerre, devenu Président de la République : « j’ai récupéré le 1er menu du Général de Gaulle où il n’y avait que 10 personnes à table, j’ai eu envie de le partager, j’ai un devoir de partager cette collection. » Une collection unique de menus avec aussi les plans de tables des dîners donnés par le Général De Gaulle à l’Elysée, le 31 mai 1961 et le lendemain à Versailles, en l’honneur du Président américain John-Fitzgerald Kennedy et de son épouse.

C’est une chance extraordinaire, une collection que je partage, c’est la plus belle des richesses »

Cette fabuleuse collection est à admirer au Musée des Arts Décoratifs et du Design, jusqu’au 25 février 2017. Ce sont 170 menus qui y sont exposés depuis une semaine, depuis Bordeaux SO Good.

La concomitance des deux événements était bien vue et montre une fois de plus que Bordeaux peut aussi avoir ce rayonnement culturel.

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet "l'Histoire se met à table" © JPS

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet « l’Histoire se met à table » © JPS

Alisson Busacca et Dan Belmont, des Américains nouvellement installés à Londres, sont venus une semaine en France et spécialement pour Bordeaux SO Good. Dan avait un « cheese shop » à New-York et était importateur de vins, il est depuis 6 semaines installé à Londres pour Bedales Wines (Borough Market-London). Véritablement emballés par cette visite et par ce menu servi dans l’ancienne prison de la rue Boulan par Nicolas Masse.

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef de la Grand’Vigne des Sources de Caudalie, Nicolas Masse **, avait préparé un menu inspiré par ces anciens banquets historiques, intitiulé « l’histoire se met à table », avec notamment le plat qu’il avait réalisé en 2015 pour les chefs d’Etats et de Gouvernement à l’occasion de la COP 21 (« poularde des Landes, confit de céléri farci, crème d’épinards persillés »). Qui sait ces plats ont peut-être influencé l’adoption finale de la COP 21.

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy et Jean-Bernard Sacré © JPS

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy (Clotilde Gielen-Taton) et Jean-Bernard Sacré © JPS

La vie est décidément faite de rencontres, et c’est en toute simplicité et en toute convivialité que Jean-Maurice Sacré a pu échanger avec Bernard Vaussion, qui a exercé plus de 40 ans dans les cuisines de l’Elysée, a connu 6 présidents de la République et fût le chef de l’Elysée, de 2005 à 2013. Un échange fructueux avec également Nicolas Masse auquel Bernard Vaussion a fait ce compliment : « c’est nickel, c’est propre et bon. »

Vive la République, vive la France, sa gastronomie, son « Sacré collectionneur » et tous ces gens passionnés.

Exposition à voir au Musée des Arts Décoratifs et du Design à Bordeaux jusqu’au 25 février.

24 Nov

3e Bordeaux SO Good : 28 000 dégustations durant ces 3 jours de festivités

Le 3e Bordeaux S.O Good s’est conclu sur un nouveau succès avec la mise en avant des produits du Sud-Ouest ; ce festival fait de Bordeaux «the place to be » sur le plan gastronomique, concurrençant sérieusement Lyon. Plus de 28000 dégustations ont été enregistrées durant le week-end. Un succès largement dû aux 60 Chefs étoilés, qui ont animé de nombreux banquets. Prochaine édition, du 17 au 19 novembre 2017.

Près de 100 producteurs du Sud-Ouest présents dans la Grande Halle Gourmande © JPS

Près de 100 producteurs du Sud-Ouest présents dans la Grande Halle Gourmande © JPS

«La où Lyon était une capitale incontestée, on peut dire que Bordeaux est véritablement une capitale gastronomique» selon les organisateurs ; «Bordeaux S.O Good est le seul événement qui reflète les diverses approches de la gastronomie : depuis la valorisation des producteurs et de leurs produits jusqu’à la valorisation des talents culinaires».

Les dégustations à l'aveugle à l'Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Les dégustations à l’aveugle à l’Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

60 GRANDS CHEFS PRESENTS 

Ils étaient 28 Chefs étoilés en 2014 et plus de 60 pour cette troisième édition. Tous réunis autour de Michel Guérard, le parrain de la manifestation.

Un  tel événement existe dans une région aujourd’hui réputée pour son art de vivre et pour la qualité de ses produits. La Nouvelle-Aquitaine gastronomique est née !», Michel Guérard Chef des Prés d’Eugénie.

Le président de la CCI Pierre Goguet donnant le coup d'envoi de Bordeaux SO Good © JPS

Le président de la CCI Pierre Goguet donnant le coup d’envoi de Bordeaux SO Good © JPS

L’ENGOUEMENT DU PUBLIC : 31 000 PERSONNES SUR 3 JOURS

  • Plus de 20 000  personnes ont déambulé dans la grande Halle Gourmande au Hangar 14 où 100 producteurs avaient pris place, mais aussi dans le «Bazar Bordeaux S.O Good», marché de l’art de vivre et de la table.
  • 3 500 pass ont été vendus pour cette édition.
  •  L’espace réservé aux plus petits a connu une affluence record, avec 1 000 enfants accueillis sur 3 jours.
  • Plus de 400 personnes ont fait honneur, vendredi soir, au canard gras du Sud-Ouest, en dégustant les préparations d’une quinzaine de chefs étrangers au Palais de la Bourse.
  •  La 3e Criée aux Poissons qui a fait monter les enchères grâce à la contribution des pêcheurs professionnels marins et fluviaux d’Aquitaine qui ont vendu leurs lots en moins de deux heures.
Une entrée de haut vol réalisée par Nicolas Masse au banquet sur "l'Histoire se met à Table" © JPS

Une entrée de haut vol réalisée par Nicolas Masse au banquet sur « l’Histoire se met à Table » © JPS

14 BANQUETS DE QUALITE

  • Plus de 1 700 personnes ont participé aux de banquets
  • 75% des places avaient été vendues par internet 3 jours après leur mise en ligne. Des banquets, la plupart ,complets samedi soir.
  • 14 banquets contre 7 en 2014 .
  • Des chefs présents dans 8 lieux insolites et 6 restaurants de la métropole.  
  • «Le banquet du siècle des lumières», un banquet réservé aux entreprises partenaires de Bordeaux S.O Good. Près de 200 personnes présentes à cette soirée hommage au XVIIIème, où troupe costumée et menu d’époque signé Jean Ramet ont fait sensation.

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BORDEAUX S.O GOOD PARTOUT DANS LA VILLE

  • 130 commerces (boutiques et restaurants) étaient partenaires de l’opération dans la métropole.
  • 4 000 menus «Saveurs du canard» ont été servis dans les 65 restaurants partenaires
  • 1 500 visites se sont déroulées dans le cadre des balades gourmandes dans les boutiques du centre-ville, du Quai des Marques et de la commune de Pessac.
  • des rencontres, tables rondes, expos, concert…également dans les différents lieux de Bordeaux (Espace Mably, Darwin, Intercontinental, espace Ausone Mollat, Rocher de Palmer…) ont fait également le succès de cette édition.  
Renaud producteur de miel à Lapouyade en Gironde, devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

Pascal Renaud apiculteur à Lapouyade en Gironde, devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

A VOS TABLIERS POUR LA PROCHAINE EDITION

La 4ème édition de Bordeaux SO Good est fixée du 17 au 19 novembre 2017. Tous à vos ustensiles de cuisine !

22 Nov

En avant les 20 ans des Journées Gourmandes de « Loupiac et Foie Gras », samedi 26 et dimanche 27 novembre

20 ans, ça se fête ! Les Journées Gourmandes « Loupiac & Foie Gras » célèbreront leur vingtième anniversaire, samedi et dimanche. Organisé par le Syndicat des vins de Loupiac, cette manifestation comptera une vingtaine de viticulteurs de l’AOC Loupiac et autant de producteurs landais, tous engagés dans la défense du patrimoine culinaire et viticole régional. Au menu notamment,  un grand « show culinaire » animé par 5 chefs Euro-Toques le samedi soir, à bord de deux navires.

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20 ans de valorisation du terroir Aquitain
Depuis leur création, les Journées Gourmandes « Loupiac & Foie Gras » sont la vitrine d’un pan important du patrimoine gastronomique régional. Elles permettent au public de rencontrer les vignerons loupiacais, fiers de faire déguster le fruit de leur travail au travers de plusieurs millésimes, et des fermiers landais, venus spécialement présenter leurs spécialités à base de canard gras. Le temps d’un week-end, foie gras, entier frais, mi-cuit, cuit, cous de canard farcis, magrets, confits, etc… et vins de Loupiac sont proposés en dégustation et à la vente. Rendez-vous hivernal pour tous les gourmets et passionnés de vins, la manifestation permet également de découvrir de nouvelles idées de recette et de réaliser ses premiers achats à l’approche des fêtes de fin d’année.

loupiac-vbd-credit-civb-p-cronenbergerBalade gourmande… et culturelle au fil des châteaux
Tout au long du week-end, les visiteurs sont invités à flâner de château en château et à profiter des nombreuses animations proposées : dégustations et ventes de vins liquoreux, de gourmandises landaises, visites guidées du vignoble, ateliers et/ou démonstration de découpe de canards, expositions de voitures, de peintures ou de gravures, dédicaces de livres jeunesse, etc… Chaque jour, tous pourront prendre part à des déjeuners landais et loupiacais, proposés dans un restaurant éphémère créé spécialement pour cette 20ème édition et installé dans le bourg du village.
Un show culinaire sur la Garonne

Des accords mets-vins inédits
Temps fort de cette année, la soirée* du samedi 26 novembre fêtera les 20 ans de la manifestation avec un grand « show culinaire » organisé à bord de deux bateaux amarrés en bord de Garonne, à Cadillac. À cette occasion, cinq chefs de l’association Euro-Toques associeront produits à base de canard et dégustation des vins des dix-huit propriétés de Loupiac participantes, et proposeront leurs créations sous forme de « finger-food ».
Animé par deux DJs vinyles et leur sélection musicale à l’esprit soul, funk et disco, l’événement sera l’occasion pour les participants d’échanger avec les chefs, viticulteurs et fermiers présents,autour d’accords mets et vins de Loupiac à la fois inventifs et surprenants.

Avec Loupiac et Foie Gras

Renseignements : www.vins-loupiac.com – www.facebook.fr/JourneesLoupiac

#insolite : Philippe Etchebest va remettre le prix d’un concours de cuisine auprès de personnes détenues vendredi à Périgueux

En voilà une belle initiative à souligner. Le célèbre chef du « Quatrième Mur » et de « Cauchemar en Cuisine »  va remettre un prix à des détenus qui participent à un concours de cuisine. Une démarche qui va dans le bon sens et dans le cardre de la réinsertion. 10 personnes, douées pour la cuisine, ont ainsi été sélectionnées pour participer à un concours culinaire. La remise des prix par le Chef Etchebest sera effectuée vendredi prochain à la maison d’arrêt de Périgueux.

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3 Aquitaine

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3 Aquitaine

La maison d’arrêt de Périgueux a su développer, aux côtés du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de la Dordogne, des partenariats fructueux autour de nombreuses thématiques, au premier rang desquelles figure la gastronomie.

Elle organise, dans le cadre du Salon International du Livre Gourmand du 25 au 27 novembre, en partenariat avec l’AFEC* et l’association CLAP, un concours de cuisine à destination des personnes détenues. Dix d’entre elles ont été sélectionnées pour participer à cette action, qui leur offre l’opportunité de valoriser leurs compétences auprès d’un public extérieur et professionnel.

Et c’est en présence du chef Philippe Etchebest que leur seront remis les prix, à l’issue d’une ultime épreuve, vendredi 25 novembre à 17h, sous le regard attentionné des chefs périgourdins M. Feuga (Clos St-Front) et M. Pralong (Ferme St-Louis), membres du jury, qui les ont accompagnées tout au long de la compétition.

*L’AFEC Insertion Sud-Ouest dispense depuis 10 ans à la maison d’arrêt une formation professionnelle qualifiante destinée aux métiers de bouche et de l’hôtellerie, financée par la Région Nouvelle-Aquitaine.

19 Nov

Première soirée de Bordeaux SO Good : le canard dans tous ses états au Palais de la Bourse

Pauvre palmipède, il aura été l’invité d’honneur de SO Good et il s’en souviendra longtemps. En effet, il a été mangé à toutes les sauces, hier soir pour la première soirée de Bordeaux SO Good. Au Palais de la Bourse à Bordeaux, pas moins de 450 amateurs se sont pressés pour venir déguster les recettes de 8 chefs étrangers et français. Des recettes aux saveurs exotiques.

Younesse Bouakkaoui de al Réserve à Talence © JPS

Younesse Bouakkaoui de la Réserve à Talence © JPS

« C’est un peu la fête du canard ce soir et on a voulu aidé la filière », m’explique Christophe Girardot, le chef de la Guérinière à Gujan-Mestras, auteur d’un ouvrage « Improvisations autour du canard » sur des recettes élaborées avec le concours de 15 chefs du monde entier.

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Pour cette soirée, Christophe Girardot a réuni 8 chefs, la plupart de l’étranger « on leur a demandé de nous donner les plats emblématiques de leur pays et moi, j’ai improvisé des plats autour de ces produits et du canard. »

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Devant le stand de Younesse Bouakkaoui, Chef Marocain de la Réserve à Talence, Chantal Fialex en salive d’avance : « Ca va être une découverte et en plus, c’est très bien présenté, ça a l’air appétissant, c’est très imaginatif, donc je vais goûter… »

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Mais déjà le Chef de la Réserve dévoile ses ingrédients : « on a fait une petite crème de dattes aux agrumes, le foie gras confit pour la touche Sud-Ouest, puis une carotte confite aux agrumes, assaisonné avec un petit sel aux césames, et un petit croustillant à la carotte pour la texture. »

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« Il y a des produits qui sont vraiment délicieux et on va demander des astuces aux chefs pour les recettes », renchérit « on essaie d’écouter les conseils, en attendant de distribuer nos tickets et commencer à déguster »

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« C’est la culture Sud-Ouest qui veut ca, nous on adore associer le canard qui fait partie de cette culture et le vin de Bordeaux » expliquent Marine et Karine de Bordeaux. « Mais c’est bien de voir un produit que l’on a l’habitude de consommer, cuisiné de différentes façons, cela nous donnera peut-être des idées… »

Regardez l’interview de Christophe Girardot de la Guérinière :

Ecoutez les réactions de Bordelais et du chef de la Réserve recueillies par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

18 Nov

L’Ecole Best-Ferrandi : une école de cuisine d’excellence à Bordeaux

A l’occasion de Bordeaux SO Good, Côté Châteaux vous propose un focus sur BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, qui propose 3 formations de « Bachelors Ferrandi ». Une école d’excellence courue de la France entière par de jeunes diplômés qui ont pris un nouveau tournant dans leur vie, pour suivre leur passion : la gastronomie à la française.

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

On les appelle les Bachelors Ferrandi. Ils sont 143 élèves de 18 à 25 ans, incrits à Best-Ferrandi Bordeaux. Tous sont venus apprendre les bases, les techniques et une expertise en cuisine et en pâtisserie dans cette structure, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, fondée en 2012 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.

A la base, tous ont au minimum un baccalauréat, certains un Bac +2 et il y a même un Master en droit des affaires…

Emilie Dutoya, 21 ans, de Mimizan (Landes) me confie : « Avant cela, j’ai fait un BTS de comptabilité, mais ça ne me plaisait pas du tout, j’ai toujours été tournée vers la pâtisserie et c’est ce qui me plaît. »

Tous sont animés par la même passion de la Gastronomie à la Française : au cours de leur cursus, ils vont avoir 600 heures de cours, et 4 à 5 mois des stage par an, ce sur 3 années. Une formation qui coûte tout de même 8800 € par an. Une formation et un métier à terme (99% trouvent un emploi) qui demandent énormément de sacrifices. Tous sont motivés et savent que leur rythme sera d’assurer et un service le midi, et un service le soir.

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Jeanne Dufosse, une grande motivation pour suivre la meilleure des écoles © JPS

C’est ma passion, je pense que les sacrifices ne sont plus forcément des sacrifices, quand on veut être le meilleur c’est dans cette école qu’il faut aller, ce sont des professeurs d’excellence, c’est vraiment la meilleure école« , Jeanne Dufosse 18 ans de Picardie.

Durant leur formation, ils vont apprendre des techniques mais aussi les ficelles de la réalisation des plus grandes assiettes élaborées par des chefs étoilés. Ce jour-là, c’est Nicolas Masse, chef cusinier de la Grand’Vigne (le restaurant 2 étoiles au Michelin des Sources de Caudalie à Martillac), qui est venu leur faire réaliser des plats qui sont à sa carte comme cet « oeuf en colère » : « un oeuf cuit avec de la pate à filot, accompagné d’un velouté de blettes et un jus de volaille ».

Des secrets de fabrication dévoilés par les grands chefs : ici "l'oeuf en colère" par Nicolas Masse © JPS

Des secrets de fabrication dévoilés par les grands chefs : ici « l’oeuf en colère » par Nicolas Masse © JPS

« Si c’est bien expliqué, comme il vient de le faire, ce sont plutôt des gestes faciles, en revanche avoir l’idée de réaliser un plat de cette façon, avec ces techniques, on ne les a pas forcément encore« , explique Faustine Bosson 25 ans de Paris, titulaire déjà d’un Master 1 en droit des affaires.

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Si je suis là aujourd’hui, c’est vraiment pour transmettre, parce qu’en fin de compte on a besoin de jeunes dans nos cuisines, je pense que vraiment la transmission, c’est le plus important de notre métier » Nicolas Masse

Outre la cuisine et la patisserie, le 3e Bachelor Ferrandi est celui de « Manager de Restaurant ». Un métier pour laquel ces élèves seront en prise directe avec la clientèle et pour lequel l’exigence est tout aussi importante qu’en matière de plats cuisinés.

Pierre-Loup Martin et l'art de servir un plateau de fromages © JPS

Pierre-Loup Martin et l’art de servir un plateau de fromages © JPS

« Mon ambition serait d’avoir mon propre restaurant, on a des cours de salle, on a de la pratique, on a deux services par semaine le jeudi et le vendredi », explique Pierre-Loup Martin
23 ans de Suresnes.

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Stéphane Falluel avec Olivier Barris et Ophélie Debouté en cours de sommellerie © JPS

Ils vont aussi apprendre les bases de la sommellerie avec des connaissances sur tous les vignobles français, et en particulier sur celui de Bordeaux. Stéphane Falluel, leur formateur en sommellerie, leur apprend les gestes d’ouverture de bouteilles, de décantation, de service et surtout de savoir communiquer autour du vin, histoire de satisfaire la clientèle. « Eux vont dégsuter jusuq’à 1000 vins dans l’année », alors que celui qui aspire à devenir « meilleur sommelier au monde en déguste peut-être 13000 à l’année » explique Stéphane Falluel.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Corinne Berge :

 
Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux