13 Mar

Confirmation de la baisse de 39% de la récolte de Bordeaux en 2017 avec 3,5 millions d’hectolitres

Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a confirmé hier la baisse de 39% de la production de vin à Bordeaux, à cause principalement du gel du printemps 2017. Cette récolte s’établit au final à 3,5 millions d’hectolitres contre près de 5,8 en 2016, ce qui en fait la plus faible récolte depuis 1991.

Le 27 avril dernier a été épouvantable. Côté Châteaux vous donnait en primeur la teneur de ce désastre pour la viticulture bordelaise. Alors qu’on a estimé les pertes entre 40 et 45% jusqu’à la fin de l’année 2017, le volume récolté s’établit à 3,50 millions d’hectolitres,  en baisse de 39% par rapport à 2016 où la récolte avait été belle tant en volume qu’en qualité avec 5,77 millions d’hectolitres.

Il s’agit du plus bas niveau depuis 1991, autre année de gel considérable, et depuis 2013 avec une faible production de 3,8 millions d’hectolitres à cause d’un printemps pourri. Cette baisse de production affecte l’ensemble des appellations du Bordelais mais est toutefois plus marqué pour les appellations de Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac.

Ce millésime s’avère toutefois de belle qualité pour les vins rouges comme pour les rosés, blancs secs et doux, et la camopagne des primeurs qui va s’ouvrir début avril avec la grosse semaine attendue à partir du 8-9 avril le démontrera sans nul doute…

Sur le plan de la qualité, les vignes qui ont échappé au gel ont produit des raisins de belle qualité. Les conditions climatiques du printemps et de l’été nous ont permis de vendanger un joli millésime dans toutes les couleurs », Allan Sichel président du CIVB.

Et de compléter : « Malgré les faibles volumes récoltés notre priorité est de continuer à approvisionner les marchés pour préserver nos positions en France et à l’export. Le stock à la propriété en début de la campagne (août 2017) est de 8 millions d’hectolitres, la récolte 2017 de 3,5 millions d’hl, et les volumes issus des VCI (Volume complémentaire individuel) sont d’environ 300.000 hl. Notre disponibilité totale en début de campagne est donc de 11,8 millions d’hectolitres, représentant une baisse de 10% par rapport à la précédente campagne. (-10%).

« Notre commercialisation progresse et nous avons les moyens de maintenir cette dynamique en sollicitant davantage les stocks », concluait sur ce point le président du CIVB Allan Sichel.

12 Mar

1ère Semaine des Métiers de la Vigne et du Vin : par ici, il y a du boulot !

Toute la semaine du 12 au 16 mars, de nombreux demandeurs d’emplois en Gironde vont rencontrer les acteurs de la filière viti-vinicole pour visiter les entreprises et châteaux, échanger avec eux et voir les opportunités d’emplois dans ces domaines et les possibilités de se former. Une initiative du Pôle Emploi, du CIVB et de l’Anefa. Aujourd’hui, l’accent était mis sur les tonnelleries dont la tonnellerie Sylvain à Saint-Denis-de-Pile.

L'assemblage des douelles © JPS

L’assemblage des douelles © JPS

Par groupes de 10 demandeurs d’emplois, les visites se succèdent ce matin à la tonnellerie Sylvain à Saint-Denis-de-Pile en Gironde. Une entreprise qui peut correspondre à leurs attentes car chaque année elle embauche des gens en reconversion, qu’elle forme en interne, ou d’autres déjà formés à l’Ecole de Tonnellerie de Blanquefort (il en existe 3 en France avec Cognac et Beaune).

Franck Chaussat séduit par le métier de tonnelier© JPS

Franck Chaussat séduit par le métier de tonnelier© JPS

« Je suis déjà menuisier-charpentier donc pourquoi pas me reconvertir là-dedans… », m’explique Xavier Marcuzzi ; « j’ai toujours travaillé dans le bois, dans les chais et dans la vigne, c’est très instructif cette visite et cela peut déboucher sur de l’emploi dans notre région », ajoute Franck Chaussat.

IMG_5472La filière vitivinicole représente environ 60000 emplois en Gironde…Un secteur porteur, surtout au moment des vendanges (en septembre et octobre) mais pas seulement. La tonnellerie embauche pas mal 2000 emplois en France, comme le précise Chantal Villotta-Germain responsable opérationnelle de la tonnellerie Darnajou.

Chez Sylvain par exemple, on fabrique 30000 barriques à l’année, soit 100 à 110 par jour. 70% part à l’export, 30% reste dans le bordelais. Cette tonnellerie emploie 50 personnes et compte 5 à 10 % de renouvellement  par an.

Claire Sylain, la petite fille du fondateur de la tonnellerie © JPS

Claire SylVain, la petite fille du fondateur de la tonnellerie, Gérard Sylvain créée en 1957 © JPS

Le secteur de la tonnellerie est toujours un secteur qui est en croissance, qui cherche à embaucher… On a en plus pas mal de personnel qui arrive à l’âge de la retraite, on a un changement de génération et on cherche vraiment à embaucher du nouveau personnel et qualifié » Claire Sylvain de la Tonnellerie Sylvain.

IMG_5491Fin décembre 2017, Pôle Emploi enregistrait 6200 personnes en recherche d’un emploi dans la filière viti-vinicole. Des emplois aussi pas toujours comblés.

Les opportunités sont sur l’ensemble de la filière : l’embouteillage, la tonnellerie, le développement de l’oenotourisme, et tout le secteur qui se développe sur le bio.On a 1000 emplois équivalents temps pleins qui ne sont pas satisfaits par rapport à l’ensemble des recrutements qui sont offerts. » Géraldine Gravouil directrice territoriale déléguée Pôle Emploi Gironde

Pour pallier ce manque, les exploitations viticoles et autres entreprises de la filière ont recours à des CDD ou des heures supplémentaires pour le personnel en CDI ou en CDD.

Une production de 30000 barriques à l'année, un secteur qui embauche © JPS

Une production de 30000 barriques à l’année, un secteur qui embauche © JPS

Si en 2016, le secteur a créé 70000 emplois en France, il se pourrait que sur les années suivantes il y ait un léger ralentissement à cause du gel du printemps 2017 qui a impacté de nombreux vignobles dont Bordeaux qui a perdu 45% de sa récolte…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer

11 Mar

Left Bank Bordeaux Cup : Harvard et Yale qualifiées pour la finale à Lafite-Rothschild

Anciennement appelé « 20 sur Vin », ce concours de dégustation est très disputé. Ouvert aux clubs d’œnologie des Universités et Grandes Ecoles dans le monde, il est organisé dans 5 grandes capitales économiques. Mardi dernier, c’était les phases qualificatives des grandes écoles américaines au Consulat Général de France à New-York

Un face à face entre le jury et les grandes écoles américaines pour une place en finale © JPS

Un face à face entre le jury et les grandes écoles américaines pour une place en finale © JPS

Né en 2002, le concours « 20 sur Vin » a bien grandi et est devenu en 2012 The Left Bank Bordeaux Cup. Un concours auquel le Baron Eric de Rothschild tient plus que tout au monde, chaque année la finale se tient en effet au château Lafite et il n’est pas question d’en changer !

La team de

La team de

En ce mardi 6 mars, alors que Vinexpo referme ses portes au Javits Convention Center, le Consulat Général de France à New-York sur la 2e avenue retient son souffle… Les élèves sont en train de plancher.

Le jury dégustait aussi pour qu'il n'y ait pas de recours possible © JPS

Le jury dégustait aussi pour qu’il n’y ait pas de recours possible © JPS

Et pas sur n’importe quelle épreuve, celle qui pour eux est presque aussi importante que leur diplôme, à en croire les Commandeurs,  il y a parfois des tensions incroyables, des demandes d’explications en règle, non tout de même pas un procès ?

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C’est qu’il en va de leur honneur, de leur fierté, presque de leur pays quand s’ouvrent les hostilités… Il y a là 9 teams, 9 tables de dégustateurs qui font face à un jury intraitable.

Harvard en pleine réflexion, l'équipe qui va gagner © JPS

Harvard en pleine réflexion, l’équipe qui va gagner © JPS

Dans le désordre pour ne vexer personne : Harvard Business School, Yale, MIT Sloan School of Management, Tuck School of Business, Ucla Anderson, Columbia Business School, Booth School of Business, Cornell School.

Une question en guise de clin d'oeil envers notre monument le chef Paul Bocuse, qu'avait-il de tatoué sur son épaule ?  La réponse en photo, un coq © JPS

Une question en guise de clin d’oeil envers notre monument le chef Paul Bocuse, qu’avait-il de tatoué sur son épaule ? La réponse en photo, un coq © JPS

C’est alors une batterie de tests pour départager ces têtes bien pleines:

  1. test 1: – découvrez de quelle appellation viennent ces 3 vins entre Haut-Medoc, Moulis et Listrac -2 de ces vins sont du même château, lesquels – mettez-les  dans l’ordre du plus jeune au plus vieux millésime
  2. test 2 : – trouvez les millésimes 2004, 2006, 2008 – trouvez 2 vins de Pessac-Léognan sur les 3 – dites si  le 3e est un St Estèphe, un Pauillac ou un Margaux.
  3. test 3 : – lequel est un Barsac ? – parmi ces vins deux sont un 2008, lesquels – enfin le vin du 2e verre est un 2010, de quel vin s’agit-il ?
Madame et Mr Emmanuel Cruse,

Madame et Mr Emmanuel Cruse, Anne-Claire Legendre Consule Générale de France à New-York, Donald Zilkha de la Commanderie du Bontemps de New-York © JPS

Ces épreuves sont organisées à Hong-Kong, Londres, Paris, Shangaï et New-York, avec un jury d’experts et de personnalités comme Jimmy Ritchie spécialiste des ventes des plus grands crus au monde chez Sotheby’S, Eric Voigt et Donald Zilkha de la Commanderie du Bontemps de New-York, Anne-Claire Legendre Consule Générale de France à New-York, et avec les Commandeurs Robert Cottin, Timothée Bouffard, Philippe Tapie et bien sûr le Grand Maître Emmanuel Cruse.,

Les deux écoles qualifiées pour LA finale © JPS

Les deux écoles qualifiées pour LA finale © JPS

Et au final, c’est une fois de plus Harvard qui a réussi à arriver 1ère avec son trio Daniel Abrams, Josefin Muehlbauer et Ayse Baybers, tous trois « proud as a peacock » d’avoir raflé la mise devant les autres grandes écoles. Yale arrivée 2e sera aussi qualifiée pour la finale qui aura lieu en juin à l’occasion de Bordeaux Fête le Vin dans le chai à barriques du mythique château Lafite-Rothschild. 

 

09 Mar

Oscars des Bordeaux de l’été : « voilà l’été, voilà l’été, v’la l’été eh eh !

C’était hier leur journée. Plus de 100 femmes se sont retrouvées et en ont profité pour prendre le pouvoir et juger les 24 Oscars des Bordeaux de l’été en blanc, crémant, rosé et clairet, à la Brasserie Bordelaise.

Un jury 100% féminin, avec quelques pauvres hommes présents qui n'avaient pas leur mot à dire...en ce jour du 8 mars © Planète Bordeaux

Un jury 100% féminin, avec quelques pauvres hommes présents qui n’avaient pas leur mot à dire…en ce jour du 8 mars © Planète Bordeaux

C’est désormais un grand rendez-vous à Bordeaux, celui des Oscars des Bordeaux de l’été. Depuis la création de cet événement en 2007, elles sont de plus en plus nombreuses et influentes sur la planète vin : ce sont les femmes vigneronnes, oenologues, journalistes spécialisées, blogueuses, responsables d’oenotourisme ou d’agence de communication qui collaborent tout au long de l’année avec les châteaux de Bordeaux.

En ce 8 mars, journée du droit des femmes, elles ont pris le pouvoir pour juger à l’aveugle les meilleurs vins de l’appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur, tant en rosé, clairet qu’en blanc et crémant. Un jury 100% féminin.

And the winners are… 24 Oscars des Bordeaux de l’été dont la liste s’affiche ci-dessous, des vins qui seront mis en avant durant tout le printemps et surtout en approche de l’été 2018. Ca va chauffer !

Les Lauréats 2018

 

Bordeaux blanc millésime 2017

  • Carrelet de l’Estuaire – 4,15€
  • Château d’Haurets – 6,60€
  • Château La Rame – 7,00€
  • Château Le Bonalguet – 5,00€
  • Château Roc de Minvielle – 5,00€
  • Kressman Grande Réserve – 5,30€

 

Bordeaux rosé millésime 2017

  • Château La Freynelle – 6,50€
  • Château La Rame – 7,00€
  • Château Lauduc Classic – 6,20€
  • Château Penin – 6,50€
  • Château Vermont – 6,90€
  • Flair – 4,95€

 

Bordeaux clairet millésime 2017

  • Clairet de Lisennes – 5,50€
  • Château Degas – 4,70€
  • Château La Freynelle – 6,50€
  • Château Landereau – 6,20€
  • Château Moulin de Peyronin – 6,50€
  • Château Turcaud – 6,00€

 

Crémant de Bordeaux

  • Abel (blanc) – 11,50€
  • Bel-Air l’Espérance (blanc) – 9,00€
  • Cuvée du Tros (blanc) – 6,60€
  • Louis Vallon (blanc) – 6,90€
  • Célène Cuvée Royale (rosé) – 8,00€
  • Lateyron (rosé) – 7,85€

Retrouvez ces vins très prochainement sur ce site, dans la Cave des 1001 Châteaux ainsi que dans les dégustations d’Apéro Bordeaux.

Un jury 100% féminin, avec quelques pauvres hommes présents qui n'avaient pas leur mot à dire...en ce jour du 8 mars © Planète Bordeaux

Un jury 100% féminin, avec quelques pauvres hommes présents qui n’avaient pas leur mot à dire…en ce jour du 8 mars © Planète Bordeaux

La Commanderie du Bontemps honore les passionnés de Vin de Bordeaux à New-York

Encore un moment comme seul Bordeaux sait les organiser. La Commanderie du Bontemps Barsac, Sauternes, Graves et Médoc avait convié 300 passionnés de vins de Bordeaux pour une soirée de prestige au Metropolitan Club de New-York.

La prestation de serment des personnalités intonisées © JPS

La prestation de serment des personnalités intonisées © JPS

« Nous sommes de retour à New-York pour écrire une nouvelle histoire », d’emblée le début du discours en anglais du Grand Maître Emmanuel Cruse de la Commanderie du Bontemps (la plus grande institution de Bordeaux créée en 1949 avec des antennes partout dans le monde) signifie que Bordeaux n’a jamais oublié ce grand marché, même si Bordeaux s’est laissé charmé par la Chine depuis la fin des années 2000, captant jusqu’à 25% des exportations.

IMG_5252Ce retour de Vinexpo et de Bordeaux n’a rien en commun avec les début des années 2000 où la 1ère édition de Vinexpo New-York s’était déroulée juste après les attentats du 11 septembre, ou encore en 2004 quand Vinexpo Chicago s’était tenu sur fond de french bashing à cause de la position de la France vis-à-vis de la guerre en Irak lancée par l’administration Bush.

Emmanuel Cruse, le Grand Maître avec Georges Sape, directeur manageur de Epstein Becker Green, grand mécène et fondateur des American Friends of la Cité du Vin © JPS

Emmanuel Cruse, le Grand Maître avec George Sape, directeur manageur de Epstein Becker Green, grand mécène et fondateur des American Friends of la Cité du Vin © JPS

« Si aujourd’hui la compétition est plus forte,  on est  prêt à se battre », continue Emmanuel Cruse, par ailleurs propriétaire du fameux château d’Issan, 2e cru classé 1855 à Margaux; « Bordeaux n’est pas si cher que cela et très compétitif, on va créer une nouvelle génération d’amateurs de vins de Bordeaux ». Et de vanter le millésime 2017 qui va être très prochainement goûté (pour ceux qui n’ont pas trop gelé ou pour la partie de production sauvée) à l’occasion des primeurs début avril à Bordeaux, « this vintage is very good ! ».

Philippe Tapie (HMS Selection) Dimitri Augenblick (famille de Cos d'Estournel) et Carlos Sanchez, le big boss brésilien de labo pharmaceutique © JPS

Philippe Tapie (HMS Selection) Dimitri Augenblick (famille de Cos d’Estournel) et Carlos Sanchez, le big boss brésilien de labo pharmaceutique © JPS

Parmi les grands amateurs de vins de Bordeaux, on a pu rencontrer à la table de Philippe Tapie (Haut Medoc Slection) Carlos Sanchez qui avait réussi l’exploit planétaire d’organiser en décembre dernier un dîner avec dégustation de 180 bouteilles du mythique millésime bordelais 1947…ça calme, non ?

IMG_5276Voici les nouveaux passionnés de vins de Bordeaux intronisés comme commandeurs de la Commanderie du Bontemps :

  • Laura WILLIAMSON, ancien Chef Sommelier du fameux Jean-Georges Restaurant and Directrice Vin Mandarin Oriental in New York City
  • Carlos E. SANCHEZ, dirigeant du plus grand groupe pharmaceutique du Brésil, grand collectionneur de vins de Bordeaux
  • Peter BRUNET, distributeur de vins français sur New-York, le New-Jersey et le Massachussets avec une liste exclusive de crus classés de Bordeaux

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  • Adam FRIEDBERG, distributeur de vins et notamment de grands crus de Bordeaux,
  • James FINKEL, ancien dirigeant dans le monde de la finance, expert et amabassadeur de vins de Bordeaux, organisateur de soirées de charité.
  • Tony MORELLO, a travaillé dans la vente de détail de vins et dans des restaurants, importateur également.
  • Tom CAO, wine trading compagnie en Chine.

08 Mar

Vinexpo New-York : essai transformé avec près de 3500 visiteurs

Le salon international des vins et spiritueux des 5 et 6 mars a tenu promesse : il tablait sur 2500 à 3000 visiteurs et affichent au final 3 446 participants. Cette nouvelle formule est donc couronnée de succès. Les organisateurs prévoient de réitérer Vinexpo New-York en espérant voir plus grand. Prochain rendez-vous à Big Apple les 4 et 5 mars 2019 au Javits Center. Le pré-enregistrement ouvrira en septembre.

Vinexpo présent sur les 3 plus gros continents consommateurs de vin et spiritueux © JPS

Vinexpo présent sur les 3 plus gros continents consommateurs de vin et spiritueux © JPS

« Nos clients attendaient beaucoup du lancement de Vinexpo New York et nous sommes ravis d’avoir pu répondre à leurs attentes », selon Guillaume Deglise, Directeur général de Vinexpo. « Les États-Unis sont le premier marché de consommation au monde et la part de marché des vins importés va augmenter dans les années à venir, en particulier auprès de la génération Y. »

Au rez-de-chaussée, beaucoup de vignobles étrangers

Au rez-de-chaussée, beaucoup de vignobles étrangers comme ici l’Australie © JPS

Le salon Vinexpo nouvelle formule ou 1er du genre au Javits Center a été de qualité au niveau des rencontres. Plusieurs négociants ou vignerons m’ont confié attendre de belles retombées suite à ces échanges et dégustations, même quelques-uns avouaient au contraire avoir vu peu de monde.

Il ne fallait pas se poser de question, il fallait être présent, c’est une première édition, donc tout n’est pas formidable, si on a déjà 2-3 bons contacts c’est déjà une belle avancée et il faudra revenir pour enfoncer le clou » Hervé Grandeau, Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux

Par rapport à la fréquentation annoncée avant le salon, c’est un contrat rempli, les organisateurs tablaient sur 2500 à 3000 visiteurs, ce sont 3446 qui se sont déplacés.

L'entrée du 4 étage avec superbe vue sur l'Hudson River © JPS

L’entrée du 4 étage avec superbe vue sur l’Hudson River © JPS

De nombreuses conférences et dégustations ont fait salle comble avec des thématiques telles que l’évolution des modes de production et de consommation, les effets du changement climatique, le pouvoir d’achat de la génération Y et l’essor du e-commerce. Wine Origins Alliance, qui œuvre pour la protection des appellations des régions viticoles, a présenté les dernières mesures mises en place en termes de communication vers les consommateurs du monde entier. 

Nous sommes très satisfaits de la qualité des participants à Vinexpo New YorkNous avons rencontré des acheteurs très importants aux États-Unis et nous avons profité de cette belle opportunité pour présenter des vins d’Uruguay. »  Fabiana Bracco, Responsable des exportations de la société uruguayenne Narbona Winery

Du monde ici sur le stand de l'Uruguay © JPS

Du monde ici sur le stand de l’Uruguay © JPS

Le service des rendez-vous One to Wine proposé gracieusement en amont du salon a permis plus de 1 000 rencontres sur place entre visiteurs et exposants.

Quand on sait que Vinexpo est resté absent du territoire US depuis Chicago en 2004, ce salon part de loin et va essayer d’en faire un bien plus gros rendez-vous les 4 et 5 mars 2019;  le pré-enregistrement sera ouvert dès septembre.

07 Mar

Success story de Millésima New-York sous l’impulsion de la charmante bordelaise Hortense Bernard

Une Bordelaise a réussi a se faire une jolie place sur le marché américain : Hortense Bernard manage Millésima USA. Elle est à la tête d’une superbe cave sur la 2e Avenue, dans l’Upper East Side. Une enseigne qui met en avant avant tout les Bordeaux et vins français mais aussi des vins d’autres régions viticoles du monde entier.

Hortense Bernard à la conquête du marché américain © JPS

Hortense Bernard à la conquête du marché américain © JPS

Hortense Bernard a réalisé son rêve américain. A 35 ans, cette Bordelaise diplômée de l’école de commerce EDHEC est partie à New-York il y a quelques années pour conquérir le marché US. Opération réussie, elle dirige Millésima USA et propose de nombreux vins français et de Bordeaux, dans sa cave dans le quartier de l’Upper East Side.

IMG_5336« Je suis arrivée il y a 7 ans déjà, mon premier choc culturel a été de voir des clients entrer dans la boutique et demander un « chardonnay », explique Hortense Bernard. « En France d’habitude on demande par exemple un Bourgogne blanc ou une région viticole, ici c’est vraiment le cépage (qui est demandé), cela implique aussi une région comme la Californie pour le chardonnay. Cela a été un peu difficile pour moi de m’habituer à cette grosse différence. »

Une superbe cave avec plus de 50% de visn français Bordeaux, Bourgogne, Etc mais aussi des vins italiens, californiens, d'Amérique du sud, d'A frique du Sud, d'Autriche, d'Allemagne, ...

Une superbe cave avec plus de 50% de vins français de Bordeaux, de Bourgogne, ou d’aiileurs, mais aussi des vins italiens, californiens, d’Amérique du Sud, d’Afrique du Sud, d’Autriche, d’Allemagne, …

Situé sur la 2e avenue, Millésima a obtenu sa licence après de nombreuses démarches et avec une concurrence qui a essayé de contrer son installation. Cela n’a pas découragé Hortense Bernard qui a réussi a ouvrir cette antenne américaine de Millésima. L’autre difficulté qu’elle a  pu rencontrer, comme n’importe quel revendeur, c’est le mode de fonctionnement avec ses règles américaines propres, c’est-à-dire que c’est un système tripartite avec des intermédiaires.

Un bureau à l'arrière de la boutique au milieu des caisses, original et bon pour l'inspiration © JPS

Un bureau à l’arrière de la boutique au milieu des caisses de vin, original et bon pour l’inspiration © JPS

« Techniquement il y a un tiers système, l’importateur, distributeur et le retailer, et on ne peut pas importer ou distribuer, donc on est obligé d’avoir des partenaires qui vont faire cette importation pour nous. Pour ce qui est de Bordeaux, on travaille avec un importateur en direct qui va faire venir les vins de nos chais. »

IMG_5337Aujourd’hui, Hortense Bernard est confiante vis-à-vis du marché américain, où l’on consomme seulement 14 litres par an et par habitant en moyenne contre 45 litres en France pour se donner une idée. La marge de progression, vu le nombre d’habitants est donc considérable.

« Les consommateurs américains ont vraiment envie de découvrir, envie de s’intéresser et ils ont tout à apprendre. Ce n’est pas comme nous, on apprend le vin dès qu’on est jeune à table, c’est important de marier le vin et les bons repas. Ici à travers le vin, ils découvrent aussi les arts de la table, apprennent à apprécier un bon repas avec le vin, quel vins choisir pour faire des accords mets et vins. »

Hortense Bernard, la manager de Millésima New-York © Jean-Pierre Stahl

Hortense Bernard, la manager de Millésima New-York © Jean-Pierre Stahl

Depuis 23 ans le marché du vin aux Etats-Unis n’a jamais cessé de croître, ce qui laisse présager pour Millésima et Hortense Bernard de belles perspectives : « c’est un marché en pleine croissance, il y a vraiment une part de marché à prendre tous les jours à chaque endroit des USA, c’est un marché extrêmement grand avec tellement de lois différentes. Mais c’est beaucoup plus difficile de livrer partout aux USA que de livrer en Europe où c’est très simple ou beaucoup moins compliqué. » Mais Hortense Bernard est persuadé que le marché américain va considérablement se développer et comme elle le dit tès bien, « il se peut qu’un jour Millésima USA devienne plus important que Millésima en Europe ».

Reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix :

06 Mar

En marge de Vinexpo, focus sur Sherry-Lehmann l’un des plus anciens temples du vin à New-York

C’est une îcone, une institution, presque un temple…Sherry-Lehmann continue d’attirer depuis 1934 les connaisseurs et amateurs de vins et spiritueux de la nouvelle génération. Rencontre avec Chris Adams co-propriétaire de Sherry-Lehmann « the fine wine leader » in New-York and America.

Urs

Urs Kaufmann nous invite à entrer dans le temple du vin © JPS

Sherry-Lehmann, c’est déjà une fameuse adresse au 505 Park Avenue, une sorte de temple du vin, idéalement situé entre le quartier des affaires et le quartier résidentiel.

C’est Urs Kaufmann qui nous accueille « Welcome to Sherry-Lehmann », c’est un Suisse qui fait partie de l’équipe des cavistes très prévenants toujours prêts à vous donner « the good advise », le bon conseil. Lui n’est là que depuis un an, mais d’autres depuis plus de 10 ans, comme Hernando Courtright. 10 ans, c’est justement la date du déménagement de l’enseignement ici, une institution créée en 1934 et toujours à la pointe. Respect.

Tous les plus grands Bordeaux sont présnets © JPS

Tous les plus grands Bordeaux sont présnets © JPS

Dès l’entrée, à gauche et en tête de gondole, les rayons regorgent des plus grands Bordeaux, ils y sont tous à commencer par les 1ers grands crus de la rive gauche, La Tour, Margaux, Lafite-Rothschild, Mouton, mais aussi de plus petits vins abordables comme ce blanc sec de château Bonnet dans l’Entre-Deux-Mers à un prix modique ici environ 12$. Mais il y a aussi les plus gros flacons qui trônent en bonne place au fond de la cave pour quelques milliers de dollars…

Vincent Labruyere et

Vincent Labruyere et Bernard Rey, deux Bourguignons fiers d’être référencés chez Sherry-Lehmann © JPS

Sherry-Lehmann vend aussi l »autre grosse région viticole de France « Burgundy » ! Là aussi on retrouve les plus grands domaines de Gevrey-Chanmbertin, Meurseult, Corton-Charlemagne et aussi un peu plus bas le fameux Domaine de la Romanée Conti. Heureux hasard, nous croisons les représentants du Groupe Labruyère qui vont nous expliquer ce que représente ici Sherry-Lehmann :

Sherry-Lehmann, c’est un peu l’îcone de New-York, l’enseigne phare de la distribution des grands vins » , Vincent Labruyere président du Groupe Labruyère

« Il est important d’être dans cette maison et nous y sommes référencés avec plaisir car sur un domaine qui est le nôtre Jacques Prieur, nous avons 10 Climats (de Bourgogne) représentés ici et cela a beaucoup de sens », me confie Bernard Rey le secrétaire général du Groupe Labruyere.

IMG_5215Vincent Labruyere enfonce le clou et résume le poids de ce monument de NYC :

Moi, il y a toujours une chose qui m’a toujours étonné chez Sherry-Lehmann, c’est le seul endroit où vous pouvez acheter une caisse de 12 bouteilles de la Romanée-Conti, Vincent Labruyere président du Groupe Labruyere.

Et de compléter : « Si vous essayez d’aller au Domaine de la Romanée-Conti, et d’acheter 12 bouteilles, on vous donnera une caisse de 12 bouteilles dont 1 de la Romanée-Conti at quelques autres grandes bouteilles comme La Tâche, Echézeaux ou autres… »

Chris Adams, le grand patron de Sherri-Lehmann © JPS

Chris Adams, le grand patron de Sherry-Lehmann © JPS

Chris Adams, c’est le boss, le PDG de Sherry-Lehmann qui va nous confier proposer à sa clientèle quelques 5000 références. Il a commencé sa carrière en 1997 chez Sherri-Lehmann et a progressivement gravi les échelons co-propriétaire et Chief Executive Officer.

Pour lui, les consommateurs New-Yorkais aiment les vins de qualité, de France avant tout Bordeaux, Bourgogne mais aussi d’autres grands pays producteurs comme la Californie, l’Argentine, le Chili, ll’Autriche. La consommation que l’on sait importante aux USA et qui n’a jamais cessé de croître depuis 23 ans, n’est pas prête de s’arrêter ou de ralentir, au conttraire :

Je crois que la consommations de boissons sucrées (sodas) chute actuellement aux USA parce que les gens font plus attention à leur santé » Chris Adams

« Et donc la consommation modérée d’un verre de vin est bonne alors que plusieurs verres de sodas ce n’est pas bon pour la santé, c’est ce qui explique que la consommation de vin ici en Amérique continue d’augmenter d’année en année », conclue Chris Adams.

Sherry-Lehmann compte bien profiter de cette nouvelle croissance du marché qui s’annonce pour la décennie à venir.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix :

Vinexpo New-York : les Bordelais à la conquête de l’Ouest !

Vinexpo New-York a ouvert ses portes à 10 heures (heure locale) au Javits Convention Center. Un salon où les français sont venus en force 180 exposants dont 77 bordelais. En avant la conquête de l’Ouest

Le salon a ouvert sous les meilleurs auspices au coeur de Manhattan © JPS

Le salon a ouvert sous les meilleurs auspices au coeur de Manhattan © JPS

C’est un Vinexpo qui était très attendu ici en plein coeur de Manhattan, et sur ce territoire US qui est le 1er marché au monde, où plus d’un milliard de bouteilles sont importées par an.

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Antoine Fanjat et Mathilde Gombeaud, Brand Ambassadeurs Bernard Magrez pour les USA © JPS

Le marché américain est très important pour nous, c’est une 1ère en sorte ici, Vinexpo revient en force et c’est important d’être là » Antoine Fanjat Brand Ambassadeur Bernard Magrez pour les USA

IMG_5183Parmi les 500 exposants, près de 180 vignerons français, négociants et distributeurs dont 77 bordelais. Petit par la taille, le château Bernateau et ses 20 hectares a tenu à faire le déplacement et ce malgré un coût assez important, les stands se louaient à partir de 5000 $

Karine et Pierrick LAVAU ont misé sur Vinexpo New-York © JPS

Karine et Pierrick LAVAU ont misé sur Vinexpo New-York © JPS

Oui, c’est un lourd investissement entre le salon et le déplacement, mais après cela peut être des retombées intéressantes, quand on fait ce genre de salon c’est toujours un pari » Karine Lavau château Bernateau.

IMG_5187Un pari souvent réussi car bon nombre de petits importateurs américains se sont déplacés comme des restaurateurs ou cavistes:

Jeff Carrel, Olivier Cazenave château de Bel et

Jeff Carrel, Olivier Cazenave château de Bel et William Reynolds de Vino Venue Atlanta © JPS

Pour moi les vins de France, ce sont les meilleurs du monde. J’aime les champagnes, les vins de la Vallée du Rhône et bien sûr les vins de Bordeaux », William Reynolds de Vino Venue Atlanta

Ce caviste de Brooklyn à New-York précise que ce qui intéresse l’importateur américain, c’est bien sûr la qualité mais avant tout les prix autour de 10$ ou au dessus de 20$ : « pour ce qui est de la fourchette de prix, les vins français sont intéressant sur le marché américain, ils sont abordables », pour Gilbert Bahadoor.

Depuis quelques années on parle de la Chine, de la Chine, mais il ne faut pas oublier que sur ce pays les USA, on a une consommation de qualité et un pouvoir d’achat important », Hervé Grandeau Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux

Vinexpo a accueilli aujourd'hui de nombreux visiteurs © JPS

Vinexpo a accueilli aujourd’hui de nombreux visiteurs © JPS

Ce d’autant que le marché américain représentera 45 milliards de dollars en 2021 !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix, montage Corinne Berge :

05 Mar

Au coeur de Manhattan, quelles sont les attentes du tout nouveau Vinexpo New-York

Vinexpo revient à New-York 16 ans après une première expérience, mais cette fois le marché est mature comme nous l’explique Guillaume Cottin ambassadeur de la Maison de négoce Dubos. Rencontre également avec les consommateurs New-Yorkais qui nous confient leur habitudes de consommation. Enfin le staff de Terroir nous devoile les clés de son succès à Manhattan.

Guillaume Cottin, en quête de nouveaux marchés © JPS

Guillaume Cottin, en quête de nouveaux marchés © JPS

Guillaume Cottin, à la conquête de l’Amérique ! Responsable du marché nord-américain de la Maison Dubos, ce négociant bordelais compte bien profiter de Vinexpo gagner des parts de marché au Pays de l’Oncle Sam. D’ailleurs il sera présent avec sa soeur qui vit à Boston et son frère Robert.

Robert et Guillaume à Times Square © JPS

Robert et Guillaume à Times Square © JPS

A New-York, il y a énormément de grande et belle restauration avec de bons produits notamment français, les New-Yorkais sortent beaucoup et aiment la belle vie, donc ils boivent nos produits et Bordeaux est bien représenté », Guillaume Cottin Maison Dubos.

L’étude menée par Vinexpo prévoit la poursuite de la croissance du marché américain au cours des cinq prochaines années. D’ici à 2021, les ventes américaines de vins tranquilles et effervescents devraient croître encore de 25%% et atteindre 45 milliards de dollars, pour un marché mondial estimé à 224 milliards de dollars et 2,66 milliards de caisses de 9 litres.

IMG_5158Pour autant lorsqu’on interroge l’Américain moyen dans les rues de New-York, il y a encore de la marge, certains avouent ne jamais avoir bu de vin, « jamais de toute ma vie », d’autres avouent ne pas boire trop de vin mais préfèrent la bière, enfin des connaisseurs « oui j’aime le vin, mais les vins que je préfère sont encore les vins italiens, de l’Italie du Nord ».

Emilie-Anne depuis 10 mois chez Terrois © jps

Emilie-Anne depuis 10 mois chez Terrois © jps

Les États-Unis sont le leader mondial des volumes de vins consommés pour la 23ème année consécutive. Parmi principaux pays producteurs qui importent aux USA on trouve :

  1. Italie (25,5 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : -1 %)
  2. Australie (15,7 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: -1,4 %)
  3. France (10,4 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : +2,8 %)
  4. Chili (6,8 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : +0,5 %) Argentine (6,1 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: +0,5 %)
  5. Nouvelle Zélande (5,2 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: +9,9 %)

Dans le quartier de Tribeca dans le bas de Manhattan, non loin du One World Trade Center, Terroir est très certainement  le plus « famous » bar à vins-restaurant de New-York. Ici on propose quelques vins californiens, mais surtout « des vins de terroir » du monde entier d’Italie, de France, du Chili, d’Espagne, du Liban,…

Il y a vraiment une ouverture d’esprit , vers de nouveaux cépages, de nouvelles régions. Dans un restaurant bar à vins comme Terroir, on a 80 sélectionsque l’on propose à déguster à nos clients » Emilie Ann de Terroir

Joshua en plein travail à Terroir © jps

L’équipe est constituée d’Emilie-Ann, de Joshua et Jonathan, elle ne cesse de dénicher pour sa clientèle d’hommes d’affaires, de jeunes actifs et de quartier de véritables pépites qui réjouissent les consommateurs qui en profitent aussi pour casser la croute avec un chef qui se défend.

IMG_5171Et puisque cette institution mérite qu’on parle d’elle, elle fête d’ailleurs en ce lundi les 10  ans de sa création par Paul Grieco. Chapeau pour ce beau « Terroir ».

Regardez le reportage à New-York de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Corinne Berge :