11 Oct

Les Graves remettent ça : portes ouvertes dans 67 châteaux ce week-end, samedi 15 et dimanche 16 octobre

De la Brède à Langon, les viticulteurs des Graves offrent aux amateurs l’occasion de venir découvrir l’univers des trois couleurs des vins de Graves pour leurs 20e portes ouvertes: rouges, blancs secs et blancs moelleux, samedi 15 et dimanche 16 octobre de 10h à 19h

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Pas moins de 67 châteaux invitent le grand public à découvrir l’envers du décor ce week-end. C’est l’occasion unique de rencontrer les vignerons, de découvrir leur savoir-faire et leur passion au sein du vignoble, à l’origine des vins de Bordeaux ! (2000 ans d’histoire)

Cette année sera placée sous le signe de la 20ème édition de cet évènement puisque le premier week-end des Portes Ouvertes en Graves date de 1997. Au fil du temps, ce rendez-vous annuel entre grand public et vignerons est devenu incontournable sur l’appellation et a su conquérir les visiteurs, de plus en plus nombreux chaque année.

« Cette période, juste après les vendanges, est propice à l’échange. C’est un moment crucial pour tous les châteaux qui font naître leur nouveau millésime. Les visiteurs voient comment se déroule le processus dans le chai et le comprennent grâce aux explications des différents intervenants. Nous ne voulons pas organiser une simple promenade dans l’appellation. Les châteaux se sont donc mobilisés afin d’offrir un accès exceptionnel à leur propriété pour mettre en relation directe professionnels de la vigne et visiteurs. » selon Dominique Guignard, président du Syndicat Viticole des Graves.

Dominique Guignard devant le site internet des vins de Graves et Sauternes © JPS

Dominique Guignard devant le site internet des vins de Graves et Sauternes © JPS

Cette année encore, les propriétés ouvrent leurs portes autour d’une série de visites, animations et dégustations. De quoi entrevoir de l’intérieur et en toute convivialité l’univers des vins de Graves. Les 67 châteaux qui ont répondu présent pour cette occasion proposeront cette année des ateliers de découverte de leur métier (visite commentée des vignes et des chais, ateliers vignerons, séances de dégustations…) mais également des activités plus insolites telles qu’un baptême en ULM. De plus, l’Ecole du Vin du CIVB animera des initiations gratuites à la dégustation afin de donner aux visiteurs les outils de compréhension des vins qu’ils pourront déguster dans les propriétés. Enfin, les enfants pourront eux-aussi se découvrir l’univers de la viticulture au travers de balades en calèches ou de parcours d’énigmes dans les vignes. Pour la 20ème édition des Portes Ouvertes en Graves, c’est donc un programme festif et convivial qui saura ravir grands et petits !

Liste des châteaux et détails des animations disponibles sur www.vinsdegraves.com.

Initiation à la dégustation 

Au cours de la découverte du vignoble, au cœur des châteaux, l’Ecole du Vin du CIVB propose des initiations gratuites à la dégustation. Château Haut-Selve (Saint-Selve – 06 82 59 50 09) et château La Croix (Langon – 06 72 18 55 30).

Réservation à la Maison des Vins de Graves (05 56 27 09 25) jusqu’au vendredi 14 octobre ou directement auprès des châteaux les samedi 15 et dimanche 16 octobre 2016.

Samedi 15 et dimanche 16 octobre 2016 de de 10h à 13h et de 14h à 19h- Séance toute les 45 minutes.

Visitez la vinothèque des Graves

La Vinothèque des Graves propose une vitrine de 200 références en appellation Graves, Pessac-Léognan et Crus Classés de Graves.

Samedi 15 et dimanche 16 octobre de 10h à 19h – Maison des vins de Graves à Podensac

 Le grand jeu des Portes Ouvertes 

Le grand jeu offre la possibilité de gagner des bouteilles de vins de Graves. Il suffit pour cela de faire tamponner votre passeport, disponible sur www.vinsdegraves.com, dans les châteaux participants à l’opération et d’être tiré au sort.

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QUESTION ORGANISATION

  • Organiser sa venue :

Vous ne savez pas comment organiser vos journées portes ouvertes en Graves ?

Retrouvez le générateur de parcours sur www.vinsdegraves.com !

  • Découvrez le vignoble en minibus :

L’Office de Tourisme Sauternes Graves Landes Girondines propose des départs réguliers en minibus depuis Langon et Podensac en direction d’une propriété pour une visite et une dégustation avec sur le trajet une présentation de l’appellation des Graves. Gratuit, sur réservation.

Réservation au 05 56 63 68 00www.tourisme-sud-gironde.com

  • Où manger, où dormir :

Liste des châteaux participants et activités proposées disponible sur simple demande auprès de la Maison des Vins de Graves et sur le site internet www.vinsdegraves.com.

Programmation pouvant être modifiée sans entraîner la responsabilité du Syndicat Viticole des Graves.

Et pour toute information : Syndicat Viticole des Graves 61 cours du Maréchal Foch 33720 PODENSAC Tél. 05 56 27 09 25

Avec Vins de Graves

10 Oct

Immersion au Saint-James : « avant tout du goût, du gou…rmand et du généreux… »

Nicolas Magie, 44 ans, est depuis 4 ans à la tête du Saint-James à Bouliac. Le chef étoilé y propose une cuisine de terroir et du Sud-Ouest réinterprétée avec des touches d’acidité et d’amertume. Cette année, il vise une deuxième étoile mais sans se mettre la pression. Suivi d’un service le midi et visite de sa fabuleuse cave.

En immersion dans les cuisines du chef étoilé Nicolas Magie © JPS

En immersion dans les cuisines du chef étoilé Nicolas Magie © JPS

Alors que Bouliac s’éveille, et que Bordeaux est en proie aux bouchons, le Saint-James se prépare au rush du déjeuner… Entre 5h30 et midi, c’est d’abord l’arrivée des produits, parfois réceptionnés par le chef lui-même, Nicolas Magie : « ça, c’est de la vraie viande, du vrai veau » dit-t-il, « un bon veau rôti avec des petits ceps poélés, la tradition ! »

Le Saint-James dont l'architecture a été conçue par Jean Nouvel © JPS

Le Saint-James dont l’architecture a été conçue par Jean Nouvel © JPS

Nicolas Magie, c’est ce chef étoilé de 44 ans, qui a succédé à Michel Portos parti à Marseille (le Malthazar et le Poulpe) : « lui-même est parti avec ses deux étoiles et moi je suis arrivé avec mon étoile ». Nicolas Magie était auparavant chef cuisinier et propriétaire de La Cape à Cenon, ainsi que la brasserie Ze Rock. Ses premières armes, il les a faîtes chez Michel Gauthier (1 étoile) au Rouzic cours du Chapeau Rouge à Bordeaux (qui n’existe plus), puis à la Chamade avec Michel Carrere (1 étoile), au Pavillon des Boulevards avec Denis Franck (1 *), le Miramar à Biarritz avec André Gaüzère (1 *), le Crillon à Paris avec Christian Constant (**) puis François Clerc (*) avec « ma 1ère place de sous-chef, avant de devenir chef avec aussi l’ouverture de La Cape le 29/7/99 ».

Nicolas Magie à la finition des assiettes, sous lampes chauffantes © JPS

Nicolas Magie à la finition des assiettes, sous lampes chauffantes © JPS

Bref « un chef qui travaille et pas un chef de bureau ou de salle », comme il aime à se définir.

J’aime utiliser tous les produits de saison, un maximum de produits locaux ou de la grande Aquitaine, ce sont les producteurs locaux qui font la carte du Saint-James » Nicolas Magie chef du Saint-James.

Briefing par Fabio chef de salle avec Nicolas Magie

Briefing par Fabio, le chef de salle avec Nicolas Magie © JPS

Et il aime tout travailler « poisson, viande, coquillages, fruits, légumes, je ne m’enferme pas dans une spécification. » Nicolas Magie aime aussi et d’emblée mettre en avant son staff  : « c’est un travail d’équipe, il y a une très bonne ambiance, chacun donne ses idées, le but du jeu c’est d’aller toujours plus loin, ils ont aussi une certaine liberté, ils ont 10% à eux de touche personnelle. »

Un ris de veau rôti au sautoir et sparassis crépu avec une truffe blanche d'Alba © jps

Un ris de veau rôti au sautoir et sparassis crépu avec une truffe blanche d’Alba © JPS

Mathieu Martin , le second et sous-chef du gastro, explique : « on va essayer l’association fromage de brie, orange sanguine, et carottes, on va faire des essais, tout le monde va donner son avis, on verra ce qu’il y aura à changer ou à améliorer, à perfectionner dans le recette, après le chef validera et on mettra ce plat à la carte. »

Les Saint-Jacques © JPS

Les Saint-Jacques de Bretagne rôties, araignées de mer, blettes multicolores, émulsion de barde © JPS

C’est vrai que l’ambiance est plutôt bonne enfant et décontractée, jusqu’à une certaine heure, l’heure où l’ensemble des rôles va être réparti entre les commis, les sous-chefs cuisiniers, ceux qui font les entrées, les autres les garnitures, les viandes…

Pendant ce temps-là, le restaurant se prépare à un rythme soutenu : la salle se refait une beauté… Sur le pont, le chef de salle Fabio Rambaldi, le maître d’hôtel Philippe Maraval, Maëva demi-chef de rang, et tous les autres dressent les tables dans les règles de l’art:

Le restaurant, c’est un théâtre, à chaque représentation, il faut remonter le décor », Philippe Maraval Maître d’Hôtel du Saint James.

Philippe Maraval, le mâitre d'hôtel © JPS

Philippe Maraval, le maître d’hôtel © JPS

Et le Maître d’Hôtel d’ajouter : « il faut être rigoureux, efficace, méticuleux dans son travail pour que quand nos sympathiques clients arrivent à midi, le décor soit  prêt, que nous ayons mis nos habits de lumière et que le spectacle commence. »

Après le briefing avec le chef de salle Fabio et les quelques conseils du chef sur les nouveautés à la carte (qui change toutes les semaines), c’est alors le festival du goût et des textures : « on peut avoir 4 ou 5  textures différentes avec aussi des températures différentes sur de la betterave cuite, crue, confite, en sorbet, en poudre…on essaie de travailler au mieux le produit », selon Nicolas Magie.

On fait avant tout une cuisine de saison, de terroir, du Sud-Ouest, avec des touches d’acidité et d’amertume, c’est une cuisine qu’on veut lisible et compréhensible », Nicolas Magie.

Saint James et Rothschild 230

Dans son menu de midi, le chef propose ainsi un ris de veau rôti au sautoir et sparassis crépu avec truffe blanche d’Alba, suivi de Saint-Jacques de Bretagne rôties sur araignées de mer avec des blettes multicolores, pour enfin continuer avec un chevreuil de chasse et de saison, sauce grand veneur, et une multitude de surprises …

Adrien Champigny, le chef sommelier du Saint-James parmi ses 15000 bouteilles © Jean-Pierre Stahl

Adrien Champigny, le chef sommelier du Saint-James parmi ses 15000 bouteilles © Jean-Pierre Stahl

Un spectacle qui vaut aussi le détour bien sûr par la cave, l’une des mieux fournies de la région avec ses 15000 bouteilles, 1800 références de toutes les régions de France. Une cave confiée au chef sommelier Adrien Champigny qui n’est pas peu fier d’évoquer les vieux millésimes qu’il a eu loisir de servir comme « un vieux Madère de 1905, un Haut-Bailly de 1918, un Haut-Brion de 1934 ou un encore Yquem 1945 ». 

Le chef pâtissier

Le chef pâtissier Sébastien Bertin © JPS

« On a eu une très très belle surprise notamment sur un Cos d’Estournel de 1928 avec une bouteille faite à la main et une émotion quand on sait que les gens qui l’on fait n’existent plus et qu’ils ont connu la 1ère guerre… »

Quant à savoir si pour le chef, qui détient déjà une étoile au Guide Michelin, l’objectif est de faire une cuisine étoilée, Nicolas Magie répond aussitôt : « le but, ce n’est pas de faire une cuisine étoilée, cela n’existe pas, l’important, c’est de faire une cuisine de passion, une cuisine de saison, de choses que l’on a envie de travailler ».

Le staff du Saint-James avec au centrele chef pâtissier Sébastien Bertin, le directeur Anthony Torkington et Nicolas Magie le chef cuisinier du Saint-James © Jean-Pierre Stahl

Le staff du Saint-James avec au centre le chef pâtissier Sébastien Bertin, le directeur Anthony Torkington et Nicolas Magie le chef cuisinier du Saint-James © Jean-Pierre Stahl

Et de conclure :« Avant tout on essaie d’y mettre de l’amour, de la passion et de transmettre quelque chose. Pour nous la plus grande fierté, c’est de voir les gens contents, c’est la base de notre métier. »

Pour en savoir plus sur le restaurant de Nicolas Magie et le Saint-James à Bouliac

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine, Sarah Paulin et Vincent Issenhuth : 

09 Oct

Bordeaux Tasting fête ses 5 ans, les 10 et 11 décembre, avec un festival des grands vins sur 5 sites

Bordeaux Tasting 2016 voit encore plus grand : 5 ans et 5 sites pour le Festival des grands vins initié par Terrre de Vins. Cette année, Bordeaux Tasting ouvre un nouveau lieu, crée une boutique éphémère et stoppe les files d’attente. Elle est pas belle la vie ?

La Bulle des Extra-terriens avec les Bordeaux et Bordeaux Sup lancée en 2015 © jps

La Bulle des Extra-terriens avec les Bordeaux et Bordeaux Sup lancée en 2015 © jps

UN RENDEZ-VOUS CULTUREL

Le vin est culturel. Le déguster est une fête. Autour du thème culture et vin, Bordeaux Tasting associe au sein du Palais de la Bourse la dégustation des plus grands vins et champagnes à des concerts lyriques. En cette période, favorable à l’achat des cadeaux de Noël et aux belles bouteilles de réveillon(s), ces deux journées proposent aux dégustateurs novices ou chevronnés de découvrir ou redécouvrir une centaine de grands vins de Bordeaux, des Champagnes de talent, parmi lesquels de prestigieuses maisons venues de Reims ou d’Epernay, mais aussi de grands vins invités venus des autres vignobles de France (Bourgogne, Rhône, Alsace, Loire) et du monde (Japon, Maroc, Chili…).

Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins © JPS

Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins et organisateur de ce 5e Bordeaux Tasting © JPS

UN BORDEAUX TASTING PLUS GRAND

Après avoir surpris l’an dernier avec la création de la bulle des extra-terriens place de la Bourse et l’ouverture d’un site de dégustation dans les salons du Musée National des Douanes, la 5 ème édition de Bordeaux Tasting sera marquée par 3 nouveautés.

  • 1 ère nouveauté : Espace Saint-Rémi… le cinquième lieu Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera les Champagnes et une exposition de photos réalisée par le photographe de Terre de vins spécialiste de la Champagne, Michaël Boudot.
  • 2 ème nouveauté : La boutique « Badie pour Bordeaux Tasting » … ouverte uniquement pendant le festival En libre accès, cette boutique était particulièrement attendue par les visiteurs de Bordeaux Tasting, désireux de pourvoir acheter sur place leurs vins coups de cœur dégustés.
  • 3 ème nouveauté : Un accès au site repensé… pour plus de fluidité La carte magnétique arrive aux entrées, pour en finir avec les files d’attente qui témoignaient du succès de la manifestation mais freinaient l’accès au site. Afin de fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur internet, supprimant ainsi les ralentissements dûs à l’enregistrement des personnes.
Lionel Lateyron (crémants Lateyron), Sylvie Courselle (château Thieuley) entre Lionel Lateyron (crémants Lateyron) et Hervé Grandeau (château Lauduc), dans leur bulle © Jean-Pierre Stahl

Lionel Lateyron (crémants Lateyron), Sylvie Courselle (château Thieuley) et Hervé Grandeau (château Lauduc), dans leur bulle en 2015 © Jean-Pierre Stahl

La carte magnétique pré-enregistrée sera à retirer sur site :

 carte-pass 1 jour (donnant durant 1 jour accès 1 fois à chaque lieu) 25€ ou 27€ avec 1 an d’abonnement au magazine Terre de vins (6 numéros),

 carte-pass 2 jours (donnant durant 2 jours accès à tous les lieux autant de fois que souhaité) : 49€ avec 1 an d’abonnement au magazine Terre de vins (6 numéros). Redéploiement des pôles de dégustation

L’événement se déploiera sur 5 sites à proximité de la Place de la Bourse :

Palais de la Bourse : il accueillera les grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting » (rez-de-chaussée) – les grands vins invités, l’Ecole du vin de Bordeaux et ses ateliers (1er étage) – Master class.

Musée National des Douanes : espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents.

La bulle des extra-terriens : une sélection de 12 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur retrouvent leur place dans la bulle, très fréquentée dès sa création en 2015.

Restaurant Le Gabriel : dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace dégustation.

Espace Saint-Rémi : l’ancienne église accueillera un beau plateau réunissant 20 champagnes de maisons et de vignerons.

A VOS TABLETTES

Samedi 10 décembre de 10h à 19h. Dimanche 11 décembre de 10h à 18h. Réservations ouvertes sur www.terredevins.com Plusieurs catégories de places sont mises en vente :  PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, 25 € ou 27 €  PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, 49 € Voir détail de l’offre sur www.terredevins.com  A VENIR : PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Attention, ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.

08 Oct

Le Saint-Emilion Wine Trip s’invite à la Fête des Vendanges de Montmartre

Pour la 82ème édition de cette traditionnelle fête parisienne,  le Saint-Emilion Wine Trip s’invite sur le marché du goût de la Fête des Vendanges de Montmartre pour fêter le thème de la liberté et clôturer ainsi en beauté son périple de l’année 2016 !

14502971_1108282209226680_7514516793462532539_nC’est en 1934 que s’est déroulée la toute première fête des Vendanges de Montmartre, célébrant l’arrivée des cuvées issues des 1 556 m² de vignes du Clos Montmartre. L’évènement est depuis devenu une tradition très attendue qui réunit chaque année petits et grands, curieux de découvrir la programmation qui rythmera les festivités.

Venu tout droit de Saint-Emilion, la camionnette emblématique Citroën HY entièrement réaménagée a parcouru la France tout au long de l’année 2016. C’est à Montmartre qu’elle finira son parcours avec à son bord un sommelier Frédéric Breysse, et une équipe de viticulteurs avides de partager leur passion avec le public.

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Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, ils proposent aux festivaliers une sélection de 16 vins des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion et Puisseguin Saint-Emilion, au verre ou à la bouteille. Situé sur le parcours du gout, le truck accueille amateurs et curieux jusqu’à  dimanche, au pied du sacré cœur, dans la rue Cardinal Dubois, à la sortie du funiculaire.

Plaisir et bonne humeur : un cocktail parfait pour découvrir les vins de Saint-Emilion autrement !

Avec Vins de Saint-Emilion

Relire :

A chacun son trip, eux c’est le Saint-Emilion Wine Trip

Regardez le reportage sur le Saint-Emilion Wine Trip réalisé par Jean-Pierre Stahl et Thierry Julien en juin dernier :

07 Oct

Angélus s’attend à un millésime 2016 « rayonnant »

« Le Rayonnant » c’est ainsi qu’a été baptisé le millésime 2016 alors même que les vendanges ont débuté, paisibles, à la carte, permettant d’espérer et d’attendre un nouveau grand millésime à Angélus.

L'équipe d'Angélus avec au centre Sophie de Boüard-Rivoal et Hubert de Boûard © Angtélus

L’équipe d’Angélus avec au centre Stéphanie de Boüard-Rivoal et Hubert de Boüard © Angtélus

« Rayonnant à l’image du soleil qui a régné quasiment sans partage sur les vignes durant les trois mois d’été. Rayonnant comme un millésime qui s’annonce d’ores et déjà surprenant et exceptionnel.

Trois mois d’été sans eau : de mémoire de vigneron, on n’avait jamais vu ça à Saint-Emilion ! Si la floraison s’est bien passée malgré une pluviométrie très abondante (environ 750 mm, ce qui correspond au cumul de pluie dans une année sèche à Bordeaux), le beau temps s’est installé dès la dernière semaine de juin, et, fait rarissime, n’a plus cessé jusqu’aux vendanges.

Le mois de juillet fut ensoleillé mais plutôt frais avec des nuits froides. A la fin du mois de juillet, la température de l’océan était très inférieure aux températures habituelles à cette période. Et pas une goutte d’eau.

Août a vu les températures grimper avec quelques jours de canicule, au-delà de 35 degrés. Cependant, l’amplitude nuit/jour était de 1 pour 2 durant tout le mois, ce qui est très favorable à l’expression aromatique des raisins du vignoble et au maintien de la fraîcheur du fruit. A cela s’ajoute une quasi absence de pluie, 5 à 8 mm, ce qui n’est rien ou le strict minimum pour permettre à la plante de s’hydrater. C’est alors que les très jeunes vignes commencent à souffrir. Les vignes plus anciennes, particulièrement sur les sols argileux et/ou calcaires, résistent, elles, magnifiquement bien (le calcaire et l’argile se comportent comme une éponge qui s’engorge en période humide et redistribue l’eau pendant les périodes sèches).  

En plus de 35 ans, c’est aussi la première année sans orages les 14 juillet et 15 août !

En septembre, l’été a continué et avec lui la chaleur : des températures de 28, 30 degrés au quotidien. Si, à la mi-septembre, un gros orage est annoncé faisant trembler toute la famille et les équipes, les gros nuages blancs et gris menaçants se transforment finalement en une pluie bienfaitrice. 19 puis  4 mm. Cette eau tombée du ciel vient redonner énergie, force et respiration au vignoble. Puis, le beau temps revient très vite. La maturation des tanins s’effectue lentement et les premières vendanges débutent maintenant pour les grands vins. Les fraîcheurs des nuits d’été ont préservé les arômes et l’acidité.

Les perspectives climatiques des deux prochaines semaines laissent envisager des vendanges paisibles et à la carte pour un millésime 2016 grand, inattendu et rayonnant à l’image de cet été incroyable qui a décidé de son destin et façonné son identité ».

Selon Angélus.

06 Oct

18e vendanges de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac : sous les meilleures auspices

Ce sont 50 chefs d’entreprises qui cette année encore ont retroussé leurs manches pour récolter les grappes de raisin des 18e vendanges de l’aéroport. Un vignoble entretenu par Olivier Bernard et ses hommes du Domaine de Chevalier.

Les chefs d'entreprises vendangeurs hier pour les 18e vendanges © Florence Rico-Faya

Les chefs d’entreprises vendangeurs hier pour les 18e vendanges © Florence Rico-Fayad

C’est la seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport. Et quelle parcelle, sans doute l’une des plus petites au monde avec ses 15 ares mais qui produit énormément de bouteilles… C’est ça la magie des vendanges de l’aéroport : des chefs parmi les chefs d’entreprises qui produisent chaque année le meilleur des millésimes sous le nom « la Croix de Guyenne ».

Le tablier de ce nectar La Croix de Guyenne à la croisée des chemins et du 45e parralèle  © Florence Rico-Fayad

Le tablier de ce nectar La Croix de Guyenne à la croisée des chemins et du 45e parralèle © Florence Rico-Fayad

Ils étaient une cinquantaine de dirigeants d’entreprises hier à s’équiper de sécateurs, paniers et tabliers pour récolter ce fameux 2016; un moment convivial car quelque soit l’année, le temps, les intempéries,… ce sont 1200 bouteilles qui seront produites par ce vignoble envié du monde entier. Un moment de partage aussi où l’on pouvait déguster le millésime 2012, avec un bout de pain et de saucisson.

Pour cette année, le monde de l’entreprise a été de nouveau mis à l’honneur avec la participation Clubs d’entreprise ou associations de commerçants lauréats de «Challenges» et «Initiatives», deux concours qui récompensent des projets innovants pour les territoires. 

Et voici les vendanges vues du ciel, quoi de plus normal à l'aéroport ! © ccib/agence appa

Et voici les vendanges vues du ciel, quoi de plus normal à l’aéroport ! © ccib/agence appa

Ce vignoble planté à 10 000 pieds à l’hectare est tenu de main de maître par le Domaine de Chevalier et son célèbre propriétaire Olivier Bernard, qui tout au long de l’année s’occupe de tout : taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle.

Les deux parcelles de vigne sont plantées à l’instar des plus grands crus du bordelais (densité de plantation la plus élevée) à 40 % de cabernet sauvignon et à 60 % de merlot. Son terroir est constitué de sable noir et de fines graves blanches reposant sur un sous-sol de graves argileuses qui assure une alimentation hydrique d’une grande qualité, de quoi donner de très grands vins.

05 Oct

#insolite : le panneau attention « jus de raisin » qui fait jaser en Côtes de Duras

Un panneau de signalisation en période de vendanges qui délie les langues… C’est un panneau attention danger qui concerne des grappes de raisin qui pourraient tomber des tombereaux…

PANNEAUOn connaissait le danger de prendre la route, chargé de jus de raisin…fermenté, mais là l’image est assez cocace. Il s’agit surtout d’avertir que ces routes sont actuellement fréquentées par des tracteurs avec des tombereaux chargés de la dernière récolte de Côtes de Duras.

Il n’est pas étonnant de perdre quelques grappes par-ci par-là même si cela étonne certains, sauf à prétendre que le conducteur ne ferait pas attention ou serait lui-même imbibé…de ce fameux jus de raisin.

Regardez le reportage de Gladys Cuadrat, Michaël Hahn et Cécile Lagaüzère :

Débat « C Dans Le Vin » à La Cité du Vin à Bordeaux : « Le prix du vin est-il un gage de qualité ? »

Mardi 11 octobre, la Cité du Vin et Kedge Business School proposent un débat fort passionnant : « Le prix du vin est-il un gage de qualité ? »;  il s’agit d’une série de débats d’actualité sur la vigne et le vin lancés cette saison.

Des débats à l'auditorium de la Cité du Vin  © Jean-Pierre Stahl

Des débats à l’auditorium de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Organisés par La Fondation pour la culture et les civilisations du vin en partenariat avec KEDGE Business School, les débats d’actualité bimestriels « C Dans Le Vin » sont présentés à La Cité du Vin le deuxième mardi du mois à partir du 11 octobre 2016 à 19h. « C Dans Le Vin » propose au public des débats d’actualité sur le thème du vin et de la vigne.

Pour la première fois en effet, des spécialistes et professionnels viennent à la rencontre du public pour débattre pendant 60 minutes d’un thème de l’actualité économique, environnementale, sanitaire, sociale ou culturelle du vin. Pour chaque débat, trois invités, spécialistes du sujet, sont interrogés par Jacques-Olivier PESME, Directeur de la Wine & Spirit Academy de KEDGE BS. Ils livrent leurs analyses et opinions de 19h à 20h et répondent aux questions du public jusqu’à 20h30.

L’accès aux débats est libre et gratuit.

En pleine période des Foires aux Vins, le premier débat intitulé Le prix du vin est-il un gage de qualité ? se tiendra mardi 11 octobre à 19h00 dans l’auditorium Jefferson de La Cité du Vin. Dans un univers hautement concurrentiel, la qualité comme le prix d’un vin sont des éléments déterminants de la compétitivité d’une entre­prise. Quelle est la relation entre le prix, le coût et le niveau de qualité d’un bon vin ? Qu’entend-t-on par qualité ? Pour le consommateur, il est difficile d’évaluer la qualité d’un vin sans le goûter. Doit-il alors considérer qu’un vin cher est forcément un bon vin ? Et qu’un vin bon doit forcément être cher ?

Avec :
Angélique DE LENCQUESAING
, Co-fondatrice du site idealwine.com et spécialiste du marché des enchères
Xavier LECLERCQ, Responsable Offre achats, métiers et sourcing vins, Groupe AUCHAN
Olivier DECELLE, Propriétaire du Mas Amiel à Maury, Château Jean Faure, Château Haut Maurac, et Domaine Decelle-Villa

Prochains débats :
En 2016
Mardi 13 décembre : Vin et école font-ils bon ménage ?
Avec : Audrey BOUROLLEAU, déléguée générale de Vin et Société – Jean-Robert PITTE, président honoraire de l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) – Hubert SACY, directeur général d’Educ’Alcool

Et en 2017
Mardi 14 février : Le vin est-il aphrodisiaque ?
Mardi 11 avril : Le vin s’invite dans les présidentielles
Mardi 13 juin : Le rosé est-il du vin ?

04 Oct

Commercialisation des vins de Bordeaux : il faut incarner « la fierté » et « renouer avec 5,5 millions d’hectolitres »

Allan Sichel, le président du CIVB s’est montré très volontariste et souhaite que les vins de Bordeaux renouent très prochainement avec des volumes de 5,5 millions d’hectolitres, ce malgré une légère baisse de 3 % en France dans les grandes et moyennes surfaces. A l’export, ça se maintient, avec un joli rebond en Chine (+22%). Il prône « la fierté des vins de Bordeaux ».

L'entrée du CIVB © Jean-Pierre Stahl

L’entrée du CIVB © Jean-Pierre Stahl

Pour Allan Sichel : « la fierté, c’est un critère important. Il faut redynamiser cette envie autour du vin, soyons fier des vins que l’on produit à Bordeaux ! »

Le président a détaillé les chiffres concernant a commercialisation des vins de Bordeaux pour l’exercice du 1er août 2015 au 31 juillet 2016 : 4,930 hectolitres vendus. Ce dans un contexte toujours particulier et  « impacté par la petite récolte de 2013 (3,8 millions produits en 2013) et les récoltes moyennes de 2014 et 2015″.

Il a continué : »A l’export, nous constatons l’intérêt toujours aussi vif de la Chine pour les vins de Bordeaux (+ 22 % en volume sur 12 mois, arrêté à fin juin 2016) et une stabilisation de nos exportations sur les Etats-Unis et le Japon, mais nous avons aussi des parts de marché à reconquérir sur nos principaux marchés européens.

© archives JPS

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En France, en grandes et moyennes surfaces, nos ventes sont en baisse de 3 %. Au-delà de ce chiffre, deux indicateurs suscitent notre attention.

  • La progression des ventes des 4 à 15 €, cœur de gamme de Bordeaux (54 % des volumes vendus) : + 2 % pour la tranche 4 à 6 € / + 4 % pour la tranche 6 à 15 €
  • La baisse de 11% de la tranche 3 à 4 € (24 % des volumes vendus)

Cette reconquête, conformément au Plan Bordeaux demain, ne doit donc pas se faire par le prix le plus bas mais par la mise en avant de nos vins par l’attractivité, le goût, le plaisir et la diversité. Nous disposons d’atouts considérables qu’il nous appartient de montrer, de faire connaître et de faire apprécier ; c’est la fraicheur, la digestibilité, l’équilibre et l’harmonie qui constituent l’ADN commun dans la diversité des vins de Bordeaux.

« Il faut qu’on renoue avec des parts de marchés, pour nous 12 000 € le tonneau est un prix convenable avec les opérateurs, la filière pourra ainsi renouer avec 5,5 millions d’hectolitres, on sera alors très satistait. »

Regardez l’interview d’Allan Sichel le président du CIVB par Jean-Pierre Stahl et Nicolas Pressigout : 

Conférence de rentrée du CIVB : environnement et pesticides au coeur des préoccupations

Allan Sichel, le nouveau président du CIVB, a tenu sa 1ère conférence de presse où d’emblée il a évoqué le développement de meilleures pratiques et les pistes pour la diminution des pesticides  dans le vignoble. Voici en détail les orientations de la filière et ce qui est déjà engagé.

L'immeuble du CIVB à l'angle du Cours du XXX Juillet et des allées de Tourny à Bordeaux © JPS

L’immeuble du CIVB à l’angle du Cours du XXX Juillet et des allées de Tourny à Bordeaux © JPS

Après avoir abordé en préambule les vendanges qui se poursuivent partout dans le bordelais sur un millésime qui s’annonce « très prometteur » tant en blanc qu’en rouge, Allan Sichel a abordé le point qui depuis plus de 6 mois maintenant capte l’attention des réseaux sociaux, du grand public et des associations militantes : les pesticides à travers un chapitre entier intitulé « les enjeux environnementaux sont au coeur de nos préoccupations ».

Allan Sichel reconnaît qu’« après Cash Investigation, les opérateurs se sentent attaqués, ciblés, c’est parfois difficile de faire face à cela. » Aussi a-t-il entamé avec ses collègues du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux un discours et une séquence très pédagogique sur les bonnes pratiques et actions parfois engagées de longue date, mais sur lesquelles il n’y avait pas eu suffisamment de communication…

Nous sommes convaincus que ce n’est pas une solution unique, miraculeuse qui va nous permettre d’éliminer l’utilisation des pesticides, ce que l’on veut c’est une approche pragmatique, efficace et surtout en profondeur », Allan Sichel

Allan Sichel, président du CIVB © JPS

Allan Sichel, président du CIVB © JPS

Nous intensifions nos efforts et nous sommes bel et bien engagés dans la réduction des pesticides et le développement des bonnes pratiques. 45% du vignoble bordelais est déjà certifié par une démarche environnementale (viticulture biologique, biodynamique, intégrée et raisonnée) », Allan Sichel Président du CIVB.

Ce à quoi, Fabien Bova, le directeur du CIVB ajoute : »nous n’avons pas à rougir du vignoble en la matière, l’objectif est bien d’aller vers 100% de notre vignoble certifié. » Et de compléter : « 500 opérateurs sont engagés dans une démarche globale SME » (Système de Management Environnemental) depuis 2010, soit 15 % de la surface du vignoble bordelais.

« Dès 1989, la filière bordelaise a mené des recherches, afin de disposer de solutions alternatives ou de réduction des pesticides.

  • Citons par exemple, le déploiement de la lutte biologique contre les acariens, la stimulation des défenses naturelles de la vigne, et la gestion de lutte des maladies avec notamment la modélisation (modèles de prévision simulant le développement des populations de l’agresseur en fonction de divers paramètres, pour permettre des traitements en préventif donc plus doux).
  • Bordeaux est le 1er vignoble à s’être engagé collectivement en matière d’environnement, avec le dispositif du Système de Management Environnemental initié en 2010. Près de 500 entreprises (viticulteurs et négociants) sont impliquées dans cette démarche de progrès environnemental durable et collectif. Ce dispositif couvre ainsi 15 % de la surface du vignoble bordelais et représente 30% des volumes de vin produits.
  • La filière a développé sur le territoire des Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles (GDON). Cette initiative collective permet la lutte contre la flavescence dorée (maladie de la vigne mortelle et très contagieuses) et elle a permis une réduction de 76% des insecticides utilisés depuis 2007.
  • L’utilisation des désherbants a pratiquement disparu : 95 % du vignoble de Bordeaux est enherbé.CIVB 007
  • De nombreux outils à destination des viticulteurs sont développés sur le site professionnel du CIVB : conseils destinés aux viticulteurs bordelais, avec la liste des produits dangereux contenant des agents CMR et proposition de solutions alternatives. En complément, de l’arrêté préfectoral d’avril 2016 visant à protéger au maximum la population, nous mettons à disposition un atlas cartographique des parcelles à proximité des sites accueillant des personnes vulnérables à tous les viticulteurs concernés (sur ce point particulier sur lequel les associations militantes réclament l’arrêt immédiat de ces produits contenant ces agents CMR : auparavant cette information était accessible, désormais ils ont des outils pour qu’ils identifient plus simplement les produits CMR et les produits alternatifs. »)
  • Ce dispositif est complété par la mise en place de chartes de bon voisinage dans certaines appellations du bordelais, pour les vignerons à proximité de sites sensibles et la mise en œuvre de plantations de haies arbustives protectrices depuis 1996.
  • Par ailleurs, le CIVB travaille activement pour obtenir de l’Administration française, l’inscription au catalogue de cépages résistants aux maladies. Pour le moment nous ne pouvons pas y recourir pour des raison règlementaires (impossibilité de les inscrire dans le cahier des charges des appellations). cette direction de recherches est menée avec l’INRA La filière s’est engagée pour que des cépages résistants déjà inscrits sur des catalogues italiens ou allemands soient inscrits sur des catalogues français. Mais il y a une démarche qui risque de prendre un peu de temps : « au niveau européen, on ne peut pas utiliser de cépage hybride dans les AOC… »
Bernard Farges, vice-président du CIVB expliquant les pistes sur les cépages résistants © JPS

Bernard Farges, vice-président du CIVB expliquant les pistes sur les cépages résistants © JPS

Cette direction de recherches sur les cépages résistants est menée avec l’INRA. La filière s’est engagée pour que des cépages résistants déjà inscrits sur des catalogues italiens ou allemands soient inscrits sur des catalogues français, »Bernard Farges, vice président du CIVB

Mais cette démarche risque de prendre un peu de temps : « au niveau européen, on ne peut pas utiliser de cépage hybride dans les AOC… »

Par ailleurs, Allan Sichel ajoute « en juillet 2016, le Conseil régional, la préfecture de région, les différents services de l’Etat, les Chambres d’Agriculture et le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux se sont unis pour élaborer une stratégie d’actions collectives. Stratégie visant à réduire durablement et dans les meilleurs délais l’usage des pesticides dans le vignoble ».

Quant à la cohabitation entre riverains proches des parcelles et les vignerons, Allan Sichel a souligné quelques avancées concernant les chartes de bon voisinage où plusieurs viticulteurs jouent le jeu de prévenir lors des jours de pulvérisation de produits phytopharamceutiques. « Les arrêtés préfectoraux ont eu aussi un effet au niveau des communes, l’ensemble des opérateurs est sensibilisé. Il y a un dialogue qui s’établit entre riverains et opérateurs, qui apaisent les oppositions qui peuvent exister. » Et Bernard Farges d’inviter ses amis viticulteurs à sortir « un bout de saucisson et un verre de vin avec les voisins pour échanger. »

Regardez les interviews d’Allan Sichel et Bernard Farges du CIVB réalisées par Jean-Pierre Stahl, Nicolas Pressigout et Boris Chague :