21 Juin

L’EM Lyon : grand vainqueur de l’édition 2016 de la Left Bank Bordeaux Cup

Une prestigieuse compétition où s’affrontent les plus grandes écoles au monde… mais cette fois en dégustation. Le 17 juin, c’est finalement l’EM Lyon  qui s’est imposée lors de la finale de la  Left Bank Bordeaux Cup au Château Lafite Rothschild à Pauillac.

L'équipe victorieuse

L’équipe victorieuse de l’EM Lyon © Commanderie du Bontemps

Organisée par la Commanderie du Bontemps depuis 2002, cette compétition permet aux clubs oenologiques d’universités et de grandes écoles du monde entier de se mesurer.

50 clubs se sont affrontés lors des qualifications à New York, à Shanghai, à Hong Kong, à Londres et à Paris entre le 24 janvier et le 11 mai.

L’Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse), l’EM Lyon et Sciences Po Paris (France), Hong Kong
Baptist University et Huaiyin Normal University (Chine), Oxford University (Royaume-Uni),
WHARTON School et YALE LAW School (USA), heureux finalistes, ont concouru pour la victoire
le 17 juin au Château Lafite Rothschild.

Après une entrée solennelle au son du cor dans les spectaculaires chais du Château Lafite Rothschild, les jeunes passionnés s’affrontent dans le cadre de deux épreuves éliminatoires devant un jury de haute volée composé de  Eric de Rothschild – Château Lafite Rothschild, Charles Chevallier – Château Lafite Rothschild, Eric Kohler – Château Lafite Rothschild,   Emmanuel Cruse – Grand Maitre Commanderie du Bontemps, Jean-Michel Cazes –
Château Lynch Bages et Château les Ormes de Pez,  Robert Cottin – Maison Dubos Frères, La Vinothèque, Véronique Dausse – Château Phelan Ségur, Douglas Demichel – La Bordelaise des Grands Vins, M. Timothée Bouffard – Bureau Ripert, Mme Véronique Sanders Van Beek – Château Haut Bailly, M. Patrice Pages – Château Fourcas Dupré,  Philippe de Lur Saluces – Château de Fargues,  Alexander Van Beek – Château Giscours et Château du Tertre.

Lors de la première épreuve les candidats doivent répondre à une série de dix questions théoriques. Leur connaissance du milieu du vin, des appellations, de l’histoire de la Commanderie, entre autres, leur permet d’obtenir deux points pour chaque bonne réponse.
La seconde épreuve réside dans une série de trois dégustations à l’aveugle qui, chacune, génère trois questions : quelle est l’appellation ? Le millésime ? Classer les vins du plus jeune au plus vieux, … A cette étape de la compétition, les jeunes dégustateurs doivent redoubler
de concentration et se concerter rapidement pour donner leur réponse en espérant que ce soit la bonne !

La finale de l’édition 2016 a proposé à la dégustation : Château Fieuzal 2004 appellation Pessac Léognan, Château Smith Haut Lafitte 2001 appellation Pessac Léognan, Château Malartic Lagravière 2007 appellation Pessac Léognan, Château Lagrange 2002 appellation Saint – Julien, Château Giscours 2002 appellation Margaux, Château Saint-Pierre 2002 appellation Saint – Julien, Château de Fargues 2006 Sauternes, Château Doisy Védrines 2009 Barsac et Château Doisy Daëne 2008 Barsac.

L’EM Lyon, école vainqueur cette année, s’est vue remettre la superbe Left Bank Bordeaux Cup gravée à son effigie. Et ce n’est pas tout, le Baron Eric de Rotschild a offert aux lauréats de rares flacons de Château Lafite Rothschild. Hip hip hip hourra !

Avec Commanderie du Bontemps

20 Juin

Bordeaux Fête le Vin : un écran gigantesque pour un super mapping, de quoi prendre « Racines » place de la Bourse

Racines, c’est le spectacle multimédia à ne pas louper place de la Bourse à Bordeaux, chaque soir de jeudi 23 à dimanche 26 juin. Un fabuleux récit épique visuel et sonore, conçu pour Bordeaux Fête le Vin 2016 ! Un spectacle multimédia imaginé par les artistes belges de Dirty Monitor en complicité avec l’éclairagiste bordelais Bruno Corsini et Dushow.

Racines-2_format_780x490

Imaginez les 200 mètres de longueur et les 30 mètres de hauteur de la façade du Palais de la  Bourse transformés en un immense écran ; imaginez ses 192 fenêtres et 9 portes comme autant d ’ouvertures vers un nouveau monde ; imaginez la pierre blonde recouverte de vignes dont l’épais feuillage bruisserait au gré du vent ; imaginez les statues s’animer et peupler la nuit étoilée ; imaginez une pluie de lumières incandescentes sculpter les reliefs et les corps, imaginez l’emblème du classicisme bordelais se métamorphoser en lignes futuristes peuplées de songes et d’émotions.

C’est ce que propose Racines, le spectacle multimédia imaginé par les artistes belges de Dirty Monitor en complicité avec l’éclairagiste bordelais Bruno Corsini et Dushow.

UN VOYAGE IMAGINAIRE

 Racines est conçu comme un voyage imaginaire dans le temps et dans l’espace pour raconter Bordeaux, le vin, le monde »,  Mauro Cataldo, directeur artistique de Dirty Monitor,

Dirty Monitor, c’est ce collectif internationalement reconnu dans le mapping vidéo 3D (animations visuelles projetées sur des structures en relief) et le VJing (performance visuelle en direct à base de vidéo notamment). C’est lui qui est aux manettes de Racines, conçu spécialement pour la Place de Bourse et ses façades ornées de mascarons et de ferronneries : « nous sommes partis du bâtiment tel qu’il est, dans sa splendeur très XVIIIe siècle, pour le métamorphoser de façon baroque ».

Pour réussir cette métamorphose, une équipe de 15 personnes a travaillé durant plusieurs mois en utilisant les techniques du mapping associées aux arts plastiques et au graphisme : dessin, cartographie, gravure, bande dessinée, hologramme, et relief, à travers la 3D. Une richesse visuelle qui alterne les noirs et les blancs, les ors et les argentés et les explosions de couleurs, le tout sublimé par les lumières du Bordelais Bruno Corsini.

LA TECHNIQUE AU SERVICE DE L’ÉMOTION

Mais par-delà la technologie et le travail de lumière, Racines entend jouer sur l’émotion, notamment à travers la musique jouée en direct par le quintette à cordes Bow. La bande-son, très cinématographique, apporte intensité et relief aux images, comme lorsque les violons viennent souligner la fragilité et la grâce de la vigne s’élevant vers les étoiles. Pas de texte en revanche : « nous avons à cœur de ne pas être trop narratifs ou figuratifs, nous voulons laisser libre cours à l’imagination de chacun. Ce n’est pas tant l’histoire qui compte que le voyage que nous proposons ».

A vos tablettes : Jeudi 23, vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 juin à 23h. Accès libre. Projections sur le Palais de la Bourse.

Avec le concours de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, EDF, Kéolis France et Vinexpo.

Avec Bordeaux Fête le Vin.

Embarquez sur les 6 routes du vin de Bordeaux

Décidément, ils sont choyés ces oenotouristes. Grâce à Gironde Tourisme, ils sont orientés et conseillés pour découvrir les châteaux ainsi que les animations et hébergements proposés. 6 routes du vin de Bordeaux s’offrent à ces touristes, avec des sites internet, des cartes d’orientation, des panneaux de signalisation, et le sourire en prime !

Des Coréens se prenant en photo devant le château d'Agassac © JPS

Des Coréens se prenant en photo devant le château d’Agassac © JPS

Depuis le lancement officiel par Gironde Tourisme des 6 routes des vins, en fin d’année 2015 un nouveau label a vu le jour: « Vignobles & Découvertes ».

Depuis ce 14 décembre 2015, tous les acteurs se sont mis en ordre de bataille pour affronter les quelques 4,3 millions de visiteurs dans le vignoble girondin, leader incontestable de la fréquentation oenotouristique française.

Pour les accueillir, comme il se doit, des prestations de qualité ont été mise en place, accessibles à tous : c’est tout l’objectif du label « Vignobles & Découvertes ».

30000 barriques fabriquées sur le site de Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

30000 barriques fabriquées sur le site de Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

« Nous privilégions : qualité et facilité des déplacements, réservation et diffusion de l’information, développement du e-tourisme, amplitude plus large des horaires d’ouverture, formations du personnel d’accueil aux langues étrangères. Pour atteindre l’ensemble de ces objectifs, Gironde Tourisme soutient les initiatives des porteurs de projets, et coordonne avec l’aide de ses partenaires offices de tourisme sur le terrain une offre variée et hautement qualifiée, en mesure d’offrir à chaque profil de touriste un moment inoubliable en Gironde », explique Pascale Got président de Gironde Tourisme.

La salle de dégustation du château Lamothe-Bergeron © JPS

La salle de dégustation du château Lamothe-Bergeron © JPS

Nous avons des pépites, sachons mieux les organiser, avec un peu plus de 4 millions de visiteurs nous pourrons amener un rayonnement culturel, touristique et économique plus grand grâce à ces routes des vins », Pascale Got Présidente de Gironde Tourisme.

Il n’ y a qu’à se rendre au château d’Agassac à Ludon-Médoc pour y trouver un autocar rempli de Coréens tous enchantés de leur visite et de leur séjour dans le bordelais : « ce château est vraiment  célèbre et on est venus tous le visiter ; on a entendu parler du château d’Agassac en Corée, c’est pourquoi nous avons choisi de le visiter. », explique une guide coréenne.

Le château Lamothe-Bergeron restauré depuis un an à Cussac-Fort-Médoc © JPS

Le château Lamothe-Bergeron restauré depuis un an à Cussac-Fort-Médoc © JPS

Sur la Route du Médoc, le château Lamothe-Bergeron a misé à fond sur l’onotourisme. Entièrement restauré, ce château, propriété d’une maison de Cognac, est ouvert 7 jours sur 7 (d’’avril à octobre : du lundi au dimanche (week-end & jours fériés) et de novembre à mars : du lundi au vendredi). On vous propose tout d’abord un plongeon dans l’histoire du château, avec Mr Jacques de Bergeron conseiller au Parlement de Bordeaux jusqu’à sa dissolution en 1790, avant de découvrir la cave et salle de dégustation sous le château, mais aussi et surtout les fabuleux chais savamment mis en lumière avec une projection étonnante vous expliquant la magie de l’assemblage :

« la 1ère fois que nous l’avons passé, tout le monde a applaudi, et là je me suis dit on a réussi à faire quelque chose de poignant, qui touche les gens », explique Laurent Méry directeur général du château Lamothe-Bergeron

Labrousse devant le Café Lavinal © JPS

Céline de Labrousse, directrice générale de Lynch-Bages & Cie devant le Café Lavinal © JPS

Certains ont été précurseurs dans l’accueil des touristes comme ici au village de Bages, restauré en 2003 par la famille Cazes. En effet, au début des années 2000, Jean-Michel Cazes a envisagé une extension de Château Lynch-Bages, il a alors eu un déclic et saisi l’occasion de sauver le hameau de son enfance, emprunt d’histoire liée à la vigne et au vin. Il va y réaliser un endroit où il fait bon faire étape avec le Café Lavinal, une boulangerie traditionnelle le Comptoire d’Andrea, une boucherie, une boutique et un atelier vélo…en plus du myhthique relais et châteaux Cordeillan-Bages.

La chauffe de barrique chez Nadalié © JPS

La chauffe de barrique chez Nadalié © JPS

Des parcours insolites attendent aussi les visiteurs comme la tonnellerie Nadalié qui se visite. Un savoir faire et une expertise reconnus partout dans le monde. 30 000 barriques y sont fabriquées à l’année.

Les Graves et Sauternes ne sont pas en reste. Ce sont les 1ers dans le Bordelais à avoir lancer la 1ère route du vin avec notamment Dominique Guignard, Président des Vins de Graves. Il lui ont donné une véritable identité avec 60 panneaux de signalisation, mais aussi une carte qui répertorie plus d’une centaine de partenaire sur cette route ainsi qu’un site internet très efficace, simple et ludique.

Dominique Guignard, président des vins de Graves © JPS

Dominique Guignard, président des vins de Graves © JPS

On a une certaine fierté à avoir lancé ce concept, même si d’autres régions ont des vertus touristiques, la notre a été la 1ère à se constituer, ce qui nous a apporté une très grande visibilité et une reconnaissance », Dominique Guignard, Président des Vins de Graves

Un site simple d'utilisation © JPS

Un site simple d’utilisation © JPS

EN GRAVES ET SAUTERNES

Au sud, cap sur le berceau du vignoble bordelais et ses Pessac-Léognan, Graves, Sauternes, Barsac… Sur la rive gauche de la Garonne, la région des Graves et Sauternes rassemble des crus produisant trois couleurs : rouge, blanc et « or ». Incontournable : le Spa Vinothérapie des sources de Caudalie à Martillac, pour une pause relaxante au paradis.

EN MÉDOC

On la surnomme la Route des Châteaux : de Saint-Vivien de Médoc à Eysines, la D2 girondine traverse le vignoble médocain. Margaux, Pauillac, Saint-Julien, Saint-Estèphe… les grands noms de Bordeaux, aux architectures variées, s’égrènent sur 80km. Au cœur du vignoble de Pauillac, l’ancien village viticole restauré de Bages offre une halte enchantée avec son bistro chic le Café Lavinal, sa boulangerie épicerie fine et ses boutiques.

Des bus entiers vont déferler sur les route du vin de Bordeaux © JPS

Des bus entiers vont déferler sur les route du vin de Bordeaux © JPS

À BLAYE ET BOURG

Juste en face, sur la rive droite de l’estuaire, place aux propriétés familiales des côtes de Blaye et de Bourg. Vue imprenable sur l’estuaire, églises romanes, site archéologique gallo-romain et petits ports nostalgiques en prime ! À Prignac-et-Marcamps, Pair-non-Pair, l’une des plus anciennes grottes ornées du monde (-30 000 ans), dévoile son bestiaire exceptionnel.

EN SAINT ÉMILION-POMEROL-FRONSAC ET EN LIBOURNAIS

Sur la rive droite de la Dordogne, Saint-Emilion, surnommée la colline aux 1 000 châteaux, est célèbre pour ses vins fins et élégants, mais aussi pour sa cité médiévale, son vignoble classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, son macaron et son église monolithe creusée dans la roche (la plus vaste d’Europe). À la Maison du vin, plus de 250 châteaux sont représentés et vendus au prix de la propriété.

EN ENTRE-DEUX-MERS

Plus vaste région viticole du Bordelais, la « Toscane bordelaise » produit une multitude de vins, rouges, rosés et clairets et une grande variété de vins blancs. Avec ses bastides typiques et ses abbayes, la région invite à un voyage historique.
Nouveau : à Saint-Sulpice-et-Cameyrac, le château Leroy-Beauval innove et propose avec Libre’et sens de découvrir ses vignes en segway. (libretsens.fr)

BORDEAUX PORTE DU VIGNOBLE

Les vignes à portée de ville ! Plus de 20 châteaux sont concentrés sur Bordeaux Métropole. En saison, l’Office du Tourisme est le point de départ nombreux circuits (une soixantaine en saison !) : initiation à la dégustation, découverte des châteaux, ateliers vendanges, soirées vigneronnes…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Cécile Lagaüzère (intervenants : une guide coréenne, Pascale Got Présidente de Gironde Tourisme, Laurent Méry directeur général du château Lamothe-Bergeron, et Dominique Guignard, président des vins de Graves) :

19 Juin

« Viticulture & biodiversité », le colloque à ne pas manquer au Domaine de la Chapelle, à Preignac, les 23 et 24 juin

A vos tablettes ! Le Domaine de la Chapelle organise un colloque en deux volets, le jeudi 23 et vendredi 24 juin 2016, sur la gestion de la biodiversité, la viticulture et les écosystèmes. Un colloque des plus intéressants avec Bérénice Lurton du château Climens, 1er cru classé de Barsac et Marie-Thérèse Chappaz, vigneronne suisse.

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« La Femme est-elle l’Avenir de la Biodiversité » © Elisabeth Chappaz

La thémathique exposée par le Domaine de la Chapelle : « Encore trop nombreuses sont les vignes dont on revient les mains sèches, chargées de perturbateurs hormonaux et de neurotoxiques.
Chaque année les cancers et le nombre d’hommes ne pouvant pas avoir d’enfant augmentent. Et pourtant le passage ne se fait pas vers des pratiques agricoles à la fois plus efficaces que celles utilisées actuellement, et totalement non toxiques, pour les êtres humains comme pour le reste des habitants de la planète (les animaux, les végétaux, les champignons…).

Pourquoi cette lenteur, voire un tel blocage ?

Cependant, certains, mais aussi CERTAINES, distillent de nouvelles idées, qui, d’année en année, démontrent leur pertinence, leur efficacité. Les récoltes sont meilleures, les tonnages plus importants, les jus plus stables, les bouteilles meilleurs, les ventes également.

Bérénice Lurton à la tête de Climens depuis l'âge de 22 ans © JPS

Bérénice Lurton à la tête de château Climens 1er cru classé de Barsac © JPS

« La Femme est-elle l’Avenir de la Biodiversité » vient faire échos aux actions actuellement entreprises par ces hommes ou ces femmes qui prennent une autre posture vis à vis de cet Autre qu’est la Nature, et qui en tirent un meilleur revenu, pour le bonheur de nos papilles… et de nos hormones.

Les présentations sont données par des vignerons et des vigneronnes qui ont des chiffres tangibles à proposer, et qui sauront répondre à toutes les questions, depuis leur expérience de terrain. Les viticulteurs et vignerons seront donc tout particulièrement concernées par les sujets échangés lors de ce colloque.

Au sein des collectivités locales, les professionnels concernés sont les services aménagement du territoire, de l’agroforesterie, de la santé des population de végétaux.

Sont fortement représentés également la dimension des systèmes agricoles à haute valeur naturelle, portée par l’Union Européenne, ainsi que des notions telles que permaculture, interactions racinaires, sociétés de plantes (phytosociologie) et familles de plantes ».

Outre les différents intervenants (murralliers constructeurs de pierres sèches pour la vigne, INRA, Chambre d’Agriculture, Vigneronnes…), Bérénice LURTON du Château CLIMENS sera présente pour accueillir Marie-Thérèse CHAPPAZ, vigneronne suisse de renom. Les vignerons et vigneronnes présents au Colloque présenteront leurs techniques de conduites non toxiques de la vigne.

Les autres acteurs du vin, distributeurs et les consommateurs et leurs représentants, sont également les bienvenus.

Un sujet d’actualité, mais résolument positif, orienté vers les solutions qui existent déjà, pour les vignerons qui le désirent : Les vignerons qui maîtrisent déjà les techniques naturelles présenteront leurs solutions aux autres vignerons qui feront le déplacement.

Colloque « Viticulture & Biodiversité » 2016 :
ENTREE GRATUITE

Mercredi 22 Juin : Atelier Arbres Fruitiers dans la Vigne

Jeudi 23 et Vendredi 24 Juin :
Colloque : « La Femme est-elle l’Avenir de la Biodiversité ? »
Invité d’Honneur : « La Suisse »
Dégustations de Vins Suisses de Qualité
Repas Gastronomique Suisse

Pour voir tous les intervenants, suivre ce lien : http://www.domaine-de-la-chapelle.org/Programme-du-prochain-colloque.html

Temps Forts :

Des vins issus de pratiques naturelles de culture de la vigne,
des vins non toxiques, meilleurs en goût, et qui coûtent
moins chers à la production.

Les vignerons qui maîtrisent déjà
les techniques naturelles vous présenteront leurs solutions

Ce colloque est organisé par le Domaine de la Chapelle à Preignac / Pour tout renseignement 09 53 08 91 95 ou 06 08 55  61 58 Thomas Egli

Découvrez le Domaine Chappaz en Suisse:

18 Juin

Le chai de Philippe Starck sera dévoilé vendredi au château des Carmes Haut-Brion

Le château des Carmes Haut-Brion a gardé le secrêt jusqu’au bout. L’image du nouveau chai signé Philippe Starck ne sera dévoilé que vendredi 24 juin, profitant de Bordeaux Fête le Vin. Un événement attendu de la presse spécialisée et des amateurs de vin.

Les vignes des Carmes Haut-Brion désormais visibles depuis la route © JPS

Les vignes des Carmes Haut-Brion sont désormais visibles depuis la route, une ouverture a été terminée cette semaine, mais le chai ne figure pas sur cette vue © JPS

Le château des Carmes Haut-Brion ne pouvait pas dévoiler ce chai car l’auteur de ce trait de crayon voulait garder jusqu’au bout la surprise pour la livraison. En attendant, le château a réalisé cette semaine une percée dans son mur d’enceinte pour admirer la vigne et deviner le chai, il sera surtout bien visible l’hiver car des arbres le dissimulent pour l’heure. Et Côté châteaux ne va pas déroger à la règle, juste vous remémorer cette fabuleuse journée de lancement le 6 mars 2014.

Cette nouvelle grille et le nom du château inscrit au-dessus augurent d’une nouvelle page qui va s’écrire pour ce château, le seul et unique qui peut se prévaloir d’être sur la commune de Bordeaux (même si il est aussi à cheval sur Pessac et Mérignac).

Philippe Starck présente son futur chai aux Carmes Haut Brion

Philippe Starck présentant en mars 2014 son futur chai aux Carmes Haut Brion, avec Patrice Pichet le propriétaire et Luc Arsène Henry © Jean-Pierre Stahl

En attendant de découvrir ce chai atypique où coule le Peugue tout autour, pour donner une hygrométrie naturelle (ce chai sera une cave passive thermo-régulée par l’eau, et en terme d’hygrométrie, et en température), Philippe Starck avait résumé il y a deux ans sa philosophie en réalisant ce chai épuré : « Il serait extrêmement facile de faire un bâtiment flamboyant pour montrer à quel point on serait des génies, Luc Arsène-Henry et moi-même, mais où serait la puissance du vin, la magie du vin ? Donc on a fait une lame en acier ! (Philippe Starck).

Retrouvez les interviews réalisées lors du lancement des travaux en 2014 de Philippe Starck, Luc Arsène Henry et Patrice Pichet par Jean-Pierre Stahl:

Rémi Denjean : « autour du monde » sa dernière oeuvre exposée à la Cité du Vin

C’est un artiste, un designer, qui tutoie les barriques, les transforme, leur redonne une nouvelle vie. Côté Châteaux le suit depuis plus de 2 ans et a vu son ascension fulgurante jusqu’au belvédère de la Cité du Vin où ses oeuvres étaient cette semaine à l’honneur. Il vient par ailleurs de décrocher le 2e prix H&A Art Barrel pour son comptoir de dégustation fait de barriques.

"Autour du monde" © Rémi Denjean

« Autour du monde » © Rémi Denjean

La dernière oeuvre du designer Rémi Denjean vient de décrocher le 2e prix H&A « Art Barrel ». Il s’agit du comptoir de dégustation « Autour du Monde » . Plus qu’un simple bar, une prouesse de fabrication à partir de 4 barriques en chêne de 225 litres dont les douelles sélectionnées épousent avec élégance le plateau réalisé en Corian, avec un socle en laqué blanc brillant.

Un travail de près de 170 heures. « Autour du Monde » s’inspire directement de la Cité du Vin. Il représente le monde du vin avec les douelles de barriques qui s’opposent en symétrie pour représenter les méridiens de la planisphère.  Les pôles Nord et Sud, marqué en Corian blanc pour le plateau adapté à l’appréciation des couleurs du vin, en bois cintré laqué brillant pour le socle. Les courbes des douelles rappelles ainsi les courbes des méridiens. La barrique ayant transporté les vins aux 4 coins de la planète, ce comptoir de dégustation invite à découvrir tous les vins du monde autour de cette barrique.Il sera disponible d’ici fin juin après Bordeaux Fête Le Vin.

Car Rémi Denjean enchaîne, entre son travail en atelier et ses remises de prix : après avoir exposé à Darwin du 9 au 12 juin, il a reçu son prix le 14 lors de la soirée H&A au belvédère de la Cité du Vin. Le 1 er prix a été remporté par Artwell Design avec un lustre à base de douelles, sur 21 oeuvres en compétition. L’autre soir il était de nouveau mis à l’honneur lors de la soirée Banque Populaire également au belvédère de la Cité du Vin.

Cette semaine, il va à nouveau participer à Bordeaux Fête le Vin : 3 « Flower » et 6 chiliennes seront sur les 2 espaces détente. Un partenariat avec Bordeaux Grands Evénements, le CIVB et la tonnellerie Nadalié.

13450190_1754277808154013_6534043093184331822_nEnfin, vendredi 24 juin, à l’occasion du numéro spécial Bordeaux de « La Maison France 5 », on pourra le retrouver dans son atelier à travers un reportage qui lui sera consacré. C’est donc la consécration pour ce designer émérite et créatif, dont certaines petites pièces réalisées à base de douelles sont en vente à la boutique de la Cité du Vin. Un coup de chapeau de Côté Châteaux.

Pour en savoir plus sur le designer de barriques Rémi Denjean (Le comptoir fait parti d’une collection complète, appelée « méridien »)

17 Juin

Bordeaux Fête le Vin : le compte à recours pour profiter du pass dégustation à prix réduit !

Attention, il ne vous reste plus que 4 jours pour profiter des préventes pour les « Pass Dégustation » de Bordeaux Fête le Vin à 16€ ! A partir de lundi soir les ventes en ligne s’arrêtent et le prix des Pass sera de 21€.Alors vite…sur le site.

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Il est l’outil indispensable pour découvrir la qualité et la diversité des vins de Bordeaux et d’Aquitaine selon ses goûts et à son rythme. Un parcours initiatique permettra aux détenteurs du Pass de rencontrer les viticulteurs et négociants sur les Pavillons Dégustations et sur les Pavillons Millésime.

Réservez vos pass ici

16 Juin

Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest n’aura duré qu’une saison, il n’est pas reconduit

C’est une triste nouvelle et un petit séisme dans le monde du vin. Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest qui devait être un salon porteur des vins de Bordeaux et du Sud-Ouest, des vins de moyenne gamme ne sera pas reconduit. Trop de salons, pas assez d’engouement au niveau des participants. L’édition 2016 avait déjà été reportée, la 2017 ne verra pas le jour sous cette forme, une association avec le salon Exp’Hôtel 2017 est envisagée.

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Et pourtant Bordeaux-Vinipro 2015 avait été prometteur : l’édition 2015 a mobilisé 220 exposants sur 18 000 m² et 16 200 professionnels. Mais les autres salons tels Vinisud à Montpellier et surtout ProWein auront mis un terme à cette aventure. Voici les explications de Bordeaux-Vinipro :

Le Conseil d’Administration de Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest vient de décider de ne pas reconduire son salon dédié aux vins et spiritueux coeurs de marché de la région Nouvelle Aquitaine. Une décision qui s’inscrit dans un contexte concurrentiel exacerbé, avec un calendrier de salons ne laissant pas la place à Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest. Cependant, il est envisagé de proposer aux producteurs et négociants de présenter leurs produits auprès des circuits traditionnels dans le cadre du salon Exp’hôtel 2017.

Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest a été lancé en 2014 à l’initiative des professionnels de la région et construit autour d’une offre vins milieu de gamme, avec pour ambition d’ouvrir de nouveaux marchés aux producteurs, unions des producteurs, négociants implantés dans les zones de production de Bordeaux et du grand Sud-Ouest et ciblant un visitorat de professionnels (sommeliers, cavistes, importateurs spécialisés, CHR, distributeurs) nationaux et internationaux.

L’édition 2016 (initialement prévue du 14 au 16 janvier) avait été reportée en raison d’un déséquilibre entre la forte intention de visite – notamment des acheteurs internationaux – et une offre exposant limitée, ne représentant pas la diversité des produits de la Nouvelle Aquitaine. Par cette décision, les organisateurs avaient souhaité prendre le temps de la réflexion, avant d’envisager un nouveau calendrier.

Eric

Eric Dulong et Xavier Planty, les initiateurs de Bordeaux-Vinipro

«Nous sommes absolument convaincus de la pertinence de Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest. Un important travail de fond a été fait sur le positionnement du salon, qui a du sens stratégiquement pour les vins de Bordeaux et de la Nouvelle Aquitaine. Mais malgré notre profonde volonté d’accompagner la filière régionale et de reconduire ce salon à l’identité forte, nous sommes aujourd’hui face à un contexte concurrentiel de salons professionnels annuels, d’envergure nationale ou internationale et de nouveaux entrants sur le secteur. Dans ce nouvel environnement et à l’heure de l’optimisation des coûts pour les entreprises exposantes, il apparaît difficile de faire émerger Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest dans un calendrier déjà saturé. C’est ainsi qu’en concertation avec les représentants de la filière vinicole présents au sein du Conseil d’Administration, nous avons décidé avec regret de ne pas reconduire le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest » selon Eric Dulong, Président du Salon.

Le Salon Exp’hôtel 2017 pourrait porter une offre vin en 2017

Pour accompagner les producteurs et négociants de la Nouvelle Aquitaine, Congrès et Expositions de Bordeaux envisage de valoriser spécifiquement l’offre vins et spiritueux auprès des circuits traditionnels et CHR, sous un format associé au salon Exp’hôtel 2017, qui reste encore à définir.
Exp’hôtel, le Salon professionnel de l’Hôtellerie, de la Restauration et des Métiers de Bouche, se tiendra du 19 au 21 novembre 2017 au Parc des Expositions de Bordeaux

Sacré Bacchus : quand le Dieu du Vin inspire Vincent Ruffin

Le Saint-James à Bouliac en Gironde propose une exposition assez magistrale de peintures du Rochelais Vincent Ruffin. Le vernissage a lieu ce jeudi à 18 h 30 , en présence de l’artiste. Côté Châteaux a eu le privilège de découvrir cette expo en avant première. Une exposition de 14 toiles à admirer jusqu’au 2 octobre. Côté Châteaux lui consacre sa rubrique de peintre-vigneron du mois.

Vincent Ruffin, devant le couloir du Saint-James qui mène aux cuisines et à la salle de restaurant, avec ses toiles © Jean-Pierre Stahl

Vincent Ruffin, devant le couloir du Saint-James qui mène aux cuisines et à la salle de restaurant, avec ses toiles © Jean-Pierre Stahl

Vincent Ruffin est ce peintre « Rochelais d’adoption », car comme il aime à le souligner il est de « Cambrai », du Ch’Nord comme Stéphane Derenoncourt (originaire de Dunkerque).

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L’aventure de ce projet remonte à l’hiver dernier, où on lui a proposé d’exposer au Saint-James. C’est un peu Marilyn Johnson, journaliste photographe, qui lui a suggéré de travailler sur le thème du vin et de Bacchus:

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« je lui ai montré la région, le vin, j’ai tout de suit compris, percuté sur la qualité de son travail. Surtout qu’il n’avait jamais exposé dans la région. J’en ai parlé à Stéphane Derenoncourt, il m’a parlé tout de suite du Saint-James et lui a dit d’appeler Richard Bernard ancien meilleur sommelier de France en 1997 ».

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« J’ai réalisé 14 oeuvres, des peintures à l’huile, spécialement pour le lieu, j’ai adapté la taille des toiles, avec des grands formats de 195 x 160 cm et plus petits des 50 x 50 cm. J’ai vraiment voulu m’impreigner du lieu pour être le plus cohérent possible« , m’explique Vincent Ruffin, cet artiste peintre qui a fréquenté les Beaux-Arts de Cambrai et la London School Gallery, il est également passé par la Villa Médicis.

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« J’ai vraiment commencé à travailler sur ce projet en janvier, et je n’ai pas arrêté. » Vincent Ruffin a terminé d’accrocher ses toiles ce lundi soir.

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Vincent Ruffin était en résidence au château Jean Faure à Saint-Emilion : « j’ai eu la chance de rencontrer Olivier Decelle grâce à Marilyn Johnson. J’ai rencontré pas mal de gens intéressants, des passionnés qui avaient à peu près tous le même langage, qui partageaient tous cette passion de faire du vin. »

de Tertre-Roteboeuf © JPS - peinture Vincent Ruffin

François Mitjavile de Tertre-Roteboeuf © JPS – peinture Vincent Ruffin

« Et faire le vin, c’est un peu comme la peinture, on ne sait pas où l’on va. On est tributaire du temps, j’ai découvert ce que c’était que le foulage mais aussi la vinification. J’ai ainsi pu mieux comprendre la fabrication du vin et mieux faire ressortir l’ambiance du chai, notamment à Tertre Roteboeuf (où il a peint François Mitjavile le propriétaire), dans son jus complet avec sa moiteur. »

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De l’inspiration dans les vignes de Saint-Emilion et dans les châteaux, à l’influence du cadre du Saint-James, Vincent Ruffin a su très justement trouver ses repères : « ça s’est fait naturellement. Il y a des endroits différents, très modernes parfois ou moins, notamment  près du bar, avec aussi ce fabuleux couloir noir. »

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Vincent Ruffin a reçu un accueil fort chaleureux du Saint-James et de notamment son directeur général, Anthony Torkington : « on aime être avec des gens sympas et qu’on aime bien ». On sent que le feeling entre l’artiste et le responsable de ce « Relais & Châteaux » est passé: « on est dans un registre atypique par rapport à une galerie, il faut faire attention à ce qu’on accroche, de façon à ne pas déranger. Ces toiles de Vincent cadrent bien et ce côté sombre c’est pas mal, ça tranche avec la luminosité de l’été. »

et Vincent Ruffin

Anthony Torkington et Vincent Ruffin devant l’une des pièces maîtresses © JPS

Il est vrai qu’il y a une certaine inspiration dans ces toiles, Vincent Ruffin aime à dire qu’il est fan du Caravage ou encore des toiles de Brueghel. Le peintre rochelais joue de ses pinceaux et couteaux avec la matière et la luminosité qui fait ressortir ses personnages, juste ce qu’il faut. « C’est assez simple de s’enivrer de ces histoires de vin, le travail sur les bacchanales (au Musée des Beaux Arts à Bordeaux) m’a fasciné, c’est orgiaque…  » Ses toiles sont aussi fascinantes et aussi envoûtantes.

Focus sur ces vins de marque… des vins présents à Bordeaux Fête le Vin

On ne présente plus « Baron de Lestac »… Un vin de marque de la Maison Castel qui cartonne dans la grande distribution. Un Bordeaux avec des producteurs sélectionnés par le n°1 Français de la distribution de vins. Il sera présent comme d’autres sur les quais pour Bordeaux Fête le Vin.

Franck Crouzet et © Jean-Pierre Stahl

Franck Crouzet et Isabelle Décup, directeur communication et oenologue de Castel © Jean-Pierre Stahl

Les vins de marque, ce sont ces vins, d’entrée de gamme ou de moyenne gamme, élaborés, mis en bouteille et distribué par les gros producteurs et maisons de négoce. Des vins pour lesquelles une attention particulière est faite, qui se sont améliorés au fil des années.

Baron de Lestac, un 100% Bordeaux véritable réussite de la Maison Castel, passant de 100 000 bouteilles au lancement à 10 millions aujourd'hui © JPS

Baron de Lestac, un 100% Bordeaux véritable réussite de la Maison Castel, passant de 100 000 bouteilles au lancement à 10 millions aujourd’hui © JPS

Castel, le groupe n°1 en France, a développé ce créneau depuis près de 30 ans, avec notamment sa marque 100% bordelaise « Baron de Lestac » (anagramme de Castel). 10 millions de bouteilles vendues essentiellement dans la grande distribution et quelques cavistes

On s’est rendu compte dans les années 80 que le consommateur était prêt à avoir des produits type « château », à savoir avec un élevage en barrique, en fût de chêne et c’est là où on a commencé l’histoire du Baron de Lestac », Franck Crouzet directeur communication Castel.

Franck Crouzet

Franck Crouzet, S ébastien Lachaise et

Près de 300 viticulteurs travaillent avec la Maison Castel comme Sébastien Lachaize, partenaire depuis 4 millésimes. Ce vigneron à Aubié et Espessas vend ainsi l’intégralité de sa production de ses 45 ha de vignes.

Merlot, cabernet franc, cabernet sauvignon, carmenère  petit verdot, ce qui nous permet d’avoir une palette aromatique assez large et de conforter les structures », Sébastien Lachaize vigneron à Aubié et Espessas.

45 ha de vignes pour Lachaize commercialisées avec Castel © JPS

45 ha de vignes pour Lachaize commercialisées avec Castel © JPS

Si le vigneron partenaire s’occupe de la récolte et de la vinification, l’élevage et l’assemblage sont efectués dans les chais de Castel à Blanquefort.

« Castel s’est engagé en amont pour sécuriser la qualité des raisins, la maturité des raisins, le suivi des fermentations. Et puis après, il y a le savoir-faire sur l’assemblage et également le savoir-faire de l’élevage en fûts de chêne. », explique Isabelle Décup, oenologue de Castel.

6 mois d'élevage en barriques dans les chais de Castel à Blanquefort © JPS

6 mois d’élevage en barriques dans les chais de Castel à Blanquefort © JPS

A 4 € en moyenne la bouteille, le  succès de ces vins de marque est incontestable en France mais aussi à l’international. Leur Baron de Lestac est commercialisé dans 50 pays notamment en Europe et en Asie.

Et pour être complet, Castel, propriété familiale de Castel Frères, emploie à ce jour 240 employés sur le site de Blanquefort en Gironde et 2360 pour la partie vins en France. Le groupe possède 20 domaines dans le bordelais dont château Beychevelle en AOC Saint-Julien et 1400 ha de vignobles en France.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Olivier Pallas, suivi de la chronique de Frédéric Lot