15 Mar

« Millésime 2015 : le gourmand » selon Hubert de Boüard

Le consultant Hubert de Boüard dévoile ses premiers commentaires sur le Millésime 2015 qui va donner des vins d’une « pureté arômatique et gustative ». Un millésime remarquable , « de très grande qualité », qualifié de « gourmand ».

© Hubert de Boüard et son fils Mathieu

© Hubert de Boüard et son fils Matthieu

« Une climatologie assez inhabituelle mais qui a permis la naissance d’un millésime de très grande qualité : équilibre, élégance et gourmandise.

Un printemps chaud avec une floraison homogène, les mois de juin et juillet très chauds qui permettent à la vigne de pousser comme une folle (n’oublions pas que c’est une liane), et qu’elle a su puiser l’eau d’un hiver arrosé plus que de coutume.

Dés la mi-juillet , pour nous les vignerons qui marchons dans nos vignes, couteau à la main, nous pouvions observer déjà, en tranchant les graines de raisin, des pépins qui blondissaient, signe d’une maturité déjà entamée.

Jusqu’à la fin du mois de juillet, les températures ne faiblissent pas et la pluie n’est toujours pas au rendez vous.

Début août, le temps commence à changer. Ce n’est pas le meilleur mois d’aout pour les vacanciers et amateurs de plage… En effet, si aout n’est pas catastrophique, il est malgré tout relativement frais et humide.

La vigne ralentit sa pousse, elle se calme enfin. Ces conditions plutôt favorables à l’expression aromatique de nos cépages permettent aux fruits de ne pas souffrir des excès de soleil d’août qui peuvent quelquefois donner des coups de soleil à nos raisins !

De début septembre jusqu’à la fin du mois d’octobre, le temps est très favorable à la maturation du raisin, ensoleillé le jour, et frais la nuit. Quelques orages (sans grêle !) viennent ponctuer ce début d’automne.

Les vendanges se déroulent finalement moins tôt que prévu. Nous profitons de ces conditions idéales pour affiner les tanins des pellicules. Les pépins sont maintenant bruns et croquent sous la dent en donnant des goûts de noisette.

Les fruits étant restés intacts, les vins seront l’expression de cette pureté arômatique et gustative. Les premières dégustations, donnent l’impression d’un raisin qui claque dans la bouche. La couleur est profonde, les équilibres excellents : un degré alcoolique moins élevé qu’en 2010, une acidité assez modérée mais présente. Enfin des tanins suaves, enrobés, veloutés et une finale dense et fraîche. »

Hubert de Boüard

14 Mar

La Cité du Vin : à moins de 80 jours, ça devient énormissime… !

La mayonnaise prend, elle monte, elle monte et va être bonne. Cette Cité du Vin grandit et s’embellit. Les travaux sont dans la dernière ligne droite. A chaque jour qui passe, la dame prend forme, fait sa mue pour paraître sous son meilleur jour au printemps. Coup de chapeau aux entreprises et artisans qui ne chôment pas.

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

L’extérieur a été achevé fin décembre 2015, les abords commencent à ressembler à une jolie promenade entre bassins à flots et bords de Garonne avec des plantations tout autour de la Cité du Vin ainsi que dans le patio.

Un ponton de 90 m proche du Pont Chaban Delmas © JPS

Un ponton de 90 m proche du Pont Chaban Delmas © JPS

Le ponton de 90 mètres est en cours de finitions avec la pose des lames de bois exotique, bientôt prêt à accueillir les croisiéristes.

De nombreux écrans retraçant l'histoire du vin à travers les âges et les pays © JPS

De nombreux écrans retraçant l’histoire du vin à travers les âges et les pays © JPS

A l’intérieur de la Cité, on met les bouchées double. Même si les artisans n’auront pas tous fini à la date du 31 mars, date de livraison des travaux, il reste encore deux mois pour terminer et roder la Cité du Vin avec des visites dans les conditions réelles avant l’ouverture officielle du 1er juin.

Leung de CassonMann, le scénographe anglais devant la table des terroirs © JPS

Laure Cheung, project manager de CassonMann, le scénographe anglais devant la table des terroirs © JPS

Dans le Parcours Permanent de 3000 m2 au second étage, Laure Cheung, project manager supervise pour CassonMann (le scénographe anglais) la bonne disposition de la vingtaine de modules qui vont constituer l’ensemble de la scénographie…

"à bord !" retrace l'histoire du commerce du vin par bateau © JPS

« à bord ! » retrace l’histoire du commerce du vin par bateau © JPS

Il y a déjà la table des terroirs avec ses projections de 10 vignerons, le tour du monde aérien d’une vingtaine de vignobles avec 3 écrans géants, le bateau « à bord! » qui va vous faire voyager durant 10 mn dans l’histoire maritime du commerce du vin, la grande galerie des civilisations avec des tableaux projetés de manière originale sur des plaques de bois contreplaqué…

Le tour du monde des vignobles

Le tour du monde des vignobles avec ses 3 écrans géants déjà disposés © JPS

Entre le 1er étage et le second, il y a bien sûr le fameux auditorium Thomas Jefferson dont le plafond étonnant est terminé, réalisé avec 866 tubes de carton-bois et de polyuréthane dans lesquelles lumière et son viennent s’insérer. Les artisans sont à pied d’oeuvre pour fixer les sièges.

Philippe Massol? le directeur de la Cité, dans l'amphithéâtre avec ces tubes suspendus © JPS

Philippe Massol, le directeur de la Cité, dans l’amphithéâtre avec ces tubes suspendus © JPS

Un amphithéâtre entièrement financé par les mécènes américains de la Cité du Vin à hauteur d’1 million d’euros.

Le 7e, le restaurant avec sa vue panoramique sur le Pont Chaban, les quais et les bassins à flots © JPS

Le 7e, le restaurant avec sa vue panoramique sur le Pont Chaban, les quais et les bassins à flots © JPS

Au 7e, c’est le restaurant de la Cité du Vin confié à Nicolas Lascombes, le plafond est réalisé avec une articulation assez étonnante comme des alvéoles de ruche, qui est censée représentée les molécules du vin.

Des luminaires extraordinaires réalisés à partir de bouteilles de vin suspendues serviront d'éclairage au bar à vins du Belbédère

Des luminaires extraordinaires réalisés à partir de bouteilles de vin suspendues serviront d’éclairage au bar à vins du Belbédère

La pose est là aussi dans sa phase finale, cela fait plus d’une semaine que l’entreprise toulousaine Del Tedesco, spécialiste de l’agencement intérieur, s’occupe de la pose. C’est d’ailleurs la même entreprise qui a réalisé le plafond de l’amphithéâtre.

Des murs d'écrans projetant des mosaïques et tableaux célébrant le vin à travers l'histoire et les civilisations © JPS

Des murs d’écrans projetant des mosaïques et tableaux célébrant le vin à travers l’histoire et les civilisations © JPS

Au 8e étage, le Belvédère prend forme, c’est ici que se terminera la visite par la dégustation d’un verre de vin proposé parmi un choix de 20 vins du monde, constamment renouvelés. Au dessus du bar, on s’imagine déjà ces centaines de bouteilles allumées…

Côté Châteaux est fier de voir son article repris ce jour en Grande-Bretagne par CassonMann, le scénographe de la Cité du Vin :

cassonmann londres

La Cité du Vin (concept XTU architects – CassonMann scénographe du parcours permanent) sera inaugurée le 31 mai, ouverture au public le 1er juin. 

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Christophe Varone, Jean-Marc Ceccaldi

13 Mar

Fête de l’Orange : deux doigts de Lillet et un zeste de country à Podensac

Record d’affluence pour cette nouvelle fête de l’orange en ce dimanche ensoleillé à Podensac. Une fête à la saveur orangée, placée sous le signe de la découverte de la Maison Lillet, plus que centenaire, et au rythme de la country musique. 

L'équipe de la maison Lillet sur le pont tout le week-end© Jean-Pierre Stahl

L’équipe de la maison Lillet sur le pont tout le week-end© Jean-Pierre Stahl

A Podensac, ce week-end, la Fête de l’Orange, on ne pouvait pas la louper : il y avait de l’orange partout. Samedi, comme dimanche, la Maison Lillet avait ouvert ses portes dès 10h, et c’est une foule continue qui faisait la queue à l’entrée de cette vieille maison fondée en 1872 dans la cité.

C’est la 14e année qu’on l’organise, c’est une fête créée par Bruno Borie. Ricard a souhaité continuer cette fête qui sied totalement à la société : « un monde de bonheur, de bonne humeur et d’amitié. » Alexandre Defrance directeur de la Maison Lillet

Une foule imposante dès 11 h ce dimanche matin © JPS

Une foule imposante dès 11 h ce dimanche matin © JPS

Cette fête de l’orange, c’est bien sûr la fête pour célébrer cet apéritf local à base de vin et de et de liqueurs naturelles de fruits, obtenues par macération pendant plusieurs mois dans de l’alcool. Car Lillet, c’est cet apéritif de Bordeaux, créé en 1872, par Paul et Raymond Lillet, deux frères négociants en vins fins, liqueurs et spiritueux de qualité, à Podensac au sud de Bordeaux. D’abord appelé Kina Lillet en référence au quinquina, il s’est fait très vite un nom dans la région, en France, aux USA et dans le monde entier.

Dan Mondet et Aurélie Boucard n'ont pas cessé de presser...des oranges © Jean-Pierre Stahl

Dan Mondet et Aurélie Boucard n’ont pas cessé de presser…des oranges © Jean-Pierre Stahl

Mais c’est aussi la fête de l’orange tout court  car ce sont des cagettes entières qu’Aurélie Boucard et Dan Mondet n’ont cessé de presser : « cela fait 4 ans que l’on participe. On apprécie le dynamisme, le côté festif et la bonne humeur. D’habitude, on est présent sur les marchés. Là, dans le week-end on presse 3 tonnes d’oranges, ce qui est déjà énorme. Mais il n’y a pas d’alcool, la fête est plus folle », comme aime à le préciser Aurélie Boucard.

En avant le Madison chez Lillet © JPS

En avant le Madison chez Lillet avec les « Bucephale Riders » © JPS

Passé le porche de cette institution, vous êtes de suite dans l’ambiance. Il y a l’équipe plutôt jeune de la Maison Lillet qui fait vivre l’événement et les animateurs qui ne manquent pas de faire participer le public.

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Démonstration de lasso, maîtrise du fouet et en avant le madison, vous êtes bien chez Lillet à la mode country, ce qui finalement met de l’ambiance, appréciée du public. Rien d’extraordinaire dans la mesure où la Maison Lillet a connu un fort développement depuis le XXe siècle et encore aujourd’hui aux Etats-Unis.

Elise et Thierry Lallet, le chocolatier de Saunion © JPS

Elise Julié et Thierry Lallet, le chocolatier de Saunion © JPS

A l’intérieur, c’est la visite du Musée avec de nombreux artisans locaux et le chocolatier bordelais Saunion, créateur de chocolats à base de Lillet. Il faut dire qu’à une voyelle près, Thierry Lallet aurait pu faire partie de la famille : « on est ici depuis l’origine de cette fête de l’orange. Une fête voulue par Bruno Borie qui a voulu dynamiser le Lillet et il faut dire que le lieu s’y prête ».

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Thierry Lallet propose à la dégustation et à la vente des oranges confites nappées de chocolat : « ce sont des tranches de navels confites trempées dans un bain de chocolat de notre sélection. Ce qui est important c’est le confisage de l’orange, on retrouve la pulpe de l’orange dans cette tranche, c’est plus compliqué qu’une écorce d’orange. »

Jean-Bernard Blancheton, le ma^tre de chai à qui Pierre Lillet a transmis la recette © JPS

Jean-Bernard Blancheton, le maître de chai à qui Pierre Lillet a transmis la recette © JPS

Un zeste de dégustation qui devait se poursuivre avec la visite du chai : pas moins de 9 visites programmées chaque jour et assumées par Jean-Bernard Blancheton, le maître de chai et Nicolas Poli son assistant. Une découverte pour le public de ce travail délicat dont le secret reste bien gardé, seuls 3 connaissent la recette. Juste un petit avant goût « le fait de prendre le vin et de l’assembler avec des liqueurs, ça s’appelle un vinage, et le résultat de ce vinage fait le Lillet à 17° ». Le Lillet est réalisé à base de vin rigoureusement sélectionnés (cépages Sémillon, Sauvignon pour Lillet Blanc et Merlot, Cabernet pour Lillet Rouge) et de liqueurs naturelles de fruits, obtenues par macération pendant plusieurs mois dans de l’alcool (oranges douces et amères d’Espagne et d’Haïti), avec une phase de vieillissement d’au moins 6 mois dans ces cuves en mérin. Les visiteurs ont eu droit à une dégustation d’un petit verre de liqueur, de Lillet blanc, de Lillet Rouge et de Lillet Rosé lancé en 2011 par Jean-Bernard Blancheton et son équipe.

fete de l'orange 092Une Fête de l’Orange 2016 qui semble avoir battu tous les records, selon Alexandre Defrance on s’achemine cette année sur 12000 visiteurs contre 10500 l’an dernier.

Lire ou relire : Saga Lillet : Pierre Lillet le gardien du temple

Innovation : premiers essais de vinification avec le sablier Radoux

Conçu par la Foudrerie Radoux, le Sablier de Vinification est un procédé innovant alliant les avantages de la cuve tronconique et ceux de la cuve tronconique inversée. Reposant  sur un système gravitaire, il a été conçu pour favoriser une extraction complète et douce de la couleur et des tanins.

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Un test en situation réelle

« Lors des vendanges 2015, la première expérimentation de ce nouvel outil de vinification a été réalisée en partenariat avec Performances Vignobles, entreprise libournaise de prestation de service viti-vinicole. Une parcelle de cabernet franc de 25 ans provenant d’un sol calcaire, a été sélectionnée pour ce test.

Les raisins ont été récoltés manuellement à l’issue d’une sélection sur pied des plus belles grappes, puis triés à l’entrée au chai.

Deux lots, récoltés le même jour et sur la même parcelle, ont ainsi pu être isolés et vinifiés baies entières, l’un dans le Sablier de Vinification et l’autre en barrique de 400 litres à fond ouvert ».

Mise en place d’un protocole de vinification sablier/barrique

« Le protocole de vinification a été identique pour les deux lots : macération préfermentaire à froid pendant 8 jours avec 2 tours de Sablier et 2 pigeages journaliers pour la barrique. Puis après le début de la fermentation et pendant 5 jours, 5 demi-tours par jour dans le Sablier et 6 pigeages pour la barrique. Enfin, durant la cuvaison (entre 15 jours pour la barrique et 3 semaines pour le Sablier),  il a été effectué de 4 tours et demi à 2 tours et demi chaque jour avec un brassage équivalent pour la barrique. Après les écoulages et un pressurage doux, les deux lots ont été entonnés, presses comprises, dans des barriques neuves ».

Des différences perceptibles en dégustation

« A la dégustation, les deux lots de vin présentent une belle couleur rubis intense et profonde avec, pour le lot issu du Sablier de Vinification, une intensité colorante plus soutenue.

Le lot vinifié dans le Sablier de Vinification offre un nez complexe de fruits noirs (griotte, mûre) avec des notes épicées, de réglisse, chocolat noir… La bouche et puissante, concentrée avec de l’ampleur et du volume. Les tanins sont élégants, enrobés, avec une finale soyeuse et fruitée. Le vin présente une parfaite harmonie d’ensemble : complexité aromatique, puissance et ampleur en bouche, tout en offrant des tanins élégants et veloutés.

Le lot vinifié en barrique de 400 litres présente un nez de fruits noirs et d’épices avec cependant moins de complexité aromatique. La bouche est structurée avec des tanins très présents et moins enrobés que dans le premier lot et une légère astringence en fin de bouche.  Le vin présente une belle puissance, mais offre moins de complexité aromatique et présente en bouche des tanins plus austères.
Un meilleur ICM

Ces résultats de dégustation sont confirmés par les analyses en laboratoire avec notamment la présence d’un meilleur ICM (Indice de Colorimétrie Moyen) sur le lot vinifié dans le Sablier.

La couleur plus intense indique que les anthocyanes extraits ont mieux et plus précocement été stabilisés par le système de vinification en Sablier. De plus, la présence plus importante d’anthocyanes combinés aux tanins a pour effet de diminuer la sensation d’astringence rendant les tanins plus soyeux à la dégustation.

Un essai concluant pour le Sablier de Vinification qui répond aux objectifs qui avaient été fixés : obtenir des vins plus colorés et des tanins plus enrobés. Quelques petites améliorations sont prévues pour les prochaines productions mais d’ores, il suscite beaucoup d’intérêt et de pré-réservations ».

Ces deux lots de vin ainsi que le Sablier de Vinification seront présentés lors des dégustations primeurs du 4 au 8 avril 2016 chez Jean-Luc Thunevin, 7 rue Vergnaud à Saint-Emilion. (tests effectués par © Radoux)

12 Mar

C’est parti pour ProWein : le rendez-vous business de Düsseldorf

ProWein, c’est le salon qui grossit d’année en année et qui fait de l’ombre à Vinexpo. Un salon assez tôt dans la saison, propice aux contrats. Plus de 52000 visiteurs professionnels y sont attendus du 13 au 15 mars.

PROWEIN2016ProWein compte environ 6000 exposants de 50 pays. c’est un salon qui fait jaser à Bordeaux, car il concurrence année après année Vinexpo (qui se tient en alternance à Bordeaux et cette année à Hong-Kong). Vinexpo qui d’ailleurs n’a pas dit son dernier mot, en renouvelant son concept depuis l’édition 2015. Un salon où nombre de professionnels français reconnaissent y aller car le business y est prospère.  Ici, des experts en vin issus du commerce, de la gastronomie et de l’hôtellerie viennent se rencontrer afin de faire des affaires et de créer des contacts. 

Plus de 52 000 visiteurs professionnels du monde entier sont attendus pour cette édition 2016 de ProWein. Tous les plus grands opérateurs de la planète vin s’y retrouvent, comme à Vinexpo d’ailleurs, il n’y a pas de vignobles à Düsseldorf, mais il y a un commerce du vin. : les Italiens; Espagnols, Vins de Californie, les maisons de Champagne et les acteurs de grandes régions viticoles de France, ainsi que des structures d’appellations plus petites qui souhaitent explorer de nouveaux marchés.

On y trouve de nombreuses zones de dégustations avec de grands crus, des vins haut de gamme mais aussi des lauréats de plusieurs prix, issus du monde entier, ainsi que de nouvelles pépites. Le répertoire y est inégalé : les classiques côtoient les vins exotiques, les grands crus côtoient les échantillons, les apéritifs côtoient les digestifs – l’offre est tout aussi variée que le monde viticole lui-même. Tous les cépages et toutes les cuvées imaginables, issues de plus de 50 pays, se succèdent.

Il y a également le salon Champagne Lounge, conçu avec style, avec environ 25 maisons de champagne riches de tradition et plus de 60 sortes de champagne. Près de 150 marques de champagne supplémentaires se présentent sur 1 000 m² supplémentaires.

prowein550x371-04ProWein constitue également un marché pour des domaines viticoles renommés et produisant de manière écologique, ainsi que pour toutes les associations bio, qui présentent leurs produits issus d’une production écologique

Dans le Hall 12, le salon FIZZZ Lounge invite à découvrir les innovations inspiratrices en matière de cocktails, avec des saveurs époustouflantes. 3Same but different » se veut un espèce où règne la créativité : des méthodes de commercialisation innovantes, dans l’esprit « différent d’une manière ou d’une autre » sont au premier plan.

Pour en savoir plus : ProWein.fr

Quand Bordeaux s’associe aux palaces parisiens : Dourthe et le nouveau bar à vins de l’Hôtel Régina-Paris

La célèbre maison de Bordeaux, productrice et propriétaire de châteaux, Dourthe, vient de s’associer au prestigieux hôtel Régina pour le lancement du nouveau bar à vins  » Wine & Friends ». Une belle adresse à Paris et une nouvelle idée de sortie.

Dourthe

© Dourthe et l’hôtel Regina : une nouvelle page d’histoire de Bordeaux s’écrit à Paris

Dourthe, c’est cette grosse maison propriétaire de châteaux réputés et créateur de cuvées haut de gamme sur les meilleurs terroirs de Bordeaux.  Dourthe c’est désormais le partenaire de ce grand hôtel parisien où il propose à la déguistation ses vins dans ce nouvel écrin épuré et moderne dans l’enceinte de l’Hôtel Régina.

Proposés au verre ou en bouteille, dans de grands millésimes,  les châteaux Belgrave, Le Boscq, La Garde, Grand Barrail Lamarzelle Figeac…et Essence de Dourthe, chef d’œuvre des vignobles Dourthe, s’harmonisent aux subtiles saveurs d’une sélection de mets simples et gourmands proposés à la carte. Aux portes du Louvre, venez découvrir ces différentes expressions des terroirs bordelais.

Ouvert de 17h à Minuit, Wine & Friends – Hôtel Régina-2 Place des Pyramides-75001 Paris

DOURTHE- Bordeaux : Essence de Dourthe – Château Belgrave, Grand Cru Classé 1855 Haut Médoc – Château Le Boscq, Cru Bourgeois Saint-Esptèphe – Château La Garde, Pessac-Léognan – Château Grand Barrail Lamarzelle Figeac, Saint-Emilion Grand Cru – Château Rahoul, Graves – Château Reysson, Cru Bourgeois Haut-Médoc, Château Haut Gros Caillou, Saint-Emilion Grand Cru – Château Pey La Tour, Bordeaux et Bordeaux Supérieur – Château de Ricaud, Côtes de Bordeaux Cadillac et Loupiac – Dourthe N°1

 Pour en savoir plus sur www.dourthe.com

11 Mar

On dit vouittt ou huit… on va dire 800000 pages lues pour le blog Côté Châteaux

Le blog du vin vous remercie une fois encore de votre fidélité. Plus de 800000 pages lues en 2 ans et 3 mois dont 60000 le mois dernier. Toujours prêt à vous raconter des histoires sur la vigne et le vin et à mettre à l’honneur anonymes et personnalités du monde du vin. 

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J’aime cet accent « vouitt », ça détonne un peu dans le Sud-Ouest, mais ç’est aussi chantant et plaisant. Un accent belge, sans doute car Côté Châteaux a ses racines dans le Nord-Est de la France. Mais c’est surtout pour vous annoncer le prochain grand papier que vous allez lire la semaine prochaine sur le blog : les Belges et Bordeaux…

Ce sont en effet les deuxièmes étrangers à être propriétaires de 45 châteaux dans le bordelais après les Chinois qui en possèdent 120. Vous verrez que ce  sont de grands amateurs de vins et particulièrement de Bordeaux. Certains ont réalisé leur rêve en achetant un château. Un dossier du blog mais un reportage de France 3 Aquitaine proposé par votre serviteur, réalisé avec Didier Bonnet, Eric Delwarde et Christophe Varone, à voir dans le 12/13 du jeudi 17 mars, avec un éclairage de Frédéric Lot.

Des éclairages sur des tendances, des focus sur des appellations, des dégustations en prime à travers les primeurs, des débats autour de l’environnement, et ces grands rendez-vous que sont la Cité du Vin avec magazine et émissions à l’horizon, ainsi que Bordeaux Fête le Vin. Côté Châteaux vous promet de vous faire vivre encore de grandes heures dans le monde du vin. Vous avez été les premiers à découvrir cette semaine le nouveau bar à vins des Côtes de Bourg qui mise à fond sur l’oenotourisme avec le boom des croisière fluviales, vous avez aussi eu le nom avant les autres du vainqueur du Top Vin de l’Entre-Deux-Mers ce lundi. Vous êtes des petits veinards, moi je vous le dis. Carpe diem.

(photo Michel Bouilliez)

Bordeaux Fête le Vin parmi le Top 10 des festivals de vin et de gastronomie en 2016

Et un classement de mieux pour Bordeaux ! Cette fois, c’est Gourmet et Travel World Guide qui retient Bordeaux parmi les 10 destinations mondiales à ne pas louper au mois de juin pour la 10e édition de Bordeaux Fête le Vin et pour l’ouverture de la Cité du Vin.

gourmet« C’est l’événement que l’amateur de vin et de gastronomie ne veut absolument pas manquer, d’autant qu’il ne se déroule tous les deux ans. Le Festival Bordeaux Fête le Vin célèbre les vastes champs de vignes près de la capitale portuaire de l’Aquitaine qui en font une des plus grandes régions viticoles du monde. »

Pendant quatre jours à la fin Juin, les stands de dégustation sont ouverts de 11 heures à minuit, sur les rives de la Garonne, formant un long parcours de deux kilomètres le long de la rivière, dédié au vin. En plus de ces dégustations de vins et découverte des terroirs sur les quais, le festival des vins propose également des ateliers et des visites de vignobles, et dès la nuit tombée, les façades 18e Place de la Bourse vont vivre au rythme d’un spectacle géant de son et lumière suivi d’un feu d’artifice en soirée. Cette année Bordeaux Fête le Vin promet d’être un grand millésime, car c’est le 10e anniversaire. Et en ce mois de juin 2016, ce sera aussi l’ouverture très attendue de la Cité du Vin, juste au nord du pont Chaban-Delmas. La Cité, 55 mètres de haut recouverte de verre et d’aluminium sera un mélange de musée et parc à thème, où vont se presser les visiteurs du monde du vin. Dégustez un verre de grands crus et joignez-vous à la fête! »

Pour retrouver l’article de Gourmet et Travel

Bordeaux et la Cité du Vin dans la compétition des World Travel Awards

Bordeaux a officiellement été nominée pour participer aux World Travel Awards,  l’équivalent des « Oscars »  pour le tourisme, qui identifient et récompensent l’excellence dans le secteur. La ville concourt dans la catégorie « City Break Destination 2016 ». Dans le clip, la Cité du Vin est désormais mise en avant comme l’emblème de la ville.

bordeauxworldtravaelPortée par plus de 42 000 votes, Bordeaux a été élue « European Best Destination » en 2015. Une belle distinction qui n’est pas étrangère à l’afflux touristique enregistré l’an passé, avec plus de 6 millions de visiteurs venus découvrir la ville.

Nouvelle année, nouveau challenge : Bordeaux est candidate aux Worlds Travel Awards, dans la catégorie « Europe’s Leading City Break Destination », face à de prestigieuses villes et capitales européennes telles que Athènes, Berlin, Dublin, Lisbonne, Londres, ou encore Madrid. L’an passé, c’est Genève qui a remporté le titre, et a vu se confirmer sa place de destination idéale pour un week-end en Europe.

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Les votes sont ouverts ! La compétition est toute juste lancée, et se poursuivra jusqu’au 17 juillet. Le gagnant (qui aura remporté le plus de votes) sera connu la semaine suivante. A la clé : une mise en avant de Bordeaux à l’international, et un prix témoin de l’attractivité et de l’aura touristique de la destination qui ne devrait qu’intensifier le trafic visiteurs. Plus que légitime dans cette catégorie, Bordeaux a toutes ses chances !

Comment se mobiliser et soutenir Bordeaux ?

  1. S’inscrire sur le site www.worldtravelawards.com
  2. Consulter sa boîte mail pour valider l’inscription
  3. Rendez-vous sur la page de vote Europe
  4. Sélectionnez la catégorie 25 « Europe’s Leading City Break Destination »

10 Mar

Epandages de Villeneuve : Générations Futures veut balayer une rumeur …

Génération Futures vient de publier un communiqué qui souhaite balayer une rumeur selon laquelle « c’est une pulvérisation de soufre par un viticulteur bio voisin qui aurait intoxiqué les élèves » de Villeneuve en mai 2014. La FDSEA avait précisé cela la semaine dernière après la remise de la pétition de Marie-Lys Bibeyran, au préfet de Gironde, réclamant un traitement bio le long des écoles. Gérérations Futures réfute et pointe les traitements de fongicides qui ne sont pas bio. En parallèle, la justice a été saisie d’une plainte contre X; elle va tenter de faire toute la lumière, le dossier est à l’instruction.

L'école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

L’école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

En ce moment c’est un peu la guerre des communiqués. Le dernier en date est celui de Générations Futures de ce 9 mars, il répond au communiqué de la FDSEA du 1er mars.

Générations Futures écrit ceci :« Le 5 mai 2014, 23 écoliers et leur enseignante avaient été pris de malaise et hospitalisés en urgence, suite à des pulvérisations réalisées à proximité de l’école de la commune. Une enquête a été diligentée et une information judiciaire est même en cours, dans lequel la SEPANSO a porté plainte et Générations Futures s’est porté partie civile.
Depuis cette date, une rumeur est soigneusement entretenue par la FNSEA afin d’essayer de disculper les pesticides de synthèse, en cause dans cette affaire. Selon cette rumeur, reprise à tous les niveaux de l’organisation du local au national, c’est une pulvérisation de soufre par un viticulteur bio voisin qui aurait intoxiqué les élèves.
Cette rumeur insidieuse se retrouve aujourd’hui écrite dans un communiqué du 1° mars dernier de la FDSEA de Gironde, tentant de faire contre-feu aux révélations de l’émission Cash Investigation ».

Ces rumeurs traînent depuis l’accident de Villeneuve. Tout cela, c’est pour traîner le bio dans la boue, et ne pas parler des pesticides, personnellement je trouve ça très grave », Valérie Murat Générations Futures.

La FDSEA de Gironde a en effet précisé, le jour de la remise de la pétition de Marie-Lys Bibeyran et de ses 84 600 signatures, que l’incident de Villeneuve-de-Blaye avait été précisément provoqué par un épandage de soufre sur une exploitation vouée à l’agriculture biologique

« Preuve en est que le point de départ de la polémique, en 2014, concernait un épandage de soufre à proximité d’une école de Villeneuve de Blaye, sur une exploitation conduite en agriculture biologique ». Le syndicat de la Fdsea Gironde concluait ainsi que « la pétition visant à exclure tout traitement phytosanitaire autre que biologique à proximité des lieux sensibles est « une fausse bonne idée ! »

Valérie Murat, de Génération Futures, devant la Préfecture © Jean-Pierre Stahl

Valérie Murat, de Génération Futures, devant la Préfecture de Gironde le 1er mars © Jean-Pierre Stahl

Mais « Générations Futures, La Confédération Paysanne 33, Le collectif Info Médoc Pesticides, le Collectif Alerte pesticides Léognan, les Amis de la Terre Gironde et Vigilance OGM33 tiennent à réagir fermement à cette allégation. En effet, un document interne de l’Agence Régionale de Santé, révélé par le magazine « Spécial Investigation » précise clairement que « des tracteurs ont répandu le jour même des produits fongicides secondairement identifiés ( par le centre anti-poison du CHU de Bordeaux) contenant les substances actives suivantes le mancozèbe, le mefenoxam , la spiroxamine…. Et Générations Futures de préciser : »les effets connus des fongicides identifiés sont concordants avec les symptômes décrits par les enfants et personnels de cette école. »

« Les choses sont maintenant claires et il est donc temps que les mensonges de la FNSEA cessent sur ce sujet. Ces mêmes organisations demandent instamment à la FNSEA de diffuser un démenti, à tous les niveaux de son organisation et publiquement, afin que cessent ces rumeurs. De plus elles demandent à l’ARS de rendre public son document cité plus haut afin que les faits soient clairement connus de tous ».

François Ruffié, avocat de la Sepanso © JPS

François Ruffié, avocat de la Sepanso © JPS

En attendant Côté Châteaux a vérifié auprès de l’avocat de la Sepanso que dans ce dossier, « il y a les deux : un viticulteur conventionnel et un viticulteur bio qui sont mis en cause  » selon Me François Ruffié, l’avocat de la Sepanso qui le premier a porté plainte contre X et a été rejoint par Générations Futures.

Il est pour l’heure prématuré de tirer des conclusions  car l’heure est à l’instruction de cette affaire, le magistrat désigné va analyser à charge et à décharge  et devra dire quels produits ont pu conduire à ces irritations des yeux, à ces nausées et autres symptômes de maux de tête vécus par les 23 enfants et l’institutrice (celle-ci a même été transporté à l’hôpital proche).  Certes les constatations médicales et le rapport de l’Ars sont versés au dossier, mais le juge d’instruction ne va pas manquer de demander l’avis d’experts en chimie et en santé humaine, pour connaître le lien de cause à effets dans cette déplorable affaire. Des expertises vont donc être diligentées par la justice à Libourne, en attendant d’éventuelles mises en examens et un procès.

Binetôt des haies proches de sites sensibles...est-ce suffisant ? © JPS

Epandage dans des vignes du Médoc – photo d’illustration © JPS

« Pour moi, les infractions sont constituées les gens n’auraient jamais du traiter dans ces conditions.La loi est très bien faite : ce n’est pas la peine de prendre des arrêtés, il faut appliquer la loi qui dispose qu’il ne faut pas traiter en dehors de la parcelle et quand il y a trop de vent. Il y a d’ailleurs une affaire qui a été jugée au Tribunal Correctionnel de Nîmes où un épandage aérien sur une rizière avait bouzillé de la vigne, l’infraction était contituée car épandu au-delà de la parcelle. A mon sens il ne faut surtout pas légiférer ou prendre d’arrêté, mais faire respecter ce qui existe. Qu’ils se débrouillent comme ils veulent mais ça ne doit pas dépasser la parcelle », précise Me François Ruffié avocat de la Sepanso. Le CIVB de son côté a toujours pointé du doigt ces mauvaises pratiques, du fait du vent il n’y aurait pas du y avoir de traitement.

De son côté, la FDSEA a tenu à rappeler la semaine dernière  « que la profession agricole est, depuis de nombreuses années, dans une démarche de progrès constants de ses techniques de production » et « agit année après année pour améliorer l’impact de ses pratiques sur la santé de ceux qui la font et sur l’environnement, dans la limite des connaissances scientifiques et des capacités économiques du secteur. »

Pour Valérie Murat de Générations Futures, « le bio et la parcelle bio le long de l’école est hors de cause, le rapport de l’ARS le prouve, les liens sont concordants avec les fongicides », on est là et on ne va pas lâcher comme ça. »