21 Jan

Encore deux jobs à saisir à La Cité du Vin

 

Chaque mois, l’ équipe de la Cité du Vin s’étoffe pour l’ouverture vers la fin du printemps prochain, avec une inauguration le 31 mai. Voici deux nouveaux postes offerts un technicien audiovisuel et un chef de projet systèmes d’informations.
Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Projet structurant pour la ville de Bordeaux, La Cité du Vin participe à la dynamique du développement économique et social du territoire.Porté par une architecture emblématique au bord de la Garonne, ce grand équipement de loisir culturel, dont l’ouverture est prévue en juin 2016, est conçu pour accueillir plus de 400 000 visiteurs par an. Programmé pour être un véritable lieu de vie, il se compose d’un parcours permanent, d’une salle d’expositions temporaires, d’un auditorium, d’ateliers pédagogiques et d’espaces commerciaux.

Présentation des postes :
Afin d’accompagner la mise en place puis l’exploitation des équipements audiovisuels et multimédia de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Technicien(ne) audiovisuel(le) (H/F)
Rattaché(e) au Responsable des infrastructures multimédia, vous assurez l’exploitation et la maintenance des équipements audiovisuels et multimédia de l’ensemble de la Cité du vin.
Technicien audiovisuel H/F
Afin d’accompagner la mise en place du numérique et des systèmes d’information de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Chef de projet Systèmes d’Information (H/F) en CDD 12 mois
Rattaché(e) au Directeur du numérique et des systèmes d’information, vous êtes l’interlocuteur privilégié des directions métiers. Vous recueillez et analysez leurs besoins et assurez le pilotage et la réalisation des projets informatiques en conformité avec les objectifs de coûts, de délais et de qualité associés. Vous garantissez l’intégration et la maintenance des solutions applicatives mises en œuvre et participez éventuellement à leur développement, et vous accompagnez leurs besoins d’évolution dans un objectif global de performance, de cohérence des données et d’urbanisation des SI.

Chef de projet Systèmes d’Information H/F

Bordeaux Fête le Vin voit grand pour la 10 ème édition #BFV2016

10 ème édition, 10 villes invitées d’honneur, pas moins ! Durant 4 jours, du 23 au 26 juin, Bordeaux aura les yeux rivés vers les quais de Garonne où se situera l’éphémère route des vins de 2km de long. Pour l’occasion, un nouveau pass dégustation sera lancé : une carte sans contact…

Photos-BFV2014_format_780x490Pour sa 10e édition, Bordeaux Fête le Vin voit grand. Cette année, le premier évènement oenotouristique de France qui se déroulera du 23 au 26 juin, accueille 10 villes invitées d’honneur. L’espace de quatre jours, Bordeaux sera la capitale mondiale du vin, thème de cette édition anniversaire.

Son-Image_format_780x490Pour souffler les 10 bougies, il fallait 10 invités de marque. Bordeaux Fête le Vin accueille les grandes métropoles du Great Wine Capitals Global Network, le Réseau des capitales de grands vignobles dont elle fait partie : Bilbao, Cape Town, Mayence, Mendoza, Porto, San Francisco et Valparaiso.

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Au programme : une route des vins de 2km située sur les quais, entre la bourse maritime et le pont de Pierre pour découvrir les 80 appellations de Bordeaux et d’Aquitaine, aller à la rencontre des viticulteurs et des négociants. Pour parcourir cette route des vins, un outil indispensable : le Pass-dégustation (20€ + 1€ caution carte) qui prend la forme cette année d‘une carte sans contact et donne droit à des dégustations sur chacun des pavillons.

BORDEAUX FAIT SON SHOW FETE DU VIN 114Des expositions d’art et des animations rythmeront les journées, qui se termineront chaque soir par un spectacle son et images projeté sur les façades de la place de la Bourse et un feu d’artifice.

Photos Bordeaux Fete le Vin et Jean-Pierre Stahl

Et pour tout savoir sur #BFV2016 et l’édition 2014 c’est ici

Les consultants en vin : une expertise et une signature qui valent de l’or

Les consultants en vins sont en passe de devenir des stars du monde du vin. Leur expertise et leur signature leur confèrent une réputation qui fait jaser sur la planète vin. Ceux-ont gardent la tête froide mais continuent à afficher de plus en plus de clients… Consultants en vin un regard divin, voici le nouveau dossier ce mois-ci du rendez-vous mensuel  « Vigne et Vin » de France 3 Aquitaine et de Côté Châteaux.

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Murielle Andraud, Athanase Fakorellis, Jean-Luc Thunevin et Rémi Dalmasso © Jean-Pierre Stahl

Notre enquête nous emmène du côté de Saint-Emilion où nous avons rencontré les Thunevin, les propriétaires de château Valandraud, 1er cru classé de Saint-Emilion.

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En ce petit matin de janvier, Murielle Andraud et Jean-Luc Thunevin ont rendez-vous dans leur célèbre « garage » (cf les concepteurs des vins de garage) avec leur ami grec Athanase Fakorellis, oenologue consultant spécialiste des grands blancs, et leur maître de chai, Rémi Dalmasso.

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C’est le moment de déguster tous ensemble leurs échantillons de sémillon, de sauvignon blanc et sauvignon gris du millésime 2015, élevés séparément en barriques pour réaliser les assemblages. L’objectif est de faire 3000 bouteilles de 1er vin de château Valandraud, 15000 de second vin Virginie de Valandraud. Des vins que l’on va retrouver à la carte du célèbre restaurant La Tour d’Argent à Paris.

Atanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Athanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Depuis 2003, c’est « Thanos », le sobriquet d’Atanase Fakorelis, qui est consultant pour Valandraud pour les blancs (Michel Rolland pour les rouges). Athanase Fakorellis est sans doute moins connu que Michel Rolland, Hubert de Bouard, Eric Boissonnot ou encore Stéphane Derenoncourt, mais c’est « une pointure » dans les blancs, une oenologue réputé et recherché qui s’est fait un nom en Grèce puis en Bourgogne, avant d’officier dans le Bordelais.

Ainsi sa réputation commence en Grèce avec les vins des Dieux, avant de se faire un nom dans les grands blancs en Bourgogne chez Olivier Leflaive, travaillant pour les Hospices de Beaune, puis dans le Bordelais chez Fourcas Hostens ou à Malartic-Lagravière pour le compte de la famille Bonnie…

Pour la plupart des propriétaires qui sont dans l’élaboration de produits de compétition, de luxe, de crus classés, presque tous font appel à des consultants extérieurs, ces gens apportent leur savoir et leur crédibilité », Jean-Luc Thunevin propriétaire de château Valandraud

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

De plus en plus de propriétés font appel à ces consultants, certains sont oenologues d’autres se sont fait tout seuls comme Stéphane Derenoncourt qui a monté un cabinet de consulting à Sainte-Colombe, il conseille avec ses 12 collaborateurs 120 propriétés dans 17 pays : c’est le 1er des consultants à figurer en 24e position du classement des 200 personnalités du vin en 2015 par la Revue du Vin de France.

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Chez Oenoteam, ce sont 3 oenologues qui se sont associés, Thomas Duclos, Julien Belle et Stéphane Toutoundji, pour apporter leurs conseils et expertises .à 300 propriétés à ce jour.

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Ce matin-là, Stéphane Toutoundji déguste les échantillons de rouge du millésime 2015 apportés par David Liorit, directeur d’exploitation du château Petit Val en Saint-Emilion Grand Cru… Des vins provenant d’un petit domaine de 6 ha, vinifiés en barriques de 400 litres, , des vins « haut de gamme », très stylés, sur des terroirs argileux et argilo-calcaires typiques de Saint-Emilion.

« Ce sont des vins très équilibrés, très purs, suaves, très sexys, un fruité remarquable avec des notes et des densités de fruits que l’on a pas souvent sur Bordeaux », explique Stéphane Toutoundji consultant à propos des échantillons de 2015.

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Et de réaliser ces assemblages qui font la spécificité des vins de Bordeaux à partir des cépages merlot, cabernet-sauvignon, cabernet franc et petit verdot…

« En fait, on peut jouer sur toute la palette aromatique et structurelle du vin pour faire un vin des fois plus tannique, des fois plus fruité, pour arriver à faire le produit idéal, pour arriver à faire ce que le client veut et ce qui correspond le mieux au marché. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Bertrand Servant

Regardez l’analyse de Frédéric Lot dans le 12/13 :

20 Jan

Sweet Bordeaux : +18 % à l’export en 2015

Les « Sweet Bordeaux » ont terminé l’année 2015 sur de fortes tendances. Ainsi les volumes commercialisés à l’export sont plus importants et représentent 31% soit une augmentation de +18% par rapport à 2014. Depuis 2009, les 10 appellations de vins blancs doux de Bordeaux poursuivent leurs objectifs : gagner une nouvelle cible de clientèle, les jeunes (25-40 ans), en leur proposant une offre tendance et séduisante, tout en les éduquant à une consommation raisonnable.

© Cadillac - Sweet Bordeaux

© Cadillac – Sweet Bordeaux

Des ventes en progression à l’export : 31% des volumes commercialisés à l’export soit 18% d’augmentation par rapport à l’année précédente. Un marché européen qui se porte bien avec des marchés cibles en croissance : Pays-Bas (+31%), Allemagne (+124%), Suisse (+29%), Suède (4%). L’Allemagne est d’ailleurs le premier pays exportateur de vins blancs doux et représente à elle seule 25% des volumes exportés. La Chine et Hong-Kong progressent avec +11% et +55% d’exportations de vins blancs doux de Bordeaux. Des appellations plébiscitées : les AOC Sauternes et Barsac sont en augmentation à l’export de +17% alors que les autres AOC de blancs doux progressent de 20%. L’AOC Cadillac séduit le marché du Royaume-Uni (20% des exportations de vins blancs doux) et les Graves Supérieures représentent 50% des exportations de vins blancs doux aux Pays-Bas.

  •  En Asie : un marché chinois prometteur Chaque année, les vins blancs doux de Bordeaux réalisent deux tournées en Chine pour sensibiliser les professionnels à la production et à la dégustation de ces vins uniques au monde. Au printemps et à l’automne, à l’occasion du Salon National des Boissons alcoolisées Tang Jui Hui à Chengdu en mars et du Hong Kong Wine and Dine Festival en octobre, les vignerons et négociants des Sweet Bordeaux vont à la rencontre des professionnels du vin pour faire déguster et connaître leurs appellations. Plusieurs Masterclass se tiennent également dans des grandes villes comme Chengdu, Shanghai, Canton. L’édition 2015 du Wine and Dine festival a permis de faire déguster 10 000 verres de vin blanc doux de Bordeaux avec une affluence de plus de 144 000 personnes passées sur le site durant les 4 jours du salon.
  • En Europe 5000 dégustations ont eu lieu sur le stand des Sweet Bordeaux à l’occasion de « Eat Brussels, Drink Bordeaux » en septembre 2015. Un déjeuner de presse autour des accords mets et vins au Cercle Gaulois Crédit photo : Sweet Bordeaux Crédit photo : Sweet Bordeaux de Bruxelles ainsi qu’une Masterclass et une dégustation trade à destination de plus de 200 professionnels se sont également déroulés en septembre dernier.
  •  Aux USA Quatrième marché des vins blancs doux de Bordeaux. Une Wine Competition s’est tenue aux États-Unis les 16 et 17 mai 2015, à Los Angeles, et les Sweet Bordeaux étaient de la partie pour la première fois afin de présenter leur spécificité à un public de professionnels. Une Masterclass a eu lieu le 16 septembre à NewYork et le 18 septembre à Chicago à destination de 150 personnes.

Avec Sweet Bordeaux.

19 Jan

Quand le Faiseur de Vin se fait poète… « c’était bien, c’était chouette »

Un nouveau billet d’humeur du Faiseur de Vin et un brin de nostalgie… Olivier Dauga dans une humeur pluvieuse, de retour du soleil (découvrant que Michel est parti…), est très en verve et il le partage bien volontiers sur le blog Côté Châteaux. C’est bien et c’est toujours chouette !

12540905_10153332841233091_2161657664885793037_n« C’était bien, c’était chouette, chez Sandrine Philippe

Saint-Emilion, c’est pluriel.
Pour certains, c’est la colline inspirée du vin, ces vignes à l’ombre du clocher de ce village aux artères piétonnes et aux tannins parfaits pour les coronaires. C’est la magie d’une AOC devenue une marque porteuse, une référence immuable par la promesse du père et du grand-père, sur la table du dimanche, avant, pour tuer la fin de l’après-midi, de marcher dans la fraîcheur du soir, et ce aux quatre coins du monde. Le Saint-Emilion aidant, nostalgie oblige, on se plaint du temps qui passe, les regards posés sur les grands cimetières sous la lune. On l’aura compris, du Barrès, Du Bernanos, ajoutons Maupassant et Gide, de la french touch, de l’allant, du rêve. Ausone, Cheval-Blanc, Angélus…

Pour d’autres, plus connaisseurs, Saint-Emilion incarne les grands cabernets francs, les côtes calcaires, les argiles tournées vers Pomerol, la magie d’Ausone bien sûr, mais encore Beauséjour-Duffau-Lagarrosse, Tertre-Roteboeuf, Larcis-Ducasse, Pavie-Macquin, l’andouillette de François de Ligneris à L’Envers du décor, la trajectoire, digne d’un roman d’Horatio Alger, de Stéphane Derenoncourt. C’est aussi une AOC trop grande, du meilleur et du pire, c’est enfin un classement mâché, trituré, malaxé, cul de jatte. On dirait plutôt, pour les avertis, un peu de bling-bling, de l’excellence et de l’intrigue à la Mauriac, un côté Drieu La Rochelle, Francis Scott Fitzgerald et son Gatsby…

Olivier Dauga et Sandrine Philippe au Clos Saint-Emilion Philippe © Jean-Pierre Stahl

Olivier Dauga et Sandrine Philippe au Clos Saint-Emilion Philippe © Jean-Pierre Stahl

Et puis il y a une troisième catégorie de personnes qui tendent leur bâton de pèlerins vers ce village, sac au dos, fouinant, cherchant le vin accessible, sans stars ni paillettes, nenni. Sans préjugés ni bonne conscience. Du terrain, de la simplicité, du jus de raisin fermenté. Ça pourrait être du Jean-Patrick Manchette, du Simenon ou du Michel Delpech… Dans cette veine, avec un peu de chance et beaucoup d’envie, on peut tomber sur le « Clos Saint-Emilion Philippe » et sa charmante Sandrine. Brune, deux billes noires à l’italienne. Elle s’occupe tranquillement de ses 8 hectares que son arrière-grand-père avait acquis en 1927. L’étudiante était partie pour des études de biologie sans vraiment savoir. Son père médecin à Libourne avait gardé la propriété. Alors, on y va… Loin de l’image d’Epinal. Elle nous explique la réalité d’une grande partie de la profession : le travail, la pression, parfois la solitude et la difficulté du commerce lorsque l’on n’est pas une étiquette star.

« En 2005, il a fallu tout reprendre, ça m’a pris toute mon énergie, tous mes week-ends, du coup j’ai eu un enfant sur le tard », raconte-t-elle toujours avec le sourire des gens qui prennent la vie comme elle vient. La petite a deux ans et demi ; elle s’appelle Clara. Il y a 40 000 autres enfants tous les ans qui se décomposent en trois cuvées : le Saint-Emilion classique, un vin à déboucher tous les jours ; la cuvée haut de gamme se nomme 109, 110, 111, etc. en fonction du millésime, il est concentré, puissant, destiné à la garde ; entre les deux, une très belle découverte que ce Saint-Emilion Grand Cru, notamment le 2012, tout en équilibre, en élégance, en fraîcheur. Sandrine ne cherche pas à faire des vins trop riches en degrés et c’est de bon augure. En plus elle est sympa avec sa petite Clara, c’est un autre visage de Saint-Emilion ; c’était bien, c’était chouette. »

Le Père Haudouin

La route du vin par voie fluviale : un nouvel embarcadère est livré ce jour à Bourg en Gironde

A fond le tourisme et même l’oenotourisme du côté de Bourg en Gironde. Après le lancement des 6 routes du vin avec Gironde Tourisme, voici un nouvel embarcadère qui est réceptionné ce matin pour accueillir aux beaux jours les amateurs de sorties fluviales.

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Mise en place de l’embarcadère à Bourg en Gironde © tourisme.bourg-en-gironde.fr

C’est un petit événement ce matin à Bourg mais un événement qui traduit la montée en puissance du tourisme par voie fluviale et même de l’oenotourisme du côté de la « Spicy Side » de Bordeaux

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La livraison du deuxième embarcadère à Bourg est encours ce matin…Pour l’occasion, journalistes, blogeurs, acteurs du tourisme ont pris place à bord d’un bateau depuis les quais de Bourg pour partir à la rencontre du nouvel embarcadère qui sera amené par voie d’eau depuis Blaye. Un embarcadère de 30 mètres avec 2 passerelles de 74 m.

La Communauté de communes de Bourg en Gironde met un point d’honneur à développer le tourisme sur son territoire et notamment le tourisme fluvial. A ce titre, elle a déjà réalisé la construction d’un 1er embarcadère pour répondre aux demandes des différentes Compagnies de paquebots fluviaux. Aujourd’hui, elle est sur le point de réceptionner sa commande d’un second équipement dévolu aux daycruises locaux qui pourront accoster à Bourg et répondre aux demandes des individuels, notamment depuis la Cité du Vin, qui elle même va bientôt réceptionner son embarcadère.

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Vive les embarcadères et comme disait Molière, dans les Fourberies de Scapin, interprétées en 1980 par un certain Michel Galabru qui a incarné Géronte:   » Que diable allait-il faire dans cette galère?« … Il faillait bien terminer par cette rime !

Pour en savoir plus: Maison des Vins des Côtes de Bourg 1 Place Eperon, 33710 Bourg Téléphone :05 57 68 22 28

Photos Stéphanie Ballot © Office de Tourisme de Bourg en Gironde : 05 57 94 06 80

18 Jan

Côté Châteaux : et un nouveau cap de franchi avec 700 000 pages vues

La pente est forte mais la route est droite vers le million de vues en 2016. Le blog du vin continue son petit bonhomme de chemin sur la toile et ne cesse de vous informer sur l’actu de la vigne et du vin avec rigueur mais aussi impertinence.

Deux figures du monde du vin Michel Rolland et Pierre Lurton lors de la soirée de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Deux figures du monde du vin et piliers du blog, le consultant Michel Rolland et Pierre Lurton (Yquem, Cheval Blanc et Marjosse) lors de la soirée de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Ces trois derniers mois, vous avez été nombreux à découvrir grâce au blog le nouvel endroit branchouille de Bordeaux, le Point Rouge (5680), à apprécier que Bordeaux soit consacrée comme la 2e destination préférée au monde selon le New-York Times (4090), à être les premiers informés sur le Saint-Emilion Wine Truck (3836), à apprendre que les ventes de vin sur internet explosent (1968), à vivre le lancement des 6 routes du vin de Bordeaux avec Gironde Tourisme (1768) ou encore à ressentir l’émotion d’Anouk Legendre l’architecte découvrant sa Cité du Vin (1462) dont l’extérieur venait d’être terminé…

Côté Châteaux est désormais très facile à suivre, présent sur les principaux réseaux sociaux @cotechateaux (1000 abonnés Twitter), Facebook (1460 likes) et Linkedin. N’hésitez pas c’est simple d’utilisation, pour suivre toute l’actualité du monde du vin à Bordeaux, en Aquitaine, dans de nombreuses régions viticoles de France lors de grands événements, rendez-vous ou focus.

N’oubliez pas de profiter et de déguster avec modération car…pe diem !

17 Jan

Le concours des cartes de voeux 2016…

A vous de juger. Côté Châteaux a reçu de nombreuses cartes de voeux pour 2016, il remercie toutes et tous pour leur souhaits de réussite et autres bonnes résolutions pour la nouvelle année. Il vous partage cette petite sélection de cartes de ces acteurs du monde du vin qui ont marqué 2015 ou vont avoir un rayonnement en 2016. Certaines sont originales, d’autres plus convenues, enfin toutes partent d’un bon sentiment : replacer l’homme et les équipes au centre du monde viticole. 

N°1: l'année 2016 sera celle de l'inauguration de © La Cité du Vin à Bordeaux

N°1: l’année 2016 sera celle de l’inauguration de © La Cité du Vin à Bordeaux

N°2 : Stéphane Derenoncourt, le consultant en vins et son équipe : il a été consacré 24e personnalité sur les 200 du monde du vin en par la RVF en 2015 et a sorti son livre Wine On Tour

N°2 : Stéphane Derenoncourt, le consultant en vins et son équipe : il a été consacré 24e personnalité sur les 200 du monde du vin en par la RVF en 2015 et a sorti son livre Wine On Tour

N°3 : Smith Haut Laffite a participé à la COP 21 a Paris et s'est mis au bio, les Cathiard annoncent une bouteille "collector" à découvrir dès avril prochain pour les primeurs et le millésime 2015

N°3 : Smith Haut Laffite a participé à la COP 21  à Paris, par ailleurs les Cathiard annoncent une bouteille « collector » à découvrir dès avril prochain pour les primeurs et le millésime 2015

N°4 : les Côtes de Bordeaux épinglés l'an dernier par Côté Châteaux ont su se renouveler et lancer en 2015 un nouveau logo

N°4 : les Côtes de Bordeaux épinglés pour leurs voeux l’an dernier avec leur vieux visuel ont su se renouveler et lancer en 2015 un nouveau logo à l’occasion des 5 ans de leur association

N°5 : un Saint6emilion Jazz 2015 qui a été une grande réussite et une édition 2016 qui s'annonce aussi exceptionnelle

N°5 : un Saint-Emilion Jazz 2015 qui a été une grande réussite avec Ben l’Oncle Soul, après les intempéries qui avaient écourté le Saint-Emilion Jazz 2014, et une édition 2016 qui s’annonce aussi exceptionnelle

A tous, Côté Châteaux vous renouvelle ses meilleurs voeux pour 2016 avec toujours plus de projets et d’originalité !

Et pour finir N°6 une petite carte de voeux électronique par le Grand Cercle des Vins de Bordeaux :

Les acteurs Stéphane De Groodt et Alex Lutz ont été intronisés par la Commanderie du Bontemps au Château Fonréaud

Quand le 7e art et le vin de Pauillac se rassemblent, cela donne toujours de grands moments. L’équipe de « Paris Willouby » qui sort ce 20 janvier était à Pauillac pour une avant-première. La Commanderie du Bontemps n’a pas manqué d’introniser Stéphane de Groodt et Alex Lutz.

fonreaudLe Château Fonréaud, célèbre Cru Bourgeois de Listrac-Médoc, a reçu samedi 9 janvier l’équipe du film « Paris Willouby » à l’occasion de sa sortie en avant-première au cinéma de Pauillac. Quentin Reynaud (scénariste réalisateur avec Arthur Delaire), les acteurs Stéphane De Groodt et Alex Lutz ont été intronisés par la Commanderie du Bontemps du Médoc, Graves, Sauternes et Barsac ainsi que les producteurs : Xavier Rigault et Marc-Antoine Robert (2 4 7 films) et le distributeur : Thierry Laurentin (Mars Distribution). Heureux de cette intronisation au Château Fonréaud, Stéphane De Groodt n’a pas manqué de saluer les médocains pour leur accueil, de s’émerveiller des bonnes bouteilles dégustées et de féliciter le dynamisme du cinéma local de Pauillac.

Le cinéma L’Eden, salle classée Art & Essai – label Jeune Public, a ainsi invité, à l’occasion d’avant-premières, de nombreux talents : Bernard Rapp en 2003 pour son film « Pas si grave », Roman Polanski et Ben Kingsley pour « Oliver Twist » en 2005, Philippe Loiret en

2006, ou encore Bertrand Tavernier, François Berléand, Claude Lelouch…

Entièrement rénovée en 2014, la salle dispose de 250 places, est équipée en 35 mm, numérique et 3D, et retransmet en direct les ballets et opéras du London Opera House. Après le succès en juillet dernier du 1er festival des Vendanges du 7ème Art, la directrice du cinéma l’Eden annonce sa deuxième édition prévue du 13 au 17 juillet 2016. Du 20 au 26 janvier, l’Eden participera pour la première fois au festival Télérama grâce à son label, salle classée Art et Essai.

« Paris Willouby » une comédie dramatique française. Sortie le 20 janvier. Les Guilby Lacourt forment une famille recomposée typique de notre époque. Entre père, belle-mère, petite sœur, frère, demi-sœur, ou encore demi-oncle, ils ont parfois du mal à s’y retrouver ! Un soir, ils apprennent la mort d’un grand-père avec qui ils ont coupé les ponts depuis une dizaine d’années. Fatalement voués à cohabiter le temps d’un long voyage pour se rendre à son enterrement, ils vont très vite devoir s’adapter au concept du « vivre ensemble » dans l’espace exigu de la voiture familiale. Pour le meilleur et pour le pire !

16 Jan

Alain Juppé : « le site Huffington Post a fait la liste des 10 plus grandes inaugurations dans le monde en 2016, et dans ces 10 plus grandes il y a la Cité du Vin. »

Alain Juppé revient sur l’origine de la Cité du Vin dont il a lancé le projet il y a quelques années, un projet mûri durant 20 ans soulignait Sylvie Cazes présidente de la Fondation qui va gérer la Cité du Vin. Il est l’invité de Parole d’Expert ce mois-ci dans Côté Châteaux

Camille de Rotschild, Alain Juppé et le prince Robert du Luxembourg © JPS

Camille de Rothschild (la fille de Philippine), Alain Juppé et le prince Robert du Luxembourg lors de la soirée « le banquet des hommes illustres » pour remercier les mécènes © JPS

Alain Juppé est « en pleine forme » selon Manuel Valls qui l’a revu ce vendredi pour l’inauguration de l’usine Lesieur. En bâtisseur, Alain Juppé a pris la balle au bond, et au filet, il n’a pas hésité à inviter le Premier Ministre pour l’inauguration de la Cité du Vin, alors qu’il a déjà adressé une invitation en belle et due forme à François Hollande pour le 31 mai prochain.

Conférence de presse à mi-chemin du chantier en novembre 2014 © jps

Conférence de presse à mi-chemin du chantier en novembre 2014 © jps

Jean-Pierre Stahl : « Monsieur Le maire, pouvez-vous nous rappeler comment vous est venue cette idée de Cité du Vin ?

Alain Juppé : « Dans Bordeaux, il n’y avait pas vraiment de lieu où l’on célébrait le vin, dans toutes ses facettes son histoire, sa géographie, la façon de le déguster, ses relations avec l’art et la culture…Bon, il y avait bien sûr le CIVB, ou quelques petits musées, mais aucun endroit qui soit au niveau de Bordeaux capitale mondiale du vin.

Il a fallu que je convainque tous les partenaires, ça n’a pas été simple, mais aujourd’hui nous sommes tout près du but et l’année 2016 sera l’année de l’inauguration de la Cité, et je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais le site Huffington Post a fait la liste des 10 plus grandes inaugurations dans le monde en 2016, et dans ces 10 plus grandes il y a la Cité du Vin. »

Alain Juppé a souvent fait référence au Guggenheim de Bilbao pour lancer la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Alain Juppé a souvent fait référence au Guggenheim de Bilbao pour lancer la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

JPS : « Cette Cité du Vin, vous n’avez pas voulu en faire un musée ? »

AJ : « Non, ce n’est pas un musée mais un lieu vivant : tout d’abord avec une architecture très innovante et d’ailleurs, je voudrais rendre hommage au cabinet XTU et à Anouk Legendre qui a fait un beau travail. Et puis, on y fera vivre le vin dans toute sa diversité contemporaine,  le vin de Bordeaux mais aussi le vin des vignobles du monde. »

 Visite en avril 2015 avec Laurent Fabius ou quand deux ministres des Affaires Etrangères plaident la cause de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Visite en avril 2015 avec Laurent Fabius ou quand deux ministres des Affaires Etrangères plaident la cause de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

JPS : « Est-ce qu’il n’y a pas un petit clin d’oeil aussi en ce pays de Montesquieu, qui était ce philosophe des Lumières, mais qui était lui-même vigneron, n’y a-til pas finalement une sorte de transmission ? »

AJ : « Montesquieu était un viticulteur engagé, si je puis dire, il tenait beaucoup à son vignoble, il se disputait parfois avec l’intendant pour obtenir des droits de plantation, vous voyez que la question n’est pas nouvelle. Mais Montesquieu évoque aussi pour moi un autre mot qui est le mot de modération… Il va de soi que dans la Cité du Vin, on appellera aussi non pas à boire mais à déguster, c’est la raison pour laquelle il y aura aussi une partie pédagogique pour les jeunes, pour leur montrer que le vin est une boisson qu’il faut apprécier, qu’il faut, j’allais dire analyser, mais qu’il faut aimer surtout. »

L'interview d'Alain Juppé, jeudi soir lors du "banquet des hommes illustres" à Bordeaux © Jean-Bernard Nadeau

L’interview d’Alain Juppé, jeudi soir lors du « banquet des hommes illustres » à Bordeaux © Jean-Bernard Nadeau

JPS : « Ca va être une Cité qui va drainer énormément de monde à travers la planète ? »

AJ : « Je l’espère. Notre objectif est d’atteindre 300 000 à 400 000 visiteurs, il y a 6 millions de touristes à Bordeaux chaque année, donc vous voyez 10% est un objectif ambitieux mais raisonnable. Je ne suis pas inquiet sur la première année, il y aura un effet de curiosité évident, le bâtiment est magnifique, le belvédère permettra d’avoir une sublime vue sur Bordeaux, après il faudra évidemment entretenir le mouvement.

Mais tout le quartier va évoluer : à côté de la Cité du Vin, nous venons de conclure un accord sur l’aménagement de ce que nous appelons l’îlot de la fourrière où se trouvera un hôtel quatre étoiles et aussi un lieu original : je voudrais m’inspirer de ce qui existe à New-York avec « eat Italy » par exemple où on présentera les produits du terroir, avec des magasins qui présenteront tous les produits gastronomiques du terroir aquitain, et également des petits restaurants.

Juste à côté il y aura le musée de la mer et de la marine porté par Norbert Fradin, le permis de construire est délivré et donc le chantier va pouvoir commencer. Nous pensons aussi à réactiver la base sous-marine, nous avons quelques projets qui devraient prendre corps en 2017, vous voyez que tout ceci sera un lieu extrêmement attractif du XXIe siècle. »

Regardez l’interview d’Alain Juppé, réalisée jeudi soir au Palais de la Bourse de Bordeaux par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :