10 Avr

Le challenge international du vin: un rendez-vous de passionnés

Le 39e Challenge International du Vin est le plus ancien des concours internationaux, dédié à tous les internautes passionnés par le vin : producteurs, dégustateurs, consommateurs, distributeurs. Plus de 4200 vins et eaux de vie y sont dégustés pour obtenir une distinction.

ACTUALITES-CHALLENGE-INTERNATIONAL-DES-VINS-2015

Pendant deux jours, ce vendredi et demain samedi, plus de 4200 vins et eaux de vie de 34 pays sont dégustés à Bourg en Gironde par près de 800 professionnels et amateurs avertis.

Le Challenge International du Vin est le plus ancien des grands concours de vins internationaux. 39 ans d’existence, c’est dire. On ne fait plus sa réputation. C’est le plus grand concours international de vins organisé en France.

Il est ouvert à tous les vins et eaux-de-vie d’origine viticole sans distinction de millésime et prêts à la commercialisation (mis en bouteilles). Chaque année, les échantillons affluent des quatre coins du globe pour concourir.

L’an dernier, sur les 4 180 vins et eaux-de-vie en compétition, 1 272 vins ont été distingués..

Parmi les concurrents de célèbres noms du cinéma: l’acteur Pierre Richard, propriétaire en Corbières, y a déjà été récompensé trois fois. Absent cette année, c’est sa sœur viticultrice qui le remplacera avec une délégation deCorbières. Les autres années, Gérard Depardieu ou Drew Barrymore avaient eu une récompense,Drew fut lauréate en 2011.

Cette compétition est agréée par la Communauté Européenne depuis 1986 et régie selon les règles du « Code International des Pratiques Œnologiques de la Vigne et du Vin ».
Elle a obtenu en 2009 la certification ISO 9001 version 2008.

Le salon des vins des Vignerons Indépendants au Pavillon Baltard, tout ce week-end

Les Vignerons Inédépendants vont présenter leurs vins de l’été. 75 vignerons sont réunis de vendredi après-midi jusqu’à dimanche soir au pavillon Baltard, à Nogent-sur-Marne. Un mariage aussi du vin et de l’art…

Capture75 vignerons de toute la France  réunis le temps d’un week-end au salon des vins des Vignerons Indépendants. Ils seront accompagnés de 16 artistes qui réaliseront chacun une oeuvre personnelle selon leur inspiration après dégustation…ça promet…

NOUVEAUTÉ CETTE ANNÉE !

Du 10 au 12 avril, les Vignerons Indépendants présenteront leurs vins d’été au Pavillon Baltard !

Dans ce décor atypique, ils mettent en place cette année avec Vinochromie une expo-dégustation ! Mêlant dégustation de vin et création d’oeuvres, un artiste dégustera les vins et exprimera ses ressentis via la peinture, la sculpture, le dessin pour composer son oeuvre. Les oeuvres ainsi produites seront présentées sur place lors de leur exposition temporaire.

DATES ET HORAIRES :

Vendredi 10 avril : 14h à 20h

Samedi 11 avril : 10h à 20h

Dimanche 12 avril : 10h à 18h

Fermeture des entrées 1/2 heure avant la fermeture du salon

TARIFS

– 10 € en tarif normal ;

– 5 € sur présentation d’une invitation Vigneron

– Gratuit :

. pour les représentant de la presse sur présentation de carte en cours de validité,

. pour les étudiants viti/oeno/hôtellerie/sommellerie sur présentation de carte d’étudiant en cours de validité et pour les enfant de moins de 15 ans accompagnés d’un adulte (sans remise de verre).

1 verre de dégustation est offert à l’entrée à chaque visiteur, l’outil indispensable pour la dégustation.

Service de prêt de chariots (gratuit sur présentation d’une pièce d’identité), présence de porteurs (service gratuit).

Une aire de jeu pour les enfants sera aménagée sur le salon ainsi qu’un espace pour pique-niquer.

ADRESSE: Pavillon Baltard 12, avenue Victor Hugo – 94130 Nogent-Sur-Marne

Pour télécharger votre invitation à tarif réduit, cliquez ici

Plus d’infos sur : http://vinochromie.fr/

 

09 Avr

La Cité des Civilisations du Vin monte et monte encore…

Ca bosse fort à l’entrée du port de la Lune…La Cité des Civilisations du Vin continue son ascension. Les travaux vont bon train. Philippe Massol, son directeur, nous envoie sa dernière photo, en direct du chantier sur l’ancien site des Forges à Bordeaux Bacalan.

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« La pose des ‘épines’ en bois qui enlacent la tour a commencé ! » #CCVBordeaux © Philippe Massol

A lire le précédent article:

La Cité des Civilisations du Vin sera « un phare pour l’oenotourisme » à Bordeaux !

07 Avr

Alerte à la bactérie tueuse…la xylella fastidiosa

C’est une épidémie dans le talon de l’Italie, la bactérie xylella fastidiosa a ravagé des milliers d’hectares d’oliviers. Le région est déclarée sinistrée. Un cordon sanitaire a été établi pour éviter une propagation au reste du pays et à l’Europe. Réactions  du monde viticole à Bordeaux qui prend cette alerte au sérieux.

La bactérie «Xylella fastidiosa», qui assèche les oliviers, des ravages dans le Salento, berceau de plantations centenaires.  © Tribune de Genève photo: EPPO

La bactérie «Xylella fastidiosa», qui assèche les oliviers, des ravages dans le Salento, berceau de plantations centenaires. © Tribune de Genève photo: EPPO

Joint par téléphone ce matin, Xavier Planty, le président des Sauternes, par ailleurs défenseur du bio, se dit « très très inquiet ». « Le problème est simple, on l’a eu sur l’arbre fruitier le poirier avec le feu bactérien », il l’a complétement décimé…Quant à traiter avec des antibiotiques, il est hors de question de balancer des antibiotiques dans la nature. »

« J’espère que l’Inra s’est penché sur la question. C’est un peu le même sentiment pour ce nouveau parsite que l’on a eu pour la drosophila suzukii, cette bestiolke capable de percer la peau des raisins. Ca peut remettreplein de choses en cause. Est-ce qu’on est à la veille d’une crise comme le phylloxéra ou le mildiou ? »

« La lutte contre le phylloxéra ou l’oidium avait été un foutoir monstre. Sur le mildiou, le traitement avait été trouvé très vite avec la bouillie bordelaise. Sur l’oidium, ça a mis du temps à trouver. »

Xavier Planty,  président des Sauternes. © Jean-Pierre Stahl

Xavier Planty, président des Sauternes. © Jean-Pierre Stahl

Pour l’Inra que nous avons contacté, on reconnaît qu’il y a un vrai risque sur d’autres espèces arboricoles que l’olivier. Une veille presse et les chercheurs de deux laboratoires planchent sur la question avec notamment le laboratoire Santé et Agroécologie du Vignoble. Denis Thiéry, absent de Bordeaux pour des raison personnelles, nous recontactera prochainement: « il a un projet de recherche dans lequel est intégré cette maladie comme d’autres qui peuvent ravager la vigne ».

Le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, Bernard Farges reconnaît que « même si on peut être inquiet », les « Italiens ont plutôt réagi tranquillement. On a eu une présentation par France Agrimer du plan d’action national. « Le ministre de l’agriculture a annoncé ce week-end son plan d’action « , qui dispose: « Un arrêté a été signé ce jour (le 3 avril) et sera publié demain afin d’interdire l’importation en France de végétaux sensibles à Xyllela fastidiosa et provenant de zones touchées par la bactérie. Cette interdiction concerne les échanges intra-européens depuis la région des Pouilles et les importations issues des zones infectées des pays tiers concernés. Elle sera assortie du renforcement du plan de contrôle et de surveillance sur l’ensemble du territoire national ».

« Toutefois, il faut être prudent, être vigilent quant à l’alerte que l’on diffuse ! Pour tout ce qui est filère d’importation, on peut les contrôler, maIs c’est plus compliqué quand des particuliers reviennent avec de jeunes oliviers, on peut là s’inquiéter. »

Bernard Farges à gauche, le président du CIVB © JPS

Bernard Farges à gauche, le président du CIVB © JPS

Et de préciser: « en Italie, il ont fait un sas de décontamination pour arracher le vignoble et éviter que la maladie ne se propage. » « Chaque semaine en France les viticulteurs remplissent le BSEV le bulletin de santé du végétal ». Il est envoyé chaque semaine aux viticulteurs où on a toute une appréciation de l’épidémiologie. Mais il n’y a pas de foyer répertorié en France. »

Pour Arnaud Desage, pépiniériste au Marché d’Intérêt National de Bordeaux, importateur d’oliviers et autres plantes méditéranéennes: « si cette bactérie est sur les oliviers, elle sera sur d’autres plantes forcément. Avec la mondialisation, il y a des plantes sur lesquelles on ne pourra pas voir. Il y a beaucoup de bactéries, d’insectes ces derniers temps. Au Japon, ils ont pris des mesures plus sévères en karcherisant les plantes importées. Moi mes oliviers viennent essentiellemnt d’Easpagne mais j’ai des lauriers qui viennent d’Italie. Je vais me renseigner pour savoir comment ça évolue là-bas…Je vous rappelle… »

Dans les Pouilles en Italie, où Xylella fastidiosa est apparue pour la première fois en 2013, la situation est catastrophique. Selon le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, 10% des 11 millions d’oliviers de la province de Lecce sont touchés par cette bactérie.  La solution est l’arrachage et la destruction des arbres malades. Il n’y a pas de remède pour l’heure; l’Italie a mis en place une zone de confinement de 241.000 hectares dans les Pouilles. 

On voit le problème de la xylella fastidiosa ne fait que commencer. Il faut que les Italiens prennent des mesures draconniennes tant pour la survie de leurs espèces dans le reste de la péninsule que pour l’ensemble de l’Europe. Il ne s’agit pas de donner des leçons à qui que ce soit, mais d’avoir  des pouvoirs publics à la hauteur des enjeux.

Le site du Ministère de l’Agriculture précise: « La bactérie Xylella Fastidiosa peut affecter plus de 200 espèces végétales appartenant à 50 familles botaniques différentes. Cet organisme nuisible aux végétaux est connu outre Atlantique comme agent de la maladie de Pierce, qui a fortement touché les vignobles californiens dans les années 1990, et est également responsable d’une maladie ayant fortement impacté les agrumes au Brésil à la fin des années 1980. Cette bactérie est transmise et dispersée par des insectes vecteurs. Elle est absente du territoire français. Après sa découverte pour la première fois en Europe, sur le territoire italien, fin 2013, la Commission européenne a adopté au cours de l’année 2014 des mesures européennes pour empêcher d’autres introductions ainsi que la propagation de la bactérie dans l’Union européenne. »

On a vu comment le problème du frelon asiatique dans un passé récent avait été traité en France où il a été importé dans des poteries chinoises en 2004 via le port de Bordeaux et dans le Lot-et-Garonne. Depuis tout le Sud-Ouest a été infesté, et même bien au delà, on en répertorie partout en France,  parfois dans le Nord de l’Europe et au Portugal récemment. Un préfet de la région Aquitaine avait pris comme arrêté de limiter l’intervention des sapeurs pompiers pour la destruction des nids car trop chères (ils en faisaient plus de 700, ce fut réduit à moins de 30 en 2008), en restreignant leurs opérations à des dangers immédiats pour l’homme. Seuls les associations étaient en pointe dans ce combat comme AAAFA33 et les apiculteurs qui ont vu leurs ruches décimées… (sans parler des personnes allergiques qui sont décédées, à la suite de piqûres de frelons asiatiques).

Le parallèle n’est pas osé, il s’agit juste de prendre les bonnes décisions, drastiques s’il le faut, plutôt qu’attendre. Ces mesures doivent être prises en Italie et en France au niveau cordon sanitaire et interdiction des importations. Il s’agit d’informer sans vent de panique mais de prendre conscience de ce risque majeur, comme ce fut le cas pour le phylloxéra.

Hommage à cette grande dame de la biodynamie: Anne-Claude Leflaive s’en est allée…

La Bourgogne est triste. La papesse de la biodynamie vient de décéder. Anne-Claude Lefaive vient de nous quitter à 59 ans. Elle était à la tête du Domaine Leflaive en AOP Puligny-Montrachet, un domaine qui remonte à 1717.

Anne-Clade Leflaive © La Presse.ca

Anne-Claude Leflaive © La Presse.ca

C’était un personnage. Comme il en est tant dans le monde du vin. Au début des années 90, Anne-Claude  Leflaive venait de reprendre le domaine familial et avait décidé de le cultiver en biodynamie. Une démarche qui vise à respecter non seulement la plante à réhabiliter, dynamiser et intensifier la vie organique dans le milieu où vit la vigne. Cette démarche consiste à intensifier les échanges entre la plante et son environnement (terre et air), de façon à obtenir de meilleurs raisins et donc de meilleurs vins. 

« La biodynamie développe toutes les espèces vivantes grâce à des préparas spécifiques, élaborés à partir d’achillée, de camomille, d’ortie,de pissenlit, de valériane, de compost et de silice, véritables catalyseurs d’énergie. C’est par l’intermédiaire de la plante que l’ensemble de l’organisme est vivifié, tant par l’enracinement profond que par les feuilles captatrices d’énergie solaire. Le vin, issu de cet accord, est le résultat de l’équilibre entre le terroir et l’environnement aérien » comme le souligne  François Bouchet, conseiller du Domaine Leflaive en agriculture biodynamique depuis 1989. 

Parmi les pépites produites par cette viticultrice hors pair: un Meursault Premier Cru les Pucelles d’Anne-Claude Leflaive, auquel bon nombre d’amateurs de blanc sec vouent un culte certain.

Cette démarche de cultiver le domaine en biodynamie avait marqué les esprits et fait des émules au point de consacrer Anne-Claude Leflaive comme la papesse de cette pratique culturale. Elle avait aussi acqui des domaines dans la Loire comme le souligne cet article de 2013 de la Presse.Ca: « une Bourguignonne dans la Loire » De nombreux grands noms du monde du vin et passionnés du monde entier lui rendent hommage aujourd’hui.

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06 Avr

Patrick Bernard sur le 2014: « j’ai vraiment l’impression d’avoir dans mon verre des vins qui me rappellent 2009, 2010, 2005, un cran en dessous…Ils seront buvables plus tôt. »

Retour sur les primeurs 2014, avec une figure du négoce bordelais: Patrick Bernard, le PDG de Millésima, nous livre son avis sans concession sur le nouveau millésime. Il est l’invité de Parole d’expert dans Côté Châteaux.

Patrick Bernard, le Pdg de Millésima © Jean-Pierre Stahl

Patrick Bernard, le Pdg de Millésima © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl: « Patrick Bernard, quelle impressions vous procurent ce nouveau millésime 2014 en rouge ?

Patrick Bernard: « Ca fait déjà pas mal de temps que je le déguste. Tout d’abord nous sommes propriétaires et nous avons déjà fait des assemblages et goûté 50 cuves pour une propriété. Donc en tant que propriétaires, nous avons déjà une idée très précise, mais en tant que négociant, j’ai aussi goûté beaucoup les vins de propriétés pour le 2014, des propriétés qui ont eu la gentillessse de me faire passer des échantillons un peu au préalable, de façon à ce que je puisse me faire une idée.

J’avoue que je suis ravi, parce que j’ai créé l’affaire de négoce de vins en 1983 car j’étais un consommateur passionné de vins:

Je retrouve un millésime comme je les adore: un millésime riche, dense, opulent mais qui est rafraîchissant, désaltérant parce que vous avez des degrés pas très élevés, on a perdu 1,5 degré par rapport aux millésimes extraordinaire de 2009 et 2010, » Patrick Bernard, Pdg de Millésima.

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Aujourd’hui, j’ai vraiment l’impression d’avoir dans mon verre des vins qui me rappellent 2009, 2010, 2005, un cran en dessous…Mais d’un autre côté, il n’y a pas ces critères très gros degré, très grosse puissance tanique ou de fruit qui font que ce sont des vins qui vont avoir besoin de 10, 15 ou 20 ans pour arriver au top niveau.

Là, on a un peu la même chose, mais ça sera buvable plus tôt. Au fond, je me dis en tant que consommateur: on va avoir les 2012 qui vont être agréables assez rapidement, après on va avoir les 2014 qui vont tenir de 10 ans à 25 ans, et puis on va avoir les 2009 et 2010 qui vont tenir 30 ans et plus…Il y a pas longtemps on buvait des 45, 47, des 28, des 29…c’est le même niveau de vin, c’est des vins qui ont une vie de chais, des vins qui ont besoin de temps pour se faire.

Avec les 2014, on a tout ce qu’il faut pour revenir en grâce auprès du consommateur », Patrick Bernard.

C’est vrai qu’avec les millésimes 11,12,13 on avait des qualités moyennes, pas extraordinaires mais pas catastrophiques non plus mais on avait des prix qui étaient ridicules ! Des prix beaucoup trop élevés. Il y avait des raisons, mais il n’empêche pour le consommateur les prix étaient beaucoup trop forts.

Aujourd’hui, on a la chance d’avoir un millésime de très belle qualité, avec des volumes, donc la propriété a toutes les cartes en mains, si elle veut reprendre le marché elle peut le faire.

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Jean-Pierre Stahl: « C’est-à-dire, il va falloir que ce 2014 ne se vende pas trop cher ? »

Patrick Bernard: « Le problème, c’est que chaque château a son marché. Donc pas trop cher ne veut pas dire la même chose pour X ou pour Y. Il y en a certains qui sont allés à des prix à des niveaux tels que la consommation ne peut plus s’y intéresser.

Chez Millésima, nous avons 90 000 clients dans 120 pays, donc on a vraiment une vision mondiale, on a une filiale aux Etats-Unis qui représente 10% de notre chiffre d’affaire, on a des sites à Hong-Kong et Singapour donc on a des pieds non seulement en Europe mais aussi dans tous les marchés. Et on voit très bien qu’il y a certains niveaux de prix qui font que certains vins ont des marchés de plus en plus restreints, et ceux-là il va vraiment falloir qu’ils fassent un effort, qu’ils réfléchissent, qu’ils regardent…le prix des millésimes anciens pour faire leurs nouveaux prix. Parcontre des vins qui sont retés à des niveaux de consommation, on ne peut pas leur demander de baisser très fortement.

C’est un marché où il va falloir refermer l’accordéon ! L’accordéon s’était beaucoup ouvert avec les grands millésimes, là il va falloir recentrer les choses. »

Pour les Bordeaux et Bordeaux Supérieur: le 2014, « un millésime prometteur »

400 professionnels et des particuliers ont pu naviguer entre les vins proposés à la dégustation à Planète Bordeaux et ceux présentés sur le Sicambre. Pour eux, ce n’est pas un millésime qui prend l’eau, mais plutôt un millésime prometteur…

Dégustation lundi soir sur le Sicambre © Muriel Meynard - Studio Art et Pix

Dégustation lundi soir sur le Sicambre © Muriel Meynard – Studio Art et Pix

Près de 200 Bordeaux et Bordeaux Supérieur –toutes couleurs confondues –étaient proposés à la dégustation sur les deux ponts du Sicambre, ce nouveau bateau de croisière sur la Garonne.

Le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur voulait être le premier à faire le buzz sur cette nouvelle attraction, changeant ainsi de ses précédents rendez-vous dans les chais de Millésima, quai de Paludate à Bordeaux.

Ils étaient ainsi une centaine de viticulteurs de l’Appellation à faire déguster leur nouvelle production aux importateurs, cavistes, négociants, courtiers, sommeliers ou journalistes spécialisés. Un millésime globalement jugé prometteur.

Une vue imprenable sur le Pont de Pierre dont la construction fut décidée sous Napoléon 1er © Muriel Meynard

Une vue imprenable sur le Pont de Pierre dont la construction fut décidée sous Napoléon 1er © Muriel Meynard

Auparavant le public avait pu également déguster le millésime 2014 sur le site onotouristique de Beychac-et-Caillau en Gironde dimanche 29 mars et se faire sa propre idée sur ce millésime qui va continuer tranquillement son élevage durant plusieurs mois dans les chais des Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

05 Avr

Joyeuses Pâques from Margaux: Marquis de Terme s’en revient de Rome

Côté Châteaux fait un break ce dimanche mais vous envoie un « Joyeuses Pâques » à toutes et à tous, avec cette superbe photo envoyée depuis le chai du château Marquis de Terme, grand cru classé de Margaux. 

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Une superbe vinification dans ces cuves en béton, en plus des traditionnelles barriques en chêne, le château Marquis de Terme « cocoon » son vin parmi les valeurs sûres de Margaux et du Médoc. Une équipe dynamique d’une quinzaine de personnes qui souhaite faire entrer ce Margaux dans une nouvelle ère, celle de l’élégance et de la modernité, avec à sa tête, Ludovic David. Pour en savoir plus: château Marquis de Terme

04 Avr

Crash du château de la Rivière: le parquet classe l’affaire

Plus de 15 mois après l’accident d’hélicoptère qui avait fait 4 morts en Gironde dont les deux propriétaires successifs du château de la Rivière, le parquet de Libourne vient de classer l’affaire, estimant que le crash était dû à une « erreur humaine du pilote. » « Je suis triste », confie Xavier Buffo, le directeur du château, à l’annonce de cette nouvelle.

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Selon le procureur de la République de Libourne, Christophe Auger, « l’enquête n’a révélé aucun problème technique, ni de maintenance »« Il s’agit d’une erreur humaine du pilote et l’accident est principalement dû à un survol à trop basse altitude », a indiqué le magistrat à l’AFP.

Xavier Buffo, directeur général du château de la Rivière a appris cette nouvelle sur Europe 1 à 14h: « ça m’a fait un choc. » Contacté en cette fin d’après midi, il me confie son émotion: « je suis triste de penser que Monsieur Grépoire a fait une faute, c’est une étape supplémentaire dans ce drame. Mais moi, je suis triste, je me mets à la place de la famille Grégoire… »

« Maintenant, ça ne regarde que les familles, ça ne change rien. Ca aura un impact sur les familles. Mais moi, je ne m’en occupe pas, ce n’est pas de mon ressort. »

L’accident s’était produit le 20 décembre 2013 en fin d’après-midi. James Grégoire avait tapé sur l’épaule de Lam Kok après avoir conclu la vente du château de la Rivière  avec l’homme d’affaires chinois, président du groupe Brilliant, un groupe spécialisé dans la vente de thés de Pu’Er. Il lui avait proposait de faire un tour de la propriété avec son hélicoptère, pour couronner cette vente, après un repas passé avec leurs épouses respectives. Avaient pris place à bord le fils de Lam Kok, âgé de 12 ans, et le directeur France du groupe Brilliant chargé de traduire. La suite fut une tragédie avec l’hélicoptère qui sombra dans les eaux de la Dordogne.

M. Auger a rappelé que le vol avait été effectué en fin d’après-midi, en hiver, alors qu’il « faisait presque nuit ». Concernant une éventuelle consommation trop importante d’alcool par le pilote, le magistrat a estimé que cela pouvait être « un élément contributif, mais pas principal ».

A une époque, certains avaient avancé une panne d’essence, mais l’enquête du BEA n’a pas confirmé cette thèse.

Xavier Buffo en janvier 2014

Xavier Buffo en janvier 2014 un mois après le drame © Jean-Pierre Stahl

Xavier Buffo a accompagné les familles durant les jours et semaines qui suivirent ce drame, avec la découverte des corps sur plusieurs semaines. Aujourd’hui, il me confie « il faut qu’on tourne la page. » 

Quant à la rumeur qui voudrait que le château soit à nouveau en vente: « ça, faut arrêter. Madame Lau (veuve de Lam Kok) a vraiment intégré le château de la Rivière. Elle veut y faire plus de choses. C’est une image formidable. C’est l’image de la France. Elle ne veut surtout pas le vendre. »

Et Xavier Buffo de continuer d’expliquer « J’aimerais bien qu’on passe à autre chose. » Il faut dire que ce drame a été horrible pour les familles et très durement ressenti aussi par l’ensemble des collaborateurs du château de la Rivière, dont Xavier Buffo qui était le bras droit de James Grégoire, en tant que directeur technique. « Il faut vraiment qu’on fasse du vin, qu’on vende, le reste ça devient pesant. Quand j’ai entendu ça aujourd’hui j’ai encore ressenti de la tristesse ».

Une triste nouvelle qui tombe à la fin de la semaine des primeurs. Xavier Buffo présentait cette semaine le 2014 à la dégustation: « avec nos terroirs tardifs, on a profité à plein de cette belle arrière saison. On a vendangé des raisins vraiment mûrs. Les belles propriétés de Fronsac ont fait du très bon raisin. On a eu moins d’eau qu’à Saint-Emilion. C’est vraiment super et ça se retrouve dans les bouteilles et ça c’est bien. Il y a vraiment une homogénéité à Fronsac et c’est d’un très bon niveau, souligné par Jacques Dupont. »

A lire l’article sur le crash un an après: C’était il y a un an: un bien triste anniversaire, celui du drame du château de la Rivière

JPS avec AFP

Bordeaux, la capitale du vin se dote d’un office du tourisme flambant neuf

En écho à l’élection de Bordeaux comme « European Best Destination 2015», l’office de tourisme s’est agrandi et a redonné un coup de neuf pour accueillir ces milliers de touristes et même d’oenotouristes qui vont déferler à Bordeaux et dans son vignoble ces prochains mois et prochaines années.

L'équipe de la boutique et de l'office de tourisme © Laurent Moujon

L’équipe de la boutique et de l’office de tourisme © Laurent Moujon

L’ office de tourisme de Bordeaux vient d’achever de grands travaux de modernisation de son hall d’accueil. Fermé depuis le mois de décembre, il a réouvert hier après-midi spécidfiquement pour le week-end de Pâques.

Avec ces travaux de réhabilitation et d’agrandissement, la superficie du hall d’accueil a été optimisée, passant de 70 m² à 120 m², tout en se mettant aux couleurs de Bordeaux Métropole

imagesLa priorité est donnée à l’image (écrans d’information, grands plans muraux de la Métropole et du vignoble…), à la vente avec une boutique repensée et une billetterie optimisée, ainsi qu’au confort des visiteurs, avec une circulation plus fluide grâce à des comptoirs moins linéaires » Nicolas Martin, Directeur Général.

Grâce à de nouveaux outils (écrans de partage…), une ergonomie repensée et à un accueil entièrement sonorisé, les visiteurs pourront être renseignés et planifier leur séjour dans des conditions d’accueil optimales.

Le petit plus : les visiteurs pourront recharger leur téléphone portable grâce à une borne mise à leur disposition gratuitement !

Le célèbre guide sur Bordeaux classée Unesco et ses Routes des Vins écrit par © Laurent Moujon

A découvrir : le fameux guide touristique sur Bordeaux Patrimoine Mondial & ses Routes des Vins de Laurent Moujon sans oublier la nouvelle ligne de la boutique avec des produits dérivés « European Best Destination » et bientôt Bordeaux Fête le Fl routes des vins euve, sans oublier Vinexpo du 14 au 18 juin pour les visiteurs professionnels du monde entier qui pourront aussi se renseigner à l’office. Et dans le prespective prochaine également de l’ouverture de la Cité des Civilisations du vin au printemps 2016.