24 Jan

Le Cahors tutoie les plus grands au prix d’une véritable Cahors (R)évolution

Autrefois, le Cahors décrit comme le « vin noir » n’avait pas fameuse réputation, même si il trônait jadis sur les tables de François 1er et du tsar Pierre Le Grand. Aujourd’hui, le Cahors est monté en gamme et il rivalise avec les meilleures appellations de France en vin rouge. Son cépage malbec est très apprécié sur la planète vin, tout comme son cousin en Argentine.

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Le fameux « vin noir » n’était jadis bon qu’à colorer le Bordeaux. Mais aujourd’hui, le Cahors tutoie les plus grands au prix d’une véritable révolution: le vrac a été largement abandonné, la qualité privilégiée par un passage en fûts ou en jarres, et le cépage malbec, de renommée mondiale, valorisé.

« C’était un vin dégueulasse »: avec sa franchise habituelle, Alain-Dominique Perrin se souvient de l’époque où il est arrivé dans la région de Cahors.  L’homme d’affaires, alors président de Cartier, rachète en 1980 le Château Lagrézette, à Caillac (Lot). « Mais le cahors, c’était de la cochonnerie. Je l’ai dit aux vignerons… Certains me détestent encore », dit-il à l’AFP dans un éclat de rire.
Le « vin noir », ainsi surnommé pour la robe ébène que lui confère son cépage, le malbec, trônait jadis sur les tables de François 1er et du tsar Pierre Le Grand. Mais le Bordeaux se met à l’utiliser pour donner un peu de couleur à son « clairet », trop pâle, faisant vite sombrer le Cahors dans l’oubli.

Tandis que les Bourgogne et Bordeaux s’arrachent, les Cahors restent désespérément en bas des rayons.
« On a failli disparaître », se souvient Arnaud Bladinières, héritier du château éponyme, à Pescadoires (Lot). « On ne vendait qu’en vrac et à un seul négociant. Puis il n’a plus voulu acheter ».
Son père, Serge, l’appelle alors à la rescousse. BTS viticole en poche, Arnaud, aujourd’hui âgé de 33 ans, a fait des stages dans les côtes-du-Rhône, le Bordelais et en Australie. En 2005, il revient au « Château Bladinières », qui n’est en fait qu’une ferme vieillotte entourée de quelques hangars et d’un bric-à-brac de palettes de bois.
« On a décidé de vendre en bouteilles et de viser le haut de gamme », explique-t-il. La récompense ne se fait pas attendre: en 2013, une de ses cuvées est élue meilleur
haut de gamme des cahors, devant les vins de Lagrézette, qui se vendent jusqu’à 170 euros la bouteille, contre 16 pour le sien.
« Il y a cinq ans, on vendait en vrac à moins d’un euro le litre, contre 1,5 en prix de revient. Aujourd’hui, on écoule tout en bouteilles », se félicite Arnaud Bladinières.

Julien Ilbert, lui aussi, a dû revenir sauver le domaine familial.  « Le Cahors, c’était un cercueil à deux places. On a dû vendre le bois de nos forêts pour survivre », se souvient l’héritier du Château Combel-La-Serre, à St-Vincent Rive d’Olt (Lot). Julien reprend l’exploitation en 2003. Pour tout révolutionner. « La vigne était alors une activité agricole comme une autre, aux côtés des céréales, des vaches laitières et du gavage. J’ai tout repris à zéro. On a fait venir un oenologue. On a fait de la qualité », raconte l’ancien rugbyman de 35 ans à l’accent rocailleux qui fleure bon le Sud-Ouest. Aujourd’hui, la moitié de la production est vendue en bouteilles. « On a tout pour réussir. Le cahors n’a plus rien à faire en bas des rayonnages », assure Julien, un des meilleurs représentants de la nouvelle génération, qui a sauvé l’appellation en privilégiant la qualité.

Le château © Lagrezette à Cahors

Le château © Lagrezette à Cahors

Jérémy Arnaud, directeur marketing de l’Union interprofessionnelle des vins de Cahors (UIVC), a baptisé cela la « Cahors (R)évolution »
« Dès 2007, on s’est remis en question, notamment en visant l’international ». Pour cela, le cahors raccroche le wagon des Argentins, qui ont fait d’énormes investissements pour vendre dans le monde leur malbec. Aujourd’hui, toute la planète vin connaît ce cépage, qui taille des croupières aux bordeaux aux Etats-Unis. Le Cahors met donc sur son étiquette « Cahors Malbec », ou « French Malbec », et la gloire est au rendez-vous.

Mais en se vendant en tant que malbec, certains en ont oublié qu’ils étaient du Cahors.
« Je fais du malbec, point. J’avais fait faire une enquête en France sur Cahors dans les années 80. Elle a montré que le vin de Cahors n’évoquait rien pour les Français. Et à l’étranger, le mot est imprononçable », explique Alain-Dominique Perrin, qui ne met donc « cahors » qu’en tout petit sur ses bouteilles, et sur les contre-étiquettes.
« Cahors est un poids. La marque est illisible et précédée d’une mauvaise réputation », tranche le visionnaire iconoclaste, qui a été le tout premier à inscrire « malbec » sur ses bouteilles.
« Ca va prendre 25-30 ans pour réparer l’image du cahors. Ne vous emmerdez pas. Mettez malbec en avant. Ca ira plus vite », assure M. Perrin, 73 ans.

La gloire est à ce prix, estime le révolutionnaire du cahors, dont le château figure dans le Top 100 mondial du magazine américain « Wine Spectator ». Lagrézette devrait ainsi cette année réaliser un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, dont un quart à l’export.

Pour autant, « on peut faire des cahors qui se vendent à l’export, sans faire des vins pour l’export, faits pour plaire aux grands critiques comme Robert Parker », assure Emmanuel Rybinski, du Clos Trotteligotte, à Villesèque (Lot).
« Nous, on ne colle pas au goût Parker. On fait vraiment des vins de cahors et j’en suis fier », assène le vigneron de 36 ans, également appelé à la rescousse du domaine familial. « En pleine crise. On élevait des cochons pour joindre les deux bouts », se souvient-il. Aujourd’hui, son vin, élevé en jarres de terre cuite et vendu 29 euros maximum, se classe dans les cent meilleurs au monde par le Wine Spectator. « La recette du cahors authentique a marché », en conclut Emmanuel.

Le guide français Bettane-Desseauve vient de consacrer le cahors vignoble de l’année 2015. Et même l’Américain Parker se met à bien noter les « vrais » cahors: « Parker
lui aussi est en train d’évoluer ». « Mais il faudra encore une bonne dizaine d’années pour se retrouver aux côtés des Saint-Emilion et Châteauneuf », avertit Jérémy Arnaud.

Agence France Presse.

Pour aller plus loin : les Vins de Cahors

23 Jan

8e Forum Environnemental : les Vins de Bordeaux vont continuer leurs efforts

Mercredi dernier se tenait le 8ème Forum Environnemental, l’occasion pour la filière des vins de Bordeaux de présenter, au Palais des Congrès, son plan pour accélérer sa démarche d’amélioration en matière environnementale. Un sujet sensible avec une grosse attente des populations qui vivent à proximité des vignes, des salariés viticoles et des consommateurs en général.

Bernard Farges, le président du © CIVB lors du 8e Forum Environnemental à Bordeaux

Bernard Farges, le président du © CIVB lors du 8e Forum Environnemental à Bordeaux

Objectif 2020
Les vins de Bordeaux sont résolument et collectivement engagés depuis plus de 25 ans dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Le CIVB consacre notamment chaque année 1,2 million d’euros à d’importants programmes de recherche et expérimentation afin d’anticiper les exigences de demain.

CaptureEn 2008, après avoir réalisé son 1er Bilan Carbone, la filière s’est dotée d’un Plan Climat 2020 des vins de Bordeaux. En 2013, un point d’étape a été réalisé.
Résultats = une baisse de 9% des émissions de GES (gaz à effet de serre) de la filière en 5 ans, grâce à de multiples actions et malgré une forte activité à l’export et de nombreux investissements, consommateurs d’énergie, tournés vers la qualité.

Émissions de la filière
• 2008 : 840 000 tonnes Éq CO2
• 2013 : 770 000

La Feuille de Route du Plan Climat 2020

Pour atteindre les objectifs en 2020, la filière a poursuivi sa stratégie fondée sur le collectif. Toutes les parties prenantes ont été impliquées dans l’élaboration d’un plan d’actions. Des représentants des vignerons, négociants, caves coopératives, distilleries, ADEME*, du Conseil Départemental et Régional, de la recherche, de la Chambre d’Agriculture, des transporteurs, des fournisseurs d’énergie, … ont travaillé ensemble dans le cadre de 4 groupes de travail.
Leur mission : prioriser et décliner des solutions pratiques et concrètes ayant un impact favorable sur les objectifs du Plan Climat 2020 des vins de Bordeaux.
Plus de 20 actions prioritaires,toutes issues de success stories individuelles de terrain, ont été retenues pour la feuille de route 2016. Ce document conçu comme un véritable outil de travail, développera de façon pragmatique l’ensemble de ces actions et leur mise en oeuvre.

Plus de 20 actions prioritaires, toutes issues de success stories individuelles de terrain, ont été retenues pour la feuille de route 2016. Ce document conçu comme un véritable outil de travail, développera de façon pragmatique l’ensemble de ces actions et leur mise en oeuvre.

• Généraliser le recours aux bouteilles en verre de moindre poids à gamme équivalente
• Développer le compostage des sarments et effluents
• Développer les actions de mutualisation de collecte et de recyclage
• Favoriser la collecte des eaux de pluie
• Favoriser l’implantation des haies et arbres sur le territoire

CaptureLa filière des vins de Bordeaux a fondé sa stratégie de développement durable sur une démarche collective. Cette stratégie se décline en objectifs partagés et s’appuie sur des outils déployés pour l’ensemble de la filière. L’ambition est d’engager 100% de la filière dans une démarche de développement durable.
Aujourd’hui, plus de 45% de la surface du vignoble bordelais est certifiée dans le cadre d’une démarche environnementale.

Le Système de management Environnemental (SME) du Vin de Bordeaux : un dispositif innovant
Le CIVB a créé en 2010 le SME du Vin de Bordeaux pour permettre aux entreprises de la filière d’adopter une démarche environnementale collective au service de leurs performances.
Cet outil vise à mettre à la disposition de l’ensemble des entreprises de la filière des vins de Bordeaux (viticulture, cave coopérative et négoce) un outil de progrès environnemental continu, indépendamment de leur diversité. Les fondements de cette démarche sont le volontariat, le partage d’expériences et la mutualisation de moyens.

Valérie Murat © France 3

Les acteurs de la filière interpelés par Valérie Murat de l’association Générations Futures

Lors de ce forum, Valérie Murat, dont le père est décédé après avoir passé toute sa vie dans les vignes dans l’Entre-Deux-Mers, a pris la parole pour sensibiliser la profession sur la dangerosité des traitements phytosanitaires. Elle a d’ailleurs lancé une association « Générations Futures » et organisé la semaine passé une réunion d’information à Langon avec Marie-Lys Bibeyran.

Elle considère qu’il y a une certaine omerta de la profession sur la dangerosité  des ces traitements : « Non tout ne va pas bien car les vignerons et les ouvriers bordelais tombent malades. Ils tombent malades et ils meurent. Ils meurent et leurs familles sont détruites.  Leurs propriétés sont récupérées par des spéculateurs qui cherchent des lignes supplémentaires a leurs capitaux, loin de savoir plier une aste et encore moins savoir tailler un pied de vigne » a-t-elle dénoncé.

Arrivée tôt au Forum, elle a pu discuté avec l’animateur qui a bien voulu lui céder 5 minutes la parole pour qu’elle puisse lire son discours : « les gens aujourd’hui sont demandeurs d’informations et j’ai été agréablement surprise à la fin certains m’ont applaudi. » Valérie Murat a toutefois rencontré quelques personnes réticentes par rapport à ses prises de positions, les échanges ont pu être vifs mais sont restés courtois.

Et de dire à la Tribune : « Alors qu’aujourd’hui de nombreuses études ont montré le lien entre certaines pathologies très lourdes et l’utilisation de pesticides, que des pratiques respectueuses de l’homme et de l’environnement existent, que la viticulture française consomme 20% du tonnage annuel de pesticides en France, Si le CIVB persiste dans un tel déni, il faudra le moment venu qu il en assume les conséquences. »

Les avancées sont en effet au démarrage de ce qu’elles pourraient être dans les années à venir, les acteurs de la filière qui commencent à prendre conscience du problème se doivent de modérer leurs traitements comme certains le font déjà, de ne traiter qu’en dehors des heures de classes pour ces vignobles à proximité des écoles, d’en avertir aussi les chefs d’établissements ou le voisinage… Certains prônent le traitement en bio, est-ce vraiment la solution, à suivre…

Une touche féminine à la tête du marketing et de la com des vins de la Vallée du Rhône

Virginie Charlier atterrit chez Inter-Rhône, 2e vignoble français pour le conventionnel et le bio.  Elle prend la direction du marketing et de la communication.

Virginie Charlier, le nouveau visage qui va compter dans les © vins de la Vallée du Rhône

Virginie Charlier, le nouveau visage qui va compter dans les © vins de la Vallée du Rhône

2016 est l’occasion pour le vignoble Rhodanien d’avoir un nouveau regard sur sa stratégie marketing et communication avec l’arrivée d’une nouvelle directrice, Virginie Charlier.
Forte d’une expérience de 18 ans dans des grands groupes comme Rémy Cointreau, McCormick ou encore Coca-Cola, cette diplômée de l’Essec reprend la direction du Marketing et de la Communication des vins de la Vallée du Rhône dès janvier 2016.
Habituée à développer et mettre en oeuvre des stratégies marketing, Virginie Charlier a également l’expérience du management. C’est donc tout naturellement qu’elle prend la tête des services Marketing et Communication d’Inter-Rhône où elle animera une équipe d’une douzaine de salariés répartis sur une quinzaine de marchés et des secteurs aussi variés que le marketing, l’événementiel, la formation, l’oenotourisme ou les salons internationaux.

Ce poste m’offre l‘opportunité de travailler sur des A.O.C. connues mondialement par leur terroirs, leurs cépages et les opérateurs qui font leur renommée. Les appellations rhodaniennes sont autant de marques qui peuvent s’appuyer sur des vins accessibles, vecteurs de plaisir et d’émotion»  Valérie Charlier

Née aux Etats-Unis où elle a grandi, Virginie Charlier met également au service du marketing stratégique et opérationnel des appellations rhodaniennes une ouverture culturelle et une compréhension des marchés exports.
Ainsi, Virginie Charlier entend continuer à valoriser les atouts du vignoble rhodanien notamment une image forte, des entités paysagères, une notoriété internationale et une accessibilité reconnue afin que toute la promotion orchestrée par l’interprofession contribue à bâtir un avenir prospère pour les opérateurs de la Vallée du Rhône.

Inter – Rhône, c’est :
 Le 2ème vignoble français d’A.O.C. en superficie et en production pour le Conventionnel et le Bio.
 69 000 hectares et 5 300 exploitations viticoles
 3,1 millions d’hectolitres récoltés en 2014
 1,47 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés par les vins de la Vallée du Rhône
 La première activité économique de la région avec 390 millions de bouteilles commercialisées en 2013/2014 dans 159 pays.

Au niveau oenotourisme:

  • 445 caveaux labellisés
  • 14 routes des vins
  • 8 territoires distingués « vignobles et découvertes en Vallée du Rhône »

Avec Inter-Rhône.

22 Jan

Sur la route des vins de Bordeaux, découvrez châteaux et terroirs avec Bordeaux Tourisme & Congrès

Une excursion dans le vignoble bordelais durant une demi-journée. Partez rêver, découvrir les plus grands châteaux et autres propriétés moins connues. Chaque jour une nouvelle destination dès le printemps prochain !

Le château Smith Haut Lafitte en Pessac-Léognan © Bordeaux Tourisme & Congrès

Le château Smith Haut Lafitte en Pessac-Léognan © Bordeaux Tourisme & Congrès

A peine quelques heures pour découvrir le vignoble de Bordeaux ? Ce circuit « express » va vous séduire !

Pour vous Bordeaux c’est… la mythique route des châteaux du Médoc ? Les grands noms de Saint-Emilion ? L’or de Sauternes ? Oui mais pas seulement !
Bordeaux c’est aussi des appellations méconnues, des propriétés familiales, des Bordeaux abordables…
C’est cette diversité que Bordeaux Tourisme vous propose de découvrir le temps d’un après-midi tous les jours en saison

A Bourg et Blaye vous serez reçus par le propriétaire, en Entre-deux-Mers vous dégusterez toutes les couleurs du Bordeaux, à Saint-Emilion vous arpenterez les ruelles pentues de la cité médiévale. En Médoc, vous allez être impressionnés par les chais aux 1000 barriques !

Départ de l’Office de Tourisme de Bordeaux à 13h30, retour à 18h30
Au programme : visite de deux propriétés (le cuvier, les chais…) incluant la dégustation de deux vins. Là votre guide saura vous rappeler que le vin se déguste d’abord avec les yeux et le nez !
A Saint-Emilion, visite d’une propriété et des monuments souterrains dans le village.

Tous les jours du 1er avril au 15 novembre :
Lundi : Côtes Bourg & Blaye
Mardi : Bordeaux-Entre-deux-Mers
Mercredi : Saint-Emilion
Jeudi : Médoc
Vendredi : Graves & Sauternes
Samedi : Médoc
Dimanche : Saint-Emilion.

Mercredi, samedi & dimanche du 16 novembre au 31 mars, sauf le 25 décembre et le 1er janvier.
Mercredi : Graves & Sauternes, Samedi : Médoc, Dimanche : Saint-Emilion

Impression du e-billet obligatoire sous peine de refus d’accès à l’excursion.
Ce circuit est accessible aux enfants à partir de 5 ans.

Visite du château de Camarsac dans l'Entre-deux-Mers © Bordeaux Tourisme & Congrès

Visite du château de Camarsac dans l’Entre-deux-Mers © Bordeaux Tourisme & Congrès

Rendez-vous : 13h15 Office de Tourisme de Bordeaux 12 Cours du XXX Juillet Pour les réservations de plus de 10 personnes, vous êtes invités à contacter par mail resavisit@bordeaux-tourisme.com pour vérifier la disponibilité

Le prix comprend : le guide, le transport en autocar, la visite de 2 propriétés avec dégustations sauf à Saint-Emilion : 1 propriété plus le village et ses monuments souterrains.

De 5 à 53 personnes acceptées. 38 € réservez en ligne

Avec Bordeaux Tourisme & Congrès : renseignements : 05 56 00 66 00 – 12 cours du XXX Juillet à Bordeaux Ouvert de 8h30 à 19h45

 

21 Jan

Encore deux jobs à saisir à La Cité du Vin

 

Chaque mois, l’ équipe de la Cité du Vin s’étoffe pour l’ouverture vers la fin du printemps prochain, avec une inauguration le 31 mai. Voici deux nouveaux postes offerts un technicien audiovisuel et un chef de projet systèmes d’informations.
Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Projet structurant pour la ville de Bordeaux, La Cité du Vin participe à la dynamique du développement économique et social du territoire.Porté par une architecture emblématique au bord de la Garonne, ce grand équipement de loisir culturel, dont l’ouverture est prévue en juin 2016, est conçu pour accueillir plus de 400 000 visiteurs par an. Programmé pour être un véritable lieu de vie, il se compose d’un parcours permanent, d’une salle d’expositions temporaires, d’un auditorium, d’ateliers pédagogiques et d’espaces commerciaux.

Présentation des postes :
Afin d’accompagner la mise en place puis l’exploitation des équipements audiovisuels et multimédia de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Technicien(ne) audiovisuel(le) (H/F)
Rattaché(e) au Responsable des infrastructures multimédia, vous assurez l’exploitation et la maintenance des équipements audiovisuels et multimédia de l’ensemble de la Cité du vin.
Technicien audiovisuel H/F
Afin d’accompagner la mise en place du numérique et des systèmes d’information de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Chef de projet Systèmes d’Information (H/F) en CDD 12 mois
Rattaché(e) au Directeur du numérique et des systèmes d’information, vous êtes l’interlocuteur privilégié des directions métiers. Vous recueillez et analysez leurs besoins et assurez le pilotage et la réalisation des projets informatiques en conformité avec les objectifs de coûts, de délais et de qualité associés. Vous garantissez l’intégration et la maintenance des solutions applicatives mises en œuvre et participez éventuellement à leur développement, et vous accompagnez leurs besoins d’évolution dans un objectif global de performance, de cohérence des données et d’urbanisation des SI.

Chef de projet Systèmes d’Information H/F

Bordeaux Fête le Vin voit grand pour la 10 ème édition #BFV2016

10 ème édition, 10 villes invitées d’honneur, pas moins ! Durant 4 jours, du 23 au 26 juin, Bordeaux aura les yeux rivés vers les quais de Garonne où se situera l’éphémère route des vins de 2km de long. Pour l’occasion, un nouveau pass dégustation sera lancé : une carte sans contact…

Photos-BFV2014_format_780x490Pour sa 10e édition, Bordeaux Fête le Vin voit grand. Cette année, le premier évènement oenotouristique de France qui se déroulera du 23 au 26 juin, accueille 10 villes invitées d’honneur. L’espace de quatre jours, Bordeaux sera la capitale mondiale du vin, thème de cette édition anniversaire.

Son-Image_format_780x490Pour souffler les 10 bougies, il fallait 10 invités de marque. Bordeaux Fête le Vin accueille les grandes métropoles du Great Wine Capitals Global Network, le Réseau des capitales de grands vignobles dont elle fait partie : Bilbao, Cape Town, Mayence, Mendoza, Porto, San Francisco et Valparaiso.

Bordeaux Fete le Vin 1er jour 005

Au programme : une route des vins de 2km située sur les quais, entre la bourse maritime et le pont de Pierre pour découvrir les 80 appellations de Bordeaux et d’Aquitaine, aller à la rencontre des viticulteurs et des négociants. Pour parcourir cette route des vins, un outil indispensable : le Pass-dégustation (20€ + 1€ caution carte) qui prend la forme cette année d‘une carte sans contact et donne droit à des dégustations sur chacun des pavillons.

BORDEAUX FAIT SON SHOW FETE DU VIN 114Des expositions d’art et des animations rythmeront les journées, qui se termineront chaque soir par un spectacle son et images projeté sur les façades de la place de la Bourse et un feu d’artifice.

Photos Bordeaux Fete le Vin et Jean-Pierre Stahl

Et pour tout savoir sur #BFV2016 et l’édition 2014 c’est ici

Les consultants en vin : une expertise et une signature qui valent de l’or

Les consultants en vins sont en passe de devenir des stars du monde du vin. Leur expertise et leur signature leur confèrent une réputation qui fait jaser sur la planète vin. Ceux-ont gardent la tête froide mais continuent à afficher de plus en plus de clients… Consultants en vin un regard divin, voici le nouveau dossier ce mois-ci du rendez-vous mensuel  « Vigne et Vin » de France 3 Aquitaine et de Côté Châteaux.

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Murielle Andraud, Athanase Fakorellis, Jean-Luc Thunevin et Rémi Dalmasso © Jean-Pierre Stahl

Notre enquête nous emmène du côté de Saint-Emilion où nous avons rencontré les Thunevin, les propriétaires de château Valandraud, 1er cru classé de Saint-Emilion.

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En ce petit matin de janvier, Murielle Andraud et Jean-Luc Thunevin ont rendez-vous dans leur célèbre « garage » (cf les concepteurs des vins de garage) avec leur ami grec Athanase Fakorellis, oenologue consultant spécialiste des grands blancs, et leur maître de chai, Rémi Dalmasso.

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C’est le moment de déguster tous ensemble leurs échantillons de sémillon, de sauvignon blanc et sauvignon gris du millésime 2015, élevés séparément en barriques pour réaliser les assemblages. L’objectif est de faire 3000 bouteilles de 1er vin de château Valandraud, 15000 de second vin Virginie de Valandraud. Des vins que l’on va retrouver à la carte du célèbre restaurant La Tour d’Argent à Paris.

Atanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Athanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Depuis 2003, c’est « Thanos », le sobriquet d’Atanase Fakorelis, qui est consultant pour Valandraud pour les blancs (Michel Rolland pour les rouges). Athanase Fakorellis est sans doute moins connu que Michel Rolland, Hubert de Bouard, Eric Boissonnot ou encore Stéphane Derenoncourt, mais c’est « une pointure » dans les blancs, une oenologue réputé et recherché qui s’est fait un nom en Grèce puis en Bourgogne, avant d’officier dans le Bordelais.

Ainsi sa réputation commence en Grèce avec les vins des Dieux, avant de se faire un nom dans les grands blancs en Bourgogne chez Olivier Leflaive, travaillant pour les Hospices de Beaune, puis dans le Bordelais chez Fourcas Hostens ou à Malartic-Lagravière pour le compte de la famille Bonnie…

Pour la plupart des propriétaires qui sont dans l’élaboration de produits de compétition, de luxe, de crus classés, presque tous font appel à des consultants extérieurs, ces gens apportent leur savoir et leur crédibilité », Jean-Luc Thunevin propriétaire de château Valandraud

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

De plus en plus de propriétés font appel à ces consultants, certains sont oenologues d’autres se sont fait tout seuls comme Stéphane Derenoncourt qui a monté un cabinet de consulting à Sainte-Colombe, il conseille avec ses 12 collaborateurs 120 propriétés dans 17 pays : c’est le 1er des consultants à figurer en 24e position du classement des 200 personnalités du vin en 2015 par la Revue du Vin de France.

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Chez Oenoteam, ce sont 3 oenologues qui se sont associés, Thomas Duclos, Julien Belle et Stéphane Toutoundji, pour apporter leurs conseils et expertises .à 300 propriétés à ce jour.

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Ce matin-là, Stéphane Toutoundji déguste les échantillons de rouge du millésime 2015 apportés par David Liorit, directeur d’exploitation du château Petit Val en Saint-Emilion Grand Cru… Des vins provenant d’un petit domaine de 6 ha, vinifiés en barriques de 400 litres, , des vins « haut de gamme », très stylés, sur des terroirs argileux et argilo-calcaires typiques de Saint-Emilion.

« Ce sont des vins très équilibrés, très purs, suaves, très sexys, un fruité remarquable avec des notes et des densités de fruits que l’on a pas souvent sur Bordeaux », explique Stéphane Toutoundji consultant à propos des échantillons de 2015.

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Et de réaliser ces assemblages qui font la spécificité des vins de Bordeaux à partir des cépages merlot, cabernet-sauvignon, cabernet franc et petit verdot…

« En fait, on peut jouer sur toute la palette aromatique et structurelle du vin pour faire un vin des fois plus tannique, des fois plus fruité, pour arriver à faire le produit idéal, pour arriver à faire ce que le client veut et ce qui correspond le mieux au marché. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Bertrand Servant

Regardez l’analyse de Frédéric Lot dans le 12/13 :

20 Jan

Sweet Bordeaux : +18 % à l’export en 2015

Les « Sweet Bordeaux » ont terminé l’année 2015 sur de fortes tendances. Ainsi les volumes commercialisés à l’export sont plus importants et représentent 31% soit une augmentation de +18% par rapport à 2014. Depuis 2009, les 10 appellations de vins blancs doux de Bordeaux poursuivent leurs objectifs : gagner une nouvelle cible de clientèle, les jeunes (25-40 ans), en leur proposant une offre tendance et séduisante, tout en les éduquant à une consommation raisonnable.

© Cadillac - Sweet Bordeaux

© Cadillac – Sweet Bordeaux

Des ventes en progression à l’export : 31% des volumes commercialisés à l’export soit 18% d’augmentation par rapport à l’année précédente. Un marché européen qui se porte bien avec des marchés cibles en croissance : Pays-Bas (+31%), Allemagne (+124%), Suisse (+29%), Suède (4%). L’Allemagne est d’ailleurs le premier pays exportateur de vins blancs doux et représente à elle seule 25% des volumes exportés. La Chine et Hong-Kong progressent avec +11% et +55% d’exportations de vins blancs doux de Bordeaux. Des appellations plébiscitées : les AOC Sauternes et Barsac sont en augmentation à l’export de +17% alors que les autres AOC de blancs doux progressent de 20%. L’AOC Cadillac séduit le marché du Royaume-Uni (20% des exportations de vins blancs doux) et les Graves Supérieures représentent 50% des exportations de vins blancs doux aux Pays-Bas.

  •  En Asie : un marché chinois prometteur Chaque année, les vins blancs doux de Bordeaux réalisent deux tournées en Chine pour sensibiliser les professionnels à la production et à la dégustation de ces vins uniques au monde. Au printemps et à l’automne, à l’occasion du Salon National des Boissons alcoolisées Tang Jui Hui à Chengdu en mars et du Hong Kong Wine and Dine Festival en octobre, les vignerons et négociants des Sweet Bordeaux vont à la rencontre des professionnels du vin pour faire déguster et connaître leurs appellations. Plusieurs Masterclass se tiennent également dans des grandes villes comme Chengdu, Shanghai, Canton. L’édition 2015 du Wine and Dine festival a permis de faire déguster 10 000 verres de vin blanc doux de Bordeaux avec une affluence de plus de 144 000 personnes passées sur le site durant les 4 jours du salon.
  • En Europe 5000 dégustations ont eu lieu sur le stand des Sweet Bordeaux à l’occasion de « Eat Brussels, Drink Bordeaux » en septembre 2015. Un déjeuner de presse autour des accords mets et vins au Cercle Gaulois Crédit photo : Sweet Bordeaux Crédit photo : Sweet Bordeaux de Bruxelles ainsi qu’une Masterclass et une dégustation trade à destination de plus de 200 professionnels se sont également déroulés en septembre dernier.
  •  Aux USA Quatrième marché des vins blancs doux de Bordeaux. Une Wine Competition s’est tenue aux États-Unis les 16 et 17 mai 2015, à Los Angeles, et les Sweet Bordeaux étaient de la partie pour la première fois afin de présenter leur spécificité à un public de professionnels. Une Masterclass a eu lieu le 16 septembre à NewYork et le 18 septembre à Chicago à destination de 150 personnes.

Avec Sweet Bordeaux.

19 Jan

Quand le Faiseur de Vin se fait poète… « c’était bien, c’était chouette »

Un nouveau billet d’humeur du Faiseur de Vin et un brin de nostalgie… Olivier Dauga dans une humeur pluvieuse, de retour du soleil (découvrant que Michel est parti…), est très en verve et il le partage bien volontiers sur le blog Côté Châteaux. C’est bien et c’est toujours chouette !

12540905_10153332841233091_2161657664885793037_n« C’était bien, c’était chouette, chez Sandrine Philippe

Saint-Emilion, c’est pluriel.
Pour certains, c’est la colline inspirée du vin, ces vignes à l’ombre du clocher de ce village aux artères piétonnes et aux tannins parfaits pour les coronaires. C’est la magie d’une AOC devenue une marque porteuse, une référence immuable par la promesse du père et du grand-père, sur la table du dimanche, avant, pour tuer la fin de l’après-midi, de marcher dans la fraîcheur du soir, et ce aux quatre coins du monde. Le Saint-Emilion aidant, nostalgie oblige, on se plaint du temps qui passe, les regards posés sur les grands cimetières sous la lune. On l’aura compris, du Barrès, Du Bernanos, ajoutons Maupassant et Gide, de la french touch, de l’allant, du rêve. Ausone, Cheval-Blanc, Angélus…

Pour d’autres, plus connaisseurs, Saint-Emilion incarne les grands cabernets francs, les côtes calcaires, les argiles tournées vers Pomerol, la magie d’Ausone bien sûr, mais encore Beauséjour-Duffau-Lagarrosse, Tertre-Roteboeuf, Larcis-Ducasse, Pavie-Macquin, l’andouillette de François de Ligneris à L’Envers du décor, la trajectoire, digne d’un roman d’Horatio Alger, de Stéphane Derenoncourt. C’est aussi une AOC trop grande, du meilleur et du pire, c’est enfin un classement mâché, trituré, malaxé, cul de jatte. On dirait plutôt, pour les avertis, un peu de bling-bling, de l’excellence et de l’intrigue à la Mauriac, un côté Drieu La Rochelle, Francis Scott Fitzgerald et son Gatsby…

Olivier Dauga et Sandrine Philippe au Clos Saint-Emilion Philippe © Jean-Pierre Stahl

Olivier Dauga et Sandrine Philippe au Clos Saint-Emilion Philippe © Jean-Pierre Stahl

Et puis il y a une troisième catégorie de personnes qui tendent leur bâton de pèlerins vers ce village, sac au dos, fouinant, cherchant le vin accessible, sans stars ni paillettes, nenni. Sans préjugés ni bonne conscience. Du terrain, de la simplicité, du jus de raisin fermenté. Ça pourrait être du Jean-Patrick Manchette, du Simenon ou du Michel Delpech… Dans cette veine, avec un peu de chance et beaucoup d’envie, on peut tomber sur le « Clos Saint-Emilion Philippe » et sa charmante Sandrine. Brune, deux billes noires à l’italienne. Elle s’occupe tranquillement de ses 8 hectares que son arrière-grand-père avait acquis en 1927. L’étudiante était partie pour des études de biologie sans vraiment savoir. Son père médecin à Libourne avait gardé la propriété. Alors, on y va… Loin de l’image d’Epinal. Elle nous explique la réalité d’une grande partie de la profession : le travail, la pression, parfois la solitude et la difficulté du commerce lorsque l’on n’est pas une étiquette star.

« En 2005, il a fallu tout reprendre, ça m’a pris toute mon énergie, tous mes week-ends, du coup j’ai eu un enfant sur le tard », raconte-t-elle toujours avec le sourire des gens qui prennent la vie comme elle vient. La petite a deux ans et demi ; elle s’appelle Clara. Il y a 40 000 autres enfants tous les ans qui se décomposent en trois cuvées : le Saint-Emilion classique, un vin à déboucher tous les jours ; la cuvée haut de gamme se nomme 109, 110, 111, etc. en fonction du millésime, il est concentré, puissant, destiné à la garde ; entre les deux, une très belle découverte que ce Saint-Emilion Grand Cru, notamment le 2012, tout en équilibre, en élégance, en fraîcheur. Sandrine ne cherche pas à faire des vins trop riches en degrés et c’est de bon augure. En plus elle est sympa avec sa petite Clara, c’est un autre visage de Saint-Emilion ; c’était bien, c’était chouette. »

Le Père Haudouin

La route du vin par voie fluviale : un nouvel embarcadère est livré ce jour à Bourg en Gironde

A fond le tourisme et même l’oenotourisme du côté de Bourg en Gironde. Après le lancement des 6 routes du vin avec Gironde Tourisme, voici un nouvel embarcadère qui est réceptionné ce matin pour accueillir aux beaux jours les amateurs de sorties fluviales.

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Mise en place de l’embarcadère à Bourg en Gironde © tourisme.bourg-en-gironde.fr

C’est un petit événement ce matin à Bourg mais un événement qui traduit la montée en puissance du tourisme par voie fluviale et même de l’oenotourisme du côté de la « Spicy Side » de Bordeaux

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La livraison du deuxième embarcadère à Bourg est encours ce matin…Pour l’occasion, journalistes, blogeurs, acteurs du tourisme ont pris place à bord d’un bateau depuis les quais de Bourg pour partir à la rencontre du nouvel embarcadère qui sera amené par voie d’eau depuis Blaye. Un embarcadère de 30 mètres avec 2 passerelles de 74 m.

La Communauté de communes de Bourg en Gironde met un point d’honneur à développer le tourisme sur son territoire et notamment le tourisme fluvial. A ce titre, elle a déjà réalisé la construction d’un 1er embarcadère pour répondre aux demandes des différentes Compagnies de paquebots fluviaux. Aujourd’hui, elle est sur le point de réceptionner sa commande d’un second équipement dévolu aux daycruises locaux qui pourront accoster à Bourg et répondre aux demandes des individuels, notamment depuis la Cité du Vin, qui elle même va bientôt réceptionner son embarcadère.

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Vive les embarcadères et comme disait Molière, dans les Fourberies de Scapin, interprétées en 1980 par un certain Michel Galabru qui a incarné Géronte:   » Que diable allait-il faire dans cette galère?« … Il faillait bien terminer par cette rime !

Pour en savoir plus: Maison des Vins des Côtes de Bourg 1 Place Eperon, 33710 Bourg Téléphone :05 57 68 22 28

Photos Stéphanie Ballot © Office de Tourisme de Bourg en Gironde : 05 57 94 06 80

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