08 Avr

22ème édition du Printemps des Vins de Blaye ce week-end : tous à la citadelle !

Le rendez-vous annuel des vins de Blaye – Côtes de Bordeaux, c’est samedi 9 et dimanche 10 avril. Pour cette 22ème édition, 80 vignerons seront réunis dans la Citadelle de Blaye : au programme des dégustations, des ateliers, des animations et de nombreuses découvertes.

blaye-2016

Le rendez-vous de toute l’appellation

Samedi 9 et dimanche 10 avril, les vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux sont à la Citadelle pour rencontrer et faire découvrir au public leur production, pendant ces 2 jours. Un rituel immuable depuis 21 ans !

Notre appellation étant très vaste (près de 6000 hectares), nous avons fait le choix de réunir tous nos vignerons sur un seul site pour que les visiteurs puissent en rencontrer le maximum le temps d’un week-end. La Citadelle de Blaye, classée au patrimoine mondial de l’Unesco et son panorama sur l’estuaire, est un lieu magique et idéal pour cette rencontre ! »  Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation.

80 vignerons viendront ainsi au contact direct des consommateurs, proposeront des dégustations de leurs vins rouges et blancs et la présentation en avant-première de leur millésime 2015.

La Citadelle et © les vins de Blaye n'attendent que vous

La Citadelle et © les vins de Blaye n’attendent que vous

2 jours d’animations !

Clé du succès du Printemps des Vins, le programme d’animations, compris dans le pass dégustation, proposera cette année encore des activités pour tous les goûts. L’art de l’assemblage, la dégustation ou encore les accords mets & vins feront l’objet d’ateliers pédagogiques participatifs tandis que le petit train touristique, les balades en calèche ou en bateau, les spectacles d’oenomagie ou encore les démonstrations de labour à cheval feront le plaisir des petits et des grands. Enfin, le week-end fera la part belle aux découvertes gastronomiques et artistiques grâce à un marché gourmand de producteurs régionaux, des concerts de rue ou encore des expositions de photos.

Un événement connecté

Véritable événement pour les 15 000 visiteurs attendus, le Printemps des Vins de Blaye est aussi très suivi sur le web. « Cette année encore, nous avons mis beaucoup de moyens en oeuvre pour faire vivre la manifestation auprès des internautes. Site internet dédié, prévente en ligne, jeu concours pour gagner des baptêmes de l’air en hélicoptère, hashtag #PDVBlaye ou encore venue de blogueurs, le Printemps des Vins sera à l’image de l’appellation : connecté ! » selon Cendrine Caillier.

Samedi 9 et Dimanche 10 avril 2016, Citadelle de Blaye, de 10h à 20h. www.printemps-des-vins.com
Pass dégustation : 6 € en prévente sur le site internet, 8 € sur place.

07 Avr

Ban du Millésime : « le 2015 est d’une grande pureté et d’une parfaite élégance », selon Emmanuel Cruse

C’était ce mercredi soir une nouvelle grande réception comme Bordeaux et la Commanderie du Bontemps savent les organiser. Le Ban du Millésime est la soirée en l’honneur des importateurs étrangers venus déguster le millésime 2015. « La perception du 2015 est cette année très bonne, » confirme le Grand Maître Emmanuel Cruse.

6 Chinois enchantés par leur semaine des primeurs © JPS

6 Chinois enchantés par leur semaine des primeurs © JPS

« Fantastique, c’est le meilleur millésime depuis longtemps. Vous savez, la Chine est un grand marché pour les vins de Bordeaux »,  voici l’impression  laissée par ce millésime 2015 sur Dai Sheng de Yong Li Hang venu de Wuhan, avec 5 autres collègues de Shangaï.

Un accueil en grande tenue pour les importateurs étrangers © JPS

Un accueil en grande tenue pour les importateurs étrangers © JPS

Ce soir-là, ce sont près de 600 personnes qui sont invitées au Ban du Millésime. Une soirée que la Commanderie du Bontemps organise avec le concours des propriétés et le négoce de Bordeaux. « Chaque château peut inviter deux clients étrangers mais le négoce un peu plus. C’est vraiment stratégique pour eux, » me confie Emmanuel Cruse, le Grand Maître de la Commanderie.

La perception du 2015 est très bonne, plus personne n’a de doute sur la qualité du millésime », Emmanuel Cruse

Emmanuel Cruse et Virginie Calmels, adjointe au maire de Bordeaux © JPS

Emmanuel Cruse et Virginie Calmels, adjointe au maire de Bordeaux © JPS

Et Emmanuel Cruse de poursuivre : « on voit des acheteurs qui n’étaient pas venu depuis 2009-2010; le carnet de bal est plus que rempli pour ce millésime 2015. Ca me fait doucement rire d’entendre que le système des primeurs est en péril, on est tellement en péril que tous les grands vins italiens, américains, australiens veulent tous être distribués par la place de Bordeaux, ce qui prouve le contexte. Il va peut-être falloir adapter nos mises en marchés primeurs. Les importateurs étrangers sont souvent gérés par des financiers, aujourd’hui les châteaux doivent aussi garder du vin pour alimenter le marché des livrables, même si cela chagrine le négoce. En tout cas les primeurs vont perdurer sans problème, je le pense », a t-il confié à Côté Châteaux. »

Une soirée au rythme des cors de chasse

Une soirée au rythme des cors de chasse

Et lors de son discours devant un parterre conquis : « 2015 est un grand millésime d’une grande pureté et d’une parfaite élégance. Même si la conjoncture économique est difficile, restons optimistes. Nos avons une position de leader. Bordeaux est souvent critiquée lors de ses ventes en primeurs,  mais Bordeaux est aussi enviée par tous ses concurrents étrangers qui veulent être commercialisés sur la place de Bordeaux. Stop au dénigrement, au Bordeaux bashing. »

Roland Quancard et Francis Boutemy © JPS

Roland Quancard et Francis Boutemy © JPS

Francis Boutemy, président du Grand Cercle Rive Gauche, dresse aussi un bilan positif : « nous avons eu 750 personnes à la dégustation des Pessac-Léognan et 900 aux 2 sites du Grand Cercle (Rive Droite et Rive Gauche) ». Roland Quancard, négociant (Maison Cheval Quancard)à ses cotés, relate la bonne expérience des dégustations au Grand Stade : « globalement les personnes sont assez satisfaites, les asiatiques sont présents et les américains sont là. On a un bon intérêt sur le millésime. »

Romain Trémolot de Cordier Mestrézat Grands Crus © JPS

Ronan Trémelot de Cordier Mestrézat Grands Crus © JPS

Ronan Tremelot de Mestrézat Grands Crus résume: « il y avait un a priori positif, maintenant les clients aiment se forger une opinion par eux-même, discuter avex les négociants et propriétaires de châteaux. On est dans la période post-Parket et ça a redonné un pouvoir de prescription aux opérateurs. Il y a beaucoup d’échanges et de discussions sur la qualité. En tout cas, la qualité du millésime est confirmée par les dégustations. Si toutes les planètes sont bien alignées, et on pourra aller très loin… »

Si les prix sont acceptables, on pourra faire une bonne campagne de primeurs » Ronan Trémelot de Mestrézat Grands Crus.

Dany Pochon, l'importateur Suisse toujours en quête de bons Bordeaux © JPS

Dany Pochon, l’importateur Suisse toujours en quête de bons Bordeaux © JPS

Enfin, Dany Pochon , le voisin suisse de la Vinotheque de la Charrière SA à La Chaux-de-Fonds, a lui aussi son opinion sur le millésime: « ce n’est pas si extraordinaire partout, mais il y a des chefs d’oeuvres exceptionnels. C’est un millésime avec une richesse naturelle…il fallait être un sacré bon viticulteur pour rendre le millésime harmonieux et équilibré. Ce n’est pas le cas de tout le monde et là était la clé ».

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Emmanuel Cruse a tenu à dédier cette soirée du Ban du Millésime à Paul Pontallier, le directeur de château Margaux, disparu fin mars, un oenologue qui justement savait faire de grands vins.

Le millésime 2015 pourrait bien relancer le système des primeurs à Bordeaux

Le 2015 est sur toutes les lèvres…La planète entière est venue le déguster, déjà de nombreux importateurs et négociants sont sur les rangs…reste à connaître le prix. Celui-ci devra être raisonnable pour relancer l’attrait de l’achat en primeurs, sinon le système pourrait s’essouffler… voire disparaître.

Saint-Emilion et ses nombreuses dégustations en primeurs © JPS

Saint-Emilion et ses nombreuses dégustations en primeurs © JPS

A Saint-Emilion, comme dans toutes les appellations du bordelais, on ne parle que de lui.  A la Grappe, le rendez-vous très prisé depuis 16 ans des vins des propriétés que conseille Stéphane Derenoncourt, nous avons croisé l’un des champions de l’achat en primeurs : Michel-Jack Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde. Celui-ci nous confie qu’elle est loin l’époque où il achetait en francs et parfois 3 à 4 fois moins cher par rapport au prix en livrable: « je pense que cela ne va pas s’éterniser d’autant plus avec la disparition de Robert Parker qui était là pour mettre des notes, des points et faire en sorte qu’il y ait une marge bénéficiaire. » 

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde © JPS

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde © JPS

Lui a pu bénéficier de ces envolées des prix pour vendre quelques bouteilles pour pouvoir s’en acheter d’autres et constituer ce qu’il appelle mle « Louvre du Vin » dans les Deux-Sèvres, une cave magistrale unique au monde.

Mais l’effet spéculatif de ces dernières années avec notamment l’envolée des 2009 et surtout des 2010 a fait du mal à Bordeaux. Bordeaux qui a descendu le prix de ses millésimes moins intenses sur les 2011, 2012 et surtout le 2013 (certains considèrent pas suffisamment). Aussi le système des primeurs s’est alors grippé, des négociants ne réalisant correctement leur campagne notamment sur le 2013.

Emilie Gervoson, de Larrivet Haut-Brion © JPS

Emilie Gervoson, de Larrivet Haut-Brion © JPS

La spéculation avait surtout touché une infime partie des vins de Bordeaux, quelque 50 marques connues: « la hausse des prix, elle n’est finalement que par rapport à un tout petit pourcentage de châteaux de Bordeaux, 5 % pour lesquels il y a un prix très élevé et où l’on dit que c’est devenu un produit de luxe. Mais il en reste encore 95% où les prix sont raisonnables. De 2011 à 2013, on est revenu à une gamme de prix qui correspond aux prix du marché. Je pense que c’est intéressant de perpétuer ces primeurs et de faire déguster à partir du moment où ce sont des personnes qui s’y connaissent et qui viennent déguster les vins, »explique Emilie Gervoson propriétaire du château Larrivet Haut-Brion.

Les vins vendus en primeurs s’étaient généralisés au fil du temps à Bordeaux. Mais avec les millésimes quelque peu en retrait, l’effet primeurs s’était essoufflé, il fallait dès lors une nouvelle dynamique que le 2015 semble apporter:

Stéphane Derenoncourt, organisateur de la dégustation La Grappe à Saint-Emilion © JPS

Stéphane Derenoncourt, organisateur de la dégustation La Grappe à Saint-Emilion © JPS

« C’est un système qui s’était ouvert à des crus un peu moins connus, je dirais. Aujourd’hui, cela se resserre un peu car les budgets demandés pour acheter les 50 étiquettes dont on parle en primeurs sont colossaux puisque les prix se sont vraiment envolés », commente Stéphane Derenoncourt consultant en vins. « Il n’en demeure pas moins que l’événement de la présnentation du millésime, c’est devenu un petit festival à Bordeaux et notamment à Saint-Emilion. »

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Une analyse juste puisque ces 74 vins présentés à la Grappe à La Gaffelière ont attiré le double de visiteurs qu’il y a deux ans. On sent bien que cette année les étrangers sont prêts à acheter…(ou pas fonction du prix) : « la plupart des étrangers sont partants, ça dépendra des problèmes économiques, des prix qu’on va faire, que Bordeaux va faire, mais pour l’instant la plupart des clients que l’on a rencontrés sont très optimistes, »selon Guillaume Cottin de la Vinothèque de Bordeaux et négociant de Dubos Frères.

Les primeurs ne sont donc pas enterrés à Bordeaux. Pas encore. Une place d’autant plus convoitée par la planète vin que de nombreux opérateurs ou wineries américaines, australiennes ou italiennes cherchent de plus en plus à être commercialisées par le négoce et la place de Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Corine Berge

05 Avr

Primeurs à Bordeaux : le « whaou effect » ou quand les importateurs étrangers s’enthousiasment pour le millésime 2015

Cela faisait 5 ans que les acheteurs et critiques n’avaient pas eu les yeux qui pétillent autant. Ce millésime 2015 se profile déjà comme le nouveau millésime de légende, plébiscité par les critiques et acheteurs du monde entier.

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Les Anglais Charles Taylor, Poppy de Courcy-Wheeler et Katie Withers Green de la maison Charles Taylor Wines à Westminster Londres © Jean-Pierre Stahl

Au château Malartic-Lagravière, ce sont 700 personnes qui sont venues déguster, en ce lundi, le nouveau millésime en blanc et en rouge des vins de Pessac-Léognan et Crus Classés de Graves. Déjà, il suscite de belles réactions, notamment de Alain Ségelle sommelier-conseil et EcriVin (meilleur jeune sommelier du Trophée Bacchus 1978 et aussi Meilleur Nez d’Europe en 1988):

Alain Ségelle grand sommelier et José Rodrigues-Lalande nouveau propriétaire et oenologue de Château Pont-Saint-Martin © JPS

Alain Ségelle grand sommelier et José Rodrigues-Lalande nouveau propriétaire et oenologue de Château Pont-Saint-Martin © JPS

On vient de faire Haut-Brion qui est magnifique ! En 2015, si tous les grands sont comme cela, on ne va pas s’ennuyer cette semaine », Alain Ségelle sommelier.

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Les anglo-saxons, qui certaines années ont boudé Bordeaux à cause d’une parité dollar-euro défavorable ou de certains millésimes en-dessous, sont de retour en masse.

C’est le meilleur millésime depuis 2009, 2010. Les vins se dégustent bien. On verra… mais c’est toujours une question de prix, »Poppy de Courcy-Wheeler importatrice londonienne chez Charles Taylor Wines.

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Les Américains sont également venus déguster ce millésime avec une parité euro-dollar désormais favorable aux vins de Bordeaux :

Il y a une belle densité dans ce vin, le 2015 est nettement meilleur que le 2013, il y a beaucoup d’enthousiasme aux Etats-Unis pour ce vin »,Robert Landsness distributeur de Signature Seclections à San Francisco

Les distributeurs étrangers de maisons de négoce comme Signature Selections sont bien présents à l’image de Robert Landsness, agent de la Côte Ouest et de Rebecca Graham, en charge du marketing. Tous deux accompagnent Jeffrey Davies, à la tête de cette maison de négoce à Bordeaux. Le marché américain à l’heure actuelle est l’un des plus porteurs avec de nouveaux consommateurs et de plus en plus de connaisseurs.

Laurent Cogombles, président des Pessac-Léognan, et Christophe Mau de château Brown © JPS

Laurent Cogombles, président des Pessac-Léognan, et Jean-Christophe Mau de château Brown © JPS

Pour Laurent Cogombles Président du Syndicat des Pessac-Léognan (et à la tête de château Bouscaut avec son épouse Sophie Lurton), « c’est l’effet « whaou » : un millésime suave, croquant, charmeur. L’imprénation du bois n’est pas toujours parfaite encore. Il y a une certaine tension mélangée à ce côté charmeur, il y a un réel intérêt ». Jean-Christophe Mau, son voisin de table de dégustation, du château Brown, confirme : « c’est exceptionnel, le meilleur depuis 2010, on a eu des maturités superbes, c’est très équilibré et sur le fruit. »

Olivier Bernard et Nicolas Capeyron au Domaine de Chevalier © JPS

Olivier Bernard et Nicolas Capeyron au Domaine de Chevalier © JPS

« Depuis 2009, on n’avait pas connu un millésime grand public comme cela » commente Olivier Bernard, le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux : « le bouche à oreille s’est fait très vite sur ce millésime 2015, c’est le signe des grands millésimes. »

Alfred-Alexandre Bonnie, propriétaire de château Malartic-Lagravière © JPS

Alfred-Alexandre Bonnie, propriétaire de château Malartic-Lagravière © JPS

« Même si le temps pour déguster ces primeurs ne va pas rester au beau, pour les vins en revanche c’est beau tout le temps » s’amuse Alfred-Alexandre Bonnie le propriétaire de Malartic-Lagravière, qui cette année reçoit pour les dégustations.

Certains, comme Michaël Sturm distributeur à Munich en Allemagne, osent déjà le situer « entre le 2005 et le 2009 peut-être, pour sûr un grand millésime »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :

04 Avr

Olivier Bernard sur le 2015 : « un millésime dans la ligne des 2000, 2005, 2009 et 2010 »

Le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux donne son avis sur le millésime 2015. « Un millésime dans la ligne des 2000, 2005, 2009 et 2010 ». Il est l’invité de Parole d’Expert dans Côté Châteaux.

Olivier Bernard en famille avec sa femme et ses deux fils au Domaine de Chevalier © Jean-Pierre Sathl

Olivier Bernard en famille avec sa femme et ses deux fils au Domaine de Chevalier © Jean-Pierre Sathl

Jean-Pierre Stahl : « Quel jugement portez-vous sur le nouveau millésime 2015 à Bordeaux ? »

Olivier Bernard : « Depuis le début, je dis qu’il est dans la ligne de ce qu’on a fait en 2000, 2005, 2009 et 2010, donc il fait partie des grands, dans la famille de ces belles réussites de ces dernières années, il est là !

Comme des enfants d’une même famille peuvent être différents entre eux, il est très différent du 2010, mais ça dépend des propriétés : il y a une grande diversité d’expression sur ce millésime de vin assez classique jusqu’à assez exotique ; et on a une palette qui est très très ouverte cette année avec des vins assez tanniques, finalement assez rigoureux et puis des vins qui nous font penser plus à des vins du sud de la France, avec toujours cette grande élégance, cette grande fraîcheur. Beaucoup de gens se rappellent un millésime chaud, or on a vendangé relativement tard, donc 2015 n’est pas un millésime chaud, on est plutôt sur la fraîcheur.

JPS : « On voit la planète entière revenir à Bordeaux, il y a un réel enthousiaste des étrangers pour ce 2015 ? »

Olivier Bernard : « Depuis 2009, on n’avait pas connu un millésime grand public comme cela. Tous les amateurs de vins Français, Européens ou Américains savent que 2015 est grand.

Le bouche à oreille s’est fait très vite sur ce millésime 2015, c’est le signe des grands millésimes. » Olivier Bernard

« C’est un millésime grand public connu, reconnu. Moi mon dentiste qui n’est pas forcément un passionné de vins m’a dit « bon cette année on achète des primeurs ! » Donc, il y a plein de gens qui sont sur des millésimes comme celui-là très attachés. On l’avait vu sur le millésime 2009, un peu moins sur le 2010 moins grand public. Et on le revoit sur le millésime 2015. »

Jean-Pierre Stahl : « Faut-il avoir peur du coup d’une nouvelle envolée des prix sur le 2015 ? »

Olivier Bernard : « J’ai envie de dire qu’en 2009 et 2010, il n’a pas eu des prix qui ont été très élevés, hormis en fin de campagne un certain nombre de crus se sont envolés parce que le marché les a fait s’envoler. Mais globalement tous ceux sortis en début de campagne 2009 et 2010 sont sortis à des prix raisonnables, et les Français ne se sont pas trompés, ils ont acheté du 2009 massivement. 2015, ça sera la même chose. Alors parler des quelques exceptions des vins à plus de 1000 €, ça représente un très faible pourcentage. Il y a peut-être 30 marques maximum qui, parce que la demande est extrêmement forte, sont capables de s’envoler. Ceux-là, on en reparlera dans un mois. »

« Mais globalement, Bordeaux c’est 6000 châteaux, sur ces 6000, il y en a 5970 pas chers… »

Regardez l’interview réalisée par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer

Le millésime 2015 très attendu, dévoilé lors de la grande semaine des primeurs

Entre 5000 et 6000 négociants, importateurs, cavistes et oenologues de France et du monde entier investissent dès ce lundi matin les différentes dégustations dans le vignoble de Bordeaux. Un millésime qui va à nouveau attirer du monde et faire parler de lui après les millésimes quelque peu en retrait de ces dernières années, excepté le 2014.

Les 12 châteaux de l'Expression Fronsac © Jean-Pierre Stahl

Les 12 châteaux de l’Expression Fronsac présentés avant tous les autres primeurs… en primeur le 13 mars © Jean-Pierre Stahl

Ce millésime 2015 est attendu comme le messie ! Celui qui va apporter la bonne parole après quelques années de turbulences à Bordeaux. On va très vite oublier ce 2013 que les propriétés et la grande distribution essaient d’écouler, ces derniers temps. Les 2011 et 2012 n’avaient pas vraiment emballé les critiques, même si certains avaient très bien réussi leurs millésimes. Seul le 2014 avait contribué à commencer à redorer le blason de Bordeaux.

Avec ce 2015, on efface toute critique et on y va avec la banane…Pas ce goût servi dans le beaujolais nouveau, mais simplement avec le sourire car le 2015 aura bien profité de l’été indien, après une sécheresse de juillet mémorable (qui a failli coûté la vie de certains pieds) et ce qu’il fallait de pluie en août, avant d’attendre, d’attendre…pour ramasser avec la meilleure maturité.

Depuis 2010 et son millésime classé « exceptionnel », on attendait un nouveau messie… La décennie précédente avait été généreuse avec un 2009 tout aussi historique et remarquable qui peut déjà s’apprécier fort sympathiquement (alors qu’il faut encore attendre ces 2010), il y avait eu aussi ce fabuleux 2005, et dans une certaine mesure un 2001 pas trop mal. Bordeaux a toujours connu des millésimes d’anthologie comme 1990, 1982, 1961, 1959, 1953, 1947 ou 1945. 2015 risque de marquer une fois de plus les esprits des négociants, importateurs et journalistes du monde entier dans ce petit microcosme qui va retenir son souffle et faire de Bordeaux « la planète vin ». Demain matin dès 9h30, les « Pessac-Léognan » vont ouvrir cette valse à mille temps comme aurait dit le grand Brel au château Malartic-Lagravière :

On pressent que ce millésime va attirer du monde, on attend nos clients pour le déguster et le comprendre avec nous », Séverine Bonnie, co-gérante des vignobles Malartic-Lagravière, grand cru classé de Pessac-Léognan

Pour Séverine Bonnie, le 2015 « est un très beau millésime, au-dessus des 2011, 2012, 2013, 2014, il n’y a pas photo et il fera partie des très, très beaux à Bordeaux ». « Après, c’est difficile de le comparer avec les deux derniers grands, les 2005 et 2010. 2010 était très concentré, le 2015 apparaît plus souple, plus féminin, il a une approche plus raffinée et gourmande avec tout autant de matière », a-t-elle confié à l’AFP cette semaine.

Ce sont plusieurs dizaines de petits lieux et autres grandes places des dégustations qui vont s’animer du 4 au 7 avril. On va tout découvrir : des blancs aux liquoreux, en passant par les rouges et autres bio en vogue. Des gentlemen de la dégustation sont déjà entré dans la danse à commencer par les célèbres critique Jacques Dupont du Point ou Neal Martin du Wine Advocate. La danse va se faire plus intense, quitte à rentrer en transe jusqu’aux fameuses notes de dégustation qu’attribueront les dégustateurs les plus influents. Elles donneront ainsi le « la » aux propriétés pour fixer le prix des bouteilles, avec cette particularité où le premier à sortir son prix sera observé avec de gros yeux ronds… Une chose est sûre, le négoce et la place de Bordeaux verraient d’un mauvais oeil une inflation trop importante qui risquerait d’handicaper encore les ventes de Bordeaux malmenées sur quelques marchés traditionnels européens.

Ce 2015 qui s’annonce déjà comme un très très grand millésime de garde va bien sûr enthousiasmer les américains avec une parité euro/dollar favorable, les anglais aussi avec leur livre très forte, la Chine et Hong-Kong, sans oublier le marché hexagonal.

Un millésime qui pourra être acheté durant ce printemps mais dont la livraison n’interviendra qu’en 2017 peut-être à un prix supérieur si le système des primeurs reste attractif…ou pas. Cela fait des années que l’on annonce sa disparition. Ce matin le grand manège des dégustations d’un millésime qui n’a pas fini son élevage redémarre pour le plus grand plaisir de la « planète vin ». Allez, c’est parti, on y va…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lecuyer et Corinne Berge :

03 Avr

4000 vins dégustés au 40e Challenge International du Vin à Bourg en Gironde

Plus de 4.000 vins dégustés hier au Challenge International du Vin à Bourg en Gironde,  lors du plus vaste et plus vieux concours international de vin en France.

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Un jury de 704 dégustateurs a évalué et noté plus de 4.000 vins en lice, samedi à Bourg-sur-Gironde, lors du plus ancien et surtout plus vaste concours international de vins en France, le Challenge international du vin.

Crée en 1976, le Challenge international du Vin fêtait ses 40 ans d’existence en asseyant un peu plus sa notoriété mondiale avec la participation de 4.162 vins en provenance de 37 pays, dont trois présents pour la première fois (Jordanie, Ukraine et Bosnie-Herzégovine).

Parmi les compétiteurs figuraient 60% de vins rouges, 25% de vins blancs secs, 6% de vins effervescents, 5% de vins rosés, 3% de vins doux, et 1% d’eaux de vie.

Après ces dégustations, et afin de garantir la conformité des vins médaillés, deux types de contrôles sont mis en place avant l’annonce du palmarès, à partir du 8 avril. Les vins médaillables sont analysés par un laboratoire indépendant qui atteste de la conformité du vin, et des prélèvements de vins primés sont réalisés dans les lieux de vente afin de contrôler la conformité des vins distribués avec la médaille.

Quelque 1.300 médailles (or, argent et bronze) et 18 autres prix spéciaux seront ainsi attribués au regard des notes des 704 dégustateurs de 21 nationalités. Ce concours entend produire des résultats en harmonie du goût des consommateurs avec un mélange de dégustateurs professionnels et de grands amateurs.

En attendant la publication des résultats, quatre prix spéciaux ont été remis dès samedi. Le prix spécial bio pour le château Pecany 2015, en appellation Bergerac; le prix spécial Côte de Blaye pour le château Terre blanque 2014, le prix spécial Côte de Bourg pour le château Mercier 2014.

En invité d’honneur figurait pour ce 40e anniversaire la Croatie, pays aux 200 cépages et 300 terroirs. Le prix spécial Croatie a été attribué au Stina vino Posip 2015.

Avec AFP.

 

02 Avr

Salon des vignerons indépendants de Bordeaux : « on aime l’échange avec les vignerons et découvrir leurs nouveaux produits »

Cette année encore, le 17e salon des vignerons indépendants de Bordeaux-Lac promet d’être un beau succès avec 30000 visiteurs attendus. Le public est toujours aussi enthousiaste, en réalisant ainsi à travers ces allées un tour de France des vignobles et des AOC.

Jacques Tissot du Jura © Jean-Pierre Stahl

Philippe Tissot du Domaine Jacques Tissot à Arbois dans le Jura © Jean-Pierre Stahl

Figure et pilier de ce salon Philippe Tissot, des vignobles Jacques Tissot dans le Jura, livre à Côté Châteaux la température du salon : « hier nous avons eu déjà beaucoup de monde, des gens qui savaient ce qu’ils voulaient. Aujourd’hui, ce sont des gens qui sont davantage dans la découverte. » Il est toujours aussi fière de présenter sa gamme complète de chardonnay, savagnin, vin jaune, vin de paille, poulsard et autre trousseau. Sans oublier son crémant du Jura : « nous on en fait 10%, mais c’est monté en moyenne à 30% dans notre région, il y en a même qui en font 80% ».

Cédric Coubris, le président des vignerons indépendants de Gironde © JPS

Cédric Coubris, le président des vignerons indépendants de Gironde © JPS

Cédric Coubris, le nouveau président des Vignerons Indépendants de Gironde, et propriétaire du château la Mouline à Moulis dans le Médoc, confirme : « avec le week-end des portes-ouvertes en Médoc, qui se tient en même temps que nous, on avait peur qu’il y ait une désaffection, d’autant avec ce grand beau temps. Mais finalement non, les gens sont là et ils viennent de Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, de Toulouse aussi, donc ça va ».

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Et d’ajouter : « On va sans doute avoisinner les 30000 visiteurs. Je pense qu’on les atteindra. Aujourd’hui, c’était la journée la plus critique, car il fait beau mais heureusement pour nous demain il pleut. Sur nos 300 exposants, tous nos amis vignerons sont contents, on va faire à nouveau un bon millésime. »

Marilyn et Jean-Marc Floutier, du Domaine du Grand Chemin © JPS

Marilyn et Jean-Marc Floutier, du Domaine du Grand Chemin © JPS

La particularité de ce salon c’est de promouvoir toutes les régions viticoles de France depuis l’Alsace, Bordeaux, la Bougogne, la Champagne, le Calvados, le Cognac, le Beaujolais, le Jura, le Languedoc-Roussilon, en passant encore par les vins de Loire, d’Auvergne, de Provence et de Corse, sans oublier la Vallée du Rhône. Des petits vignerons qui exploitent de père en fils comme Jean-Marc Floutier propriétaire du Domaine du Grand Chemin à Savignargues , depuis 300 ans dans la famille. Ils vous font découvrir leur vins d’assemblage comme la cuvée Léra (syrah, merlot et cabernet sauvignon), ou duché d’Uzes (syrah-grenache) mais aussi du mono-cépage Pinot Noir : « on est à 150 mètres d’altitude et les pinot-noirs adorent les nuits fraîches et comme nous sommes au pied des Cévennes, cela apporte la fraîcheur. »

Elise, Alexxandre Cady et Adrien © JPS

Elise, Alexxandre Cady et Adrien © JPS

Un salon où l’on revient forcément comme me l’expliquent Elise et Adrien de Bordeaux pour qui c’est respectivement la 2e et 4e édition. « On aime l’échange avec les vignerons et découvrir les nouveaux produits » selon Elise et Adrien d’ajouter « on est dans une région de rouge, on vient donc découvrir les blancs. »

Et c’est ainsi qu’ils ont pu faire une belle rencontre avec Alexandre Cady, du Domaine Cady, en Anjou et découvrir son cépage chenin en blanc sec et moelleux. Une jolie propriété familiale de 28 ha menée en agriculture bio.

Quand la Lagune explique sa démarche bio à l’occasion des journées portes ouvertes des châteaux du Médoc…

C »est une « grosse prise de conscience » qui, aujourd’hui, est partagée par beaucoup de châteaux. Caroline Frey propriétaire et oenologue du château La Lagune a décidé de profiter de ces portes ouvertes des châteaux du Médoc pour expliquer son passage à la viticulture bio. Une démarche initiée depuis 2004. Elle a invité ses voisins à visiter son vignoble. Elle est l’invitée de Parole d’Expert dans Côté Châteaux.

Caroline Frey, et la biodiversité © au château la Lagune

Caroline Frey, et la biodiversité © au château la Lagune

Jean-Pierre Stahl : « En quoi consiste cette journée que vous organisez au Château La Lagune de présentation de la viticulture biologique dans laquelle vous vous êtes engagée ? »

Caroline Frey : « On a reçu un courrier d’une habitante, d’une voisine qui s’interrogeait sur nos vignes et sur des odeurs pestilentielles. On lui a dit qu’on allait lui expliquer tout cela. Pourquoi les tracteurs passaient autant dans les vignes, que ces odeurs étaient dues au fumier (qui ne sent pas très bon), que le bio c’est plus de passages dans les vignes. On a ainsi décidé de répondre à toutes les questions que les gens se posent depuis quelques semaines. La mairie nous a transmis aussi toute une série de questions car elle a reçu beaucoup de lettres. C’est un sujet sur lequel on s’attarde depuis longtemps. »

JPS : « Votre démarche de viticulture biologique remonte à quand ? »

Caroline Frey : « On a démarré tranquillement en 2004, en agriculture raisonnée. On est en bio depuis 2008 et nous avons la certification depuis cette année. La prochaine vendange 2016 sera la première certifiée bio. On a bien avancé depuis 10 ans sur cette problématique environnementale. Des gens du milieu m’avait déconseillé, on m’avait prédit des difficultés en démarrant cette démarche, c’est vrai que le climat à Bordeaux est beaucoup plus difficile dans le Rhône où il y a beaucoup plus de vent et ça remplace un traitement. Le bio c’est plus de passage de tracteurs dans les vignes, plus de prévention, on doit travailler les sols.On a quasiment doublé les équipes. »

la laguneJPS : « Est-ce que seule la Lagune est en bio ou vos autres domaines dans les autres régions viticoles sont également dans cette démarche ? »

Caroline Frey : « A Jaboulet ( Domaines Paul Jaboulet Ainé, propriétaires notamment du célèbre Chapelle Hermitage dans les Côtes du Rhône), c’est pareil. Pour Aloxe Corton Charlemegne, on se met dans la démarche bio . Mais cela ne se fait pas du jour au lendemain, cela va se faire doucement sur 5 ans. Initialement on avait une crainte au niveau production, mais aujourd’hui c’est viable. Au château La Lagune, on produit aujourd’hui 40 hectos à l’hectare ».

Pour cette journées portes-ouvertes et transparence, 300 personnes se sont inscrites, le maire de Ludon-Médoc est aussi présent . Outre ces échanges sur la viticulture biologique avec Caroline Frey et Charles de Ravinel, le directeur, des ateliers « nature » pour toute la famille sont organisés en partenariat avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux et la biodiversité). Et pour couronner le tout ce midi sera dressé un buffet campagnard avec dégustation des vins du Château La Lagune.

A fond ! Le 2e marathon de Bordeaux sera encore plus rythmé et traversera les vignes en ville

Le Marathon de Bordeaux Métropole, seul marathon nocturne en France, va accueillir le samedi 9 avril prochain près de 20 000 participants. Une véritable réussite pour cette deuxième édition qui sera rythmée par de nombreuses animations pendant deux jours. Un événement populaire et festif !

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Si le succès sportif du Marathon de Bordeaux Métropole est au rendez-vous, les organisateurs – le Stade Bordelais ASPTT avec le soutien de Lagardère Sports – comptent également attirer un public nombreux autour de cet événement populaire. Que ce soit à travers les atouts culturels et touristiques de Bordeaux et des villes traversées par les courses, ou au sein même du village installé pendant deux jours place des Quinconces, chacun pourra venir prendre part à ce rassemblement et ainsi profiter des festivités.

Des monuments et vignobles à découvrir ou redécouvrir

Côté tourisme, le Marathon de Bordeaux Métropole permettra aux coureurs mais aussi aux amis et familles venus les encourager de découvrir ou redécouvrir l’exceptionnel ensemble architectural et les sites historiques de la Métropole bordelaise illuminée. Ainsi, le parcours mènera les participants au cœur de Bordeaux – Port de la Lune, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et mettra à l’honneur les richesses culturelles de la ville. Des monuments situés sur le parcours ou à proximité seront exceptionnellement ouverts le soir du 9 avril, à l’instar de la Grosse Cloche, la Porte Cailhau ou encore la Flèche Saint-Michel. Bien évidemment, on ne peut parler tourisme en Aquitaine sans associer aussi les nombreux vignobles qui font la réputation de la région. Le tracé 2016 emmènera ainsi les runners à travers Mérignac, les vignobles de Château Picque Caillou, de Château Pape Clément, entre autres, et au cœur de Pessac et Talence.

Un village place des Quinconces ouvert à tous

Côté animations, le village dédié à l’événement ouvrira dès le vendredi 8 avril à 9h, date à laquelle les coureurs pourront commencer à retirer leur dossard ! Au menu, de nombreux stands de partenaires, des cours de sport, des animations pour permettre à tous de se mettre dans l’ambiance. La journée du vendredi se terminera même sous le signe de la musique avec la RFM Night Fever, concert animé par le DJ Pat Angeli jusqu’à 22h30.

Nouveauté cette année : un évènement dédié aux enfants

Les enfants seront à l’honneur cette année puisqu’une course spécialement créée pour eux aura lieu le samedi matin à partir de 11h30. La I-Run Kids permettra ainsi aux enfants de 7 à11 ans qui se sont inscrits gratuitement de parcourir une boucle de 700 mètres ou de 1,4 km et de devancer leurs aînés qui partiront le soir. Trois formats au final: marathon, semi-marathon et marathon relais à quatre

Le programme :

  • Vendredi 8 avril
    • 9h00 : Ouverture du village
    • 12h00 : Cours de Zumba
    • 17h00 : Cours de Zumba
    • 19h00 : After Run
    • 19h30-22h30 : RFM Night Fever
    • 23h00 : Fermeture du village
  • Samedi 9 avril
    • 9h00 : Ouverture du village
    • 10h00 : Cours de Zumba
    • 11h30 et 11h45 : I-Run Kids
    • 15h00 : Cours de Zumba
    • 18h00 : Echauffement Cardio
    • 19h00 : Départ du semi-marathon
    • 19h30 : Echauffement Cardio
    • 20h30 : Départ du Marathon & des relais
    • 3h30 (J+1) : Fermeture du village

Enfin, les animations seront bien évidemment au rendez- vous tout au long du parcours, avec plus d’une vingtaine de groupes musicaux (bandas, percussions, jazz,…) présents pour encourager les coureurs.

Horaires de départ : 19h : semi-marathon et 20h30 : marathon et marathon relais à 4

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