01 Nov

Affaire d’intoxication à Villeneuve : deux châteaux mis en examen

L’affaire avait fait grand bruit et ému jusqu’au Parlement en mai 2014. 23 élèves et une institutrice avaient été intoxiqués suite à des épandages de produits phytosanitaires, nécessitant une prise en charge par les secours. Suite à l’ouverture d’une information jusdiciaire contre X , voici deux châteaux mis en examen pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques. » L’affaire avait été classée dans un premier temps mais la Sepanso avait fait appel, rejointe par Générations Futures.

L'école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

L’école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

C’était début mai 2014, 23 enfants de d’une école primaire du Nord-Gironde, à Villeneuve de Blaye, étaient pris de picotements à la gorge, d’irritations yeux ou encore de nausées…Idem pour leur institutrice transportée à l’hôpital de Blaye. Un ressenti et des symptômes qui obligèrent le directeur de l’école à confiner les enfants à l’intérieur de l’établissement et alerter le médecin scolaire. Ce jour-là, deux propriétés viticoles étaient en train de traiter leurs vignes sur des parcelles proches de l’école.

Les domaines d’appellation Côtes de Bourg, Château Escalette et Château Castel La Rose, ont été mis en examen le 17 octobre pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », dans le cadre d’une information judiciaire ouverte fin 2015 par le Parquet de Libourne.

« Cette mise en examen qui est une première en Gironde est quelque chose de salutaire et en tout cas indique qu’il y a de sérieux dysfonctionnement dans l’épandage et dans la façon d’utiliser ces produits à risques » commente Daniel Delestre qui a déposé une plainte contre X en tant que Président de la Sepanso.

Daniel Delestre, président de la Sepanso Gironde © JPS

Daniel Delestre, président de la Sepanso Gironde © JPS

 « Cela va constituer pour nous, et on l’espère, un électrochoc qui permettra à l’ensemble de la profession à se sensibiliser à la dangerosité des produits qu’ils utilisent.  Il faut quand même rappeler qu’il y a une vingtaine d’élèves et une institutrice qui ont été intoxiqués, c’est quand même un événement inadmissible, et il faut réagir, la collectivité se doit de réagir. Et la Sepanso dont le but est de protéger la santé et l’environnement se devait de réagir ».

Il n’est pas admissible que de tels événements se reproduisent. En Gironde la viticulture, c’est un élément de richesses, il n’est pas question pour la Sepanso de « flinguer la viticulture », il est question d’amener à des pratiques respectueuses de la santé, de l’environnement et du voisinage » Daniel Delestre Président de la Sepanso.

Mais une enquête administrative avait établi que les produits utilisés ce jour-là étaient autorisés, régulièrement utilisés en viticulture, mais suggérait que l’épandage « à proximité de l’école s’est déroulé dans des conditions inappropriées sans qu’aient été prises toutes les précautions pour le voisinage ». Deux domaines, l’un certifié bio, l’autre conventionnel, avaient traité ce jour-là sur leurs parcelles.

Après avoir initialement classé l’affaire sans suite, la justice avait ouvert une information judiciaire contre X…, après plainte de la Sepanso, cette fédération d’associations de défense de l’environnement du Sud-Ouest, qui s’est constituée partie civile, suivie par l’association Génération Futures, qui lutte contre le recours aux pesticides dans l’agriculture et plus particulièrement dans la viticulture.

Pour le président du Syndicat des Côtes de Bourg, dont font partie ces deux châteaux, Jean-Samuel Eynard : « Au moment de cet incident, il n’y avait pas de restriction d’horaires pour traiter autour des écoles, des établissements de santé et des terrains de sport. S’il y a eu erreurs, elles doivent être sanctionnées, il n’y a aucun problème, par contre aujourd’hui il me paraît souhaitable voire indispensable de respecter la présomption d’innocence »

Et alors que le débat reprenait depuis l’annulation par le Conseil d’Etat de l’arrêté réglementant les conditions d’épandages, Manuel Valls, en visite au château Luchey-Halde, avait indiqué que le futur arrêté en préparation réglementant l’usage de pesticides sera «pour l’essentiel» celui de 2006, avec des « précautions nouvelles. »

Avec AFP

Saga Rothschild : Camille, Philippe et Julien continuent d’écrire la légende de Mouton et l’histoire de la société Baron Philippe de Rothschild

La Baronne Philippine de Rothschild a disparu à la veille de la vendange 2014. Elle avait écrit, avec son père le Baron Philippe, la légende de Mouton Rothschild. Une pièce en 3 actes puisque ses enfants ont pris aujourd’hui la relève avec Philippe Sereys de Rothschild, sa soeur aînée Camille et son plus jeune frère Julien de Beaumarchais de Rothschild.

De gauche à droite : M. Philippe Sereys de Rothschild (Président du Conseil de Surveillance de la Société familiale), Mme Camille Sereys de Rothschild, M. Julien de Beaumarchais_Photo Credit Deepix / From left to right: Mr Philippe Sereys de Rothschild (Chairman of the Supervisory Board of Baron Philippe de Rothschild), Mrs Camille Sereys de Rothschild, Mr Julien de Beaumarchais_Photo Credit Deepix

Philippe Sereys de Rothschild, Camille Sereys de Rothschild et Julien de Beaumarchais de Rothschild © Photo Deepix

Tout le monde connaissait la Dame de Pauillac : la Baronne Philippine de Rothschild, une personnalité hors du commun, une aisance et parfois même un brin d’exubérance dans le monde quelque peu feutré du vin. Il faut dire que cette grande Dame avait l’art et la manière. Elle avait d’abord exercé une première carrière en tant que sociétaire de la Comédie Française, ce qui lui donnait une certaine facilité à être l’ambassadrice de ses vins. Une carrière largement saluée par ses pairs le 1er septembre 2014, pour ce dernier au revoir sur ses terres de Pauillac.

Philippe Sereys de Rothschild, le Président du Conseil de Surveillance de Baron Philippe de Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Philippe Sereys de Rothschild, le Président du Conseil de Surveillance de Baron Philippe de Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Le public connaît moins ses héritiers qui lui ont succédé. Pourtant, ils sont dans la droite ligne familiale, dans ce sillon creusé dans cette grave du Médoc, par leurs aïeuls. Il y a d’abord Philippe Sereys de Rothschild, le 2e enfant de Philippine, qui aujourd’hui est à la tête du conseil de surveillance de la société Baron Philippe de Rothschild, mais aussi Camille Sereys de Rothschild sa soeur aînée (tous deux enfants du célèbre metteur en scène et acteur Jacques Sereys, sociétaire honoraire de la Comédie Française) et puis Julien de Beaumarchais de Rothschild (fils de Jean-Pierre de Beaumarchais).

Philippine et le Baron Philippe de Rothschild © BPHR

Philippine et le Baron Philippe de Rothschild © BPHR

Ces enfants s’inscrivent donc dans les pas de leur mère mais aussi du Baron Philippe, le grand-père, qui déjà avait cette exigence de faire le plus grand vin à Mouton. Depuis deux ans, Philippe Sereys de Rothschild, diplômé d’une école de commerce et d’Harvard, a donc pris la présidence du conseil de surveillance de la société Baron Philippe de Rothschild, qui emploie 360 personnes à Pauillac et 600 dans le monde.

Septembre octobre 2016 580« Ce n’est jamais facile de succéder à quelqu’un, c’est difficile, mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est de savoir si on a envie de le faire ou pas et ce qui était très clair depuis le début, c’est que j’avais envie de le faire », explique Philippe Sereys de Rothschild.

Dans le fameux chai à barriques de Mouton Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild évoque le souvenir de son grand-père et de sa mère © JPS

Dans le fameux chai à barriques de Mouton Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild évoque le souvenir de son grand-père et de sa mère © JPS

« Elle m’a transmis les rênes d’un patrimoine extrêmement solide et n’oublions pas que je ne suis pas tout seul,  j’ai mon frère et ma soeur qui m’aident énormément dans la gestion de cette société. »

La première étiquette confiée en 1924 à Jean Carlu pou

La première étiquette de Mouton confiée en 1924 à Jean Carlu pour la 1ère mise en bouteille au château © JPS

Le leg de la Baronne Philippine et de son père est immense, ils ont contribué à faire de Mouton Rothschild ce château connu du monde entier grâce à la qualité de ce 1er cru classé de Bordeaux mais aussi facilement reconnaissable par l’originalité de ses étiquettes :  hormis l’emblème de Mouton, le Baron Philippe avait eu cette idée de génie de donner carte blanche chaque année à un artiste mondialement connu pour dessiner l’étiquette de Mouton. Le précurseur fut l’affichiste Jean Carlu en 1924 ( le Baron imposa alors la mise en bouteille au château, jusque-là livré en barriques aux négociants (une première dans le Bordelais)) ; depuis 1945, les plus grands se sont succèdés tels Chagall, Dali, Picasso et bien d’autres. Une collection unique que l’on peut visiter à Mouton Rothschild.

Mouton Rothschild et ses chais depuis les vignes © JPS

Mouton Rothschild et ses chais depuis les vignes © JPS

Ce sont aussi trois grands châteaux : outre Mouton, il y a le château d’Armaihlac (5e cru classé), juste à côté, et un peu plus loin Clerc Milon. 

S’il fallait trouver un trait de caractère commun à ces 3 générations, Philippe Sereys de Rothschild avance « on est probablement une famille de gens plutôt tenaces avec l’envie que les choses marchent ».  Cette branche anglaise des Rothschild détient aujourd’hui 200 hectares de vignes sur le fameux terroir de Pauillac, 3 châteaux dont l’un des 5 premiers crus classés avec Lafite Rothschild, Latour, Margaux et Haut-Brion ».

Mon grand père a planté le décor et écrit la pièce, et sa fille la Baronne Philippine l’a jouée et a eu un succès extraordinaire. » Philippe Sereys de Rothschild.

Le Baron Nathaniel de Rothschid (1812-1870) © BPHR

Le Baron Nathaniel de Rothschid (1812-1870) © BPHR

« Il y avait un vieux maître de chai qui avait l’habitude de dire Mouton, c’est comme Versailles ! On ne va quand même pas exagérer… mais c’est vrai que : 

Mouton, c’est un mélange d’art, de vin, de culture, c’est un terroir, ce sont des gens formidables qui travaillent sur cette terre. » 

Le nouveau chai livré en 2013 à Mouton © JPS

Le nouveau chai livré en 2013 à Mouton © JPS

En 2013, les enfants de Philippine, qui était encore présente, ont veillé à l’édification du nouveau cuvier scénarisé par Richard Peduzzi. Un cuvier de 70 mètres de long avec les dernières innovations techniques et d’énormes cuves en bois dont une bande transparente laisse entrevoir les étapes de la vinification. Ce sont 150 000 à 200 000 bouteilles de 1er vin qui sont produites chaque année, selon les millésimes.

Julien de Beaumarchais de Rothschild en compagnie de Philippe Dhalluin et des négociants bordelais, goûtant la première cuve de merlot 2016 © jps

Julien de Beaumarchais de Rothschild en compagnie de Philippe Dhalluin et des négociants bordelais, goûtant la première cuve de merlot 2016 © jps

« Là, nous dégustons notre 1ère parcelle de merlot de Mouton Rothschild qui a été vendangée lundi de la semaine dernière et dont la fermentation vient de se terminer, » explique Philippe Dhalluin, le directeur général, qui propose un verre à l’ensemble des négociants venus pour cette journée festive de vendanges à Mouton.

L'arrivée de vendange au 1er étage du nouveau chai à Mouton Rothschild © JPS

L’arrivée de vendange au 1er étage du nouveau chai à Mouton Rothschild © JPS

Julien de Beaumarchais de Rothschild commente « nous avons de grands spécialistes, techniciens, oenologues, en qui justement nous avons confiance. Ils connaissent parfaitement ces terroirs et cet art de la vinification. »

Philippe et Camille Sereys de Rothschild au déjeûner des vendangeurs © JPS

Philippe et Camille Sereys de Rothschild au déjeûner des vendangeurs © JPS

Philippe, mais aussi Camille et Julien, sont effectivement très reconnaissants aux vignerons, coupeurs, porteurs, salariés viticoles ou vendangeurs occasionnels, sans qui Mouton ne serait pas ce grand vin. Durant ces semaines de vendanges, ils offrent et partagent aussi le repas avec eux, dont beaucoup sont Médocains et fidèles depuis de nombreuses années : pour Nadia Frémont  « ça fait 6 ans cette année, ça va l’ambiance, le repas est impeccable »

Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild © JPS

Julien de Beaumarchais de Rothschild et Philippe Sereys de Rothschild © JPS

 » C’est une tradition, chaque année, notre mère le faisait beaucoup mieux que nous, mais on essaie de continuer. »explique avec le sourire Julien et Camille de renchérir : « c’est la fête, les vendanges, en tout cas pour moi, c’est un moment merveilleux. Il y en a beaucoup qui me disent, c’est la dixième année que je viens, c’est la vingtième année pour d’autres, c’est touchant. »

Clerc Milon famille Rothschild 110Autre instant d’émotion, ce mercredi 6 juillet où la famille Rothschild reçoit à Clerc Milon (château acheté par le baron Philippe et que Philippine aura totalement transformé). Une réception pour le lancement de la fondation d’entreprise Philippine de Rothschild, avec la création du 1er Prix Clerc Milon de la Danse.

Ashley Whittle, le premier dans eur a être primé par le Prix Clerc Milon avec Julien de Beaumarchais de Rothschild et la présidente Brigitte Lefèbvre © JPS

Ashley Whittle, le premier a être primé par le Prix Clerc Milon avec Julien de Beaumarchais de Rothschild et la présidente Brigitte Lefèbvre © JPS

Cette fondation et ce prix honorent celle qui fut aussi sociétaire de la Comédie Française (compagnie créée sous Molière). Cette récompense est attribuée cette année à deux jeunes artistes méritants du ballet de Charles Jude de l’Opéra National de Bordeaux, l’anglais Ashley Whittle et la française Claire Teisseyre : « c’est génial de recevoir cette reconnaissance et ces encouragements. »

Claire Teisseyre et Kase Craig dans Adage 2e acte du Lac des Cygnes © JPS

Claire Teisseyre et Kase Craig dans Adage 2e acte du Lac des Cygnes © JPS

Chacun de ces jeunes espoirs s’est vu remettre une dotation de 5000 €. « Absolument, elle aurait été très fier, elle adorait tous les arts du spectacle », commente Julien de Beaumarchais de Rothschild. Et Camille de compléter : « elle aimait la danse, elle aimait l’opéra, la musique, elle aimait les artistes ! »

Les lauréats du Prix Clerc Milon, Charles Jude et la famille Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Les lauréats du Prix Clerc Milon, Charles Jude et la famille Rothschild © Jean-Pierre Stahl

Et c’est par un fabuleux coucher de soleil sur Lafite-Rothschild (juste en face de Clerc Milon), propriété de la branche cousine celle du Baron Eric de Rothschild, que se poursuit cette soirée et la légende des Rothschild « à travers cette fondation, on récompense les talents de demain, vous savez on est juste là de passage, comme disait ma mère, et donc on est là aujourd’hui on ne sera pas là demain, ce sera une autre génération, c’est cela qui est important à comprendre » explique Philippe Sereys de Rothschild. « Au-delà des générations, l’histoire continue, les propriétés aussi, on continue à faire les meilleurs vins du monde, c’est cela qui est fondamental et c’est cela que l’on veut faire pendant les prochaines années. »

Leur société Baron Philippe de Rothschild S.A. commercialise aujourd’hui 23 millions de bouteilles au total, ils sont les 1ers en terme de commercialisation de vins de Bordeaux AOC. Mouton Cadet est d’ailleurs vendu dans 150 pays dans le monde. Quant à la légende, Mouton Rothschild, ce château est passé de second à 1er cru classé en 1973, la seule et unique fois où le classement de 1855 a été corrigé, la devise l’a été par la même occasion : « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Thierry Julien :

31 Oct

21e édition de Blaye au Comptoir à Paris : rencontrez les 50 vignerons de l’appellation, les 9 et 10 novembre

C’est devenu un rendez-vous incontournable au fil des ans. Les mercredi 9 et jeudi 10 novembre, 50 vignerons de l’AOC Blaye Côtes de Bordeaux vont s’installer dans les bars à vins, chez les cavistes et dans les restaurants de la Capitale pour la 21ème édition de Blaye au Comptoir Paris. Un rendez-vous à ne pas manquer pour rencontrer les vignerons producteurs et découvrir la variété des vins de Blaye.

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Durant 2 jours, les parisiens sont invités à venir à la rencontre des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux et déguster leurs vins. Un rendez-vous destiné aussi bien aux néophytes qu’aux dégustateurs confirmés. Chacun aura la possibilité d’approfondir ses connaissances dans une ambiance conviviale.

Amateurs et initiés seront ravis de cette expérience unique en compagnie des vignerons, qui se feront un plaisir d’offrir le 1er verre de dégustation. Une belle occasion de mettre en avant l’excellent rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.

Depuis 20 ans, cette opération a pour objectif d’initier le grand public à la dégustation des vins de Blaye Côtes de Bordeaux, des vins fruités et accessibles. Des moments riches en découvertes avec des vignerons authentiques qui ont à cœur de partager leur passion.

Avec les vignerons de Blaye.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Reignac vous souhaite un « happy hallowine »

En ce 31 octobre, sorcières et autres squelettes ont le droit de déambuler partout dans les rues pour la fête d’Halloween. Le château de Reignac et son équipe entièrement grimée vous souhaitent un « happy hallowine » depuis Saint-Loubès en Gironde.

Le pigeonnier et tou de dégustation du © château de Reignac envahi par des sorcières et citrouilles

Le pigeonnier et tour de dégustation du © château de Reignac envahi par des sorcières et citrouilles

« Magic happens in Château de Reignac! Enjoy our Spooctacular Hallowine video! » par © château de Reignac

 

30 Oct

Quand le Belem salue la Cité du Vin à Bordeaux

Une arrivée grandiose et de nuit hier soir du fameux trois mâts devant le nouvel emblème de Bordeaux. Le navire école va passer l’hiver à Bordeaux, alors profitez-en pour le visiter.

Arrivée du Belem devant la Cité du Vin © Thierry Julien

Arrivée du Belem devant la Cité du Vin © Thierry Julien

Le Belem est arrivé hier soir peu avant 20 h, passant sous le pont levant Chaban Delmas et passant devant la Cité du Vin.

Une arrivée très suivie par de nombreux Bordelais, Girondins, et touristes, l’accompagnant ainsi jusqu’ au ponton d’honneur, devant la Maison Eco-Citoyenne et à deux pas du miroir d’eau de la Place de la Bourse. Ca va être pour ce fabuleux trois mâts une longue escale pour hiverner dans le Port de la Lune

Classé monument historique, le Belem va en profiter pour subir quelques rénovations, un entretien du fond de cale à la voilure, ainsi qu’une inspection de la coque avant la nouvelle saison 2017.

Pour les prochaines visites :

  • dimanche 30 et lundi 31 octobre, de 10 à 18h
  • mardi 1er novembre, de 11 à 18h

Un atelier (1er novembre de 9 à 11h)  pour s’essayer aux manoeuvres est également organisé (25 euros). Réservation auprès du site de la Fondation Belem.

Images Thierry Julien :

Lumières d’automne en Bordelais

Côté châteaux n’a pas résisté à l’idée de vous faire partager ces belles lumières de couchers de soleil sur quelques châteaux, vignobles et parcs de propriétés viticoles autour de Bordeaux. C’est ainsi le passage à l’heure d’hiver avec ces belles couleurs de l’automne : un festival de jaune, orange, rouge et marron.

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Vous aurez bien sûr reconnu les châteaux Pape-Clément, Smith-Haut-Lafitte, La Louvière, Les Carmes Haut Brion (chai signé Philippe Starck-Luc Arsène Henry) et Couhins-Lurton. (Photos © Jean-Pierre Stahl)

29 Oct

Quand le temps fait doucement son oeuvre avec le sablier Radoux…

C’est la nuit prochaine le changement d’heure. Mais chez Radoux, on s’en fout car le temps le vinification et d’élevage est à l’heure d’un sablier : une invention unique présentée il y a deux ans par cette tonnellerie de Jonzac, lors de Vinitech-Sifel à Bordeaux, et aujourd’hui en service en Saint-Emilion.

Le sablier Radoux en service dans la région de Saint-Emilion © France 3 Poitou-Charentes

Le sablier Radoux en service dans la région de Saint-Emilion © France 3 Poitou-Charentes

Tourne, tourne la manivelle, et le meilleur du vin tu auras ! A l’heure des tables de tri optique, des programmes et ordinateurs qui vont vous faire de la sélection de baies (toi le tout petit par là, le vert de ce côté, le botrytisé out, ect…. un tri sur des bains densimétriques), chez Radoux on prend le temps, on se pose (je n’ai pas dis on se repose car ça cogite là-dedans) et on tourne doucement ce sablier qui nous rappelle ceux de notre enfance pour jeux de société.

Conçu par le service de Recherche & Développement de la Foudrerie Radoux en Charente-Maritme, le Sablier de Vinification est un procédé totalement innovant : son principe repose sur un système gravitaire, il allie les avantages de la cuve tronconique et ceux de la cuve tronconique inversée.

Ce sablier est constitué de deux cuves en bois tronconiques reliées entre elles par un réducteur en inox. La vendange est introduite par gravité à travers une porte située sur un des fonds de la cuve. Pendant la phase de fermentation, le chapeau de marc se forme en partie haute du sablier. Puis, lors du retournement, les raisins remontent lentement dans le haut de la cuve, sans action mécanique. Plus besoin de pompes pour effectuer les opérations de délestages et de remontages ! Elle est pas belle la vie !

Cette innovation intéresse de nombreux viticulteurs et est testée depuis un an chez un viticulteur de Gironde avec un résultat jugé très satisfaisant pour la qualité du vin. Toutefois le Sablier Radoux est plutôt destiné à des cuvées haut de gamme car ce sablier de vinification sera commercialisé autour de 20 000 euros pour un fût de 20 hectolitres.

Alors là Côté Châteaux ne peut s’empêcher de tirer son chapeau…de marc !

Regardez le reportage des mes confrères de France 3 Poitou-Charentes Eric Vallet, Marc Millet et Nicolas Colombeau

28 Oct

Arrêté sur l’usage des pesticides : le prochain reprendra pour l’essentiel les mesures de 2006 selon Manuel Valls

Le Premier Ministre, Manuel Valls, a assuré jeudi que le futur arrêté réglementant l’usage de pesticides sera « pour l’essentiel » celui de 2006, retoqué par le Conseil d’Etat pour une question de forme, mais avec des portes ouvertes à des précautions nouvelles liées à la technologie, aux pratiques.

Pulvérisation de produits phyto-sanitaires © JPS

Pulvérisation de produits phyto-sanitaires © JPS

POUR L’ESSENTIEL CALQUE SUR 2006

« Le nouvel arrêté, tant dans son architecture que dans les mesures de fond, sera pour l’essentiel le même que celui de 2006 », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une rencontre avec des représentants de l’interprofession des vins de Bordeaux et de la Chambre d’agriculture, en marge d’un déplacement en Gironde.

En juillet, le Conseil d’Etat avait annulé l’arrêté ministériel du 12 septembre 2006 encadrant l’utilisation des produits phytosanitaires, au motif qu’il n’avait pas été soumis à la Commission européenne pour avis.

Ce texte, caduc au 7 janvier 2017, stipulait notamment que « des moyens appropriés doivent être mis en oeuvre pour éviter l’entraînement (des pesticides) hors de la parcelle ou de la zone traitée », intégrant de nombreux facteurs comme la force du vent, la proximité d’un cours d’eau ou d’une zone riche en biodiversité, la durée du traitement, etc.

Le futur texte « ne sera pas en recul » par rapport à 2006, a affirmé jeudi Manuel Valls, face à des professionnels de la viticulture, grosse consommatrice de pesticides, notamment inquiets de possibles entraves à leur usage à proximité de toutes zones habitées, indépendamment des précautions.

DE NOUVELLES PRECAUTIONS

Mais le Premier ministre a aussi indiqué que le futur texte devra, si des « mesures consensuelles » se dégagent, intégrer de nouvelles précautions « car la société française toute entière regarde avec plus d’acuité les questions de santé et de protection de la biodiversité ».

Manuel Valls a aussi insisté sur les leviers, autres que réglementaires, qui doivent être actionnés « pour atteindre une meilleure protection des exploitants agricoles eux-mêmes, de leurs ouvriers agricoles, des riverains, des cours d’eau et de la biodiversité »: notamment l’amélioration du matériel d’épandage, le recours à des produits de substitution moins dangereux, auxquels les producteurs de phytosanitaires seront de plus en plus soumis, et des changements de pratiques, plus économes en produits sanitaires.

Le futur arrêté, fruit d’un travail interministériel (Agriculture, Environnement, Santé), doit faire l’objet d’un avis du Comité national sur les pratiques fertilisantes et supports de cultures, attendu en novembre, puis d’une consultation publique avant d’être transmis à la Commission Européenne, rappelle-t-on dans l’entourage ministériel. Et il n’y aura pas de « vide juridique » sur les épandages, le texte de 2006 restant en vigueur jusqu’au prochain arrêté, souligne-t-on de même source.

Par ailleurs, le contenu du futur arrêté est aussi l’objet de toutes les attentions des opposants aux pesticides, qui craignent un affadissement des mesures de protection, déjà fortement insuffisantes, selon eux, en raison de l’influence tant du groupe de pression viticole, que de l’industrie phyto-sanitaire.

AFP.

27 Oct

C’est parti pour le Wine and Dine Festival à Hong-Kong

60 vignerons et négociants bordelais participent au Wine and Dine Festival. C’est la fête du vin et de la gastronomie, sur le modèle de Bordeaux Fête le Vin, du 27 au 30 octobre.

Le coup d'envoi des festivités donné conjointement par les Bordelais et Hong-Kongais © Astrid Deysine

Le coup d’envoi des festivités donné conjointement par les Bordelais et Honkongais © Astrid Deysine

C’est désormais un événement marquant à Hong Kong. Un festival copié sur le modèle de Bordeaux Fête le Vin qui se déroule depuis 2009, chaque année, fin octobre – début novembre à Hong Kong. Une manifestaion co-organisée par le  le Hong Kong Tourism Board et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.

Ce festival est installé sur la West Kowloon Waterfront Promenade sur quatre jours. C’est aussi le point de départ d’autres festivités à la gloire du vin et de la bonne chère durant le Wine and Dine Month.

Le lancement officiel du Wine and Dine Festival © Astrid Deysine

Le coup d’envoi a été donné par Stéphan Delaux, président de Bordeaux Grands Evenements et Christophe Château, commissaire générale de la dernière Fête du Vin à Bordeaux, selon un rituel désormais bien huilé. Car ce Wine and Dine Festival est une fête née des bonnes relations entretenues avec les vins de Bordeaux et qui attire des milliers d’amateurs de vin et de bonne chair.

Cette manifestation qui réunit pas moins de 200 stands a attiré 180 000 visiteurs en 2012. Elle a acquis une renommée internationale quand elle a été classée par ForbesTraveler.com au top 10 des meilleurs festivals gastronomiques et des vins du monde.

26 Oct

156e vente des vins des Hospices de Beaune : 5 parrains feront bien l’affaire…

Une véritable surenchère avant l’heure ! L’annonce des mises à prix n’est pas faite que déjà les parrains ont renchéri… Pas un, ni deux, mais 5 qui feront la paire ou l’affaire, moi je dis c’est de la surenchère :  Virginie Ledoyen, Khatia Buniatishvili, Valérie Bonneton, Claude Lelouch et Eddy Mitchell pour « la dernière séance » prévue le 20 novembre.

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DEUX ASSOCIATIONS CARITATIVES BENEFICIARES

Les deux associations retenues cette année sont la fondation Coeur et Recherches (recherche dans le domaine des maladies cardiovasculaires et amélioration de la santé publique),  et la Fondation ARC (pour la recherche sur le cancer).
Eddy Mitchell, Virginie Ledoyen et la pianiste Khatia Buniatishvili seront les parrains de la fondation Coeur et Recherches, alors que la Fondation Arc est parrainnée par la comédienne Valérie Bonneton et le réalisateur Claude Lelouch.
UNE MILLÉSIME 2016 CHARNU ET SOYEUX AUX HOSPICES DE BEAUNE

« Le millésime 2016 s’annonce très bon, malgré des rebondissements climatiques avec un printemps chaotique, très pluvieux et des gelées en mai, ce qui a occasionné une pousse très lente. Les raisins ont finalement résisté et nous avons bénéficié d’un été clément, incroyablement chaud, malgré un déficit de pluie », selon Ludivine Griveau, première femme maître des chais des Hospices de Beaune.

« Les rouges sont profonds, charnus et soyeux, avec de belles concentrations, des tanins doux, mais riches et capiteux. Les blancs sont bien équilibrés et toniques », pour le nouveau régisseur du  domaine.

UN CORTON BRESSANDES COMME « PIECE DES PRESIDENTS »
Cette année, la « pièce des présidents » sera un Corton Bressandes, un tonneau de 228 litres, une pièce unique, assemblé spécifiquement au profit de la Fondation ARC et pour la Fondation Coeur et Recherches.
RECORD A BATTRE
En 2015 , la vente des Hospices de Beaune avait enregistré un fabuleux et nouveau record avec 11,3 millions d’euros (frais inclus), dont 480.000 euros pour « la pièce des présidents »
UN EVENEMENT EN DIRECT SUR FRANCE 3 BOURGOGNE
France 3 Bourgogne sera le 20 novembre en direct de la salle des ventes, avec Muriel Bessard et Lilian Melet, pour une émission spéciale à 12h55 qui sera suivie de la retransmission en intégralité des enchères sur internet à partir de 14h30 jusqu’à 19h00 sur france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/

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