17 Mar

Le grand prix du Top Vin 2017 revient au château Haut-Rian

L’actrice Jennifer Lauret a remis le grand prix du Top Vin de l’Entre-Deux-Mers au château Haut-Rian. Une consécration pour la famille Dietrich, propriétaire du château de 80 hectares à Rions.

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Richard Bernard, chef-sommelier du Saint-James et président du jury, Pauline Dietricjh du château Haut-Rian, Jennifer Lauret et Dupuch président du © Syndicat de l’Entre-Deux-Mers

Depuis 12 ans , le concours récompense ou sanctionne les meilleurs vins de l’Entre-Deux-Mers. Cette année, le concours était organisé dans le cadre atypique de la Grande Poste de Bordeaux.

38 vins ont été présentés à un jury de 26 dégustateurs  (32 dans le millésime 2016 et 6 da le millésime 2015 ayant fermenté et ayant été élevés en barriques); au terme de deux heures de dégustation, ce sont vingt vins qui ont été sélectionnés pour figurer sur la short list du Top Vin 2017.

Sur le podium, la palme est revenue au château Haut-Rian à Rions, propriété de Michel et Isabelle Dietrich,  suivi de peu par le château Landereau à Sadirac et le Domaine de Ricaud à Saint-Laurent-du Bois. Félicitations aux lauréats.

16 Mar

« Bistrot ! De Baudelaire à Picasso » : découvrez l’âme du zinc et la poésie du flacon à la Cité du Vin, jusqu’au 21 juin

2 ans de préparation pour 3 mois d’exposition. La Cité du Vin de Bordeaux est fière de vous dévoiler « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso ». Une centaine d’oeuvres vous y attendent du 17 mars au 21 juin : de la peinture à la sculpture, de la poésie à la photographie et au cinéma, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours.

Partout dans Bordeaux s'affiche l'expo "Bistrot ! De Baudelaire à Picasso" et notamment à l'entrée de la Cité du Vin © JPS

Partout dans Bordeaux s’affiche l’expo « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso » et notamment à l’entrée de la Cité du Vin © JPS

« Le Bistrot ! », quasiment une religion. On y entre, on y commande, et à la fin on se confesse. Le bistrot est à la culture française un monument, un véritable pan de notre patrimoine bien de chez nous : la terrasse et le garçon de café en sont les piliers, sans compter ce comptoir ou ce zinc édifié tel un Arc de Triomphe dans chaque  bistrot de France. Nombre de poètes, écrivains, peintres et photographes y ont trouvé leur inspiration au point de la coucher sur un bout de nappe comme Picasso, sur des pages ou des toiles blanches, comme Baudelaire ou Edouard Vuillard.

Le Cabaret de Ramponneau par Eugène Fichel (1877) dépeint l'une des célèbres tavernes en périphérie de Paris au XVIIIe © JPS

Le Cabaret de Ramponneau par Eugène Fichel (1877) dépeint l’une des célèbres tavernes en périphérie de Paris au XVIIIe, un tableau qui dormait en réserve du Musée des Beaux Arts de Bordeaux © JPS

Ces lieux de convivialité ont toujours su rythmer  la vie de dur labeur des ouvriers ou la tranquillité des bourgeois parisiens,encore inspirer ces artistes naissants.

« Derrière ce mot un peu synthétique, on parle de tous les débits de boissons : les cabarets, les bars à vins, estaminets, troquets, … enfin il y a plein de vocabulaire pour décrire ces lieux selon les époques » m’explique Laurence Chesnau-Dupin, directrice de la culture à la Fondation qui gère la Cité du Vin.

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Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la culture de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin © Jean-Pierre Stahl

Regardez l’édition locale Bordeaux Métropole, spéciale exposition « Bistrot ! » réalisée par Jean-Pierre Stahl, Philippe Manoux Jean-Frédéric Garde, Véronique Lamartinère, Nicolas Guérin, Jean-Claude Aleu, montage Emilie Jeannot, mixage Jean-Marc Ceccaldi. Reportages avec Nicolas Pressigout, Thierry Julien, Olivier Pallas et Emilie Jeannot.

« On ouvre cette exposition avec un clin d’oeil au XVIIIe siècle, qui nous est proposé par l’artiste Eugène Fichel : en 1877, il a peint ce grand cabaret Ramponneau qui était extrêmement célèbre au XVIIIe siècle où se retrouvait la bonne société ou les classes plus populaires qui voulaient consommer du vin. A bas prix puisque les vins qui se trouvaient au-delà des barrières de l’octroi de Paris n’étaient pas frappés par les taxes qui touchaient les produits qui pénétraient dans la capitale. Il y a donc eu tout un tas de tavernes, de cabarets qui se sont développés en périphérie de Paris. »

expo bistrot cité du vin 050Le XIXe, c’est vraiment la grande époque que l’on présente dans l’exposition, et le café s’est vraiment développé à ce moment-là car c’est un symbole de la vie moderne » Laurence Chesneau-Dupin directrice de la culture (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin)

 

Le café de l'écrevisse, vers 1880 par un anonyme © JPS

Le café de l’écrevisse, vers 1880 par un anonyme, prêt du Musée Carnavalet © JPS

« Les artistes identifient bien les espaces emblématiques de ces cafés comme la terrasse, la salle, on a souvent le comptoir aussi, et il ne se jouent pas forcément les mêmes histoires, on n’y trouve pas non plus les mêmes personnes, car les bistrots sont ouverts sur des longues périodes dans la journée ».

expo bistrot cité du vin 041

« On a ces petites scènes de la belle époque où ces femmes prennent un verre en bonne compagnie sur les boulevards ou des cafés célèbres de l’époque comme le café de l’écrevisse, et ici on a une oeuvre extraordinaire un tableau d’Edouard Vuillard avec une composition très spéciale où les personnages sont ramassés dans l’angle te la partie basse du tableau. Et on voit cette joyeuse compagnie un peu bourgeoise qui partage probablement une coupe de champagne. »

Et les verres sont de Bohême et les buveurs en sont aussi », Victor Hugo

Au XIXe siècle, le café reste un seul souvent réservé aux hommes, où les femmes ne vont que lorsqu’elles elles sont accompagnées. « Là, on est à une époque de basculement avec La Petite Lina de 1907, un tableau de Charles Camoin…On est à l’époque où on commence à tolérer qu’une femme puisse se rendre au café seule, mais ça reste encore un peu aventureux », continue à expliquer Laurence Chesneau-Dupin.

La petite Lina peinte par Charles Camoin en 1907, musée Cantini Marseille © JPS

La petite Lina peinte par Charles Camoin en 1907, musée Cantini Marseille © JPS

« On ne sait pas si cette petite Lina qui a le regard un peu perdu dans le vague, avec son petit verre de vin ou d’apéritif, il est difficile de savoir si c’est une prostituée qui attend son client ou qui se lamente sur son sort, ou si c’est une jeune femme qui a lu la correspondance de son amoureux par exemple, en tout cas Camoin l’a peinte avec beaucoup de tendresse et il fait partie de ce mouvement artistique des Fauves qui se caractérise par cette touche très colorée et qui essaie d’insuffler quelque chose de très vivant dans ses toiles. »

Le comptoir d’un café est le parlement du peuple », Honoré de Balzac.

Le visiteur va pouvoir déambuler à travers 4 sections thématiques de ces lieux mythiques d' »atmophère, atmosphère » à « l’ivresse à deux sous », en passant par les « magnétismes » et une « bohème de rêve ». Une centaine d’oeuvres à découvrir avec de fabuleuses photos aussi de Robert Doisneau et de Henri Cartier Bresson, mais aussi des extraits de cinéma comme « Garçon » de Claude Sautet en 1983 ou « Before Sunset » de Richard Linklater en 2004.

Vider une bouteille avec quelqu’un, c’est une manière pudique de se dire d’amitié. Il faudrait que les bistrots aient un parfum d’éternité », Jean Carmet.

Le Lapin Agile par André Gill, enseigne du fameux cabaret éponyme à Montmartre © JPS

Le Lapin Agile par André Gill, enseigne du fameux cabaret éponyme à Montmartre © JPS

Il y a aussi ce fameux lapin (vêtu d’une redingote verte et d’une écharpe rouge s’échappant de la marmite qui lui était destinée) qui fut quasiment une relique de Montmartre : « Ici, on est devant un haut lieu de la vie montmartroise puisqu’il s’agit de l’enseigne du Cabaret Au Lapin Agile. C’est un cabaret qui fut créé au XIXe siècle et c’est le seul cabaret de l’époque qui existe encore… encore en activité. C’est une oeuvre très joyeuse avec un lapin qui jaillit de cette casserole et qui bandit sa bouteille de vin. C’est un lieu qui était très prisé par les artistes, très fréquenté par eux, aussi bien par Toulouse-Lautrec que par Picasso. L’auteur de cette enseigne s’appelle André Gill et à la demande de la propriétaire du cabaret à l’époque, il a peint ce lapin et c’est lui d’ailleurs qui a donné son nom au cabaret puisqu’il avait signé son oeuvre A. Gill et donc c’est devenu l’enseigne du  le Lapin Agile ».

Charles Baudelaire a pas mal écrit sur le vin, sans doute une source d’inspiration, pour lui comme pour d’autres : « Boire du vin, c’est boire du génie » ou encore  » « N’est-il pas raisonnable de penser que les gens qui ne boivent jamais de vin sont des imbéciles ou des hypocrites. Des imbéciles, c’est-à-dire ne connaissent ni la nature, ni l’homme… Des hypocrites, c’est-à-dire des gourmands honteux des fanfarons de sobriété, buvant en cachette ou ayant quelque vin occulte… Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables. »

Bistrot ! De Baudelaire à Picasso, à la Cité du Vin à Bordeaux du 17 mars au 21 juin 2017

Regardez ce petit teaser réalisé par la société de production La Pompadour pour la Cité du Vin (la Cité du Vin a été conçue par X-TU Architects – scénographie du Parcours Permanent CassonMann)

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, une obligation légale que n’a pas connue Charles Baudelaire)

15 Mar

Vinexpo : cap sur la grosse pomme en mars 2018

Vinexpo renoue avec une destination et un marché bien mûr : New-York. Un nouveau salon qui s’ajoute aux autres Bordeaux, Hong-Kong et Tokyo. La première édition aura lieu les 5 et 6 mars 2018. Vinexpo qui avait déjà testé New-York en 2002 et Chicago en 2004 va de nouveau travailler le marché américain, premier consommateur de vins au Monde.

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Les Etats-Unis sont véritablement le marché le plus porteur avec celui de la Chine, à l’heure actuelle. Il s’agit du premier pays consommateur de vins au Monde. Dans ce pays où la distribution de vins et spiritueux est en constante évolution, Vinexpo offre aux exposants l’opportunité de rencontrer les différents acteurs du marché américain, avec un format de deux jours et un tarif accessible à partir de $5000. Une nouvelle dynamique pour répondre aux attentes tant des acheteurs que des producteurs, à destination du marché américain.

Etre un tremplin pour le succès de nos clients sur ce marché porteur était pour Vinexpo une évidence mais nous devions le faire uniquement en étant certains de pouvoir garantir efficacité et réussite. Aujourd’hui nous sommes prêts !» Guillaume Deglise directeur général de Vinexpo.

Désormais, Vinexpo est la seule marque internationale indépendante, dédiée à l’univers du vin et des spiritueux, à couvrir les trois principaux continents de consommation.  Vinexpo New York sera organisé, chaque année, en association avec la société américaine Diversified Communications, l’un des leaders de l’événementiel aux USA.

L’attractivité de la marque Vinexpo auprès des acheteurs américains déjà nombreux à Bordeaux va nous permettre d’assurer la présence des principaux importateurs, distributeurs et détaillants du marché. Notre objectif s’étend au-delà de la côte Est, puisque nous ciblons les Etats qui, ensemble, réalisent 80% des volumes de vins importés » Guillaume Deglise.

Les Etats-Unis importent aujourd’hui 1,1 milliard de bouteilles de vins par an, avec une perspective de croissance de 6.9% d’ici 2020, selon l’étude IWSR. Côté spiritueux, le marché est le moteur de la croissance mondial des spiritueux importés, près de 1,2 milliard de bouteilles par an avec une tendance très forte sur toutes les catégories de spiritueux haut de gamme.

Alors à vos tablettes, Vinexpo Bordeaux se déoulera les 5 et 6 mars au coeur de Manhattan au Javits Convention Center.

Avec Vinexpo.

14 Mar

18e salon des vignerons indépendants : le rendez-vous incontournable de Bordeaux les 17, 18 et 19 mars

Vendredi 17 mars, c’est le nouveau salon des vignerons indépendants qui s’ouvre au Parc des Expositions de Bordeaux. Des échanges et rencontres fructueuses avec les 300 vignerons  présents.

Cédric Coubris devant son stand, avec la nouvelle plate-forme des vignerons indépendants sur internet © JPS

Cédric Coubris, le président des vignerons indépendants de Gironde  © JPS

C’est un salon bien rodé. Depuis toutes ces années, il a gonflé, gonflé, gonflé au point que le bouche à oreille était devenu très bruyant. Désormais, ce salon rassemble plus de 30 000 visiteurs sur 3 jours, à la mi-mars, au parc des expositions de Bordeaux. C’est un véritable succès chaque année.

Si vous aimez les vins de producteurs, vous serez servis, il n’y a que des producteurs, que des vignerons indépendants. 300 au total, une record à Bordeaux. Pour des rencontres en direct avec les vignerons.

Le salon en 2014? à l'époque dans le hall 1 du parc des expos, aujourd'hui il se trouve dans le hall 3 © JPS

Le salon en 2014, à l’époque dans le hall 1 du parc des expos, aujourd’hui il se trouve dans le hall 3 © JPS

Venez découvrir toutes les appellations et elles sont nombreuses… Des découvertes inouïes et une belle balade à travers le vignoble français. Des Vins aux Champagnes en passant par les Cognacs et les Armagnacs

Le salon des Vignerons Indépendants de Bordeaux, c’est du vendredi 17 mars au dimanche 19 mars.

Les ventes de vins de Bordeaux en retrait de 3% en 2016

Les ventes de vins de Bordeaux ont reculé de 3% en 2016, tant en volume qu’en valeur, toujours sous le coup de récoltes faibles entre 2013 et 2015, alors que l’interprofession poursuit son ambition de montée en gamme.

Allan Sichel, dans sa maison de négoce, en mars 2014 © JPS

Allan Sichel, dans sa maison de négoce, en mars 2014 © JPS

630 millions de bouteilles de vins de Bordeaux ont été vendues en 2016, soit 4,7 millions d’hectolitres, pour une valeur de 3,6 milliards d’euros, a indiqué mardi le Comité interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), lors d’une conférence de presse à Paris.

Notre commercialisation est toujours impactée par la petite récolte de 2013, et les récoltes moyennes de 2014 et 2015″, Allan Sichel Président du CIVB

Dans les grandes et moyennes surfaces françaises, qui commercialisent près de la moitié du vin de Bordeaux dans l’hexagone, les ventes sont en baisse de 3% en volume mais de seulement 1% en terme de chiffre d’affaires. Cela s’explique, selon M. Sichel, par la progression des ventes « sur les tranches de prix les plus valorisées » : +3% pour les bouteilles vendues entre 5 et 15 euros
et +1% pour celles à plus de 15 euros.

Cette progression est conforme à la stratégie de l’interprofession de faire évoluer son offre de vins à moins de trois euros vers le coeur de gamme, entre 5 et 15 euros. « Bordeaux ne sait pas être concurrentiel sur le segment basique et nous avons une volonté affichée de gagner des parts de marché » sur des tarifs qui permettent aux vignerons de continuer à investir », a expliqué Allan Sichel.

Les ventes à des tarifs inférieurs à 3 euros la bouteille représentent aujourd’hui 17% des volumes de Bordeaux contre 41% en 2007, selon le CIVB.

Cette politique entraîne à court terme une baisse de 10% en volume et 16% en valeur pour les exportations vers l’Union européenne qui se retrouvent concurrencées par « les Italiens et les Espagnols qui ont fortement augmenté leur présence sur ces prix basiques », selon le président du CIVB.

Cette baisse en Europe est toutefois contrebalancée par une belle progression des vins de Bordeaux dans les pays tiers (+6%) avec des « niveaux records en Chine », première destination des exportations de Bordeaux, et « le plus haut niveau jamais atteint depuis 30 ans » aux Etats-Unis.

Les exportations (42% des volumes de Bordeaux) représentent 1,77 milliard d’euros (-3%) répartis à 35% vers l’Union européenne (462 millions) et 65% vers des pays tiers (1,3 milliard).

Avec AFP

Bordeaux au top de sa fréquentation touristique

Pour la 2année consécutive, les hôtels bordelais ont réalisé en 2016 les meilleurs scores jamais atteints.  L’Euro de football, Bordeaux Fête le Vin, la Cité du Vin, l’attrait de la ville et du vignoble expliquent en partie ce taux d’occupation des chambres de 70%.

Bordeaux, sa place des Quinconces et sa foire aux plaisirs deux fois l'an © JPS

Bordeaux, sa colonne des Girondins et sa place des Quinconces sur laquelle prend place la foire aux plaisirs deux fois l’an © JPS

Parmi les manifestations marquantes en 2016, l’Euro de football arrive en pole position. De mai à juin, cet événement a dopé l’occupation des hôtels (78,07%), le prix moyen (88,09 € HT) ainsi que le revenu par chambre (69,16 € HT).  Le taux d’occupation moyen a progressé de 2,7 points par rapport à l’année précédente pour atteindre 70,42%. Un score qui place Bordeaux en tête des métropoles nationales.

En 2016, la clientèle étrangère a progressé par rapport à l’année précédente, représentant 23,3% de la clientèle totale. Dans le top 5 des touristes non français, les Britanniques prennent la première place (6,4%), détrônant les Espagnols qui arrivent en 2ème position (5,3%). Viennent ensuite les Allemands, les Américains et les Italiens.

Un attrait pour la ville, mais aussi pour ses événements phares comme Bordeaux Fête le Vin qui a connu un record de fréquentation avec 650000 personnes et pour le nouvel emblème de la ville, la Cité du Vin qui a attiré de nombreux touristes : sur 12 mois, la fréquentation devrait s’établir à environ 360000 visiteurs.

13 Mar

Découvrez les Oscars des Bordeaux de l’été 2017

A l’occasion de la journée de la femme, le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur organisait, le 8 mars dernier, sa  la 11ème cérémonie des Oscars des Bordeaux de l’été. Une sélection de vins dégustés par un jury 100% féminin. Et voici les 24 lauréats.

Un jury 100% féminin entourant © Planète Bordeaux

Un jury 100% féminin entourant quelques hommes présents comme Bernard Farges et Hervé Grandeau © Planète Bordeaux

Ce sont 94 vins présélectionnés du millésime 2016 qui ont été dégustés par un jury 100% féminin. Un jury composé de 104 dégustatrices, viticultrices, représentantes de Maisons de Négoce, Caves Coopératives, sommelières, blogueuses influentes, consommatrices et lectrices du magazine « Elle ».

Les dégustatrices ont dû déterminer leurs lauréats parmi une sélection de vins de Bordeaux Blanc, Rosé, et Clairet. Le Crémant figurait pour la première fois parmi les Bordeaux dégustés apportant ainsi une touche pétillante à la cérémonie.

Des Bordeaux d’un bon rapport qualité-prix qui ne manqueront pas d’égayer les tables cet été et d’être appréciés entre amis.

Bordeaux Blanc millésime 2016 Château La Freynelle 6€ L’Instant Bordeaux 5€ Cellier de Bordes 4,50€ Château de Bonhoste 6,10€ Château La France 6,50€ Château Le Bonalguet 5€

Bordeaux Rosé millésime 2016 La Vie en Rosé du Château Landereau 6,70€ Château du Barail 5€ Château d’Haurets 5,20€ Château Lauduc Classic 5,90€ Château La Freynelle 6€ Château La Rame 7€

Bordeaux Clairet millésime 2016 Château la Freynelle 6€ Château la Bretonnière 5,90€ Château Sainte Catherine 4,70€ Clairet de Lisennes 5€ Château La Mothe du Barry Cuvée French Kiss 5,85€ Le Clairet de Boutinet 6,50€

Crémant de Bordeaux Blanc Perle de Tutiac 7,95€ Les Cordeliers Grand Vintage Blanc Brut 17,90€ Lateyron 7,50€

Crémant de Bordeaux Rosé Celene « Saphir » 10€ Louis Vallon 9,60€ Perles de Garrineau 7€.

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

12 Mar

La Tour Blanche met ses étudiants à l’honneur

C’était hier la 1ère cérémonie de remise de diplômes au lycée viticole La Tour Blanche, célèbre lycée historique fondé en 1911 à Bommes près de Sauternes, selon les voeux de Daniel Iffla. 50 étudiants ont reçu des mains du proviseur leur Bepa, Bac Pro et BTS. « Tous sont assurés de trouver du travail », selon Pierre Chéret.

Pierre Cheret, au centre, entouré des diplômés du lycée La Tour Blanche © JPS

Pierre Chéret, au centre, entouré des diplômés du lycée La Tour Blanche © JPS

C’était une première. Jamais le lycée n’avait organisé selon les souvenirs des profs et responsables, cette cérémonie de remise de diplômes.

Pierre Chéret, le nouveau proviseur qui a succédé à Alex Barrau qui occupait jusqu’alors les deux fonctions de dirigeant du lycée et de directeur du château La Tour Blanche, a tenu avec son équipe à marquer le coup. Il a ainsi appelé un à un les lauréats pour leur remettre leur Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles (BEPA), Bac Professionnel en viticulture-oenologie et en commerce de vins et spiritueux, et aussi BTS en viticulture-oenologie.

Le lycée La Tour Blanche a été construit à côté du célèbre 1er grand cru classé de Sauternes, château La Tour Blanche © JPS

Le lycée La Tour Blanche a été construit à côté du célèbre 1er grand cru classé de Sauternes, château La Tour Blanche © JPS

Ces formations ont été souhaitées et initiées par un généreux donateur bordelais Daniel Iffla, dit « Osiris », qui légua à l’Etat Français son domaine en 1909, avec la condition que celui-ci crée à cet endroit une école de viticulture.

Comme le souligne le Proviseur, « nous avons ici un environnement intéressant, des installations et professeurs de qualités, c’est une école historique qui a une certaine renommée » (Michel Rolland, célèbre oenologue est passé par La Tour Blanche). « De nombreux anciens élèves s’adressent à nous pour nous proposer des offres d’emplois qu’on ne peut pas toutes honorer, alors qu’on parle d’un chômage des jeunes à 25% ».

Tous sont assurés de trouver un travail, nous avons plus d’offres d’emplois que d’élèves », Pierre Chéret Proviseur Lycée La Tour Blanche.

Mars 2016 083Cette année, le Lycée La Tour Blanche compte 90 élèves en secondaire et 60 en BTS : « il y a encore de la place ! On peut faire un appel à candidats, on a d’ailleurs des conditions excellentes, imaginez un proviseur, une CPE pour 100 élèves…avec des enseignements et métiers valorisés ». 

Un millésime 2009 pour célèbrer l'événement © JPS

Un millésime 2009 pour célèbrer l’événement © JPS

C’était hier matin la journée portes ouvertes à destination des collégiens et de leurs parents qui cherchent une orientation et une filière porteuse, à destination également des futurs bacheliers pour poursuivre un BTS. Aujourd’hui, il n’y a pas que des fils et filles de viticulteurs qui choisissent cette voie, la tendance a d’ailleurs été inversée ces dernières années.

Une belle journée couronnée par un verre de l’amitié, et quel verre, un petit château La Tour Blanche 2009, 1er Cru Classé de Sauternes, exquis.

Prochaine journée portes ouvertes le 12 mai 2017 de 17h à 20 h au château La Tour Blanche à Bommes

11 Mar

Dimanche, c’est la 2e édition des Vins kilomètres de Saint-Emilion

La 1ère fut un succès, la seconde va réitérer l’exploit. 1500 coureurs attendus pour la course à travers les châteaux. Venez voir ou participez à cette « Fête des Vins kilomètres de Saint-Emilion » organisée par le Rotary Club de Libourne Saint-Emilion.

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L’occasion de découvrir les prestigieux châteaux de Saint-Emilion en petites et grandes foulées ! Cette année encore, les fonds récoltés seront reversés pour la recherche et l’avancée médicale sur le cerveau.

COURREZ 11 OU 21 KM À TRAVERS LES PRESTIGIEUX CHÂTEAUX DE SAINT-EMILION

Que ce soit pour le plaisir, pour le chronomètre ou simplement tenter l’aventure d’une course originale, la course Fêtes les Vins km de Saint-Emilion est faite pour vous !

Pour cette deuxième édition, vous passerez par les plus beaux châteaux qu’offre le territoire de Saint-Emilion. Vous aurez le choix entre deux parcours. Un de 11 km et l’autre de 21 km. Dans les deux cas le départ de la course tout comme l’arrivée se feront au Château Soutardpour se séparer très rapidement.

La course de 11 km commencera par vous faire traverser des propriétés de premiers crus classés.  Il faudra monter sur le plateau de Saint-Emilion pour accéder aux châteaux Clos Fourtet, Beauséjour Bécot, Canon et Belair Monange.

« La particularité de la course, c’est que la grande majeure partie se fait à travers les propriétés, en passant parfois dans les vignes. Ce qui fait aussi la beauté de la course, c’est qu’on sent un soutien grandissant de la part des châteaux et des partenaires. » Étienne Barre, un des organisateurs.

Les coureurs qui auront choisi de parcourir les 21 km, commenceront par une petite descente en direction du Château Fonroque avant de poursuivre en direction des châteaux Corbin, Grand Corbin d’Espagne pour un premier ravitaillement et même une dégustation proposée par les propriétaires ! Ensuite il sera temps de contempler les vignes du Château Jean Faure  avant de rejoindre le prestigieux Château la Dominique et son chai caractéristique. Plus loin vous serez charmé par le Château Montlabert et le Château Yon Figeac. C’est ici que vous trouverez le second ravitaillement. Et mieux vaudra en profiter avant d’entamer les kilomètres exigeants qui séparent les châteaux Grand Mayne, Coutet (nouveau château dans la course) et Angélus ! Puis vous prendrez la direction des châteaux Teyssier et Berliquet.

Les deux courses se rejoindront plus au sud, au niveau du Château Pavie Macquin. De nouveaux ravitaillement seront disponibles sur une vue imprenable sur le vignoble Saint-Emilionnais. Puis, ensemble, vous repartirez dans les vignes des châteaux Saint-Georges Côtes Pavie, Pavie, Trolong Mondot et finirez par pénétrer dans les caves du Manoir de la Maison Galhaud. Deux autres ravitaillements vous attendent dans le bas de Saint-Emilion au niveau de la place du village. Il ne restera plus qu’à franchir la ligne d’arrivée en parcourant la grande allée du Château Soutard.

« L’ambiance au Château Soutard sera comme l’an passé, chaleureuse et conviviale. De plus, chaque propriété met en place l’animation qu’elle veut. Les châteaux sont toujours ravis d’accueillir les coureurs qui auront des détails dans les sacs fournis pour la course. » Étienne Barre.

VINS KM DE SAINT-EMILION : UNE COURSE À PORTÉE DE TERROIRS !

Cette deuxième édition promet une fois encore de vous faire découvrir la diversité des sols des vignobles de Saint-Emilion. Des sols graveleux, argileux, siliceux, en passant par le plateau calcaire, vous foulerez le tissage de terroirs qui fait la renommée des Vins de Saint-Emilion.

Tout au long du parcours vous traverserez au total plus de vingt châteaux. Certains vous auront même préparé des dégustations, voire des animations. Les propriétaires seront également à votre disposition pour vous faire partager leur savoir-faire.

Et puis, impossible de se perdre dans les vignes, les 120 bénévoles, dont le club de course à pied en libournais les Foulées Vertes, seront présents tout au long du parcours pour vous aiguiller, vous ravitailler et vous encourager !

La course « Fêtes des Vins kms de Saint-Émilion » a tout pour devenir La course de la Rive droite de la Garonne. L’an dernier ce sont quelques 1150 coureurs qui ont traversé les vignes de Saint-Emilion ! Au total, ce sont plus de 71 000 € de dons qui ont été reversés au CHU de Bordeaux pour financer du matériel pour la recherche sur le cerveau.

Alors pour la bonne cause, à vos baskets : 3, 2, 1, partez !

INFORMATIONS :

Date : dimanche 12 mars 2017

Lieu : Saint-Émilion

Point de Rendez-vous : Salle Guadet, avenue Jacques Goudinaud(parking, vestiaires et douches)

Retrait des dossards : samedi 11 mars de 10h à 18h au magasin Rando Running à Libourne

Dimanche : de 7h30 à 8h45 à la salle des Sports Guadet.

Départ course : 9 h 30 au Château Soutard

Remise des prix à partir de 12 heures

Inscription. Attention, il est impossible de s’inscrire le jour même !

Tarif : 20 € pour les 11 kilomètres

25 € pour les 21 kilomètres

Avec Vins de Saint-Emilion.

Les Saint-Elites : 9 vignerons créent leur groupe en tant que satellites de Saint Emilion

Ce sont bien souvent des petits vins fins et bien faits, souvent soulignés par l’ami Jacques Dupont. Quelques vignerons des satellites de Saint-Emilion ont décidé de s’organiser et de créer une association originale les Saint-Elites. 

© Les Saint-Elites, une nouvelle reconnaissance, une nouvelle révélation proche de Saint-Emilion

© Les Saint-Elites, une nouvelle reconnaissance, une nouvelle révélation proche de Saint-Emilion

Inutile de reparler de Saint-Emilion, de son vignoble classé à l’Unesco, de sa Cité Millénaire, de ses 800 vignerons, ils sont mondialement connus. En revanche, à la périphérie, il y a tous ces vins qui ne demandent qu’à l’être sur des terroirs quasi-identiques. On les appelle les satellites de Saint-Emilion.

Eh bien, ces pépites sont aussi des crus d’exception dont le maître-mot mis en avant est « L’équilibre ». C’est le seul dogme dans lequel neuf viticulteurs, de Lussac Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion et Saint-Georges Saint-Emilion, ont foi. Parce qu’ils bénéficient de la même géologie et du même climat que leur illustre voisin, ils revendiquent tous une ambition : faire des vins qui laissent parler le terroir et le cépage.

« Refusant la standardisation à laquelle conduit la hiérarchie des vins de Bordeaux, fiers de leur travail, lassés que seuls les crus de forte notoriété aient droit à la lumière et animés par la même philosophie, ils ont créé les Saint Elites. Des calcaires profonds aux argiles fines, des coteaux aux plateaux, leurs terroirs sont leur richesse. »

Ce qui les motivent, c’est de mettre en avant leur « authenticité de leurs traditions » et enfin d’être reconnus pour ce travail depuis parfois plusieurs générations.

En bio, bio-dynamie ou agriculture raisonnée, leur leitmotiv est le respect de ce que la nature leur a donné. « Préserver le fruit, affiner les tanins, élever les vins afin que l’équilibre naisse : voilà leur signature commune. »

Les Saint-Elites sont pour l’heure : château Bel-Air, château Clarisse, château de Môle, château Guibot la Fourvielle, château la Mauriane, château La Rose Perrière, château Tour Bayard, château Vieux Bonneau, Clos Albertus.

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