13 Nov

Grand Hôtel, Josette Baïz au Pavillon Noir

France 3 Provence-Alpes et le Pavillon Noir d’Aix-en-Provence vous font gagner des places pour la création de Josette Baïz, Grand Hôtel. Tentez votre chance en jouant dès le 14 novembre. Pour cela, suivez ce lien.

Avec «Grand Hôtel», Josette souhaite faire évoluer sa recherche chorégraphique vers une notion extrême du rebond et de la légèreté.

Jusqu’où peut-on aller avec ce concept? Comment peut-on déjouer la pesanteur afin de ressentir la matière, le temps et l’espace différemment?

Pour cela, il y aurait un hôtel surréaliste dans lequel les matériaux composant les meubles, les escaliers, les parois, les miroirs… seront tous construits dans une matière souple etrebondissante.

Où qu’ils aillent, les danseurs seront soumis àune “attraction céleste” les obligeant à repenser leur poids, leur matière et leur dynamique.

Les personnages garderont leur folie et leur humour déjà présents dans «Gare Centrale». Ils interagiront pour installer entre eux des synergies rythmiques tout en créant desaccélérations et des ralentissements dans le temps et dans l’espace.

07 Nov

Sudden Jazz quartet : à savourer

Distillant pour notre bonheur une base de soul, un soupçon d’opéra et des clins d’oeil à la pop, le Sudden Jazz Quartet allie énergie, humour et musique pour reprendre les standards du jazz mais aussi du Nirvana voire du Britney Spears.

Cathy Heiting au chant, Jonathan Soucasse au piano, les anciens membres de Poum Tchak, Stéphane « Bouba » Lopez à la contrebasse et Sam Bobin à la batterie.

Jeudi 8 novembre 20:30 au Point de Bascule à Marseille, 108 rue Breteuil
Vendredi 9 novembre 20:00 à St Pierre-de-Vassols, Vaucluse, dans le cadre de soirées d’automne

Festival Mondial de l’image sous-marine, du 1er au 4 novembre

Revoir l’émission spéciale du 4 novembre


Emission spéciale Festival Mondial de l'image… par france3provencealpes

Le festival lance sa 39ème édition ce jeudi 1er novembre.

Cette année le Festival se déroule au Palais des Congrès du Parc Chanot de Marseille et ouvrira ses portes au public à partir de 16 heures.

La thématique choisie pour cette édition sera celle des iles. De Port Cros au Parc National des Calanques et les îles du Frioul pour celles qui nous sont proches, à Mayotte, Papouasie Nouvelle Guinée ou Tahiti, tous nos sens seront aiguisés par le grand bleu et ses richesses.

Des conférences débat autour des nouvelles technologies de la plongée avec des intervenants tels Jacques Rougerie, Bill Todd ou Jean-Michel Cousteau.

Des hommages dont un à Albert Falco ou au commandant Cousteau par son fils qui lui dédie un film ou encore à Henry Delauze, fondateur et PDG de la COMEX.

Des films évidemment, fleurons d’un festival de l’image sous-marine.

Parmi eux, Les Canons du Cap, plongée historique au large de Toulon, qui fait revivre un commandant anglais du nom de Hudson Lowe,  geôlier de Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène.

Les canons du cap, une co-production Earth & Sea Images, Video Live Productions et Ocean Discovery Pictures

Extraits : la chute des canons par Hudson Lowe


ChuteCanon – Mac et PC par france3provencealpes

Sous le règne de Napoléon, des fortins construits sous Louis XIII et situés sur le littoral méditerranéen, sont utilisés pour instaurer un blocus en Méditerranée. Alors que Napoléon est en campagne, le fortin du Cap Morgiou est occupé par une garnison anglaise commandée par un certain Hudson Lowe qui n’est autre que le geôlier de l’empereur en exil. Au retour de Napoléon à Toulon, Hudson Lowe immerge les canons au fond de la mer avant de quitter le fort.

Extraits : A la découverte des canons


Plongée Canons par france3provencealpes

Voir plus d’extraits

La mesure des canons

les archives de l’INA

Le festival mondial de l’image sous-marine se tient du 1er au 4 novembre 2012 au Palais des Congrès de Marseille

Le site du festival

tél. 04.91.01.78.64 • E-mail : info@underwater-festival.com

05 Nov

Rester en Algérie

Un documentaire de Géraldine Schwartz et Philippe Baron
A voir le samedi 10 novembre 2012 à 15:20
Algérie, été 1962 : 800 000 Français, les « Pieds-Noirs », quittent leur terre natale dans un exode tragique et soudain.Au même moment, alors que le pays est en état d’urgence, 200 000 Français décident de rester.


Rester en Algérie, la bande-annonce par france3provencealpes

On avait le choix, disent-ils. Pas seulement ceux qui ont rejoint le FLN comme Félix Colozzi. Germaine Ripoll est restée, sans être menacée, seule avec son fils, derrière son bar, dans un village de la côte oranaise. Et un religieux chrétien comme le père Denis Gonzales a trouvé sa place dans l’Algérie musulmane. Jai eu une belle vie, disent-ils  aujourd’hui. Car la question n’était pas de perdre ou de gagner, mais juste de répondre à cet amour inconditionnel pour la terre où reposent leurs ancêtres et où ils sont nés, indépendamment du drapeau, de la religion, du régime politique et de la culture.

Bureau d’information d’Arles

Le 5 novembre ouvre le dernier-né des bureaux d’informations de France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur. Il est installé à Arles au sein de la maison des industries culturelles et des éditions, à deux pas des ateliers SNCF. C’est là que chaque année se déroulent  les RIP (rencontres internationales de la photographie). C’est le quatrième de France 3 Provence-Alpes, avec Gap, Digne et Avignon. Les deux journalistes de terrain développeront l’actualité d’un bassin de population riche de plus de 130 000 habitants.

Avant les premiers reportages, petite revue en images

contact : marie.arnaudet@francetv.fr

29 Oct

Retour en images sur une course givrée

Les équipes entre préparation et production
face aux aléas de la météo

Installés dès le samedi sur le port de Cassis au pied de l’office du tourisme, les équipes arrivées sur place à 7:00 dimanche se voient contraintes de plier bagage pour se rapatrier dans les locaux de l’office. La force du vent est telle que bâches, décors et micros ne font pas le poids, sans compter que présentateurs et techniciens de plateau sont au bord de la congélation. Studio de fortune mais studio opérationnel réinstallé avec l’efficacité des pros. Michel Aliaga, aux commandes de l’émission peut égréner ses commentaires passionnés et recevoir ses consultants et invités. C’est parti pour 2:30 de direct !

Pour voir plus d’images et des replay sur le Marseille Cassis 2012 c’est ici

24 Oct

Empreinte du Sud prend le large en Camargue

C’est un privilège que de pouvoir pénétrer les territoires secrets de la Camargue.
On la traverse en voiture par des chemins ou de petites routes au charme désuet qui attisent notre curiosité mais, tout près de toucher au but, voilà que l’on se heurte à un panneau d’interdiction. Nous restent alors la plage et ses dunes mais, on n’a pas le cheval…

On est « chanceux » comme disent nos cousins outre-atlantique, cette semaine Daphné nous ouvre les portes secrètes de ce vaste territoire.

Pour en savoir plus

Un petit bonus sur l’installation de Doug Aitken intitulée « Altered Earth »
présentée à la Grande Halle des Ateliers SNCF à Arles

22 Oct

Coureur de fond, une passion d’écrivain ?

A quelques jours du lancement du prochain Marseille-Cassis, pourquoi ne pas se replonger dans quelques pages inoubliables de Haruki Murakami dans « Autoportrait de l’auteur en coureur de fond ». Pour le plaisir…

On m’a souvent demandé à quoi je pensais lorsque je courais. En général, les gens qui me posent cette question n’ont jamais participé eux-mêmes à des courses de fond. A quoi exactement est-ce que je pense lorsque je cours? Eh bien, je n’en sais rien.
Quand il fait froid, je suppose que je pense vaguement qu’il fait froid. Et s’il fait chaud, je dois penser vaguement à la chaleur. Quand je suis triste, je pense à la tristesse. Si je suis content, je pense au bonheur. Comme je l’ai déjà dit, des souvenirs m’assaillent aussi, un peu au hasard. Et il m’arrive parfois, enfin, presque jamais en fait, d’avoir une idée que j’utiliserai dans un roman. En réalité, quand je cours, je ne pense à rien qui vaille la peine d’être noté.
Simplement je cours. Je cours dans le vide. Ou peut-être devrais-je le dire autrement: je cours pour obtenir le vide. Oui, voilà, c’est cela, peut-être. Mais une pensée, de-ci de-là, va s’introduire dans ce vide. Naturellement. L’esprit humain ne peut être complètement vide. Les émotions des humains ne sont pas assez fortes ou consistantes pour soutenir le vide. Ce que je veux dire, c’est que les sortes de pensées ou d’idées qui envahissent mes émotions tandis que je suis en train de courir restent soumises à ce vide. Comme elles manquent de contenu, ce sont juste des pensées hasardeuses qui se rassemblent autour de ce noyau de vide.
Les pensées qui me viennent en courant sont comme des nuages dans le ciel. Les nuages ont différentes formes, différentes tailles. Ils vont et viennent, alors que le ciel reste le même ciel de toujours. Les nuages sont de simples invités dans le ciel, qui apparaissent, s’éloignent et disparaissent. Reste le ciel. Il existe et à la fois n’existe pas. Il possède une substance et en même temps il n’en possède pas. Nous acceptons son étendue infinie, nous l’absorbons, voilà tout.

Marseille Cassis J-6

Derniers préparatifs pour l’organisation du Marseille Cassis qui se joue dimanche 28 octobre.

De 42, 195 km la course passe au rang de semi-marathon.
Dimanche dès 9:15 nos équipes seront sur place pour rendre compte de la course de l’intérieur.
Commentaires, photos, tweets de notre collaborateur Christophe Monteil, alias @poquito_chris, lui-même engagé dans la course.

Trois heures de direct depuis notre plateau sur la ligne d’arrivée à Cassis
Marseille Cassis, le 28 octobre 2012 par france3provencealpes

Dès maintenant vous pouvez vous connecter à notre page événement qui vous proposera un streaming  dimanche de 9:15 à 12:00

18 Oct

J’ai rêvé d’Arménie, un film de Jean-Pierre Carlon

une co-production Les Films du Lagon /France Télévisions/EJH Productions

Ce soir 18 octobre aura lieu l’avant-première du film à la bibliothèque de l’Alcazar à Marseille.

Entretien avec Jean Pierre Carlon.

Dans votre filmographie, on voit clairement se dessiner un intérêt pour la grande Histoire et ses aspects les plus terrifiants. Quelle est votre motivation pour traiter ce type de sujet ?

Je dirais que c’est plutôt un concours de circonstances. J’ai été plongé depuis les années 95 dans l’histoire de la Shoah. A cette époque j’ai travaillé avec l’équipe de Spielberg et c’est ce qui m’a amené à m’intéresser à l’histoire des génocides. Et donc de fil en aiguilles, j’ai abordé notre histoire de France en consacrant un film aux femmes tondues en 1944 d’abord puis aux hommes du STO, de leur descendance. En fait cela revenait à raconter l’histoire d’une génération d’enfants à la recherche de leurs racines, de leur parents.

Et en ce qui concerne « J’ai rêvé d’Arménie » ?

Le film m’a été proposé par EJH Productions qui s’est rapproché des productions du Lagon pour la réalisation du projet. On m’a donc proposé de faire un film sur la communauté arménienne de Marseille, Valence et Lyon, sous la forme de regards croisés d’Arméniens de la diaspora. Comme je n’étais pas à l’initiative du projet, j’ai eu un peu de difficulté au début à me saisir du sujet. Pour moi, les Arméniens étaient des Français à part entière. Je ne voyais pas ce qui pouvait les différencier du citoyen français que je suis. Bon, évidemment, je connaissais l’existence du génocide mais je n’en connaissais pas tous les détails. En fait le film s’est construit au fur et à mesure des rencontres que j’ai faites en cours de tournage. Et la demande qui m’avait été faite au départ s’est vite révélée un peu limitée au regard de certaines rencontres que j’ai pu faire.

Osvana Kaloustian est l’une d’elles ?

Oui, c’est une des rencontres déterminantes du tournage. Cette femme a vécu le génocide et le raconte avec une aisance incroyable. Elle avait 7 ans à l’époque et aujourd’hui 104.
Mais  il y a aussi Robert Salapian, qui a couvert le conflit du Haut-Karabagh en tant que photographe. Certaines de ces rencontres ont fait prendre au film un virage plus politique et m’ont permis de raconter la jeunesse de l’Asala qui, dans les années 75/80 s’était révoltée contre le refus de reconnaître le génocide et la perte de leur territoires, un pan de cette histoire assez peu divulguée.

Qu’attendez-vous de cette projection à l’Alcazar?

Je sais qu’il y a une immense attente. Ces gens-là sont dans un tel manque de reconnaissance de leur histoire que je ne suis pas sûr de pouvoir y répondre. Quelle est leur attente véritablement, c’est toute la question qui rend cette échéance un peu angoissante.

Un projet de DVD est en cours ?

Oui, dans la foulée de ce film et au vu du matériau rapporté de ces 20 jours de tournage, nous avons décidé de proposé un immense bonus sous la forme de DVD dont l’intérêt sera de développer les thématiques abordées dans le film. Sa sortie est prévu début 2013.

Découvrez le film

J’ai rêvé l’Arménie par france3provencealpes

Diffusion du film
France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
samedi 20 octobre 2012 à 15:20
lundi 22 octobre à 8:50
France 3
lundi  17 décembre 2012 vers minuit