19 Mai

Camille Muffat, racontée par ses proches ce vendredi à 23h10

Vendredi 22 mai à 23h10 – après le Grand Soir 3
puis en replay sur notre site

Ce mois-ci, une de nos équipes s’est penchée sur le destin tragique de la jeune championne Camille Muffat, décédée en Argentine au mois de mars dernier.
Puis nous ferons un bond de 36 000 ans à l’occasion de l’ouverture au public de la «réplique» de la grotte Chauvet à Vallon Pont-d’Arc pour aller à la rencontre de ceux qui ont permis la mise au jour de ce trésor, classé au patrimoine de l’humanité.

Camille Muffat, la fille de l’eau

Un reportage de 25’ de Laurence Collet, Benoit Loth, Erik El Koubi et Alexandre Taba

Les bassins de la piscine Jean Bouin sont vides. Ceux du bassin olympique d’entraînement aussi. Personne sur les tobbogans, les jeux d’enfants, du petit parc de NiceCamille Muffat est partie, la nageuse et avec elle, la femme et la petite-fille qui sommeillait encore en elle. Son père, Guy Muffat, son parrain des bassins, Richard Papazian,  son entraîneur Fabrice Pellerin témoignent.
Les confidences de nos interlocuteurs nous permettront de mieux se rappeler le parcours d’une enfant timide, devenue reine des bassins à Londres en 2012, puis jeune retraitée, quelques mois seulement. La petite Camille qui montait sur les épaules de son père. Celle qui nageait, pas trop mal, puis très bien, puis mieux que tout le monde. Celle qui tourna le dos aux bassins laissant père, entraîneur, et club dans le désarroi.
C’est l’histoire, non pas d’une star, mais d’une vraie personne qui après avoir nagé 6 heures par jour pendant des années, avait besoin de tourner la page et dont le nouveau chapitre, à peine entamé s’est crashé sur le sol argentin.

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La grotte Chauvet, histoire d’une restitution

Un reportage de 26’ de Farid Haroud et Pierre Lachaux, avec Nicolas Ferro, Loïc Favel et Fred Gramond.

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La grotte Chauvet découverte en décembre 1994 est la plus vieille grotte ornée du monde : 36000 ans. Pourtant, elle parait si jeune, si neuve. Farid Haroud et Pierre Lachaux ont eu accès à la véritable cavité et ont voulu savoir comment et pourquoi ce joyau de l’humanité avait pu garder cette fraîcheur. Tout tient en un mot, en une réalité devenue obsession, une règle incontournable : la conservation.

Ils ont rencontré les «inventeurs» : Eliette Brunel, Christian Hilaire et Jean-Marie Chauvet, qui, dès les premiers instants, ont su préserver les lieux. Un peu comme sur une scène de crime, ils ont eu les bons gestes afin de ne pas effacer les preuves, en l’occurrence les marques du passé.
Notre équipe a interviewé Jean Clottes, l’expert qui a authentifié les peintures, Dominique Baffier et Marie Bardisa, les conservatrices successives de la grotte, gardiennes du temple. Leur rôle : permettre la recherche scientifique sans que la cavité ne soit mise en danger.

Tous et toutes ont tracé un chemin qui a mené l’UNESCO à reconnaître la grotte Chauvet comme Patrimoine mondial de l’humanité, berceau de l’art, resté intact pour permettre aux générations futures de l’étudier plus profondément.

En complément de son enquête, notre équipe a croisé le chemin de 4 artistes portant chacun un regard particulier sur la grotte

          – Jean M. Auel, écrivain américaine, auteure d’une série de romans de fiction préhistorique mettant en scène des hommes de Cro-Magnon et de Néandertal :              Les Enfants de la Terre.
          – Gilbert Coudene, peintre lyonnais, spécialiste des fresques murales, Co-fondateur de l’atelier des peintres muralistes CitéCréation.
          – Roger Lombardo, auteur de théâtre ardéchois dont la dernière création «Homo Botticelli » évoque les peintures de la grotte Chauvet.
          – Jul, dessinateur de presse et auteur de la bande dessinée Silex and the City, adaptée en série télé, le programme d’animation le plus regardé de France.

 

Diffusion le vendredi 22 mai à 23h10
A revoir sur notre site

06 Mai

Emma Dante, chorégraphe inspirée par la famille sicilienne

Le Sorelle Macaluso
27/28 mai à 20h30
Pavillon Noir, Aix-en-Provence

Le sorelle Macaluso est  l’histoire d’une famille très nombreuse où cohabitent, dans la même maison, les vivants et les morts. Née à Palerme, Emma Dante explore le thème de la famille et de la marginalisation à travers une poétique de la tension et de la folie où il ne manque pas une goutte dʼhumour.

Gagnez vos places jusqu’au 25 mai

La scène est vide et plongée dans lʼobscurité. Seules des ombres habitent ce vide jusquʼà ce quʼun corps soit lancé en notre direction. Lʼobscurité laisse entrevoir une femme. Du fond apparaissent des visages de vivants et de morts mélangés. Tous en deuil. Le petit groupe avance vers nous dʼun pas sûr. La femme dansante se joint au cortège. Le sorelle Macaluso sont une volée dʼoiseaux suspendus entre ciel et terre. Pris au dépourvu entre vie et mort.

Extrait filmé au Piccolo Téatro de Milan

La famille c’est 7 sœurs qui se posent pour se souvenir, évoquer, tenir rigueur, rêver, pleurer et rire de leur histoire. Cʼest lʼenterrement de lʼune dʼentre elles. A la frontière entre ici et là, entre maintenant et jamais, entre ce qui est et ce qui fût, les morts sont prêts à emporter la défunte avec eux. Ils se tiennent en équilibre instable sur une ligne où ils combattent encore, à la façon des poupées-marionnettes siciliennes, épées et boucliers en main.

…la maturité, même expressive, a adouci lʼécriture scénique de Emma Dante, qui se rapproche ici de ses débuts inattendus. La prééminence de lʼunivers féminin compte probablement aussi dans le sentiment de compréhension majeure envers le monde relaté. On finit par tomber comme amoureux de ces sept sœurs, de leur langue et de leurs vies antiques. Il Manifesto

 

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Les œuvres d’Emma Dante sont clairement féministes. “Je n’ai pas peur de ce mot, dit-elle, même si j’évite autant que possible les étiquettes. L’Italie est mon pays et je l’aime, mais, encore aujourd’hui, c’est une société beaucoup trop patriarcale.”   A ce réalisme elle ajoute une touche magique qui rend ses univers captivants. Emma Dante est sans aucun doute l’une des voix les plus passionnantes de la création italienne.

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En savoir plus sur le parcours dEmma Dante

 

Le Sorelle Macaluso
Mise en scène Emma Dante
Avec Serena Barone, Elena Borgogni, Sandro Maria Campagna, Italia Carroccio, Davide
Celona, Marcella Colaianni, Alessandra Fazzino, Daniela Macaluso, Leonarda Saffi, Stephanie
Taillandier
Lumières Cristian Zucaro
Organisation Daniela Gusmano
Coproduction Teatro Stabile de Naples (Italie), Théâtre National de Bruxelles (Belgique),
Festival d’Avignon (France), Folkteatern de Göteborg (Suède)
En collaboration avec Atto Unico/ Compagnia Sud Costa Occidentale

04 Mai

Le centre d’art Caumont ouvre ses portes à Aix-en-Provence

Mercredi 6 mai de 10h à minuit
Inauguration publique
Caumont Centre d’Art
3, rue Joseph Cabassol Aix-en-Provence

Dix-huit mois de travaux de restauration

Trois cent ans après sa construction, l’Hôtel de Caumont qui connut plusieurs vies, voit renaître les fastes de sa décoration d’origine grâce à un travail de restauration unique.
Après avoir vécu sa vie fastueuse au contact des grandes familles locales, l’hôtel  devient un lieu-clé de l’histoire de la Résistance, durant la seconde guerre mondiale, puis entame une troisième vie sous le signe des arts, lorsque la ville d’Aix-en-Provence le rachète en 1964 pour y implanter le Conservatoire national de musique et de danse Darius Milhaud.

 

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C’est donc au cours du XXème siècle qu’il subira la majeure partie de ses dégradations (disparition de certaines gypseries, destruction de cheminées, suppression de cloisons, démolition de plafonds…) Pour restituer à l’Hôtel de Caumont l’esprit qui avait présidé à sa contruction par Robert de Cotte, au début du XVIIIème siècle, les restaurations seront réalisées dans le respect des règles de conservation des Monuments Historiques. Après un diagnostic général préalable, historique et scientifique, réalisé avec l’aide d’historiens et d’architectes du patrimoine, de restaurateurs spécialisés et d’un bureau d’études techniques pluridisciplinaires, des travaux d’envergure commencent et se poursuivront pendant une période de 18 mois.

Culturespaces, actuel propriétaire de Caumont – centre d’art, a confié à Didier Benderli, à la tête de l’agence Kérylos Intérieurs, la responsabilité de la décoration intérieure :

Nous avons fait resurgir le passé – grâce à des sondages qui nous ont permis d’identifier les couleurs originelles de magnifiques décors de gypseries que nous restituons avec soin. Quant aux éléments décoratifs, témoignages aujourd’hui disparus des fêtes somptueuses données par Pauline de Caumont dans sa jeunesse, nous les avons imaginés pour orienter nos choix actuels, l’objectif étant de recréer une harmonie, une alchimie entre les souvenirs passés et la respiration présente de cet hôtel particulier.

Nous avons également reconstitué une bibliothèque et un cabinet de curiosités, des lieux qui étaient, à l’époque, incontournables. En effet, le savoir et le plaisir s’y mêlaient dans un mariage subtil que nous voulons à nouveau conjuguer au présent à l’Hôtel de Caumont. 

 

Caumont Centre d’Art, un lieu d’art et de culture

Pour financer la construction de son nouveau conservatoire de musique, la Ville d’Aix-en-Provence cède en 2010 à Culturespaces l’Hôtel de Caumont.
Aujourd’hui, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, il devient Centre d’Art et s’apprête à écrire une nouvelle page culturelle de son histoire. Mais faire de cet hôtel historique, un lieu culturel ouvert au plus grand nombre nécessitait d’y faire les aménagements capables d’accueillir une programmation riche et diversifiée. A la restauration des salons historiques s’est ainsi ajoutée la création de salles d’expositions temporaires. 

Chaque année, ce sont deux grandes expositions temporaires consacrées aux plus grands artistes -de l’art ancien jusqu’à aujourdhui – qui investiront les cimaises des 8 salles d’exposition, situées au 2ème étage de l’hôtel.

Canaletto, Rome, Londres, Venise

Pour cette première au Centre d’art de Caumont, c’est une exposition monographique consacrée au maître vénitien du XVIIIème siècle, Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto que nous sommes conviés. Rendu célèbre par sa maîtrise de la « veduta » – vue, Canaletto maîtrise comme aucun l’étude des effets lumineux et atmosphériques – son séjour en Angleterre à cet égard, l’amènera à modifier sa palette et sa touche.

D’abord décorateur de théâtre, il devient le plus prolifique vedutiste de son temps, laissant près de 900 œuvres, dont l’essentiel consacré aux lieux plus ou moins connus de Venise, à ses festivités et à ses lumières. Il travaille parfaitement la «perspective», en se servant de la camera obscura (chambre optique). Grâce à un jeu de loupes savamment orientées, l’appareil, souvent placé sur une barque, l’objectif face au sujet choisi, offrait un champ de vision et une précision de transcription uniques à l’époque.

Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance. Vers 1753-1755

Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance. Vers 1753-1755

En une cinquantaine de tableaux et dessins issus des plus grandes collections publiques et privées (la Royal Collection et la National Gallery de Londres, le Metropolitan Museum de New-York, la Galerie des Offices de Florence…), cette exposition propose au visiteur de suivre la carrière du peintre de Rome à Venise en passant par Londres et d’appréhender ces différents moments de sa carrière avec une attention particulière au processus de création.

Les recherches engagées à l’occasion de la préparation de l’exposition par la commissaire Dr Bożena Anna Kowalczyk lui ont permis d’attribuer quatre nouvelles toiles au maître vénitien. Les quatre sont présentées à Aix-en-Provence, ce qui constitue en soi un évènement de premier ordre.

 

Toutes les infos sur le site de Culturespaces
Le centre d’art Caumont sera ouvert au public le 6 mai 2015 pour une journée exceptionnelle de 10h à minuit.
L’esposition Canaletto, Rome, Londres Venise, le triomphe de la lumière se tiendra jusqu’au 13 septembre 2015

Caumont Centre d’Art
3, rue Joseph Cabassol Aix-en-Provence

27 Avr

Géopolitique des lieux saints en Méditerranée

Mercredi 29 avril 2015 / 20h
Amphithéâtre de la Villa Méditerranée / Marseille
Entrée libre sur inscription : 04 95 09 42 70 – billetterie@villa-mediterranee.org

Une table ronde d’éminents spécialistes

A l’occasion de la signature de leur premier accord de partenariat, la Villa Méditerranée et le MuCEM co-organisent une table ronde autour de l’exposition Lieux saints partagés. Des diplomates, des personnalités du monde intellectuel méditerranéen aborderont la question du rôle que tiennent les Lieux Saints dans les conflits et la politique en Méditerranée et comment la confusion du spirituel et du temporel, peut obscurcir ou au contraire faciliter, toute tentative de compréhension et d’aboutissement d’une solution politique.

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Autour de Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France et président des Ateliers Culturels Méditerranéens des personnalités incontestées de la scène méditerranéenne :

                        Régis Debray, philosophe, écrivain,
                        Leïla Shahid, membre du conseil international du MuCEM, ancienne déléguée de l’autorité palestinienne en France, et ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne,
                       Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques, spécialiste du Moyen Orient, directeur de l’IReMMO,
                        Elie Barnavi, membre du conseil international du MuCEM, diplomate israélien, professeur émérite de l’histoire de l’occident moderne à l’Université de Tel Aviv,
                        Dionigi Albera, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, commissaire général de l’exposition « Lieux saints partagés » au MuCEM.

 

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Prendre en compte les nationalismes religieux : un défi pour la science politique

Omniprésente et répétitive, la rhétorique de la religion, du sacré et de la contestation des lieux saints exerce un effet grossissant sur les conflits en cours, au Moyen Orient. Dans les années récentes et plus qu’ailleurs, religion et nationalismes religieux ont pénétré ces conflits, au point de rendre leur résolution de plus en plus improbable. La prise en compte du fait religieux est un défi pour la science politique. Elle a longtemps préféré le diluer dans les paradigmes plus familiers de l’identité, de l’idéologie, de l’origine ethnique ou des luttes de pouvoir. L’insertion du facteur religieux dans la politique internationale parait incontournable. Si elle ne fournit pas la clé de tous les conflits en cours, la question de la souveraineté sur les lieux saints constitue un point majeur d’achoppement des négociations israélo-palestiniennes bloquées sur cet aspect comme sur les autres.

Mais la géopolitique des lieux saints dans cette région dépasse à présent le seul cadre du confl it israélo-arabe et du statut de Jérusalem. Les lieux et territoires saints d’Irak, de Syrie ou du Yémen deviennent à leur tour des enjeux de domination ou de conflit de souveraineté.

La Table Ronde est co-organisée par la Villa Méditerranée et le MuCEM à l’occasion de l’inauguration de l’exposition  Lieux saints partagés installée au J4 du 29 avril au 31 août 2015.

Le site du MuCEM

Une journée pour la liberté de la presse

Samedi 2 mai 2015, dès 9h00  
Librairie Goulard, Aix-en-Provence
En partenariat avec France 3 Provence-Alpes

Défendre le droit fondamental des citoyens et des peuples à être bien informés, voilà depuis 1993 le thème de cette journée mondiale de la liberté de la presse qu’organisent, chaque année, l’Unesco, les organisateurs de la presse et les journalistes.L’édition 2015 se déroulera à Riga en Lettonie. Parallèlement, la librairie Goulard, installée Cours Mirabeau à Aix-en-Provence, travaillera main dan la main avec Reporters sans frontières et proposera un plateau et des débats autour de quelques thématiques de réflexion.

Des questions pour que la presse vive

  • Quelques mois après la tuerie de Charlie Hebdo, que reste-t-il de la mobilisation mondiale qui s’en suivit ?
  • Les chartes, l’éthique, la déontologie devraient-ils être rappelés en permanence, quitte à adapter ce tissu aux évolutions de notre monde ?
  • Presse et médias régionaux ou locaux souffrent, disparaissent pour en laisser émerger de nouveaux.Ne faudrait-il pas en dresser un état des lieux ?
  • Pourquoi ce désamour des citoyens avec leurs médias ? Quelle place donner à chacun pour retrouver le goût de l’information et son partage ?

Cette journée est également un défi pour ses organisateurs qui veulent offrir un programme riche, qualitatif, en relation avec le grand public et des témoignages vivants. Il leur tient à coeur de faire résonner une nouvelle fois une parole commune au service de la défense d’un droit fondamental et constitutionnel – inscrit dans la Charte des Nations Unies – celui d’informer et d’être informé.

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Une antenne ouverte à tous – journalistes ou contributeurs du public

Des interviews, des rencontres, des vidéos, des reportages, des micros-trottoirs, des films de journalistes, des clips audio et vidéos, des chansons en relation avec ce thème, tous ces contenus seront diffusés en direct du plateau central puis diffusés sur Dailymotion et les canaux associés.

Personnalités de l’information, personnalités des arts et de la culture, universitaires, médecins, artistes, peintres, musiciens, sportifs, et bien d’autres seront également à nos côtés et s’exprimeront sur notre antenne du jour sur l’importance des droits d’informer et d’être informés.

Les artistes-peintres et dessinateurs de presse investiront notre plateau et réaliseront en direct des oeuvres vendues au profit de notre cause; l’argent sera confié à Reporters sans frontières qui le répartira dans ses campagnes ou au profit d’un journaliste.

Rendez-vous mercredi 2 mai dès 9h Librairie Goulard, Aix-en-Provence.

La Renaissance italienne aux Carrières de Lumières

Le nouvel accrochage multimédia des Carrières de Lumières des Baux-de-Provence met en scène les géants de la Renaissance, Michel-Ange, Leonard de Vinci et Raphaël. 
Une aventure artistique produite par Culturespaces et réalisée Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi, un trio italien habitué des lieux.

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Dans ce nouveau spectacle le visiteur est amené à vivre en musique une confrontation directe avec les plus grands maîtres de la peinture italienne, le temps d’une expérience hors du commun, capable de susciter une émotion aussi forte que surprenante. Pendant 30 minutes environ, il se promène librement dans les 5000 m2 des carrières, guidé par des morceaux de musique choisis pour leur résonance avec les oeuvres projetées.

 

France 3 Provence-Alpes et Cultures Espace vous font gagner des entrées. Pour cela il vous suffit de valider votre participation ici

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Les Carrières de Lumières sont ouvertes tous les jours jusqu’au 3 janvier 2016.
Durant ces dates, le spectacle multimédia est projeté chaque jour :
– de 9h30 à 19h, du 1er avril au 30 septembre 2015,
– de 10h à 18h, du 1er octobre 2015 au 3 janvier 2016
Gratuit pour les moins de 7 ans.

La boutique culturelle et le café sont ouverts aux horaires des Carrières de Lumières.

Les Carrières de Lumières
Route de Maillane 13520 Les Baux-de-Provence
Tél. : 04 90 54 47 37

 

22 Avr

Enquêtes de Régions

Sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Vendredi 24 avril 2015 à 23h20

Replay sur 
le site de France 3 Provence-Alpes

Une fois par mois, les rédactions de France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur vous proposent de revenir sur un fait marquant de l’actualité régionale.

Ce mois-ci, nos équipes se sont intéressées au marché des seniors en pleine croissance économique. Une population très en forme, qui dispose de revenus conséquents et compte bien croquer la vie à pleines dents. Puis elles vous invitent à une immersion dans la cité sensible La Castellane à Marseille, où les habitants n’ont qu’une envie : vivre en paix.

Des seniors en or

Un reportage de 25’ de Mélanie Frey, Alexandre Lépinay , Paul Naudin et Nicolas Harlé.

Dans 25 ans la région PACA comptera près de un million huit-cent mille seniors. Un marché potentiel gigantesque dont le monde de l’entreprise et de l’industrie a bien pris conscience. Cette «silver» économie – en référence aux cheveux gris de nos aînés – s’annonce comme un nouvel eldorado. En effet depuis quelques années, les revenus des seniors sont 30% supérieurs à ceux du reste de la population et leurs attentes aussi fortes que celles des actifs dans le domaine des loisirs, du tourisme, du logement, de la santé ou de la mode.
Cette nouvelle niche économique stimule l’innovation appliquée au 4ème âge.
Ainsi, un laboratoire vient de mettre au point une puce anti-errance pour les patients atteints d’Alzheimer. Des plateformes d’e-commerce dédiées se développent également, sans oublier le monde du marketing qui met en avant des stars seniors comme Sharon Stone ou Jane Fonda.

Questions à…

Mélanie Frey, journaliste qui a réalisé le reportage

  • Pourquoi traiter aujourd’hui un sujet sur les seniors ?

    Le vieillissement de la population est un phénomène de société très important, il va falloir y faire face. Accompagner les retraités à bien vieillir pour mieux vivre. Cela représente un enjeu social mais aussi économique. De plus en plus d’entreprises se lancent sur le marché de l’innovation, de l’aide à la personne… Nous avons tourné ce sujet en région Paca, parce que la proportion de seniors y est plus élevée qu’ailleurs, la proportion de seniors assujettis à l’ISF aussi. Ils ont un fort pouvoir d’achat et leur demande en terme de consommation sont plurielles (loisirs, tourisme…)
  • De toutes les villes de la région Paca que vous avez sillonnées pour votre reportage, quelle est celle qui se révèle la plus « seniors » et quelle est sa particularité à cet égard ?

    Traditionnellement, c’est la Côte d’Azur qui attire le plus grand nombre de seniors. Nous avons beaucoup tourné à Hyères qui axe son offre de tourisme et de développement économique sur les seniors.
  • A-t-on une idée du nombre d’emplois que pourraient générer les nouveaux services qui se développent et dans quels domaines ?

    Des milliers, mais il n’y a pas de chiffres précis.

La Castellane

Un reportage de 25’ de Muriel Gensse, Laurent Esnault, Gilles Cabau, Jean-François Vuidepot, Paul Naudin et Philippe Hervé.

Deux mois après les incidents lors de la visite de Manuel Valls à Marseille, nous avons voulu enquêter sur la vraie vie dans la cité La Castellane, souvent décrite comme une zone de non droit où règne une criminalité généralisée.
Notre équipe est allée à la rencontre des habitants de la cité. Le centre social, véritable pierre angulaire de la vie du quartier, est un passage obligé pour en prendre le pouls. Parmi les habitants que nous avons rencontrés : une médecin ; une coiffeuse, Nicole, qui vit et travaille ici depuis 44 ans et nous a invité chez elle au 12ème étage de la tour K ; et puis des hommes qui nous racontent leurs parcours plus ou moins compliqué. Ici l’école du quartier bénéficie d’un classement « REP + » qui offre aux enfants un enseignement cousu main.

Tous les habitants de la cité ont accueilli l’équipe de tournage avec l’envie d’ouvrir des portes et ce qu’ils avaient à dire était bien différent de ce qu’on rapporte en général.
Des rencontres, des témoignages au coeur de la cité qui effraie les français.

Questions à…

Muriel Gensse, journaliste qui a réalisé le reportage

  • Comment avez-vous abordé le tournage à la cité de La Castellane ? Vous a-t-on facilité les choses ? Vous a-t-il fallu du temps pour que les contacts se fassent dans la confiance ?

    De nombreuses fois trahis par des médias, les habitants sont très méfiants quand une équipe de journalistes vient filmer dans La Castellane. Il  faut passer beaucoup de temps, dans la cité, avec eux, pour que la confiance s’installe. Après, les portes  s’ouvrent généreusement, même si une part de méfiance est toujours présente. Et le sera  jusqu’à la diffusion du documentaire.

  • Avez-vous senti une demande forte de la part des habitants de prendre la parole ?

    Les habitants ne se retrouvent pas dans les reportages habituellement diffusés. Les 5000 habitants ont une vie bien réelle dans la cité. Elle est souvent difficile. Les problèmes sont nombreux. Ils se sentent abandonnés et incompris. Ils souhaitent montrer leurs efforts pour vivre ou survivre, montrer qu’ils se battent au quotidien, comme ils le peuvent.  La solidarité y est très importante. S’engager pour la cité est un devoir pour des habitants au fort potentiel.

  • Quel rôle joue le centre social du quartier ?

    Le centre social et culturel La Castellane est un pilier dans la cité. Son équipe fait d’énormes efforts pour tirer la cité vers le haut. Elle est présente pour tous : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées. Elle est obligée de dépasser ses missions – maître d’œuvre du stade de football et du complexe sportif – sinon rien ne se fait. Le centre est parfois la dernière solution pour des habitants qui n’en trouvent pas ailleurs.

 

Diffusion sur
France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Vendredi 24 avril 2015 à 23h20

Replay sur 
le site de France 3 Provence-Alpes

 

09 Avr

Thomas Lebrun, un danseur épris de romantisme

21 et 22 avril 2015, 20h30
Pavillon Noir – Aix-en-Provence

Créée en 2014 au Festival d’Avignon, Lied Ballet est une pièce en trois actes pour huit danseurs, un ténor et un pianiste.

©Frédéric Lovino

©Frédéric Lovino

Ni une pièce, ni une chorégraphie,  ni même une performance, cette création se goûte comme un plaisir, un divertissement, un langage.

Même si on est parti sur l’idée du ballet dans sa structure, quelque part, on s’en détache un peu puisqu’au niveau du langage physique, on n’est pas dans un rapport à la danse classique ou à un rapport au néoclassique. Je pars du principe qu’on invente rien… on réinvente, on déforme, on utilise autrement. 
Thomas Lebrun

Dans tous les cas, une forme contemporaine qui interroge le ballet et ce qu’il a  transmis, consciemment ou non, aux chorégraphes d’aujourd’hui. La création musicale, signée de David François Moreau puise son inspiration dans l’époque romantique, de Berg à Mahler ou Schönberg et Schubert, nous invitant à renouer avec des inspirations communes: la nature, la nuit, l’amour, le voyage…

Entre danse  et théâtre, les chorégraphies de ce danseur, qui n’a pas le physique de l’emploi et ne s’en émeut pas – en 2009 une de ses créations portait le titre de Itinéraire d’un danseur grassouillet – explorent toutes les possibilités du mouvement. Pour sa dernière création Lied Ballet – présentée au Pavillon Noir les 21 et 22 avril – il reprend avec fidélité un thème romantique, celui du lied (en 2012 déjà il proposait un ballet sobre et mélancolique inspiré de la partition de Schubert La Jeune fille et la mort). Sur ce poème germanique chanté par le ténor Benjamin Alunni et accompagné au piano par Thomas Besnard, les danseurs évoluent en pas de deux, arborent des mouvements déstructurés et deviennent des tableaux vivants.

Co-fondateur de la compagnie Illico, Thomas Lebrun reprend la direction du Centre Chorégraphique National de Tours en 2012 et poursuit les créations où la danse entretient un lien très étroit avec le jeu d’acteur et la musique.

Extraits et Interview du chorégraphe

 

Lire une analyse du spectacle de Thomas Lebrun dans la revue The Dancing Plague
Vie et Variation sur le Lied Ballet de Thomas Lebrun

 Les 21 et 22 avril à 20h30 au Pavillon noir, Aix-en-Provence

Kiss & Cry au théâtre de la Criée

Le 15 avril à 19h
Les 16, 17 et 18 avril à 20h

 

Théâtre, Danse et Cinéma éphémère

On a l’habitude de voir Jaco Van Dormael aux commandes d’un film ! Toto le héros, vous souvenez-vous ? Cette fois,  il se réinvente autour d’une création collective et propose d’expérimenter avec fantaisie un genre bien à part : « la nanodanse ».

Du théâtre, de la danse, du cinéma et du bricolage savant, c’est à ce mélange des genres que se sont attelés cette équipe d’artistes inventifs autour de Michèle Anne De Mey, chorégraphe et Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig, écrivain.

image : Maarten Vanden Abeele

image : Maarten Vanden Abeele

 

Kiss & Cry transforme le plateau de théâtre en studio de cinéma. Au détail près que les décors ont la taille d’une maison de poupée et que les acteurs ne jouent qu’avec leurs doigts. Retransmis sur grand écran, le minutieux ballet que leurs mains exécutent stupéfie. De ces sensuelles « nanodanses », réalisées devant des paysages ingénieusement bricolés à vue, surgit l’histoire de Gisèle et de ses amours perdues. Chaque tableau est un tiroir ouvrant sur sa mémoire et sur des souvenirs qui s’avèrent être aussi les nôtres. Là est l’ultime prouesse de ce théâtre de l’intime qui, en jouant sur l’infime, touche du doigt l’universel.

France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner vos places pour le 17 avril à 20h

 

Un extrait

et pour aller plus loin lire

Le 15 avril à 19h
Les 16, 17 et 18 avril à 20h
Théâtre de la Criée, Marseille

 

Oh Bonne Mère !

Samedi 11 avril à 15h20 
Les Grands Moments de la Télé célèbrent les 800 ans de la Basilique Notre-Dame de la Garde.

 

Le documentaire

A la simple évocation de son nom, l’accent se fait encore plus chantant. Notre-Dame de la Garde, surnommée «la Bonne Mère», est le sésame pour entrer dans le coeur des marseillais. Emblème de la ville, chérie de tous, elle est l’image d’Epinal qui, paradoxalement, déboute tous les clichés. Parler de la Bonne Mère, c’est tomber dans la caricature, pour finalement mieux la transcender.

Marins-pêcheurs, historiens, passionnés, membres du clergé, supporters de l’OM, enfants du pays ou marseillais d’adoption, nous font découvrir leur «Bonne Mère» dans un voyage initiatique à travers l’âme phocéenne.

Un film de 52’ de Chloé Henry-Biabaud
Coproduction 13 Productions / France 3 Provence-Alpes

 

SOLLIER Cyril

Les invités

Autour de Nathalie Ramirez, un plateau d’invités pour prolonger la discussion

Mgr Jacques BOUCHET – Recteur de la Basilique Notre-Dame de la Garde
Père Xavier MANZANO – Directeur de l’Institut de Sciences et Théologie des religions
Régis BERTRAND – Historien – Professeur des universités émérite
Raphaël LIOGIER – Sociologue et philosophe – Professeur des universités à l’IEP d’Aix-en-Provence – Directeur de l’Observatoire du religieux.

 

Un peu d’histoire

Pour comprendre l’engouement que suscite un monument somme toute assez récent, il faut faire un peu d’histoire : c’est il y a huit siècles qu’un prêtre, maître Pierre, eut l’idée d’installer une petite chapelle sur la colline de la Garde. Cette colline, la plus haute à proximité du Vieux-Port (150 m d’altitude), avait toujours été  un poste d’observation depuis la naissance de la cité phocéenne. Un lieu de vigie, bien sûr mais aussi un amer. Un amer est une spécificité géographique de la côte permettant aux navigateurs de se repérer.

Le site Voyager comme Ulysse propose une  promenade très documentée sur l’édifice marseillais

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