Il en a perdues des finales avec l’ASM. Trois précisément. Deux en championnat de France, c’était en 1994 et 2001 (celle-ci avec le brassard de capitaine), une autre en Challenge Yves du Manoir (1994), mais il a aussi remporté avec les Jaunards le Challenge Européen en 1999. Pour savoir de quoi a besoin une équipe dans le vestiaire, Eric Lecomte est donc bien placé. L’ancien 2ème ligne s’est interrogé, dans le Club des Clubs, sur le rôle du manager clermontois. « On compare les joueurs, on peut comparer les managers, il est où le nôtre ?« , demande Eric Lecomte.
Pierre Mignoni, Jacques Delmas, il n’y a peut-être même pas la moitié des supporters qui savent qu’ils sont entraîneurs de Toulon. Personne n’en parle.
« Les entraîneurs de Toulon, on n’en entend pas parler. (…) Pierre Mignoni, Jacques Delmas, il n’y a peut-être même pas la moitié des supporters qui savent qu’ils sont entraîneurs de Toulon. Personne n’en parle« , poursuit l’ancien joueur clermontois qui souligne que la communication a été prise en main par Bernard Laporte, le manager du RCT, et même par Mourad Boudjellal, son président. Deux fortes personnalités qui absorbent comme des éponges la pression médiatique.
Jean-Marc Lhermet ne va pas se transformer en Bernard Laporte, ce n’est pas ce qu’on lui demande.
Si Eric Lecomte ne demande pas à Jean-Marc Lhermet de « se transformer en Bernard Laporte« , il estime toutefois qu’il y a peut-être une piste à explorer du côté de la manière de faire toulonnaise de manière « à laisser les entraîneurs et les joueurs travailler » et leur enlever de la pression. « Comme le fait Toulouse avec Novès« , souligne Gilles Darlet.