27 Mai

Régionales 2015 : échec des négociations entre l’UDI et l’UMP en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Selon nos confrères de France 3 Rhône-Alpes : les négociations entre l’UMP et l’UDI auraient échoué pour les élections régionales du mois de décembre prochain en Auvergne-Rhône-Alpes. Le parti centriste, associé au MoDem, présenterait donc une liste indépendante face à celle de l’UMP que doit conduire le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez. On ignore encore qui mènera cette future liste d’union centriste. Les responsables régionaux de l’UDI et du MoDem doivent tenir une conférence de presse commune jeudi soir (28 mai).

Un peu plus tôt dans la journée du 27 mai, Laurent Wauquiez rappelait qu’il avait « toujours tendu la main au centre ». « La priorité, c’est de construire l’alternance pour notre région », a également écrit la tête de liste UMP.

 

Contacté par téléphone, le président de l’UDI du Puy-de-Dôme, Hervé Prononce, n’a pas démenti la constitution d’une liste commune UDI/MoDem même s’il évoque davantage une mise en ordre de marche au cas où les discussions entre Jean-Christophe Lagarde et Nicolas Sarkozy n’aboutissaient pas. Les deux hommes se seraient rencontrés mercredi dernier (20 mai) et l’entretien aurait été plutôt tendu. « Aujourd’hui, l’UMP veut nous donner les broutilles, dit M. Prononce, Sarkozy nous dit – c’est 15% des places, pas plus-« . Le responsable départemental de l’UDI cite alors l’exemple de l’Aquitaine où Alain Juppé laisserait 30% des places sur sa liste aux centristes.

Laurent Wauquiez : « Il est légitime d’avoir des ambitions personnelles, il m’arrive d’en avoir »

Paris, France, le 27 Mai 2015 - Laurent Wauquiez est l'invité de l'association des journalistes parlementaires à l'Assemblée Nationale  (MaxPPP)

Paris, France, le 27 Mai 2015 – Laurent Wauquiez est l’invité de l’association des journalistes parlementaires à l’Assemblée Nationale(MaxPPP)

Laurent Wauquiez a des ambitions personnelles, ne serait-ce que devenir président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à la fin de l’année, en revanche le numéro 3 de l’UMP ne veut « pas entendre parler de primaires avant l’été 2016« . Autrement dit, que ceux qui ont des ambitions au sein de son parti se montrent patients.

Le député-maire du Puy-en-Velay s’est exprimé mercredi devant l’Association des journalistes parlementaires. « Que ceux qui ont l’oeil sur la primaire arrêtent et qu’ils se réinvestissent dans le collectif !« , leur a-t-il lancé. « Il est légitime d’avoir des ambitions personnelles, il m’arrive d’en avoir« , a-t-il précisé en indiquant toutefois que l’année 2015-2016 doit être celle « des idées et des propositions« .

L’élu auvergnat suggère, par exemple, à ses amis de l’UMP de redorer leur image « pitoyable« . « Avec les affaires qui nous ont affectés, on donnait l’impression d’être incapables de gérer correctement la dépense publique. Il est temps qu’on se réveille et qu’on comprenne que l’exemplarité ça commence par soi même« , a déclaré M. Wauquiez.

05 Mai

Brice Hortefeux : « le Front est moins national que familial »

Interrogé mardi matin sur France Info à propos de la querelle père-fille au sein du Front National, Brice Hortefeux a estimé que « le Front est moins national que familial parce qu’aujourd’hui, les hostilités sont d’une violence incroyable« .

Voilà une formation qui aspire à diriger le pays et qui n’est pas capable de mettre d’accord deux membres d’une même famille.

L’eurodéputé auvergnat, proche de Nicolas Sarkozy, estime que cette affaire est « une violence inédite dans la vie politique, révélatrice des tensions, des haines petites et grandes qui règnent au sien de cette famille« . L’élu UMP s’étonne enfin que le FN qui « aspire à diriger le pays » ne soit « pas capable de mettre d’accord deux membres d’une même famille« .

31 Mar

Christophe Serre (UMP) et le « charcutage électoral » du Puy-de-Dôme

C’est le grand battu du second tour des élections départementales dans le Puy-de-Dôme. Dimanche, Christophe Serre a dit au revoir à son siège de conseiller général qu’il occupait depuis 2001, balayé par le Divers Gauche Lionel Gay, vice-président sortant de l’assemblée puydômoise.

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Pour le maire de Tauves, cette défaite était inéluctable. C’est une « défaite préparée » insiste le patron de l’UMP dans le département. Avec le redécoupage et le passage du Puy-de-Dôme de 61 à 31 cantons, on peut penser que l’occasion était trop belle pour la gauche de s’offrir une victoire de prestige en écartant du conseil départemental une figure de la droite. Dès lors, pourquoi s’en priver ?

Nous sommes au moins six victimes de ce charcutage électoral fait par les socialistes pour les socialistes.

Dans notre émission diffusée au lendemain du second tour de scrutin, Christophe Serre a rappelé que d’autres cantons ont ainsi été dessinés pour assurer une victoire à la gauche. « Nous sommes au moins six victimes de ce charcutage électoral fait par les socialistes pour les socialistes« , a-t-il dit. Et de citer les cantons d’Aiguerperse, Saint-Amand-Tallende, de Brassac-les-Mines, de Lezoux, du Sancy et de Clermont 4, ajoutant que « la mission était quasiment impossible« .

 

03 Mar

Wauquiez vu en « bon président » par 15% des Français, loin derrière Juppé (48%)

Libération a demandé à l’institut de sondages Viavoice d’enquêter auprès des Français pour savoir qui ils voyaient comme un potentiel « bon président de la République ». Pour près de la moitié d’entre eux (48%), c’est Alain Juppé qui parait le mieux armé pour la fonction. Le maire UMP de Bordeaux devance Manuel Valls (40%) et Nicolas Sarkozy (37%). Plus loin derrière, entre Xavier Bertrand et Jean-Luc Mélenchon, arrive Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay recueille 15% d’opinion positive.

Sondage effectué en ligne du 18 au 23 février, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

10 Fév

Lagarde : « Il y aura une liste UDI qui sera proposée aux électeurs de Rhône-Alpes-Auvergne »

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI (crédit photo : AFP PHOTO/BERTRAND GUAY)

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI (crédit photo : AFP PHOTO/BERTRAND GUAY)

Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a confirmé mardi matin qu’une liste UDI serait bien présente au premier tour des élections régionales en décembre prochain en Rhône-Alpes-Auvergne. Le parti centriste avait prévenu qu’une investiture de Laurent Wauquiez comme tête de liste par l’UMP compliquerait fortement la relation entre les deux formations en vue d’une union. « Laurent Wauquiez a, depuis quelques années, droitisé de façon extrême son discours et ses propositions » a-t-il expliqué sur Sud Radio.

Laurent Wauquiez a, depuis quelques années, droitisé de façon extrême son discours et ses propositions.

Entre deux lignes politiques « clairement différentes« , Jean-Christophe Lagarde avait fait son choix : « J‘avais prévenu Nicolas Sarkozy que si Michel Barnier était candidat, c’était une ligne politique à laquelle nous pouvions participer« . La menace devrait donc être mise à exécution et « il y aura une liste UDI qui sera proposée aux électeurs de Rhône-Alpes et de l’Auvergne qui ont bien besoin d’autre chose qu’un discours d’enfermement » a déclaré le président de l’Union des Démocrates et Indépendants.

15 Jan

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais avec quels mots ?

C’est depuis Lyon, jeudi matin (15/01/2015), que Laurent Wauquiez a annoncé sa volonté de mener la liste de la droite aux prochaines élections régionales, celles qui verront la constitution d’une grande entité Auvergne-Rhône-Alpes.

Le député-maire UMP du Puy-en-Velay, également numéro 3 du parti présidé par Nicolas Sarkozy, affirme être « candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région« . Dans un texte publié sur le site wauquiez.net, il évoque la candidature d’une « équipe » plutôt que celle « d’un homme« . 

Critiquant la gestion, dans leur région respective, des socialistes Jean-Jack Queyranne et René Souchon, il se fixe comme objectif « de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France« .

Dans le message qu’il a posté sur son site internet, Laurent Wauquiez a utilisé 540 mots pour expliquer son envie de mener la droite vers la victoire en décembre prochain. Nous avons recensé les mots qui revenaient le plus souvent.

Le texte de candidature de Laurent Wauquiez

JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN NOUVEAU SOUFFLE ET DU DYNAMISME

Je suis candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région. Ce n’est pas la candidature d’un homme, mais d’une équipe. Déjà de nombreux parlementaires m’ont apportés leur soutien de même que les maires auxquels les Rhône-Alpiens et Auvergnats ont fait confiance au cours des dernières élections.

Il faudra choisir mais la légitimité viendra du terrain, ce sont les Rhône-Alpiens et Auvergnats qui décideront mais pas Paris. Un choix devra être fait.

Je tends la main à Michel Barnier pour qu’il rejoigne notre équipe. C’est un homme de talent qui a de grandes compétences internationales.

Les gens ne veulent pas de division, mais du rassemblement. Je souhaite aller à leur contact car c’est avec eux et en les écoutant que je construirai mon programme.

Il faudra gérer la Région avec tout le monde, dans un rassemblement le plus large possible, mais je m’adresse directement aux Rhône-Alpiens et Auvergnats en dehors des étiquettes. Ne comptez pas sur moi pour les petites combines d’arrière-cuisine.

Je regrette que l’argent public ait été gaspillé ces dernières années avec comme exemple emblématique les 140 millions d’euros du nouveau siège de la Région Auvergne, qui est déjà trop petit vu le nombre de personnel. Combien aurait-on pu créer de lycées, ou de centres d’apprentissage avec cet argent ?

Je reproche aussi l’endettement de Rhône-Alpes multiplié par quatre en dix ans. Le principal bilan de Jean-Jacques Queyranne, sera de laisser des dettes. Je reproche aussi d’avoir laissé la Région aux abonnés absents, dans la crise : trop peu a été fait pour soutenir l’emploi et les entreprises.

Les rapports avec la nouvelle métrople Lyonnaise doit être à l’inverse de l’image déplorable donnée jusqu’à présent d’une querelle de personnes d’un même parti. Il faut que Région et métropôle travaillent ensemble. Celle-ci est une chance pour la Région mais la Région doit s’occuper de tous les territoires.

Cette querelle est absurde. Chacun a un rôle à jouer en bonneintelligence. Mon objectif est de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France. Je veux porter haut son drapeau !

Ma priorité sera la Région.

Je ne serai plus maire du Puy-en-Velay mais j’utiliserai mon poids politique national pour défendre mon territoire à Paris.

Lorsque je me donne pour quelque-chose je me donne jsuqu’au bout. Vous savez, je veux être jugé pour mes actes et non sur mes paroles. Comme maire, j’ai repris une ville en difficultés financières, je l’ai remonté ;
– les impôts augmentaient : ils baissent
– les industries ne s’y installaient plus : j’ai fait venir une entreprise de luxe dans la Maroquinerie
– la ville perdait des habitants : elle en regagne

Comme Ministre à l’emploi et à l’université, j’ai toujours veillé à la Région.

Je viens ici pour m’occuper de la Région, en laquelle je crois profondément et que j’aime. Je suis le fils de cette grande Région et du lien entre Rhône-Alpes et Auvergne ; né à Lyon, je suis élu et je vis en Haute-Loire.

Je vais d’abord aller sur le terrain à la rencontre des habitants et de leurs attentes mais ma priorité sera l’emploi, l’apprentissage et le soutien aux petites d’entreprises.

18 Nov

Régionales 2015: Louis Giscard d’Estaing vote… Michel Barnier

Louis Giscard d'Estaing et Michel Barnier lors de l'inauguration du Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Louis Giscard d’Estaing et Michel Barnier lors de l’inauguration du Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Ce n’est pas un secret. La bataille pour la présidence de la future région Auvergne-Rhône-Alpes est déjà lancée. Si, à gauche, la candidature de Jean-Jack Queyranne, actuel président de Rhône-Alpes, n’est pas ombragée par l’ambition de René Souchon, actuel président d’Auvergne, c’est parce que ce dernier a, d’ores et déjà, indiqué clairement qu’il ne se présentera pas à une éventuelle candidature.

A droite, pour l’heure, une telle entente n’est pas de mise. Le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, a déjà fait connaître sa disponibilité pour le poste. Mieux: en bon stratège de la communication, il a diffusé un sondage (1), commandé par son propre mouvement, la Droite Sociale, dans lequel il obtiendrait 56% d’opinions favorables pour conduire la liste UMP, contre Michel Barnier qui n’en obtient que 43%.

Pas de quoi impressionner l’ancien ministre et commissaire européen qui a lui-même annoncé sa candidature en octobre dernier. Il faut rappeler que Michel Barnier connaît la région, pour avoir été Président du Conseil Général de Savoie. C’est donc un duel à droite qui, d’ores et déjà, s’annonce.

Dans ce duel, le vice-président de l’UDI et maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing a fait son choix. Répondant à une sollicitation de Michel Barnier, il a décidé de lui accorder son soutien, lui indiquant, dans une lettre qu’il « partage son analyse sur l’attente de nos concitoyens d’un changement de cap par la mise en place d’un projet régional à l’échelle de nouvelle collectivité ». S’il explique souhaiter « le rassemblement de toutes les familles politiques de la droite et du centre afin que ce projet régional soit porté d’une seule voix dès le premier tour », l’ancien député se met clairement en travers de la route de Laurent Wauquiez, dont il estime que l’emploi du temps est trop chargé. « S’il annonce qu’il quitte Le Puy-en-Velay, pourquoi pas… Mais dans les conditions actuelles, je ne vois comment il pourrait être un président suffisamment disponible », nous a-t-il expliqué en marge de sa participation à l’émission « La Voix est Libre », le 8 novembre dernier.

Yannick Kusy (@yannkusy)

(1) Sondage Opinion Way pour La Droite Sociale

26 Sep

L’UMP Jean-Pierre Brenas veut « une métropole arverne » allant de Vichy à Issoire

Jean-Pierre BrenasChef de file de l’opposition clermontoise, l’UMP Jean-Pierre Brenas était l’invité du Club de la Presse d’Auvergne, vendredi, au lendemain du premier meeting marquant le retour officiel de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique. Le conseiller municipal a évoqué son soutien à l’ancien chef de l’Etat mais il a aussi évoqué la vie locale et les prochaines échéances électorales, notamment les Départementales de mars 2015. Un scrutin auquel il n’exclut pas de participer.

Sarko 2, le retour

« Je constate que le pays est dans une ambiance politique cataclysmique. La Gauche, au gouvernement, est extrêmement fragilisée, on a une montée en puissance de Marine Le Pen. Les Français expriment de la colère, du rejet, du désarroi« , explique Jean-Pierre Brenas. L’élu clermontois estime que « dans ce contexte là, on a besoin d’un chef (…) qui fasse preuve d’autorité, de volontarisme et qui ait surtout des idées nouvelles« . Pour lui, Nicolas Sarkozy a le profil idéal et c’est pour cette raison qu’il a décidé de s’engager à ses côtés « en le parrainant« . La volonté du candidat à la présidence de l’UMP de refonder un parti qui « aille au-delà » de son périmètre actuel, en ouvrant la porte au Centre, a fini de le convaincre. Enfin, seul Nicolas Sarkozy semble pourvoir redonner à la présidence de la République une crédibilité que Jean-Pierre Brenas trouve mise à mal par l’actuel locataire de l’Elysée. François Hollande « n’a pas la stature d’un président de la République« , constate-t-il, « c’est un président normal qui fait un quinquennat anormal« .

Une métropole arverne pour demain

Sur le plan local, Jean-Pierre Brenas a ré-affiché sa vision de Clermont demain. Il y a nécessité, selon lui, de bâtir une grande « Métropole Arverne » qui aille de Vichy à Issoire en intégrant Riom, Clermont-Ferrand et Thiers. Il veut dépasser le clivage Gauche/Droite sur cette question. Au passage, il égratigne tout de même le nouveau maire de Clermont-Ferrand, le socialiste Olivier Bianchi, qui a « fait un effet d’annonce en disant que Clermont allait passer en communauté urbaine« . C’est un effet mécanique affirme son principal opposant puisque le seuil a été abaissé de 450 000 à 250 000 habitants. « Ce n’est pas parce que Clermont a connu une croissance« , dit-il. Le conseiller municipal UMP estime que « la métropole arverne apportera du pouvoir d’achat en diminuant le nombre d’élus et les frais de fonctionnement« . Il veut également créer un dynamisme qui attire les populations.

Olivier Bianchi ressemble à son mentor François Hollande.

Le sourire en coin, Jean-Pierre Brenas a évoqué l’action de l’actuel maire de Clermont-Ferrand. Refusant de le critiquer car « la politique politicienne exaspère les gens« , l’élu UMP a préféré « lui faire des compliments ». « Il ressemble à son mentor François Hollande« , lance-t-il. « Il est comme lui, un peu d’humour, pas très courageux, pas très volontariste, pas beaucoup d’énergie, il est politiquement mou », poursuit-il. Le maire socialiste « attend les vents de la croissance à Clermont-Ferrand » mais Jean-Pierre Brenas considère « que malheureusement on ne prépare pas l’avenir sans énergie, courage et volontarisme« . Selon lui, Olivier Bianchi « n’a pas la gnaque pour faire décoller la ville, il n’a pas de cap« .

Les élections départementales et régionales

Enfin, Jean-Pierre Brenas n’a aucun doute sur le fait que « les élections régionales sont gagnables » en décembre et que le département du Puy-de-Dôme, à Gauche actuellement, peut basculer en mars prochain. Sur ce point, l’union UDI/UMP est « indispensable pour gagner des cantons« . Enfin, sera-t-il lui-même candidat? « Je ne sais pas encore », affirme-t-il, « ce sera le fruit des discussions ». Et quand le fruit sera mûr, sur quel canton se voit-il tenter sa chance? « Sur le canton Clermont sud-ouest, il y a beaucoup à faire…« 

11 Sep

Laurent Wauquiez: « Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table »

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Au lendemain de l’annonce de son soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, Laurent Wauquiez était l’invité du Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info. Le député-maire du Puy-en-Velay a demandé que François Hollande tire les leçons de l’ambiance générale qui règne dans le pays.

Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table.

« Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table« , a ainsi dit Laurent Wauquiez. Si « ce ne sont pas les sondages » qui gouvernent, « c’est l’accumulation » qui pose problème selon l’élu auvergnat. Il estime que l’absence de confiance, « les vaudevilles qui s’accumulent, une explosion économique, des promesses » (sous-entendu non-tenues) sont autant de raisons qui doivent faire réagir au plus haut sommet de l’Etat. « Il nous a promis la pause fiscale cette année, il nous a promis l’inversion de la courbe du chômage, il nous a promis l’exemplarité« , poursuit Laurent Wauquiez selon qui la dissolution de l’Assemblée Nationale et le départ de François Hollande en cas de défaite de la gauche sont aujourd’hui devenus nécessaires.

Je refuse qu’un étranger en situation irrégulière ait accès gratuitement à tout notre système de santé.

Concernant les économies que pourrait réaliser l’Etat pour réduire son déficit, Laurent Wauquiez a présenté quelques pistes. L’une d’entre elles concernent la santé. L’ancien ministre de la Recherche pointe du doigt « l’aide médicale d’Etat, qui vaut quasiment un milliard d’euros pour des étrangers en situation irrégulière« . « Il faut le supprimer« , affirme-t-il, « je refuse qu’un étranger en situation irrégulière ait accès gratuitement à tout notre système de santé« . « L’Accès quasi gratuit aux services de santé est assez déresponsabilisant, je pense que ça on ne peut plus se le payer« , poursuit l’édile ponot.

Enfin, évoquant son long silence médiatique durant l’été, Laurent Wauquiez a simplement dit que « quand on s’exprime, il faut que ça ait du sens« , « on a beaucoup trop de politiques qui bavardent, qui parlent à tire-larigot« . Quelques secondes de plus et il citait Coluche, Laurent Wauquiez: « de tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus intéressants sont ceux qui se taisent« , disait autrefois l’humoriste.