11 Mar

Michèle Delaunay à Chamalières: « Comme les aborigènes, je retourne là d’où je suis partie »

« Comme les aborigènes, je retourne là d’où je suis partie« , c’est ainsi que Michèle Delaunay a décrit sur Twitter son voyage en terre connue effectué mardi. La Ministre Déléguée, chargée des Personnes Âgées et de l’Autonomie, native de Clermont-Ferrand, a retrouvé sa terre natale avant d’aller soutenir le candidat socialiste à Chamalières. Dommage pour une des « geeks » du gouvernement que son tweet fasse apparaître un « Chamallières » avec deux « L ».

Une petite faute qui, souhaitons-le pour la liste menée par Eric Spina, n’aura pas de conséquences le jour du scrutin. Inviter un membre du gouvernement n’est déjà pas courant de nos jours, mais si, en plus, il écorche le nom de la commune, ça pourrait renforcer cette impopularité dont Michèle Delaunay estime avoir la chance de ne pas souffrir, elle reconnait même être très sollicitée.

26 Fév

Municipales à Clermont-Ferrand: voir ou revoir le débat interactif avec Olivier Bianchi (PS)

Hang Out Bianchi

Olivier Bianchi, la tête de liste socialiste pour les élections municipales à Clermont-Ferrand était le premier invité auvergnat d’une nouvelle formule de débats lancée il y a quelques semaines sur le réseau France 3, le 25 février. Le candidat à la mairie clermontoise était interrogé par quatre internautes, confortablement installés chez eux, devant leur ordinateur. Celui qui pourrait succéder à Serge Godard à l’issue du prochain scrutin municipal a fait face à quatre étudiants de la prépa Sciences Po du lycée Fénelon à Clermont-Ferrand: Andéol Dudouit, Maxime Cléret, Anna Ficheux et Aymeric Bauzon. Continuer la lecture

17 Jan

Vichy (03): le bureau national du PS soutient le PRG, le « premier des socialistes » ne veut pas retirer sa liste

Du rififi à Vichy ! Alors que les instances nationales du PRG et du PS ont convenu « de confier la tête de listes aux élections municipales de Vichy à Christophe Pommeray« , selon les termes du communiqué signé par Gérard Charasse (pdt de la Fédération du PRG 03), Pierre Gagnière, propulsé « premier des socialistes » par les militants lors des Primaires d’octobre dernier, affirme qu’il sera bien candidat. Continuer la lecture

16 Jan

Clermont-Ferrand: le PRG rejoint Olivier Bianchi mais Mireille Lacombe joue la carte de la dissidence

« Après le PCF, après la GU, après le MRC, après EELV, voici le tour du PRG de rejoindre la dynamique que j’ai initiée« , voilà ce qu’a écrit Olivier Bianchi sur Twitter le 14 janvier. Ce jour-là, on apprenait que la tête de liste socialiste à Clermont-Ferrand continuait de ratisser large pour constituer son équipe.

Toutefois, le candidat désigné par les militants PS n’a pas « réussi l’unité de toute la gauche » comme il l’affirme pourtant le même jour sur le réseau social. Si le Parti des Radicaux de Gauche a bien rejoint le camp Bianchi, c’est par la voix du président du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel, mais Mireille Lacombe, mandatée, selon elle, par le PRG pour négocier avec Olivier Bianchi, a décidé de maintenir sa propre liste.

Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature. – Mireille Lacombe

Mireille Lacombe

Mireille Lacombe

« Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature« , explique la vice-présidente du Conseil Général en ajoutant que « le président Gouttebel a un groupe politique à gérer et il a souhaité, en vue des prochaines élections cantonales, garder cet apaisement retrouvé dans l’assemblée départementale« . Un choix qui peut étonner de la part de Jean-Yves Gouttebel, dont les relations tendues avec le Parti Socialiste du Puy-de-Dôme ont souvent été à la Une de la presse ces dernières années, mais qui s’explique peut-être par l’échéance électorale de 2015: les élections départementales (ex-cantonales).

Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ?

Mireille Lacombe ne veut pas manger de ce pain-ci et maintient le cap. Elle sera candidate à la mairie de Clermont-Ferrand le 23 mars prochain et refuse toute alliance avec le PS. « Je ne suis pas d’accord sur les propositions qui sont faites par Olivier Bianchi » justifie-t-elle et « pense que c’est une liste qui se forme autour des appareils« . Des appareils que la candidate désormais étiquetée « Divers Gauche » ne croient pas capables de se rassembler derrière les projets de la ville. « De quelle Gauche parle-t-on ? Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ? » demande-t-elle.

Le socialiste Laurent Johanny veut propulser « le Puy en avant »

Laurent Johanny a présenté mercredi 15 janvier une partie de la liste qui se présentera aux élections municipales du Puy-en-Velay. Laurent Johanny est investi par le PS pour mener la liste « le Puy en avant » probablement face au maire sortant, l’UMP Laurent Wauquiez, qui n’a, pour l’heure, toujours pas déclaré sa candidature.

PS-Puy

La tête de liste socialiste est entourée de colistiers de tendances diverses, communistes, écologistes. De gauche à droite, Claude Beaunet (contrôleur des finances publiques), Catherine Granier-Chevassus (chirurgien des hôpitaux service d’ophtalmologie à l’hôpital Émile Roux, conseillère municipale d’opposition), Didier Allibert (architecte, Parti Communiste), Sabine Chirol (enseignante), Sylvain Machefert (écologiste).

La liste est encore en cours de constitution pour atteindre les 25 membres requis. Les grandes lignes des projets pour la ville ont été présentées pour plus de solidarité, plus d’attractivité, plus de dynamisme.

Avec Elodie Monnier, journaliste France 3 Auvergne, bureau du Puy-en-Velay

15 Jan

Déçu par le Parti Socialiste, Alain Martinet, 1er adjoint à Clermont-Ferrand, le quitte

Ses tweets, quarante-huit heures après le premier tour de la primaire socialiste qui a désigné Olivier Bianchi comme tête de liste à Clermont-Ferrand pour les prochaines élections municipales, avaient fait grand bruit. Le 12 octobre dernier, sur ce même blog, Alain Martinet affichait son étonnement face aux résultats du scrutin dans certaines sections et s’interrogeait sur l’existence même de la démocratie au PS. Continuer la lecture

14 Jan

Moulins (03): l’union à Gauche pour barrer la route du maire sortant UMP Pierre-André Périssol

Pour aller chercher un quatrième mandat de maire, Pierre-André Périssol met en avant son bilan. « On a fait une ville plus active, il faut continuer dans ce sens-là« , dit l’élu UMP qui a pris la mairie de Moulins en 1995. Il peut s’appuyer sur un centre-ville rénové, nouveau marché, places en partie rendues aux piétons, etc. Mais ses opposants ont une autre lecture de son bilan.

On a fait une ville plus active, il faut continuer dans ce sens-là. Pierre-André Périssol (UMP)

Le socialiste Jacques Lahaye qui conduira une liste d’union PS/PCF/EELV préfère, lui, parler de la baisse démographique de la ville préfecture de l’Allier. « Trois mille habitants perdus en dix ans ! » rappelle-t-il.

Moi je parlerai de la baisse démographique: trois mille habitants perdus en dix ans. – Jacques Lahaye (PS)

 

Si on est sûr que deux listes s’affronteront le 23 mars prochain, une troisième force pourrait entrer dans la bataille. Mais le Front National, puisqu’il s’agit de lui, a un problème de taille à régler avant de pouvoir présenter pour la première fois de son histoire une liste à Moulins: trouver sa tête !

On se retrouve avec une liste et aujourd’hui on cherche une tête de liste sur Moulins. Claudine Lopez (FN)

Claudine Lopez, la secrétaire départementale du Front National dans l’Allier, a indiqué que la tête de liste pressenti, Natacha Brun, avait préféré renoncer en raisons de problèmes personnels.

 

13 Jan

Beaumont (63): la Gauche unie derrière le maire sortant

C’est un accord historique qui vient d’être scellé à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Toutes les forces de Gauche ont trouvé un terrain d’entente et partiront main dans la main derrière François Saint-André, le maire sortant, le 23 mars prochain.

« Pour la première fois depuis trente ans, aucune liste dissidente ne devrait s’engager dans la bataille« , explique Jacques Cocheux, conseiller municipal délégué à la communication et à la démocratie de proximité. Le mouvement « Idées Pour Beaumont » de François Saint-André a obtenu le ralliement du Parti Socialiste, du Front de Gauche (de toutes ses composantes) et d’Europe Ecologie-Les Verts. En cas de victoire de cette liste d’union, le Front de Gauche doit récupérer six sièges (dont deux adjoints), le PS cinq (un adjoint) et EELV un (un adjoint).

En 2008, le Parti Socialiste avait présenté sa propre liste face à celle de François Saint-André mais, entre les deux tours, la rose avait changé de camp. Patrick Néhémie avait alors perdu l’étiquette socialiste au profit de la liste conduite par le maire sortant.

08 Jan

Selon Wikipédia, Olivier Bianchi est déjà maire de Clermont-Ferrand ! (mise à jour)

Si on se réfère à l’encyclopédie participative Wikipédia, le socialiste Olivier Bianchi est le prochain maire de Clermont-Ferrand. Il l’est même « depuis 2014« . Dans la page qui affiche la liste des maires, son nom apparait déjà sous celui de Serge Godard. D’après le relevé des modifications faites sur l’article en question, c’est à 23h05, le 7 janvier, que le nom d’Olivier Bianchi a été ajouté.

Bianchi-Wikip

Biachi-wiki-modif

La question est maintenant de savoir qui a fait cette modification prématurée, et dans quel but…En tout cas, l’information n’a pas tardé a être remarquée. Quatre minutes après sa publication, un étudiant auvergnat en Sciences Po publiait une copie d’écran sur Twitter.

 

Un autre étudiant, clermontois, a quant à lui ironisé en évoquant « un algorithme immuable » qui garantirait le pouvoir à la Gauche à Clermont-Ferrand.

Mise à jour

Olivier Bianchi n’est déjà plus le maire de Clermont-Ferrand ! Alain Laffont lui a succédé le 8 janvier à 15h29. Le leader de la Gauche Anti-Capitaliste a toutefois eu un règne court sur la commune puisque remplacé une heure plus tard par Valéry Giscard d’Estaing. Un clin d’oeil plein d’ironie à l’ancien chef de l’Etat, candidat malheureux en 1995 aux élections municipales à Clermont-Ferrand, battu d’un cheveu par le maire sortant Roger Quilliot.

laffont-wiki

vge-wiki