15 Jan

Olivier Bianchi éprouve un « malaise » face à la ruée vers le dernier numéro de Charlie Hebdo

Olivier Bianchi

Le 11 janvier 2015, il était en première ligne de la manifestation qui a rassemblé plus de 70 000 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand. Quand il s’agit de défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, les valeurs de la république, Olivier Bianchi est Charlie.

Les images des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo, ça crée en moi un malaise.

Mais il n’est pas Charlie dans ses lectures. « Je vais être honnête, a-t-il avoué lors de ses vœux à la presse, je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo de ma vie« . Le maire clermontois se reconnaît davantage dans Le Canard Enchaîné qu’il lit, en revanche, chaque semaine.

A ce sujet, l’élu socialiste avoue un certain « malaise » quand il voit « des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo« . « Ces gens vont-ils l’acheter dans un mois, six mois, un an ?« , s’interroge-t-il.

On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois.

Fier d’avoir été à la tête d’un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes venues, comme lui, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, Olivier Bianchi espère que cette prise de conscience populaire ne se limitera pas à un sursaut. « En démocratie, ce sont d’abord les élections qui compte« , a-t-il rappelé à son audience. « On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois« , a-t-il ajouté avant de conclure: « il ne faudrait pas que la prochaine étape de cette affaire soit l’arrivée au pouvoir du Front National« .

02 Déc

VIDEO. Le maire de Clermont-Ferrand bouscule deux syndicalistes

Mardi après-midi, une cinquantaine d’agents syndiqués à la CGT ont fait irruption dans la salle de l’hôtel de ville de Clermont-Ferrand où se tenait la réunion de la commission technique paritaire. La commission devait notamment se prononcer sur la diminution des ratios d’avancement des agents en  2015.

Tout le monde sait que je suis un sanguin. – Olivier Bianchi

Le maire PS, Olivier Bianchi, a pris la décision d’interrompre la réunion après l’envahissement de la salle et, furieux, il est sorti de la pièce en bousculant deux agents au passage. « Tout le monde sait que je suis un sanguin« , a réagi, après coup, l’édile devant la caméra de France 3 Auvergne. « L’ambiance était électrique, c’est anecdotique », poursuit l’élu pour qui « ce qui est plus important, ce sont les conséquences d’une décision d’une ou deux organisations syndicales« . Selon lui, « sur environs 2600 salariés, il y a eu une cinquantaine de grévistes (…) et, à cause de cette interruption de séance provoquée par la CGT« , les membres de la commission technique paritaire n’ont pas pu « prendre de mesures aujourd’hui qui auraient été au bénéfice de l’ensemble des salariés de la ville« .

De la part d’un démocrate, je trouve cela inacceptable. – Rémi Vigier, CGT

Du côté de la CGT, Rémi Vigier estime qu’on « nous amuse depuis huit mois » et que « le dialogue social n’est pas vraiment ancré« . Quant au geste d’humeur du maire de Clermont-Ferrand, le responsable syndical a réagi en disant trouver « cela inacceptable de la part d’un démocrate« .

06 Oct

Clermont-Ferrand: Olivier Bianchi face à ses administrés, le 24 octobre

640x360---France-3_Hangout

Alors qu’il vient de passer le cap des six mois à la tête de la ville, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a accepté de débattre avec les internautes, le 24 octobre prochain. Si vous souhaitez discuter avec lui, si vous avez des questions à lui poser, des remarques à formuler, des idées à lui suggérer, France 3 Auvergne vous offre la possibilité de lui dire directement.

Le 24 octobre prochain, Olivier Bianchi vous donne rendez-vous à 17h30 pour un tchat vidéo et écrit.

Comment participer

Continuer la lecture

05 Sep

Le socialiste Alexandre Pourchon soutient François Hollande et le Gouvernement « par conviction, pas par obligation »

Alexandre PourchonQuand Alexandre Pourchon passe en revue les sujets d’actualité de la rentrée, ce n’est pas la page people qui l’intéresse le plus. Pourtant, questionné sur la sortie du brûlot de Valérie Trierweiler dans lequel elle raconte ses huit années de vie auprès de François Hollande, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme a pris quelques secondes pour donner son sentiment. Il voit dans le livre, intitulé « Merci pour ce moment », « un tissu de conneries qui ne mérite aucun commentaire« . « La vie privée des gens ne m’intéresse pas« , ajoute-t-il en précisant que le portrait de François Hollande dressé par son ex compagne ne correspond pas au personnage qu’il connaît depuis de longues années.

Si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le parti socialiste.

Le chef de l’Etat a vécu une semaine compliquée, ponctuée par un nouveau sondage qui le place au plus mal dans l’opinion que les Français ont de lui. Selon TNS-Sofres, la cote de popularité de François Hollande est tombée à 13%. Une crise de confiance qui fait naître ici et là un scénario: celui d’une possible démission. Alexandre Pourchon balaie l’hypothèse d’un revers de la main, il ne pense pas l’issue plausible pour une simple raison: « si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le Parti Socialiste« .

Les socialistes ont changé leur vision du monde économique.

Alexandre Pourchon soutient le Président et le gouvernement « par conviction, pas par obligation » mais il regrette que ce qui a été fait depuis la prise du pouvoir ne soit pas mieux mis en avant. Et le conseiller général de pointer du doigt un problème récurrent chez les socialistes: « quand on fait des choses biens, on ne sait pas en parler« . « On ressent un vrai malaise au sein du PS », reconnaît-il mais le virage social-libéral pris par le François Hollande ne lui déplait pas, bien au contraire. « Les socialistes ont changé leur vision du monde économique« , poursuit-il, expliquant que sa formation politique « a besoin d’être dépoussiérée« .

La réforme territoriale? J’en attendais beaucoup plus.

Au cours de la matinée, l’élu du Puy-de-Dôme a également évoqué son avenir personnel. Alexandre Pourchon se sent à l’étroit, aujourd’hui, dans son habit de conseiller général. S’il a bien eu une discussion « en tête-à-tête » avec René Souchon, avant l’annonce de la fusion des régions, pour lui présenter sa manière de voir les choses, la réforme territoriale voulue par Manuel Valls a changé la donne. Pas avare de critiques: « il fallait d’abord travailler sur les compétences, la méthode choisie n’a pas été la bonne », Alexandre Pourchon précise qu’il attendait « beaucoup plus » de cette réforme. Une petite déception qui n’a guère d’emprise sur son ambition. Est-ce qu’il a « l’envie, la gnaque » pour projeter la collectivité vers l’avenir ? « Pour le Département, non. Pour la Région, oui« . L’Auvergnat n’a pas fait une réponse de Normand.

 

 

04 Sep

Les réactions en Auvergne après la parution du livre de Valérie Trierweiler

Crédit Photo : AFP PHOTO PATRICK KOVARIK

Crédit Photo : AFP PHOTO PATRICK KOVARIK

Personne ne le lira mais tout le monde en parle. Jeudi, à l’occasion de la parution du livre de Valérie Trierweiler, dans lequel elle raconte ses années passées auprès de François Hollande, les réactions de la classe politique ne manquent pas et les réseaux sociaux sont un lieu privilégié pour écrire tout ce qu’on pense de la démarche de l’ex.

Trompée, humiliée publiquement, Valérie Trierweiler a visiblement décidé de rendre la monnaie de sa pièce au locataire de l’Elysée avec qui elle a partagé huit années de vie et dont elle est officiellement séparée depuis le 25 janvier 2014. Dans « Merci pour ce moment », elle dresse le portrait d’un homme « déshumanisé » par le pouvoir. Si certaines langues condamnent fermement le procédé employé par la journaliste, d’autres lui trouvent des circonstances atténuantes. C’est le cas du communiste Cyril Cineux. Le secrétaire fédéral du PCF 63 rappelle dans un tweet que « c’est LUI qui l’a trompée« .

Le maire UMP de Chatelguyon, Frédéric Bonnichon, prévient qu’il n’ouvrira pas le livre. « La politique et les français méritent mieux que les poubelles« , écrit l’édile.

Flavien Neuvy, maire UDI de Cébazat, ironise sur l’anaphore désormais célèbre de François Hollande: « Moi, Président ». L’élu estime également que le chef de l’Etat est « cuit » pour 2017 à cause du coup des « sans dents« .

Les « sans dents« , c’est ainsi, selon Valérie Trierweiler, que celui qui disait ne pas aimer les riches parlerait des pauvres. Dentiste de profession, l’UMP Jean-Pierre Brenas a toute légitimité sur ce point et il n’a pas manqué de mordant en tweetant. Reprenant une promesse de François Hollande faite le 2 mai 2012, il disait alors vouloir « être un Président qui respecte les Français« , le chef de l’opposition à la mairie de Clermont-Ferrand demande s’il s’agit des Français « avec ou sans dents« .

Pour le leader du Front National en Haute-Loire, c’est la fonction présidentielle qui est la principale victime de ce nouvel épisode élyséen. Pierre Cheynet estime qu’elle est morte lors du précédent mandat et que « sa dépouille est profanée quotidiennement« .

03 Sep

Brice Hortefeux n’est « pas sûr » de lire le livre de Valérie Trierweiler

Crédit photo: AFP PHOTO / JEAN PIERRE MULLER

Crédit photo: AFP PHOTO / JEAN PIERRE MULLER

Brice Hortefeux a choisi France Info pour faire sa rentrée politique mercredi matin. Invité à répondre aux questions de Jean-François Achilli, le conseiller régional UMP d’Auvergne et eurodéputé s’est dit « surpris » par la parution du livre de Valérie Trierweiler. « Je ne suis pas sûr de le lire » a reconnu le compagnon de route de Nicolas Sarkozy.

C’est le tempérament d’un homme qui est décrit, ce cynisme et cette indifférence, à l’évidence, sont préoccupants.

Dans « Merci pour ce moment » (Les Arènes) à paraître le 4 septembre, l’ex compagne de François Hollande raconte ses années passées auprès du chef de l’Etat. Une histoire qui ne semble pas particulièrement intéresser Brice Hortefeux même s’il admet que les propos tenus par « une personnalité qui par définition le connaît bien » sont de nature à le conforter dans l’opinion qu’il a du président de la République. « François Hollande est dépeint comme cynique et indifférent et l’auteure souhaite visiblement que ça se sache« , dit l’élu auvergnat. Il ajoute: « je ne suis pas sûr que nous devions commenter les aspects de la vie privée mais là, visiblement, c’est le tempérament d’un homme qui est décrit, ce cynisme et cette indifférence, à l’évidence, sont préoccupants« .

11 Juin

Alain Néri, socialiste, sénateur et frondeur ! (mise à jour)

Alain Néri, sénateur PS du Puy-de-Dôme (crédit photo: AFP PHOTO/Aizar Raldes)

Alain Néri, sénateur PS du Puy-de-Dôme (crédit photo: AFP PHOTO/Aizar Raldes)

Le vent de la révolte se lève au Palais du Luxembourg. Neuf sénateurs socialistes, en tête desquels celui du Puy-de-Dôme, Alain Néri, demandent « une inflexion » de la politique économique du gouvernement « sauf à se résigner au désaveu et à la montée de l’extrémisme« .

A l’heure où la croissance ne repart pas et où le chômage ne cesse de croître, les Français nous ont, par deux fois, clairement fait connaître leur inquiétude et leur mécontentement. Cet avertissement ne peut rester sans réponse !

Dans ce courrier interne qui ne devait pas être rendu public (comme stipuler en post scriptum), les neufs sénateurs PS frondeurs tirent la sonnette d’alarme. « A l’heure où la croissance ne repart pas et où le chômage ne cesse de croître, les Français nous ont, par deux fois, clairement fait connaître leur inquiétude et leur mécontentement« , écrivent-ils, « cet avertissement ne peut rester sans réponse !« 

Révélé par le site internet publicsenat.fr, le mail a été envoyé par Alain Néri et cosigné par les séanateurs Yves Rome (Oise), Claude Dilain (Seine-Saint-Denis), Delphine Bataille (Nors), Gaëtan Gorce (Nièvre), Jean-Claude Peyronnet (Haute-Vienne), Rachel Mazuir (Ain), Marie-Noëlle Lienemann (Paris) et Yannick Vaugrenard (Loire-Atlantique).

Les débats législatifs qui s’annoncent doivent nous permettre d’ouvrir le dialogue avec l’exécutif auquel nous devons faire comprendre qu’une inflexion est nécessaire sauf à se résigner au désaveu et à la montée de l’extrémisme.

Dans ce texte, ils affirment que c’est aux « parlementaires socialistes, au Sénat comme à l’Assemblée, qu’il revient de proposer, de manière constructive, des solutions nouvelles s’inscrivant dans la logique du projet présidentiel de 2012, d’une indispensable réforme fiscale à une politique économique ciblée« . Seule alternative, selon eux, pour retrouver « la confiance et l’adhésion des Français« . L’objectif affiché du clan des neuf est de « faire comprendre » au gouvernement « qu’une inflexion est nécessaire sauf à se résigner au désaveu et à la montée de l’extrémisme« .

Mise à jour

Contacté en fin de journée, Alain Néri nous a expliqué ne pas se considérer « comme une frondeur » mais comme le membre d’un groupe de réflexion qui veut apporter sa contribution à l’effort de redressement. « Je trouve la situation économique inquiétante« , dit l’élu auvergnat, « la responsabilité, ce n’est pas de rester dans son coin et attendre que ça passe » ajoute-t-il pour justifier cette démarche, et « le Parlement, c’est fait pour parler« .

Quant à la montée de l’extrémisme, Alain Néri juge tout les partis « responsables » et croit qu’on « a peut-être pas assez pris en compte le danger qui nous menaçait« .

Alain Néri sera l’invité du JT de 19h sur France 3 Auvergne le jeudi 12 juin.

L’intégralité du courrier

Cher(e) collègue,

A l’heure où la croissance ne repart pas et où le chômage ne cesse de croître, les Français nous ont, par deux fois, clairement fait connaître leur inquiétude et leur mécontentement.

Cet avertissement ne peut rester sans réponse !

Or, sans un soutien à l’investissement de nos collectivités locales, au pouvoir d’achat des ménages les plus modestes et à la modernisation de nos infrastructures, la situation économique et sociale, et par contrecoup politique, ne pourra que continuer à se dégrader !

C’est à nous, parlementaires socialistes, au Sénat comme à l’Assemblée, qu’il revient de proposer, de manière constructive, des solutions nouvelles s’inscrivant dans la logique du projet présidentiel de 2012, d’une indispensable réforme fiscale à une politique économique ciblée, fixant des contreparties en investissements et en emplois à une mobilisation sans précédents des moyens de la puissance publique.

C’est par la mise en œuvre d’un tel projet que nous retrouverons la confiance et l’adhésion des Français et servirons l’intérêt du Pays.

Les débats législatifs qui s’annoncent doivent nous permettre d’ouvrir le dialogue avec l’exécutif auquel nous devons faire comprendre qu’une inflexion est nécessaire sauf à se résigner au désaveu et à la montée de l’extrémisme.

C’est pour mettre au point cette démarche que nous vous proposons de nous retrouver le mardi 10 juin à 19 heures.

Bien amicalement,

Alain Néri, Yves Rome, Claude Dilain, Delphine Bataille, Gaëtan Gorce, Jean-Claude Peyronnet, Rachel Mazuir, Marie-Noëlle Lieneman, Yannick Vaugrenard

PS : ce courrier est à usage interne et ne doit pas être rendu public.

29 Avr

Les députés PS Alain Calmette et Odile Saugues soutiennent le Plan Valls dans une tribune

« Nous souhaitons la réussite du quinquennat« . « Nous« , ce sont vingt-et-un députés socialistes, dont la Puydômoise Odile Saugues et le Cantalien Alain Calmette, qui ont signé une tribune dans le JDD du 27 avril. Dans ce texte, ils expliquent qu’ils voteront « mardi le programme de stabilité parce qu’il engage [notre] souveraineté financière, [notre] crédibilité politique et [notre] responsabilité collective« . Continuer la lecture

06 Avr

Laurent Wauquiez souhaite que Jean-Marc Ayrault renonce à sa prime d’ancien Premier Ministre

Invité du 12/13 de France 3, dimanche, Laurent Wauquiez a demandé un geste « d’exemplarité » de la part de Jean-Marc Ayrault. Le député-maire UMP souhaite que l’ancien premier ministre « renonce » à sa prime de départ.

« Théoriquement, il s’apprête à toucher une prime d’ancien premier ministre, de la même manière que tous les ministres qui sont sortis » a expliqué le vice-président de l’UMP à Francis Letellier. « Ils ont demandé beaucoup d’effort aux Français au cours des deux ans, je pense qu’à titre symbolique, ce serait bien qu’il renonce à cette prime d’autant qu’il va retrouver son poste de député immédiatement » a-t-il ajouté.

Laurent Wauquiez a assuré s’être appliqué à lui-même cette mesure quand il a cessé d’être ministre en mai 2012, selon l’AFP. L’ex-premier ministre a annoncé jeudi qu’il souhaitait retrouver son siège de député de la troisième circonscription de Loire-Atlantique après avoir « récupéré toute (son) énergie« .

27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…