26 Juin

Le PPE ne veut pas voir Brice Hortefeux à la vice-présidence du Parlement Européen

Brice Hortefeux (photo: PATRICK KOVARIK / AFP)

Brice Hortefeux (photo: PATRICK KOVARIK / AFP)

Brice Hortefeux briguait la vice-présidence du Parlement Européen mais le groupe auquel il appartient, le PPE, a rejeté sa candidature selon le Lab d’Europe 1. Le Parti Populaire Européen devrait obtenir six postes de vice-président et le député européen UMP de la circonscription Massif Central-Centre se voyait déjà occupé un des sièges. Mais l’élu auvergnat n’a pas passé le cap de la mini-primaire en arrivant à la 7ème place du vote interne.

Tout le monde sait que ce n’est pas le plus assidu et le plus travailleur. Au Parlement, ce n’est pas sa fonction d’ancien ministre qui va le protéger. Il n’est pas particulièrement populaire au sein du Parlement. Il n’est pas particulièrement investi. Ses collègues députés le savent…

Un membre du groupe contacté par Le Lab affirme que l’ancien ministre de l’intérieur n’a pas vraiment fait campagne et qu’il comptait sur sa notoriété pour obtenir l’investiture. Raté ! Brice Hortefeux a, semble-t-il, mauvais presse auprès de ses « amis ». « Tout le monde sait que ce n’est pas le plus assidu et le plus travailleur« , dit le témoin anonyme, « au Parlement, ce n’est pas sa fonction d’ancien ministre qui va le protéger. Il n’est pas particulièrement populaire au sein du Parlement. Il n’est pas particulièrement investi. Ses collègues députés le savent…« 

29 Avr

Les députés PS Alain Calmette et Odile Saugues soutiennent le Plan Valls dans une tribune

« Nous souhaitons la réussite du quinquennat« . « Nous« , ce sont vingt-et-un députés socialistes, dont la Puydômoise Odile Saugues et le Cantalien Alain Calmette, qui ont signé une tribune dans le JDD du 27 avril. Dans ce texte, ils expliquent qu’ils voteront « mardi le programme de stabilité parce qu’il engage [notre] souveraineté financière, [notre] crédibilité politique et [notre] responsabilité collective« . Continuer la lecture

16 Avr

Européennes 2014: qui est Clarisse Heusquin, tête de liste EELV en Auvergne-Centre-Limousin ?

En décembre dernier, le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a décidé de confier à Clarisse Heusquin la responsabilité de conduire sa liste aux élections européennes sur la circonscription Massif Central-Centre. A peine âgée de 26 ans, la jeune Issoirienne à la courte carrière politique, elle s’est engagée en 2009, pourrait donc succéder au Chamalièrois Jean-Paul Besset à Strasbourg. Continuer la lecture

Laurent Wauquiez veut « un peu plus de protectionnisme européen » dans « une Europe à six »

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

« Il faut sortir de Schengen, un peu plus de protectionnisme européen, une Europe à six qui marche, c’est tout ce pour quoi je plaide dans mon livre« . Laurent Wauquiez a donné un grand coup de pied dans la fourmilière en livrant dans un ouvrage paru le 11 avril dernier sa vision de l’Europe. « Europe: il faut tout changer », c’est le titre de cet ouvrage dans lequel on peut lire que l’ancien ministre des Affaires Européennes veut revoir les frontières de l’Europe et « briser les tabous« . Continuer la lecture

31 Mar

La gauche clermontoise chante et danse à la Coopé de Mai

Quelques heures après l’officialisation de la victoire d’Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand, la gauche s’est réunie là où elle a pris l’habitude de fêter ses victoires: à la Coopérative de Mai. Même si le succès n’est pas à la hauteur de leurs espérances, Olivier Bianchi et ses amis, Alain Laffont en tête, ont trinqué ensemble dans la nuit, n’hésitant pas à afficher une image de franche camaraderie devant les caméras.

Dans les prochaines semaines, l’ambiance sera probablement moins festive au conseil municipal. Olivier Bianchi ne peut ignorer, tant il lui a répété ces derniers jours, qu’Alain Laffont défendra bec et ongles le programme qui lui a permis d’obtenir 11,5% des voix clermontoises au premier tour.

Jean-Pierre Brenas: « J’ai tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes »

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas est passé tout près de l’exploit à Clermont-Ferrand. Alors qu’en 2008, la liste UMP d’Anne Courtillé avait terminé à plus de 10 700 voix de celle conduite par le socialiste Serge Godard, le chef de file de l’opposition clermontoise a échoué, dimanche, à 2 504 voix de la liste d’Olivier Bianchi. Dans la soirée, dès les résultats connus, les différentes composantes de la droite puydômoise, à commencer par l’UMP et l’UDI, se sont rejeté mutuellement la responsabilité de cet échec les unes sur les autres. Toutes se retrouvent, en tous cas, sur un point, c’est l’absence d’union qui a empêché la droite de ravir la capitale auvergnate à la gauche.

Lundi matin, Jean-Pierre Brenas en a remis un petite couche sur Twitter en affirmant qu’il avait « tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes« . Au lendemain du premier tour, des discussions avaient eu lieu entre le candidat de l’UMP et la liste MoDem/UDI emmenée par Michel Fanget. Des tractations qui n’ont pas eu de succès, pas plus les longues négociations entreprises des mois avant le premier tour pour constituer un trio Brenas/Fanget/Portejoie.

 

La réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre. La liste l’Union Pour Clermont a très rapidement répondu à Jean-Pierre Brenas en lui conseillant de prendre du magnésium. Même KO debout, le Centre clermontois a encore des ressources…

27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…

25 Mar

Clermont-Ferrand: l’UDI appelle à voter Jean-Pierre Brenas (UMP) au second tour

Absent du second tour des élections municipales à Clermont-Ferrand après avoir échoué dans ses négociations avec le candidat UMP, les deux forces principales de la liste centriste  « l’Union » sont en désaccord sur l’attitude à adopter dimanche à l’égard de Jean-Pierre Brenas.

Michel Fanget ne donne pas de consigne de vote aux 3 039 électeurs qui ont apporté leur voix à la liste qu’il conduisait le 23 mars. « Nos électeurs sont libres » dit le président du MoDem 63 qui digère difficilement la tournure qu’ont prise les négociations avec l’UMP. Lors d’une conférence de presse, mardi après-midi, il a évoqué son « exaspération » et sa « colère » face aux agissements d’une « partie de l’équipe Brenas qui voulait éliminer le Centre du conseil municipal clermontois« .

Dimanche, il faudra faire barrage à la gauche, il faudra voter Jean-Pierre Brenas. – Hervé Prononce, président de l’UDI 63

Du côté de l’UDI, on dit comprendre la déception de ses amis Michel Fanget et Anne Courtillé après la « rupture des discussions de la part de l’équipe de Jean-Pierre Brenas » mais Hervé Prononce, qui préside le parti dans le Puy-de-Dôme, s’est montré particulièrement agacé par l’annonce de l’alliance entre le socialiste Olivier Bianchi et Alain Laffont qui menait la liste « Place au peuple » (Gauche Anticapitaliste et Parti de Gauche). Un agacement tel qu’il appelle à voter pour Jean-Pierre Brenas, dimanche, pour « faire barrage à la gauche« .

« Depuis des années, Alain Laffont ne fait que harceler, ne fait que stigmatiser la politique du Parti Socialiste et, systématiquement, est contre les propositions du Parti Socialiste, et le voilà aujourd’hui 3ème sur la liste d’Olivier Bianchi« , s’étonne-t-il. Tout fraichement réélu maire du Cendre, Hervé Prononce se demande si Olivier Bianchi a « besoin de s’abaisser si bas pour pouvoir gagner une élection« . Face à une union qui représente « les impôts et l’alliance de la carpe et du lapin », le président de l’UDI 63 dit « clairement » qu’il faut s’opposer à « cette gauchisation de Clermont-Ferrand » en apportant son soutien au candidat UMP parce que sa sensibilité est « là, au centre droit« .

24 Mar

André Chassaigne veut « éclaircir » la stratégie du Front de Gauche

chassaigne

Le député communiste du Puy-de-Dôme a été une des premières figures politiques auvergnates à réagir sur notre plateau, dimanche soir. Découvrant la forte abstention et la percée notable du Front National, André Chassaigne a estimé que « les affaires » ont « vicié l’esprit citoyen de chacun d’entre nous« . Il a également expliqué que les résultats décevants de la Gauche trouvaient leurs racines dans « le mécontentement très fort contre la politique du gouvernement« .

Le Front de Gauche, et c’est ce que je pense, doit servir à faire bouger l’ensemble de la majorité pour s’orienter vers une politique différente de celle qui est conduite aujourd’hui.

Évoquant la stratégie du Front de gauche, dont il préside le groupe à l’Assemblée Nationale, André Chassaigne a invité ses amis à « éclaircir » leur « stratégie« . « Est-ce que l’objectif du Front de Gauche, c’est d’être une forme d’opposition de gauche de la majorité gouvernementale avec un discours très protestataire » demande l’élu auvergnat, « ou le Front de Gauche, et c’est ce que je pense, doit-il servir à faire bouger l’ensemble de la majorité pour s’orienter vers une politique différente de celle qui est conduite aujourd’hui?« 

18 Mar

Municipales à Clermont-Ferrand: voir ou revoir le débat interactif avec Alain Laffont (Front de Gauche)

Suite de nos débats interactifs, proposés en exclusivité sur le site web de France 3 Auvergne. Après le socialiste Olivier Bianchi, l’UMP Jean-Pierre Brenas, le candidat du Front National Antoine Rechagneux, celui du Modem/UDI Michel Fanget, c’est Alain Laffont qui a répondu aux questions de notre panel d’internautes. Candidat à Clermont-Ferrand avec l’étiquette du Front de Gauche, à la tête d’une liste constituée sans le Parti Communiste, le leader local de la Gauche Anti-capitaliste pourrait, une nouvelle fois, arriver dans le trio de tête au premier tour des élections municipales à Clermont-Ferrand.