03 Mar

Wauquiez vu en « bon président » par 15% des Français, loin derrière Juppé (48%)

Libération a demandé à l’institut de sondages Viavoice d’enquêter auprès des Français pour savoir qui ils voyaient comme un potentiel « bon président de la République ». Pour près de la moitié d’entre eux (48%), c’est Alain Juppé qui parait le mieux armé pour la fonction. Le maire UMP de Bordeaux devance Manuel Valls (40%) et Nicolas Sarkozy (37%). Plus loin derrière, entre Xavier Bertrand et Jean-Luc Mélenchon, arrive Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay recueille 15% d’opinion positive.

Sondage effectué en ligne du 18 au 23 février, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

24 Fév

Les réactions après le décès d’Yves Carroy, conseiller régional d’Auvergne (Parti de Gauche)

C’est dimanche dans la soirée que s’est éteint le Thiernois Yves Carroy à l’âge de 62 ans. Il a succombé « après un long combat contre la maladie« , comme l’écrit René Souchon dans un communiqué transmis aux rédactions. Le président du Conseil Régional d’Auvergne rend hommage à « un élu passionné, et un militant très actif au service des valeurs de progrès, de solidarité et de la justice sociale« .

Conseiller régional, Yves Carroy était également un des membres fondateurs du Parti de Gauche. En 2008, il avait quitté le Parti Socialiste et rejoint Jean-Luc Mélenchon pour mieux lutter contre la social-démocratie. « Le Parti Socialiste n’est plus une réponse« , disait-il alors devant la caméra de France 3 Auvergne, « il est d’autant moins une réponse lorsqu’on voit la gravité de la crise du capitalisme« . Alexis Corbière, le secrétaire national du PG, a salué sur Twitter un « militant inlassable pour l’écosocialisme« .

21 Jan

La députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pirès-Beaune missionnée par Manuel Valls

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Christine Pirès-Beaune a été chargée par le Premier Ministre de se pencher sur les finances locales et plus particulièrement une réforme de la dotation globale de fonctionnement. La DGF est une des principales recettes des collectivités territoriales.

La députée socialiste du Puy-de-Dôme formera avec Jean Germain, sénateur PS d’Indre-et-Loire, un binôme dont la mission est de proposer des pistes de travail pour réduire l’écart entre les dotations des grandes villes et des petites communes, souhait exprimé par Manuel Valls devant le congrès des maires en novembre dernier.

« Cette réforme devra permettre de rendre les dotations de l’Etat aux collectivités plus lisibles et plus justes« , peut-on lire dans le communiqué émis par Matignon. Cette dotation annuelle de l’Etat avoisine les 50 milliards d’euros. Certains, comme Christian Eckert, la considère « injuste » et « illisible et complètement déresponsabilisante« . « Il n’est pas normal que dans les Hauts-de-Seine, il y ait des communes qui reçoivent par habitant des produits doubles ou triples de (ceux de) la Creuse« , estime le secrétaire d’Etat au Budget.

Un rapport d’étape sera remis fin février par les deux parlementaires. Le rapport définitif est attendu pour la fin juin.

15 Jan

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais avec quels mots ?

C’est depuis Lyon, jeudi matin (15/01/2015), que Laurent Wauquiez a annoncé sa volonté de mener la liste de la droite aux prochaines élections régionales, celles qui verront la constitution d’une grande entité Auvergne-Rhône-Alpes.

Le député-maire UMP du Puy-en-Velay, également numéro 3 du parti présidé par Nicolas Sarkozy, affirme être « candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région« . Dans un texte publié sur le site wauquiez.net, il évoque la candidature d’une « équipe » plutôt que celle « d’un homme« . 

Critiquant la gestion, dans leur région respective, des socialistes Jean-Jack Queyranne et René Souchon, il se fixe comme objectif « de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France« .

Dans le message qu’il a posté sur son site internet, Laurent Wauquiez a utilisé 540 mots pour expliquer son envie de mener la droite vers la victoire en décembre prochain. Nous avons recensé les mots qui revenaient le plus souvent.

Le texte de candidature de Laurent Wauquiez

JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN NOUVEAU SOUFFLE ET DU DYNAMISME

Je suis candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région. Ce n’est pas la candidature d’un homme, mais d’une équipe. Déjà de nombreux parlementaires m’ont apportés leur soutien de même que les maires auxquels les Rhône-Alpiens et Auvergnats ont fait confiance au cours des dernières élections.

Il faudra choisir mais la légitimité viendra du terrain, ce sont les Rhône-Alpiens et Auvergnats qui décideront mais pas Paris. Un choix devra être fait.

Je tends la main à Michel Barnier pour qu’il rejoigne notre équipe. C’est un homme de talent qui a de grandes compétences internationales.

Les gens ne veulent pas de division, mais du rassemblement. Je souhaite aller à leur contact car c’est avec eux et en les écoutant que je construirai mon programme.

Il faudra gérer la Région avec tout le monde, dans un rassemblement le plus large possible, mais je m’adresse directement aux Rhône-Alpiens et Auvergnats en dehors des étiquettes. Ne comptez pas sur moi pour les petites combines d’arrière-cuisine.

Je regrette que l’argent public ait été gaspillé ces dernières années avec comme exemple emblématique les 140 millions d’euros du nouveau siège de la Région Auvergne, qui est déjà trop petit vu le nombre de personnel. Combien aurait-on pu créer de lycées, ou de centres d’apprentissage avec cet argent ?

Je reproche aussi l’endettement de Rhône-Alpes multiplié par quatre en dix ans. Le principal bilan de Jean-Jacques Queyranne, sera de laisser des dettes. Je reproche aussi d’avoir laissé la Région aux abonnés absents, dans la crise : trop peu a été fait pour soutenir l’emploi et les entreprises.

Les rapports avec la nouvelle métrople Lyonnaise doit être à l’inverse de l’image déplorable donnée jusqu’à présent d’une querelle de personnes d’un même parti. Il faut que Région et métropôle travaillent ensemble. Celle-ci est une chance pour la Région mais la Région doit s’occuper de tous les territoires.

Cette querelle est absurde. Chacun a un rôle à jouer en bonneintelligence. Mon objectif est de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France. Je veux porter haut son drapeau !

Ma priorité sera la Région.

Je ne serai plus maire du Puy-en-Velay mais j’utiliserai mon poids politique national pour défendre mon territoire à Paris.

Lorsque je me donne pour quelque-chose je me donne jsuqu’au bout. Vous savez, je veux être jugé pour mes actes et non sur mes paroles. Comme maire, j’ai repris une ville en difficultés financières, je l’ai remonté ;
– les impôts augmentaient : ils baissent
– les industries ne s’y installaient plus : j’ai fait venir une entreprise de luxe dans la Maroquinerie
– la ville perdait des habitants : elle en regagne

Comme Ministre à l’emploi et à l’université, j’ai toujours veillé à la Région.

Je viens ici pour m’occuper de la Région, en laquelle je crois profondément et que j’aime. Je suis le fils de cette grande Région et du lien entre Rhône-Alpes et Auvergne ; né à Lyon, je suis élu et je vis en Haute-Loire.

Je vais d’abord aller sur le terrain à la rencontre des habitants et de leurs attentes mais ma priorité sera l’emploi, l’apprentissage et le soutien aux petites d’entreprises.

Olivier Bianchi éprouve un « malaise » face à la ruée vers le dernier numéro de Charlie Hebdo

Olivier Bianchi

Le 11 janvier 2015, il était en première ligne de la manifestation qui a rassemblé plus de 70 000 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand. Quand il s’agit de défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, les valeurs de la république, Olivier Bianchi est Charlie.

Les images des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo, ça crée en moi un malaise.

Mais il n’est pas Charlie dans ses lectures. « Je vais être honnête, a-t-il avoué lors de ses vœux à la presse, je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo de ma vie« . Le maire clermontois se reconnaît davantage dans Le Canard Enchaîné qu’il lit, en revanche, chaque semaine.

A ce sujet, l’élu socialiste avoue un certain « malaise » quand il voit « des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo« . « Ces gens vont-ils l’acheter dans un mois, six mois, un an ?« , s’interroge-t-il.

On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois.

Fier d’avoir été à la tête d’un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes venues, comme lui, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, Olivier Bianchi espère que cette prise de conscience populaire ne se limitera pas à un sursaut. « En démocratie, ce sont d’abord les élections qui compte« , a-t-il rappelé à son audience. « On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois« , a-t-il ajouté avant de conclure: « il ne faudrait pas que la prochaine étape de cette affaire soit l’arrivée au pouvoir du Front National« .

06 Jan

Poste à pourvoir à la mairie de Clermont-Ferrand

Jusqu’au vacances de Noël, Anne Korobelnik occupait le poste de directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand. Vieille connaissance d’Olivier Bianchi, elle avait dirigé la campagne du candidat avant de devenir son bras droit à l’Hôtel de Ville. Mais, moins de neuf mois après la prise de fonction du successeur de Serge Godard, leur collaboration s’est arrêtée.

La rumeur d’une probable séparation circulait déjà avant les congés, le départ d’Anne Korobelnik aurait été confirmé lundi soir aux adjoints par Olivier Bianchi lui-même selon Cédric Gourin, notre confrère de La Montagne.

Pour trouver son ou sa remplaçante, l’édile socialiste pourra toujours diffuser une annonce sur Twitter. Clermont-Ferrand étant la 9ème ville de France la plus suivie sur le réseau.

23 Déc

Le candidat PS sur le canton de Chamalières se prend pour VGE dans un Dubsmash

C’est la nouvelle tendance du web, et il était fort à parier qu’elle ne tarderait pas à être adoptée par les hommes et femmes politiques. Pour annoncer sa candidature sur le canton de Chamalières (Puy-de-Dôme) aux prochaines élections départementales, le socialiste Clément Voldoire a utilisé l’application Dubsmash.

Nouveau venu sur le web, cet outil permet de réaliser des playbacks sur des textes ou des chansons. Le candidat PS a choisi de reprendre le discours de Valéry Giscard d’Estaing annonçant sa candidature à l’Elysée en 1974 pour lancer sa propre campagne.

L’idée en soi n’est sans doute pas mauvaise mais le comédien aurait pu apprendre son (court) texte un peu mieux…On sent une pointe d’hésitation à chaque mot. Serait-ce si difficile de marcher dans les pas de son illustre aîné ?

 

25 Nov

Elections départementales: Cambadélis voit le FN triompher dans l’Allier

C’est une information qu’on peut lire dans l’édition du Parisien-Aujourd’hui en France datée du 25 novembre. On apprend ainsi que le Parti Socialiste commence à faire des projections sur les prochaines élections départementales et régionales de 2015. Le PS « va se prendre deux énormes baffes« , ce n’est pas moi qui le dit (même si je ne prendrais pas trop de risque en l’affirmant) mais Jean-Christophe Cambadélis.

Pour le 1er secrétaire du PS, « les pertes vont être significatives« , selon les propos rapportés par le quotidien. Rue de Solférino, on prédit même la prise de pouvoir du Front National dans trois départements: l’Aisne, le Vaucluse et…l’Allier.

18 Nov

Régionales 2015: Louis Giscard d’Estaing vote… Michel Barnier

Louis Giscard d'Estaing et Michel Barnier lors de l'inauguration du Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Louis Giscard d’Estaing et Michel Barnier lors de l’inauguration du Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Ce n’est pas un secret. La bataille pour la présidence de la future région Auvergne-Rhône-Alpes est déjà lancée. Si, à gauche, la candidature de Jean-Jack Queyranne, actuel président de Rhône-Alpes, n’est pas ombragée par l’ambition de René Souchon, actuel président d’Auvergne, c’est parce que ce dernier a, d’ores et déjà, indiqué clairement qu’il ne se présentera pas à une éventuelle candidature.

A droite, pour l’heure, une telle entente n’est pas de mise. Le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, a déjà fait connaître sa disponibilité pour le poste. Mieux: en bon stratège de la communication, il a diffusé un sondage (1), commandé par son propre mouvement, la Droite Sociale, dans lequel il obtiendrait 56% d’opinions favorables pour conduire la liste UMP, contre Michel Barnier qui n’en obtient que 43%.

Pas de quoi impressionner l’ancien ministre et commissaire européen qui a lui-même annoncé sa candidature en octobre dernier. Il faut rappeler que Michel Barnier connaît la région, pour avoir été Président du Conseil Général de Savoie. C’est donc un duel à droite qui, d’ores et déjà, s’annonce.

Dans ce duel, le vice-président de l’UDI et maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing a fait son choix. Répondant à une sollicitation de Michel Barnier, il a décidé de lui accorder son soutien, lui indiquant, dans une lettre qu’il « partage son analyse sur l’attente de nos concitoyens d’un changement de cap par la mise en place d’un projet régional à l’échelle de nouvelle collectivité ». S’il explique souhaiter « le rassemblement de toutes les familles politiques de la droite et du centre afin que ce projet régional soit porté d’une seule voix dès le premier tour », l’ancien député se met clairement en travers de la route de Laurent Wauquiez, dont il estime que l’emploi du temps est trop chargé. « S’il annonce qu’il quitte Le Puy-en-Velay, pourquoi pas… Mais dans les conditions actuelles, je ne vois comment il pourrait être un président suffisamment disponible », nous a-t-il expliqué en marge de sa participation à l’émission « La Voix est Libre », le 8 novembre dernier.

Yannick Kusy (@yannkusy)

(1) Sondage Opinion Way pour La Droite Sociale

07 Oct

La fusion Auvergne/Rhône-Alpes au coeur d’une Voix est Libre Spéciale le 11 octobre à 10h50 #FusionRAA

Gif RAA

Le compte à rebours a commencé. En décembre 2015, les électeurs d’Auvergne et de Rhône-Alpes devront élire leurs conseillers régionaux. Ce scrutin marquera la fusion entre les deux entités comme le prévoit le premier volet de la réforme territoriale adoptée le 23 juillet dernier par les députés.

La fusion aura-t-elle vraiment lieu ou se traduira-t-elle en absorption de la plus petite par la plus grosse? Quels seront les atouts et les faiblesses de cette nouvelle région? Quel sera son poids économique? Comment intégrera-t-elle le Grand Lyon? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront posées aux quatre invités d’une Voix Est Libre exceptionnelle préparée par les rédactions de France 3 Auvergne, Rhône-Alpes et Alpes, le samedi 11 octobre à 10h50.

Les invités seront:

  • Jean-Jack Queyranne (pdt PS de la région Rhône-Alpes)
  • René Souchon (pdt PS de la région Auvergne)
  • Brice Hortefeux (eurodéputé et conseiller régional UMP de la région Auvergne)
  • Hervé Gaymard (député et pdt UMP du Conseil Général de la Savoie)

Un peu d’histoire

En 2009, le comité Balladur proposait de ramener à quinze le nombre de régions en provoquant des fusions. Celle de Rhône-Alpes et Auvergne est alors évoquée. Si René Souchon parle aujourd’hui de « mariage » entre les deux voisines, il n’a pas toujours défendu cette idée. A l’époque de la publication du rapport de l’ancien premier ministre, le président du Conseil Régional d’Auvergne disait: « Elle est stupide parce que l’Auvergne a une forte identité historique, géographique, économique. Et la supprimer ne résout rien et n’apporte pas plus d’efficacité« . Et de poursuivre: « je vois mal comment l’Auvergne pourrait être absorbée purement et simplement dans Rhône-Alpes avec des départements, comme le Cantal, qui sont entièrement tournés vers Toulouse, voire Montpellier, grâce à l’A75« .

Son homologue Rhône-Alpins n’était pas plus tendre avec cette idée de fusion. « Il n’y a aucune justification » réagissait alors Jean-Jack Queyranne en rappelant que sa région avait « la taille de la Suisse, avec le nombre d’habitants du Danemark » et il ne voyait pas « l’intérêt de s’étendre« . Pourtant, en 2014, le discours n’est plus le même. Le 3 juin, M. Queyranne « accueille favorablement le projet de fusion entre Rhône-Alpes et l’Auvergne annoncé par le Président de la République« , il évoque même une « chance historique« .

Droite, l’UMP Brice Hortefeux estimait récemment que cette fusion était une « cohérence économique et, dans plusieurs cas, administrative« . En 2009, le conseiller régional d’Auvergne était plus modéré: « Je pense que là-dessus il faut pas se précipiter, certainement faire de la pédagogie, consulter la population, et donc, engager une réflexion de manière sereine, et pas brutale« , disait-il alors. Brutal, il l’est davantage quand il attaque le président de la Région Auvergne après l’annonce du projet de Manuel Valls: « cette fusion Rhône-Alpes-Auvergne sonne comme un désaveu pour René Souchon qui souhaitait une fusion entre l’Auvergne et le Limousin. Encore une fois, il se voit désavoué par son propre parti« .